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«  »« La réforme essentielle, le verrou à faire sauter est de permettre le licenciement de fonctionnaires, afin de pouvoir agir en force sur les secteurs de l’état qui on réellement besoin d’être dégraissé et de réduire le pouvoir de nuisance du gréviste de la fonction publique. »«  »

Tout un programme : licenciement des fonctionnaires, surtout s’ils ont un « pouvoir de nuisance » lorsqu’ils défendent leur bout de gras. Gardons nos intellectuels libéraux, ceux qui n’ont pas compris qu’un fonctionnaire est très mal payé, qu’il n’a pas d’assurance chômage, qu’il ne peut dissimuler un centime de ce qu’il gagne ! 

Il y en a un autre : depuis 20 ou 25 ans, le gouvernement octroie généreusement des « aides, dispenses et crédits d’impôts » aux entreprises pour les aider à embaucher. Où sont les emplois espérés ? Dans la « faillite », sans aucun doute.

Arrêtons de faire un mauvais procès aux fonctionnaires, s’il vous plaît ! Ce n’est pas leur pouvoir d’achat (copieusement grignoté année après année) qui permettra de relancer la consommation.

«  »« Le 5 septembre 2007, l’as de l’aéronavale américaine et pilote de ligne chevronné, Ralph Kolstad, a déclaré que les manoeuvres aériennes attribuées aux pirates de l’air dépassaient ses propres capacités de pilotage. »«  »

Je prends acte : aucun « as » de l’aviation américaine n’aurait pu effectuer une telle acrobatie. Alors, qui a guidé les avions sur les tours ? Dieu ? Allah, Lucifer ? Moi ?

Manque de logique total 

« les profs qui l’ont belle... » Savez-vous de quoi vous parlez ?...

Il semblerait que non !  Je rejoins l’avis de certains qui se sont exprimés. IL est bien évident que, si on veut faire « passer la pilule », il est indispensable de préparer l’opinion publique. La France en faillite ? Je m’amuse : tout fonctionnaire travaillant aux impôts vous dira que la fraude fiscale s’élève à 40 milliards d’euros, ce qui équivaut à la dette de l’état. La cour de comptes a pointé une autre anomalie : la fraude aux prélèvements obligatoires coûterait chaque année entre 29 et 40 milliards d’euros à la sécu et à l’Urssaf. Ne trouvez-vous pas qu’il y a un peu d’abus à vouloir culpabiliser une partie de la population, à la saigner jusqu’à la dernière goutte ? Personnellement, je crains une chose : tout étant exploitable dans notre système, je suis absolument convaincu que le battage mené sur le « trou » de la branche maladie est un signe plus inquiétant que le « trou » en lui-même : il s’agit de préparer l’opinion à l’avènement d’un système privé de protection de la santé. Ou, si on préfère, une privatisation de la sécu.