Lors de l’hiver 1951-52 en Corée du Nord, ce sont des insectes que l’on a trouvé porteurs de bactéries ou virus de diverses maladies contagieuses, telles que choléra, peste, typhoïde, dysenterie, etc...
Plus intéressants que des mammifères sauvages qui ont tendance à fuir l’Homme.
Le texte cité fait référence aux gaz de combat, donc arme chimique.
Attention à ne pas confondre arme chimique et arme biologique.
Les développements d’armes chimiques sont modernes, principalement des gaz neurotoxiques : ypérite (gaz moutarde) utilisé pendant la première guerre mondiale, puis tabun, sarin, soman (les Allemands en avaient des stocks énormes, jamais utilisés), puis VX (version améliorée du sarin inventée par les Britanniques en 1952), puis bien d’autres saloperies du même acabit.
En revanche l armee britannique a balancé l anthrax sur une ile avant la deuxieme guerre mondiale
C’est la petite île de Gruinard, au nord-ouest de l’Ecosse. Le nettoyage de l’île a pris plus de 40 ans, nécessitant des moyens chimiques de décontamination eux-mêmes très polluants. L’interdiction d’accès est désormais levée mais pas sans risques, selon certains spécialistes. Super, non ?
Les stocks de gaz de combat des Etats-Unis avaient considérablement augmenté depuis le début des hostilités, aussi le Chemical Warfare Service, qui brûlait d’envie de les employer, profita-t-il de ce contexte favorable pour démontrer de manière très convaincante que l’utilisation massive d’agents toxiques dans des opérations de bombardement menées par des B-29 pourrait faire entre cinq et dix millions de victimes au Japon. Les chefs militaires et politiques américains se laissèrent convaincre et commencèrent à envisager très sérieusement un emploi stratégique de l’arme chimique qui, selon eux, aurait un effet décisif sur l’issue de la guerre. C’est alors que la bombe atomique fit son apparition et changea le cours des événements. Avec les conséquences que l’on sait...
Daniel Riche et Patrick Binder, Les armes chimiques et biologiques,
L’Archipel janvier 2011, pages 209-210.