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Homme, 40 ans, heureux père et moins heureux mari, fonctionnaire, parisien par nécessité. Libéral dogmatique et dictateur indolent, mutualiste heureux, scientiste matérialiste, pinailleur conceptuel et logique, joueur informatique (JDR, STR), blogueur raté. Dans ma bibliothèque : la Bible, René Girard, Shakespeare, Sun Tsu, Chuang Tzu, Machiavel, Jean-Pierre Petit et Laurent Nottale, entre autres.

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  • Premier article le 14/09/2006
  • Modérateur depuis le 06/12/2006
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Derniers commentaires



  • gem gem 15 mars 2007 17:27

    Je vais faire l’inverse de décurion : même tout pourri et à coté de la plaque, votre prose reste agréable et interressante.

    Rappellons que la TVA sociale, on a déjà fait sans le dire : quand on a augmenter la TVA de 1 point pour combler le trou de la sécu. L’effet économique n’a pas été super-convainquant, et la TVA est redescendue de 20,6 à 19,6 ...

    Il est bien clair que si on met en place la TVA « sociale », ce sera, comme à l’époque de cette expérience, un impôt en plus, et pas un impôt à la place. Pour sauver les apparences il y aura sans doute un versement à la sécu et une minuscule baisse de charges, mais évidemment pas à la hauteur du gain fiscal.

    Au passage, il faut quand même que vous aussi vous abandonniez des idées fausses :

    idée fausse n°0 : le protectionnisme est avantageux pour le pays qui le pratique.

    idée fausse n°-1 : le capital c’est du travail accumulé

    idée fausse n°-2 : la main invisible du marché va autmatiquement rééquilibrer les marges des entreprises

    Au passage, je souris à cet amusant mélange de marxisme (idée n°-1) et d’« ultra-libéralisme » (idée n°-2)...



  • gem gem 15 mars 2007 14:58

    La culture est absente parce qu’elle n’a rien a faire dans la campagne. Donc, réjouissons nous au lieu de rejouer aux grenouilles qui voulaient un roi.

    Y-a-t-il quelque chose de pire pour l’art qu’un soutient « budgétaire » ? La culture officielle, c’est l’exclusion d’un auteur reconnu d’une scène nationale sous prétexte qu’il compatissait avec les serbes, pendant qu’on fait des commandes à millions (littéralement) à un pote...

    Un mécène peut avoir du goût (bon ou mauvais, on ne le saura que bien plus tard...), mais une administration ??? Un ministre peut-il faire autre chose que distribuer son pognon à sa clientèle, sans égard pour la qualité artistique ? Et d’ailleurs, c’est quoi, la qualité artistique ? Quoi de plus subversif, de plus réellement artistique donc, que la scène quotidienne qui se joue au « maillon faible » ? quoi de plus lamentablement sous-culturel que les fameuses alternance de blanc et de noir d’un fameux « artiste », alors que les officiels nous rejouait la grande extase comme les courtisans des « habits neufs de l’empereur » ?

    La culture est une chose aristocratique, que le monde politique d’une démocratie ne sait pas gérer. Athènes a bien ostracisé Phidias...



  • gem gem 15 mars 2007 13:28

    Bon article, à de menu écart de style près. C’est difficile d’ajouter un commentaire, m’enfin je vais essayer quand même.

    * votre façon de présenter les hurlements de la partie est du pays ne tient pas debout : on a l’impression que ce sont juste des cons, pas content que plus d’argent rentre dans le pays, et des méchants, pas content que la situation à l’ouest s’améliore... c’est assez débile, non ?

    * la situation n’est pas rose, mais faut pas oublier non plus comment c’était avant. Potosi a enrichi ses maitres espagnols (et pas vraiment l’Europe, en fait), mais comment était traités les indiens, à l’époque ? Je doute que leur espérence de vie atteignait 15 ans... Les choses ne peuvent pas s’améliorer d’un claquement de doigt. Et votre façon de dénigrer les efforts du gouvernement de 1987 n’est pas très juste : ce qui a été fait était bien, même si vous auriez voulu plus.



  • gem gem 15 mars 2007 12:51

    c’est un bon article sur la forme, mais qui « oublie » quelques « détails »

    * pour compenser l’annualisation, on augmente la qualification apparente, et le tour est joué. Car les profs ne sont pas payé pour ce qu’il font, mais en fonction de leur qualification. Ainsi par exemple tous les instits, catégorie B, dont personne n’avait à se plaindre, ont été promus en catégorie A. Ainsi peuvent-ils obtenir de quoi compenser, et au-dela, la prétendue annualisation... gratis pro deo : l’année d’étude en plus, elle est payée, alors...

    * un prof n’est pas un cadre (et de toute façon cette catégorie est devenu tellement large que son sens est bien faible, aujourd’hui). Nonobstant ses études, car ce n’est pas le niveau d’instruction qui fait le cadre.

    * Les profs ont été le fer de lance du PS, les gros bataillons des députés de 1981, les têtes pensantes et les instigateurs de cette politique d’écrasement de l’évantail salariale qui a détruit l’ascenseur social (puisque le travail ne paye plus, et ne permet plus de se constituer un patrimoine). Venez pas vous plaindre aujourd’hui du résultat : vous avez voulu le salaire unique pour tous, vous l’avez, réjouissez vous ! Ou alors soyez cohérent, et exigez une baisse du SMIC (OK, ça va pas être super-populaire....)

    * l’équivalent contemporain du smicard de 1970, ce n’est pas le smicard, c’est un chômeur ou un RMIste...

    * les 35 h, les salariés les ont payés, eux aussi, exactement comme les profs : par l’annualisation du salaire. Sauf que eux, ont ne les pas augmenter en bloc pour compenser (pardi : il faut bien que quelqu’un paye les fonctionnaires, quand même)

    * être enseignant reste un métier qui attire beaucoup, et ça n’est pas faute de le connaitre. Tout le monde c’est très bien que c’est relativement une sinécure, alros le futur manque de profs ... LOL !

    Revoir le décret de 1950 ? Bonne idée : les profs à 1800 h annuels de base, comme tous le monde... On va voir si vous aller être d’accord, tiens...



  • gem gem 15 mars 2007 12:08

    Voilà qui manque l’essentiel : le consommateur ne remplace pas le citoyen, il remplace « l’usager » et « l’assujetti ».

    Le citoyen (au sens « noble ») existe-t-il, a-t-il seulement existé un jour, d’ailleurs ? Les électeurs sont, depuis très longtemps, des « clients », d’abord au sens romain (individus auxquels on assure du pain et des jeux en échange de leur soutient électoral et militaire), ensuite au sens commercial.

    Un citoyen c’est un type qui met de l’argent et sa vie au pot commun et qui donne son avis sur l’usage qu’on va en faire. Mais en France il n’y a plus de service militaire, et ce qui intéresse les gens ce n’est pas ce que la Res Publica fait de leur argent, c’est la part qu’ils peuvent obtenir de l’argent des autres grace à la puissance publique...

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