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Giuseppe di Bella di Santa Sofia

Giuseppe di Bella di Santa Sofia

L’auteur, universitaire et historien de formation, s’intéresse à de nombreux domaines et écrit sous sa véritable identité. Ses écrits et ses engagements témoignent d’une volonté de défendre les valeurs qui lui sont chères. Issu d'une ancienne famille de la noblesse italienne, il est conseiller honoraire du secrétariat privé de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk du Cambodge (Décret royal NS/KRT/0396/14 du 6 mars 1996), grande figure de l'histoire du XXe siècle. En janvier 1998, le souverain khmer lui a remis l'ordre royal du Sahametreila plus haute distinction honorifique attribuée à des personnes étrangères ayant rendu des services exceptionnels au roi ou au peuple cambodgien.
 
Récipiendaire de nombreuses décorations étrangères et ordres dynastiques, il est également officier de l'ordre du Mérite national de la République du Sénégal, chevalier de justice de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem ou encore chevalier commandeur de l'ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem, entre autres.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/07/2012
  • Modérateur depuis le 02/08/2012
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Derniers commentaires



  • Bonjour @Eric F,

    Votre parallèle entre le culte des reliques et un retour au paganisme touche une corde sensible ! La statue-reliquaire de Sainte Foy à Conques, parée d’or et de joyaux, évoque en effet les effigies d’Isis ou d’Athéna, scintillant sous les regards des fidèles. Ce faste, où la foi se mêle à l’éclat des richesses, peut sembler un écho des cultes antiques, recyclés sous une bannière chrétienne. Mais quelle splendeur, n’est-ce pas, dans ces cérémonies où l’orgue tonne et la pompe envoûte ?


  • @Decouz

    Vous avez raison, les tableaux de la circoncision du Christ sont rares, éclipsés par des sujets plus glorieux comme la Crucifixion ou la Nativité. Leur rareté reflète peut-être l’embarras grandissant autour de cet épisode intime, malgré sa mention dans l’Évangile de Luc.

    La fête de la Circoncision, jadis célébrée le 1er janvier dans les Églises catholique et orthodoxe, était un moment clé pour vénérer des reliques comme le Saint Prépuce. L’Église catholique l’a supprimée en 1960, lors de réformes liturgiques, sans doute pour éloigner les fidèles d’un symbolisme jugé trop charnel ou propice aux railleries.


  • @Decouz

    Votre évocation du passage savoureusement ironique de Peyrefitte dans Les Clés de Saint Pierre capture à merveille l’absurde sérieux des querelles autour du Saint Prépuce ! Cette commission vaticane, jonglant entre miracles de Calcata, visions de sainte Brigitte et rivalités avec Charroux, illustre le mélange de ferveur et de calcul qui entoure ces reliques. Le décret papal, passant de « speciali » à « specialissimo » avec menace d’excommunication et d’infamie « tolérée » ou « à éviter », est une perle de bureaucratie ecclésiastique. Merci pour ce rappel truculent, qui montre combien le sacré peut se perdre dans les méandres du tourisme et de la théologie !


  • Bonjour @Decouz,

    L’hypothèse de Leone Allacci, faisant du Saint Prépuce l’origine des anneaux de Saturne, est une pépite d’audace théologique qui frise le sublime ! Si ce fragment divin a pris son envol cosmique, voilà qui relègue les reliquaires terrestres au rang de pâles copies. Votre remarque éclaire avec malice la créativité des débats d’antan, où foi et imagination dansaient un tango effréné.

    Quant aux « détails érotiques » suggérés par l’article de Slate, disons que la ferveur autour du Prépuce oscillait souvent entre piété et fascination troublante. Merci pour ce clin d’œil savoureux, qui rappelle que même les reliques les plus étranges inspirent des théories... astronomiques !


  • Bonjour @SilentArrow,

    Votre anecdote sur le « crâne de Jésus à huit ans » tirée d’Umberto Eco est un délice d’absurde médiéval, digne des foires où l’on vendait des reliques avec autant de panache que de culot ! Elle rappelle à merveille l’inventivité des marchands d’alors, prêts à tout pour séduire pèlerins et curieux. Quant à cette légende japonaise, elle est un bijou de syncrétisme : Jésus, rescapé au pays du Soleil-Levant, finissant paisiblement sous une croix touristique. Quel paradoxe savoureux !

    Ces histoires, qu’elles soient vraies ou tissées de fables, montrent combien l’imaginaire humain s’empare du sacré pour le plier à ses rêves ou ses besoins. Merci pour ce partage, qui ajoute une touche d’humour et d’étrangeté à notre plongée dans les reliques !
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