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Alain Lafon

Alain Lafon

Rurbain de la vallée de la Seine en aval de Paris, après avoir parcouru les mers, une partie de la France et l’Ile-de-France, j’explore aujourd’hui les territoires du développement local, du dialogue social dans l’entreprise, des réseaux d’acteurs indépendants ainsi les espaces de travail numériques.
Marin, ingénieur et gestionnaire, je suis « pilote » de projets transversaux. Mon métier : rechercher, identifier, qualifier et mettre en oeuvre des solutions adaptées aux problèmes humains, organisationnels, administratifs et logistiques des décideurs dans le pilotage stratégique de leurs projets.
Les loisirs qui me sont laissés par une utilisation intensive du travail en réseau et d’internet sont dédiés à une famille un peu éclatée, aux amis, à la lecture et à la pratique du chant.

Tableau de bord

  • Premier article le 04/08/2005
  • Modérateur depuis le 24/02/2006
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Derniers commentaires



  • Alain Lafon Alain Lafon 13 avril 2007 23:11

    Nicolas Sarkozy s’indigne des indemnités du président démissionné d’un grand groupe.

    Dans différents médias Monsieur Nicolas Sarkozy s’est récemment indigné du montant des indemnités perçues par Monsieur Noël Forgeard ex-co-président d’EADS. Il s’élève à juste titre contre le fait qu’un patron remercié pour mauvais résultats se voit « récompensé » d’un parachute doré prévu dans son contrat.

    C’est effectivement une situation indécente quand dans le même temps l’entreprise lance un plan de réduction des coûts qui va se traduire par des milliers de suppression de postes dans l’entreprise et chez ses sous-traitants. Les salariés d’EADS, ceux des entreprises sous-traitantes et les actionnaires ne peuvent qu’appouver une telle démarche.

    Ceci étant dit, Monsieur Nicolas Sarkozy n’étant à ma connaissance, ni à titre public, ni à titre privé membre du conseil d’administration de l’entreprise son avis est intéressant, mais ne peut avoir d’autre effet que la pression d’un « lynchage médiatique » en règle. Monsieur Noël Forgeard est en effet un bouc émissaire idéal, une victime expiatoire presque trop parfaite.

    Cette prise de position permet évidemment à Nicolas Sarkozy d’être sur le devant de la scène médiatique. Je pense pour ma part qu’il aurait en revanche été beaucoup plus judicieux, mais sans doute médiatiquement moins porteur, de faire valoir cette position il y a quelques mois, alors qu’il était encore membre du gouvernement, auprès de son collègue ministre des finances qui lui est en charge des participations de l’Etat français dans l’entreprise.

    Il aurait également été très intéressant pour la morale et pour les actionnaires non-privlégiés - les petits actionnaires et l’Etat français en font partie - de demander aux deux partenaires financiers de référence et co-dirigeants du groupe - le groupe Lagardère et Daimler-Chrysler - le remboursement des plus-values confortables réalisées juste avant que la nouvelle des retards dans la fabrication de d’Airbus A380 soit rendue publique.

    Ce ne serait que justice puisqu’aussi bien ce sont ces actionnaires de référence qui ont choisi et nommé Monsieur Forgeard en 2004 comme l’indique le rapport annuel du groupe Lagardère « Depuis son introduction en Bourse, le titre EADS a progressé de plus de 20 %, tandis que le CAC 40 perdait 40 %. EADS a donc rendu deux fois plus d’argent à ses actionnaires que le CAC 40. EADS est désormais sur les rails pour poursuivre la croissance dans toutes ses activités. Pour mener cette nouvelle phase, les actionnaires de référence d’EADS, Lagardère et DaimlerChrysler, ont choisi Noël Forgeard et Thomas Enders. » Ils portent à ce titre une part significative dans les déboires de l’entreprise.

    Il est vrai que cette proposition ne serait pas favorable aux intérêts de Monsieur Arnaud Lagardère actionnaire et dirigeant du groupe du même nom et ami proche de Nicolas Sarkozy.



  • Alain Lafon Alain Lafon 13 avril 2007 22:36

    Susciter l’opposition, une stratégie de conquête du pouvoir ?

    Sans doute obsédé par son désir d’accéder au pouvoir le candidat Nicolas Sarkozy ne semble reconnaître que deux catégories de personnes : les soumis qui font acte d’allégeance, parfois du bout des lèvres, les insoumis avec lesquels c’est l’affrontement d’une violence exacerbée.

    Cette vision manichéenne du monde - très « cerveau gauche », celui de la rationnalité - sous-tendue par cette propension à radicaliser, opposer, dresser l’un contre l’autre, trouver un bouc émissaire est « fantastic » comme le disent les nords-américains. C’est à dire en ce qui me concerne à fuir absolument de toute urgence !

