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Dudule

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  • Dudule 27 avril 16:25

    Il est quand même possible de constater que certaines théories économiques fonctionnent, d’autres pas.

    Les keynésianisme est une description de l’économie qui semble correcte, puisque lorsqu’il a été appliqué intelligemment, il a plutôt donné de bons résultats. J’insiste sur le ce point : les keynésianisme est descriptif. On peut en faire de bonnes ou de mauvaises applications.

    Le néolibéralisme, par contre... C’est une catastrophe mondiale, et ça empire. Les capitaux « libre » sont peu investis et disparaissent dans la spéculation, les inégalités explosent, les infrastructure se dégradent.

    Le libéralisme « tout court » n’a pas donné non plus de très bons résultats. On a imputé aux libéraux (à raison à mon avis) les très mauvaises réponses apportées à la crise de 1929, les totalitarismes et la guerre mondiale qui a suivi. Au point que jusqu’au milieu des années 1960, il n’était plus possible pour un économiste libéral de se faire embaucher dans une université à part y pour nettoyer les chiottes (avec l’exception notable de l’université de Chicago, tête de pont de la reconquête et de la « révolution conservatrice »).

    Et donc, ils ont inventé le « néolibéralisme », Hayek, Friedeman et les autres. Ce sont eux même qui l’ont appelé ainsi, une façon d’affirmer : « On a revu tout ça, vous allez voir les gars, cette fois ça va marcher... ».

    Le néolibéralisme est en fait un poujadisme en costard cravate. Même haine pour l’État et tout ce qui est public, même mépris des fonctionnaires, même aversion pour l’impôt. C’est un poujadisme de grand bourgeois. Et donc, que je te taille dans les dépenses publiques, que je te déréglemente tout ça, que je te réduis les impôts, que je te privatise tout et n’importe quoi, et puis j’attends que ça ruisselle, puisque les investisseurs vont avoir « confiance » et vont donc enfin consacrer leurs énormes masses de pognon au bien public, se substituant aux désengagements de l’État. Ça s’appelle la « théorie de l’offre », et je ne caricature pas, c’est exactement ça

    D’un point de vue keynésien c’est catastrophique, puisqu’il s’agit d’un gigantesque drainage de pognon de l’économie réelle vers la spéculation et les poches des oligarques. Qui bien sûr n’en font rien d’utile, à part acheter des journaux et des instituts de sondages pour subvertir la démocratie, ou des « œuvres d’arts » modernes immondes...

    Il y a aussi une dimension profondément inégalitaire dans le néolibéralisme. Inégalitaire parce que les néolibéraux perçoivent la société comme stratifiée, avec au sommet des supers riches, super brillants, supers intelligents, (la preuve, ils sont riches) qui « créent de la richesse » (et comment font-ils, ils chient des lingots ?), et en bas de la pyramide des parasites profiteurs qu’ils convient de rendre productifs à coup de knout. Cette vision fascistoïde de la société est notamment très présente dans l’« œuvre » d’Ayn Rand, grande copine, de Friedman, Reagan et bien sûr Thatcher. On comprend bien comment les néolibs on pu sans états d’âmes expérimenter leurs délires sur les malheureux chiliens.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ayn_Rand

    Et donc, en bon crétin néolib qu’il est, c’est ce que Macron fait. Et donc, forcément, ça ne marche pas. Mais est-ce bien du crétinisme ? Il y a deux catégories de libéraux à mon sens, les crapules et les crétins (ces deux catégories n’étant pas exclusives, certains appartiennent aux deux).

    Les crapules : ils comprennent très bien que les libéralisme (néo ou pas) a pour effet un gigantesque transfère de richesses des pauvres vers les riches. Et ils se positionnent pour capter ce flux.

    Les crétins sont de plusieurs sortes. Il y a les idéologues, pour qui toutes formes de propriétés collectives est du communisme (voir Hayek et son « chemin vers la servitude »). Il y a ceux (je pense que Le Maire en fait parti) qui ne comprennent rien à rien et trouve dans la théorie néolibérale, soit disant moderne et sérieuse, une boîte à outils simple (voir simpliste) à la porté de leur intellect limité.

