Les mauvaises blagues du gros macho ne font pas rire. D’accord avec les actions proposées par De ço qui calt ?, et j’ajouterais des tracts en ligne que tout le monde puisse reprendre et rediffuser à son tour sous forme papier ou virtuelle.
Comment aurait-il pu ne pas y avoir du nationalisme dans la France du début du XXe siècle, avec un tel empire colonial ?
Si l’idéologie nationaliste n’avait pas été très répandue dans la population, celle-ci aurait réclamé la fin du colonialisme. Mais « l’école de Jules Ferry » s’occupait bien de répandre cette idéologie depuis la « grande expansion coloniale » dont parle le collectif de chercheurs. Soit, bien avant 1900. Autrement, les soldats auraient refusé de participer à ce genre de besogne.
Pour ne pas parler de l’endoctrinement sur les prétendues « races humaines » et tout le reste...
Ce n’était d’ailleurs pas une question de monarchie ou de république, car on a vu des conservateurs rejeter le discours raciste des « grands hommes de gauche » Gambetta et Ferry. Par exemple, des catholiques qui connaissaient la doctrine des Papes contraire au racisme colonial depuis le XVIe siècle.
Les étiquettes de « droite » et de « gauche » se sont avérées en l’espèce trompeuses. Ce sont les intérêts des grands capitalistes qui ont fait la loi, toutes étiquettes confondues.
C’est hallucinant que le directeur sortant de Bruegel ait pu être nommé à un poste stratégique auprès d’un premier ministre « socialiste », et que ça n’ait pas provoqué des remous politiques.
Personne n’a rien vu passer ? Pourtant, la presse en a parlé et il y a eu un communiqué officiel :