Je constate au fil des semaines et des commentaires, une évolution psychologique inquiétante, tant dans l’évolution de la crise finançière, que de ses conséquences sur l’économie réelle, tendant à un catastrophisme ambiant (que l’on observe même chez les politiques) et qui, se nourrissant l’un de l’autre, finiront par engendrer "le monstre" qui est en chacun d’entre nous.
Les banques françaises bénéficieront d’un nouveau prêt de l’Etat de 10,5 mds d’euros d’ici à la fin du premier trimestre
Le président Nicolas Sarkozy avait annoncé mercredi que l’Etat irait « au-delà de la première tranche de fonds propres prêtés en décembre », soit 10,5 milliards d’euros rémunérés à un peu plus de 8% d’intérêts annuels.
"Pire encore : cette aversion au risque n’est en rien amoindrie ou modérée par les aides massives des Etats car ces fonds sont au contraire placés par les banques qui en bénéficient dans des actifs insubmersibles, comme les Bons du Trésor"
Selon Nicolas Sarkozy, l’état emprunte sur les marchés à 4% pour prêter aux banques à 8%, lesquelles acheteraient donc selon vous des bons du trésor à rendement négatif , puisque ce rendement est largement inférieur aux intérêts que les banques devront verser à l’état.
Vous avez raison de réagir. Cela dit, dans l’élaboration de mon commentaire sur word, je citais la source tout en bas du doc. Simple inattention du copié/collé.
Regardez mes quelques commentaires, les références trouvées sur le oueb sont systématiquement sourcées.
Quand à "et j’en oublie", vous apportez vous même la réponse à ce que je voulais dire dans votre deuxième commentaire.
Bien à vous
Affublé des sobriquets tels que « le p’tit gris », « la chouette illuminée », il restera de son passage qu’il a agit en bon petit soldat de l’Europe. Il lui est reproché une attitude à la fois trop servile et trop zelée dans l’ouverture des privatisations (une véritable hécatombe), ambivalence de cette gauche qui a perdue sa véritable identité à cette époque. En clair, trop compétent !
Sceptiques ? Il suffit de jeter un oeil sur le bilan.
Le CIC a été racheté par le Crédit mutuel. Le GAN ? Cédé à Groupama. Les AGF ? Tombées dans le giron de l’allemand Allianz. L’équipe au pouvoir a aussi ouvert le capital de mastodontes - des vaches sacrées ! - comme France Télécom, Aerospatiale, Thomson-CSF et son cousin Thomson Multimédia. Dans la foulée, l’Etat s’est débarrassé de ses reliquats dans Usinor, Elf Aquitaine, Pechiney et Total. Et ce n’est pas fini ! Le délestage de la Caisse nationale de prévoyance (CNP) et de la Société marseillaise de crédit, l’ouverture du capital d’Air France et la poursuite de celle de France Télécom. Et puis encore deux plats de résistance : la cession, pour le moins mouvementée, du Crédit foncier de France (CFF) et le lancement de la première étape de privatisation du Crédit lyonnais et j’en oublie !
Cela mis à part, il faut savoir se retirer définitivement !