Ingrid du Midi

Quant à ce qu’on nous prépare, lire par exemple :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235

Parlons un peu du Japon.

D’abord, les administrations, industriels et financiers US avaient largement aidé Hitler. Lire à ce sujet, par exemple : « IBM et l’Holocauste », d’Edwin Black.

Ensuite, les bombes d’Hiroshima et Nagasaki étaient inutiles sur le plan militaire. Car l’Armée Rouge, entrée dans la guerre à la demande des puissances occidentales, venait d’anéantir une très importante armée japonaise.

Enfin, devant la poussée de l’URSS et des révolutions dans le monde entier, les oligarchies occidentales étaient bien obligées de faire de l’Europe occidentale et du Japon des vitrines du « capitalisme civilisé » à façade « démocratique ». Mais, dès qu’il n’y a plus eu de « couteau etre les dents » en face, elles se sont empressées de tout reprendre. C’est ce qu’elles font en ce moment.

Lorsqu’on laisse passer de temps à autre un article, parce que la censure devient trop voyante, c’est le faire valoir classique pour clamer ensuite que la censure n’existe pas.

Mais si on compare les textes censurés ces derniers mois par les modérateurs d’Agoravox avec l’article publié aujourd’hui, ça ne peut tromper personne. Le problème réside, un peu partout et pas seulement ici, dans la manière dont quelques petits groupes peuvent prendre en otage la grande majorité.

Rappelons que les adhérents des partis politiques français représentent un centième de la population. Les militants réels, encore moins. Même beaucoup moins, car les gens en ont assez de se faire rouler, censurer et mener en bateau par les partis politiques et les lobbies apparentés.

Manuel Atreide écrit :

« Au moins l’accusation portée à Agoravox sur une éventuelle censure est tombée »

Certainement pas, la censure sur Agoravox est bien réelle. Mais, même la pire de censures est parfois obligée de « s’ouvrir » un peu lorsqu’elle commence à devenir trop voyante.

Même les dictatures militaires du XX siècle ou actuelles laissent (laissaient) parfois passer quelques informations pour « montrer » qu’elles ne censurent (censuraient) pas. Mais on a censuré, sur Agoravox pendant la campagne présidentielle, des articles dont des extraits « dérangeaient » clairement. Par exemple :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=79

(...)

La création de la Commission Trilatérale est d’ailleurs intervenue à un moment (1973) où les Etats-Unis venaient de se désengager du Viêt Nam dans des conditions défavorables. D’où la stratégie, de la part des milieux financiers, d’impliquer dans la « gouvernance mondiale » l’ensemble des puissances du monde capitaliste de l’époque. Une orientation incontestablement intelligente, du point de vue de la défense des intérêts de la grande finance.

Dès janvier 1974, on trouve le futur premier ministre français Raymond Barre parmi les membres la Trilatérale. En même temps qu’un certain James E. Carter, Jr, gouverneur de la Géorgie.

Mais François Bayrou, membre également de la Trilatérale jusqu’en 2005 et héritier autoproclamé de la tradition « centriste », ajoute un troisième ingrédient à connotation médiévale à l’actuel panorama politique : l’appel à la paix civile, dans un pays où règne d’après lui : « Perpétuellement la guerre entre le PS et l’UMP, perpétuellement en embuscade l’un contre l’autre ». Raison pour laquelle, poursuit notre homme providentiel : « J’ai vu mon pays décliner, s’appauvrir ». Rien de moins. La mondialisation, les élargissements de l’Union européenne, le méga-espace économique du Conseil de l’Europe, les exportations de capitaux, les délocalisations, le marché mondial de la main d’oeuvre, le dumping social... n’y sont semble-t-il pour rien...

(fin du premier extrait)

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=87

... un Etat européen ou mondial du XXI siècle risquerait d’être un Etat privé. En 1991, le fondateur de la Commission Trilatérale David Rockefeller avait déclaré notamment : « La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée ces derniers siècles ». Tout un programme, où on voit mal ce qu’il adviendrait des langues dites « minoritaires » sous une telle théocratie financière.

(fin du deuxième extrait)

Et il y a moins d’un mois, Strauss-Kahn étant candidat à grand mamamouchi du FMI et la « transversalité » battant son plein, Agoravox a censuré un article qui disait notamment :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=217

... Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir...

Michael Moore a fait dans Le Monde des déclarations dignes d’un « bon candidat » du Parti Démocrate. Rien en réelle rupture avec le système.

Quant aux valeurs, je ne sais pas très bien. L’économie US est très largement basée sur le lobby militaire et sur ses aventures un peu partout. Avec une importation permanente de « matière grise » formée aux dépens du système éducatif d’autres pays, même beaucoup plus pauvres. Mais en ce moment, « ça ne se passe pas très bien ».

Les guerres US font l’affaire de quelques multinationales mais, à cause des délocalisations financières, l’argent ne « retourne » plus en « métropole » comme avant. Du coup, on ne peut plus vivre aux USA des surprofits de l’impérialisme.

Et, sans doute, la mise en place d’une superpuissance militaire « grande-européenne » concurrencera le lobby militaire US. Ceci, malgré l’évidence que les deux super-gendarmes défendront les intérêts des mêmes lobbies financiers. Lire, par exemple :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148

De toute façon, la super-gendarmerie militaire mondiale coûtera chère, ici comme aux Etats-Unis, et ce sont les travailleurs et les « classes moyennes » qui paieront la facture des deux côtés de l’Atlantique. Lire aussi :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235

Et c’est pourquoi Moore se plante lorsqu’il fait l’éloge du système français de soins médicaux et de la « gratuité » formelle de leur accès. Demander si les gens sont « soignés » ne suffit pas. Il faut demander aussi s’ils sont GUERIS, ou si les dépenses de la Sécu (plus « nos compléments » que l’on sait) servent avant tout à nourrir le lobby médical.

J’ai l’impression que de plus en plus de Français tournent en rond avec des maladies dont ils ne se débarrassent pas, qu’ils se plaignent d’analyses pas forcément assez précises ou poussées... Brefs, de formes diverses de soins incomplets gouvernés par une radinerie voulue, et d’un « vite fait » aux effets dévastateurs.

Ai-je tort ? En tout cas, il semble que ce ne soit pas erroné, de dire que de plus en plus de Français ne se font pas soigner parce qu’ils n’ont pas l’argent pour payer de véritables soins.