« …pour autant faut-il
souhaiter que les casseurs envahissent nos rues. »
Les casseurs font inconsciemment ce que les masses laborieuses devraient faire méthodiquement, consciencieusement,
et qu’elles finiront par faire tôt ou tard sous la direction d’un parti
politique de type bolchevique, léniniste-staliniste.
« Quand la vérité sort de la bouche des enfants... »
Booofffffff !
Histoire fantasque qui décrit la dégénérescence morale générale de cette
société sans repère ni valeur où le fion et les godes se confondent avec le sexe et où ce sont les enfants qui éduquent les parents en débitant des inepties !
On marche sur la tête ! Le fion et les godes ont pris la place des
cerveaux !
« Aujourd’hui dans un pays
qui a les nerfs à vif, une petite étincelle, le moindre prétexte, et la machine
à casser et à taper se met en marche »
Mais, la machine à casser et
à taper le peuple et la société, la vraie celle-là, est déjà depuis longtemps
en marche ! Ce n’est pas pour rien que le pays a les nerfs à vif. C’est bien parce que le pays est ravagé par la machine à casser et à taper. Si vous ne voyez pas cette terrifiante machine à casser là ou si vous ne la sentez pas, c’est donc que
vous êtes parmi ses manipulateurs.
« Le parti
socialisten’est pas politiquement capable de répondre
aux attentes des électeurs de gauche car le parti socialiste n’est plus à
gauche depuis longtemps… »
Cela n’est pas vrai
seulement pour le parti socialiste.
Cela est aussi vrai surtout pour tout la gauche d’aujourd’hui, de la gauche la
plus extrême à gauche jusqu’à la gauche la plus extrême à droite. En effet,
toutes ces gauches, sans exception, ne se déclinent plus qu’en termes de
laïcité, d’égalité, de fraternité, de liberté, d’humanisme, de progressisme, de
démocratisme, de républicanisme. Bref, la gauche d’aujourd’hui, écrasée sous
les coups de marteau de la bourgeoisie, incapable de reprendre le drapeau du
marxisme, du bolchevisme, du léninisme-stalinisme, se vautre dans les vieux
idéaux bourgeois de la révolution bourgeoise de 1789. Cette gauche-là ne sert
plus à rien sinon qu’à nettoyer les écuries nauséabondes de la bourgeoisie.