    Maintenant, faisons une « expérience de pensé ». Imaginons qu’en 1945, lorsqu’il n’y a plus un pont ni une usine debout dans notre pays, ce ne sont pas les keynésiens alliés aux communistes qui gouvernent, mais les libéraux. Et donc, « avant de distribuer la richesse, il faut la créer », ces crétins ne font rien mais distribuent tout le pognon du plan Marshall aux riches, attendant de ceux-ci qu’ils « créent de la richesse » et la fasse ruisseler... Je pense ne pas me tromper en affirmant qu’aujourd’hui 80 ans après il n’y aurait toujours pas de ponts ni d’usines. Notez en passant que le néolibéralisme a d’ailleurs une fâcheuse tendance à détruire les infrastructure et la production industrielle, au point que certains voient dans les ravages du néolibéralisme des similitudes avec les ravages d’une guerre. C’est une comparaison qui a été faite en observant les dégâts dans les régions industrielles des États Unis (Flint et Détroit, Michigan, part exemple).

    Et donc, pour conclure, ce que font Macron et Le Maire ne fonctionne pas. Normal. Mais en plus ça n’a JAMAIS fonctionné ! Les « plans de réajustement structurels », les coupes dans les dépenses publiques, et autres « politiques de rigueur budgétaire » ont TOUJOURS donnés des résultats catastrophiques ! Normal, ces politiques asphyxient l’économie en supprimant de l’argent qui circule et donc participe à la prospérité. Tout l’argent dépensé par l’État participe à l’économie, il ne disparait pas dans les paradis fiscaux, la spéculation ou un grand trou (contrairement à l’argent des riches feignasses). Diminuer ce flux a forcément des conséquences économiques, et pas des bonnes.



  • Dudule 23 avril 21:16

    @Le Crétin du Gévaudan

    Sans commentaires, le vôtre se suffit à lui même....



  • Dudule 23 avril 21:08

    @Matlemat

    Glucksman a fait bien pire... Lorsqu’il était en Géorgie, il était marié à la vice ministre de l’intérieur de Saakashvili et il était un de ses conseiller officiels pendant que la police géorgienne réprimait et torturait les opposants politiques.

    Glucksman est un néolibéral : il avait fondé un « micro parti » ultra méga néolibéral extrême, qui réclamait la privatisation d’absolument tout, sauf l’armée et la police. A la Milei. Et comme tout bon néolib, il est donc aussi néocon, le néoconservatisme étant la branche militaire du néolibéralisme. D’où sa présence en Géorgie quand celle-ci était sous la coupe de la clique de Washington.

    Y a pas à dire, le P« S » choisi bien ses représentants...



  • Dudule 23 avril 18:54

    @La Bête du Gévaudan

    Pourriez-nous nous préciser en quoi Mélenchon s’est « radicalisé », et en quoi il est radical ?

    A part bien sûr ce que vous avez déjà énoncé : vouloir la paix et l’arrêt des massacres et un signe de « radicalité » d’après vous, et ne peut être qu’un calcul électoral...



  • Dudule 22 avril 12:25

    On nous sort ce sondage pour essayer de semer la zizanie à LFI.

    Et si Ruffin devient vraiment populaire, les médias de grands chemins publieront systématiquement des photos de lui le montrant avec une tête inquiétante, commenceront à dénoncer les plus petites peccadilles commises par cette « extrémiste » (traversé hors des clous quand le petit bonhomme est rouge, etc), citeront ses propos tronqués et ainsi de suite.

    LFI est la grande terreur de la journaille, parce qu’elle est la grande terreur des oligarques qui l’emploie. Le « bloc bourgeois » néolibéral peut très bien s’accommoder du Rassemblement Familiale et des autres fascistoïdes, aujourd’hui décrit comme « présentables », parce qu’ils ne toucheront pas à leur grisbi, ni à leur pouvoir.

    Par contre un parti objectivement keynésien comme LFI, c’est des « extrémistes », c’est l’« extrême gauche » pour les néolibs. Et oui, LFI, ils veulent leur faire payer des impôts ! Mesurés à cette aulne, Lutte Ouvrière ou le NPA, c’est l’ultra super extrême méga gauche....

    Bill Maher (avant de devenir lui même néoconservateur...) avait dit, au milieu des années 2000, de la classe politique américaine, je cit de mémoire : « Le parti démocrate a viré à droite, et les Républicains ont viré vers l’hôpital psychiatrique ».

    De même en France, la classe politico-médiatique est parti si loin à droite qu’elle présente un parti manifestement social démocrate (LFI) comme un parti d’extrême gauche, et un parti qui a viré néolibéral et néoconservateur (le PS qui est parti très, très loin à droite) comme un parti social démocrate... Les mots, pas plus que les faits, n’ont plus aucun sens pour « ces gens là ». Seul compte la « narrative ».

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