    C’est également le choix fait par Azouz Begag ex-ministre, qui utilise sa plume de sociologue pour dire le dégoût que lui inspire le comportement de l’homme. Un mouton dans la baignoire - fayard 2007

    En paraphrasant le slogan « la France, on l’aime où on la quitte », on pourrait dire aujourd’hui, « Nicolas, on l’aime ou on le combat ».

    Je ne sais pas dire si l’intéressé parviendra à ses fins dans l’élection présidentielle, mais il y a une chose qu’il a manifestement déjà parfaitement réussie, réunir une coalition improbable contre sa candidature. S’il est difficile d’apprécier le poids de ce mouvement au premier tour de l’élection, on peut estimer qu’il sera prépondérant au second tour si l’intéressé s’y retrouve comme les augures le prédisent.

    En s’appuyant sur ce constat on pourrait également dire, que le « vote utile » c’est TSS (tout sauf Sarkozy)...



  • Alain Lafon Alain Lafon 3 mars 2007 21:39

    L’article et le journal existent bel et bien

    Il s’agit d’un article de Seymour Hersh journaliste de 69 ans, prix Pullitzer, spécialiste des questions d’armement et de sécurité, qui vient d’enquêter sur les projets d’aventure iranienne de GWB.

    Le journal est le New yorker hebdomadaire « branché ».

    Je pense que DW aurait eu intérêt à exposer les faits précisément avant de nous livrer ses commentaires.

    Merci donc pour l’information.



  • Alain Lafon Alain Lafon 3 mars 2007 20:37

    En bon éleveur de chevaux qu’il est et vieux routier de la politique, je ne penserai pas un seul instant que FB puisse vouloir jouer de plein gré le rôle de « boute-en-train » que certains de ses adversaires voudraient lui laisser dans la partie.

    Sans disposer des moyens politiques ou financiers de ses principaux adversaires, je pense également que ce n’est pas par pur besoin de dépenser une dizaine de millions d’euros et de brouiller son image qu’il s’efforce de nous persuader qu’une autre solution est possible. FB croit tout autant à la mission qui l’attend que ceux de ses adversaires qui pensent être en mesure de l’emporter.

    Il restera toujours une droite et une gauche mais la frontière peut se déplacer et ce sont les français qui en traceront la ligne par leurs votes.

    S’il advient que FB ne franchisse pas la porte du second tour, il aura au moins su bouleverser une nouvelle fois le paysage politique français, comme l’avait fait JMLP en 2002.

    En attendant que personne ne vende la peau de l’ours avant qu’il ne soit tué ! N’oublions pas les certitudes du candidat Balladur qui sentait bien la campagne en 1995...

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais un champignon qui apparaît est le signe d’un réseau dense de mycellium qui vit caché. La montée de FB dans les sondages est probablement le signe que les français aspirent à davantage de démocratie. Les « petits candidats » ne sont pas forcément exclus à tout jamais du débat politique malgré la chappe de plomb de la mainmise bipartisane sur le débat.



  • Alain Lafon Alain Lafon 3 mars 2007 18:07

    Prise au premier degré, l’image, qui s’inspire il faut le dire de celle utilisée pour la publicité d’une marque de nettoyant ménager, pourrait peut-être faire la réclame d’un candidat qui s’est fait une réputation dans le nettoyage à haute pression ;=)

    La légende peut faire penser au slogan « dormez en paix braves gens, nous veillons sur vous ». Faut-il supposer que l’auteur suggère que « tout étant pour le mieux dans le meilleur des mondes » il n’y a rien à voir ? N’oublions pas que cette parole préparait la survenance d’une période très troublée de notre histoire ! Peut-être fait-il plutôt allusion au philosophe qui a écrit « l’homme a beau s’agiter au bout de sa chaîne, il reste le même et sur place »...Peut-être pensait-il au « sic transit gloria mundi » qui a été récemment cité par un candidat du 2ème tour 2002 qui à défaut d’avoir été élu possède quelques lettres...ce qui n’est pas le cas loin de là de tous les impétrants. Faut-il pour autant cesser d’avoir des idées et de les exprimer quand bien même certains penseraient qu’elles sont utopiques ?

    Le résultat des élections étant aussi imprévisible que la trajectoire des cyclones tropicaux, il est bien hasardeux d’en avancer à l’avance le résultat. Une seule certitude : il y aura deux candidats au second tour et il n’y aura qu’un « élu ».

    Je forme le voeu que les plans marketing savants élaborés pour découper l’électorat en tranches et lui proposer du couper coller « ciblé » ne transforme pas cette élection majeure en caricature de la démocratie. J’espère plutôt qu’elle permette des débats respectueux sur la vision de la France des candidats, les programmes qu’ils proposent et les équipes sur lesquelles ils veulent s’appuyer pour les mettre en oeuvre.

    Ceci étant dit, je suis bien évidemment d’accord pour que les supporters des candidats puissent rêver au grand jour. L’espoir fait vivre et, nous le savons tous, toutes les formations auront gagné le 6 mai ;=). Mais le « kop » de Boulogne n’est pas Paris, encore moins la France, juste une image d’une partie d’elle.

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