En ce qui me concerne, je ne donnerai pas un radis pour cette presse qui a perdu son indépendance et qui ne représente plus que le prolongement de la voix de son maître.
Même gratuite, je n’en veux plus, c’est dire.
De renoncement en renoncement pour éviter l’ANPE, les journaleux sont devenus trop lâches pour renverser la vapeur et finiront probablement tous comme les animateurs du JT de TF1.
La rubrique des chiens écrasés reproduite à l’infini pour quelques fermes isolées du fin fond la Corrèze.
Je m’étonne de ce terme de caution exprimé partout dans les media, car celui qui me vient le plus naturellement à l’esprit est plutôt rançon.
Mais bon, il y certainement quelque chose qui m’échappe.
Ou alors il est plus digne de payer une caution qu’une rançon, auquel cas les instructions gouvernementales auprès des journaleux ont été claires ; vous dites caution, pas rançon, sinon c’est l’ANPE.
HADOPI et LOPPSI manifestent très clairement la volonté du gouvernement actuel de contrôler le dernier vecteur de communication encore libre.
Les media traditionnels ont définitivement basculé du côté obscur. On peut comprendre les journaleux, c’est la complaisance ou la porte.
Nos godillots de l’assemblée nationale (sans majuscules) n’ont même plus la décence de rougir quand ils affirment que la terre est plate.
Nos banksters ont repris le chemin des bonus et autres parapluies comme si de rien n’était, comme si la mise à sac de l’économie et les divers renflouements par de l’argent public n’avaient jamais eu lieu.
Et pendant ce temps là, le quidam bronze tranquillement...