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L’organisation apprenante reste à inventer

Selon Laurence Baranski*, Conseil en management et en communication auprès des entreprises : « Ces forces de transformation, ces aspirations, ces énergies, forment un volcan en ébullition. Le renouveau de la classe politique et des idées est en train de germer. Il va surgir de ces forces de transformation, mais ceux qui nous gouvernent ne l’ont pas encore compris... ».

Véronique Anger : Une nouvelle édition de votre livre le « Guide du manager éclairé. Comment piloter le changement ? » va paraître fin juin aux Editions d’Organisation(1). Pourquoi une nouvelle édition quatre ans après le premier Guide du manager éclairé ? Laurence Baranski : Ces dernières années, mon activité associative notamment à travers le lancement et la co-animation du projet Interactions Transformation Personnelle-Transformation Sociale (Interactions TP-TS) a fortement nourri mes réflexions et ma pratique professionnelles. J’ai constaté que les mentalités avaient beaucoup évolué en quatre ans ; c’est pour moi un signe que le monde bouge. J’en suis arrivée notamment au constat qu’il ne s’agissait plus aujourd’hui de parler de « changement » mais de « transformation ». Et nous sommes tous concernés. J’ai ainsi éprouvé le besoin de faire partager mes réflexions à la demande d’ailleurs de mon éditeur. Mon livre est une sorte de manuel de management. Je crois, en tout cas « j’espère », qu’il est de nature à aider les managers à mieux piloter le changement en s’inscrivant dans une démarche globale qui intègre à la fois l’individu, le groupe et l’entreprise à la lumière des sciences de l’homme, du management et de la complexité. Sa réédition est enrichie d’un chapitre sur la notion « d’interaction permanente » entre ces trois niveaux, et sur « la relation de coopération » qui reste la seule à permettre un développement humain, social, économique... durable (2). Jacques Robin, fondateur du Groupe des Dix et de la revue Transversales Science/Culture, dont je me sens l’élève, m’a fait le plaisir de signer la préface.

VA : Selon vous, bien-être individuel et performance économique sont-ils compatibles ? LB : On ne peut pas parler de l’entreprise en utilisant un seul terme générique car il existe une foultitude d’entreprises et de styles de management, directement liés à notre vision du monde, de l’être humain, de ce que doit être et peut-être la relation entre les personnes. Cela étant, l’entreprise, véritable laboratoire des sciences humaines appliquées, m’a appris qu’il ne pouvait y avoir de transformation collective sans transformation de culture, et que toute transformation de culture était impossible sans transformation individuelle. La multiplication des formations en management, qui mettent en avant la connaissance de soi et la qualité relationnelle, en témoigne. Que ce soit au nom de finalités productivistes et financières ne change rien à l’affaire : l’entreprise a fait évolué sa culture et plus globalement « la » culture. Le management a permis de vulgariser et de s’approprier toutes ces nouvelles approches de management nourries de ce que j’appelle les « petites cousines de la psychanalyse » telles que l’analyse transactionnelle, l’approche proposée par Abraham Maslow (la pyramide des besoins de Maslow(3))... Le management a par ailleurs contribué à faire émerger des réflexions alternatives (l’entreprise citoyenne, l’entreprise sociale responsable, l’éthique...) répondant à un besoin fondamental de recherche de cohérence et de sens dans notre monde progressivement déshumanisé parce que dominé par l’économique. Parallèlement, un monde de plus en plus complexe et imprévisible. Nombre d’entre nous, dirigeants, managers, collaborateurs n’en peuvent plus de cette course insensée au « toujours plus ». Ce que nous apprennent les nouvelles approches du management, c’est que c’est en misant aussi, et avant tout sur les personnes, que nous nous donnerons collectivement et individuellement les moyens de produire de la valeur tout en y trouvant du sens, et en nous épanouissant. Cette idée de la quête de sens, liée à celle de l’interaction entre le champ personnel et le champ collectif, social, nous a conduits, Jacques Robin, Patrick Viveret, Philippe Merlant et moi-même, en lien avec d’autres personnes et associations oeuvrant au service de sociétés plus responsables, solidaires et coopératives, à lancer le projet Interactions Transformation Personnelle-Transformation Sociale qui s’est doté de statuts associatifs en 2002. De nombreuses autres personnes nous ont rejoints depuis. Ce mouvement, qui rencontre un écho très favorable auprès de personnes de tous âges et catégories socio-professionnelles (les réactions positives que nous recevons motivent en retour notre engagement bénévole), est apolitique. Il s’inscrit dans la pensée complexe et transversale développée par Edgar Morin et du GRIT. Notre réflexion porte sur l’entreprise, mais aussi sur l’éducation, les valeurs émergentes, les comportements... Nous avons également « inventé » des « pratiques citoyennes » parmi lesquelles les « cafés coopé » (on expérimente la coopération plus qu’on n’en parle, à travers des approches créatives et ludiques). Ce projet s’appuie sur une observation simple : il est temps de sortir du rapport : penser/agir pour passer au rapport : penser/ressentir/agir. Nos sociétés (l’individu, le groupe, l’entreprise, les institutions...) ont trop longtemps négligé cette dimension du « ressenti ». C’est culturel... et quasiment inscrit dans nos gènes -ou, plus exactement, bien ancré dans nos structures neuronales, mentales, émotionnelles. Dans son dernier livre « Pourquoi ça ne va pas plus mal ? », Patrick Viveret rappelle que « les êtres humains sont des êtres d’émotion et de passion ». Or, la société, l’entreprise, nous traitent comme si nous étions des êtres rationnels, marchant « au pas » du système économique. Résultat, l’émotion est absente. Nous nous privons de cette richesse humaine et nous arrivons à des systèmes aberrants, fondés sur « l’avoir » au détriment de « l’être ». Patrick Viveret décrit ce mal contemporain, qui nous transforme en « mammifères rationnels », en « mammifères consommants ».

VA : Dans penser/ressentir/agir, il y a « ressentir »... mais nos sociétés, comme vous le soulignez, ne sont pas enclines à intégrer cette dimension émotionnelle... LB : Au sein d’Interactions TP-TS, nous essayons d’apprendre collectivement à nous réapproprier cette dimension émotionnelle, relationnelle, sans pour autant verser dans le psychodrame, ni même la psychothérapie collective. A chacun son chemin de recherche personnelle. Nous essayons simplement de redonner sa place à la dimension psychosociale. Cela implique de revoir notre rapports à « l’objectif » (la manière de « faire les choses ensemble » devenant aussi importante que « ce que nous faisons ensemble »), notre rapport à soi, à l’autre et au temps. Ce travail passe par une démarche à la fois individuelle et collective, et doit aboutir in fine à la mise en oeuvre de pratiques de coopération. A l’heure de la société planétaire, les hiérarchies de valeurs et de statuts ont fait long feu. Elles doivent aujourd’hui être remplacées par des hiérarchies de fonctions. C’est la question du pouvoir et de son exercice qui est ici mis en question. Aujourd’hui le pouvoir ne peut plus être acquis à l’ancienneté ou au titre. Il émerge de la capacité des leaders à animer, réguler, faire naître des idées et des projets. Dans ce travail, les nouvelles technologies (le Net avec tous ses nouveaux outils de communication), en nous permettant notamment de travailler en réseaux, sont une aide précieuse. Elles nous offrent la possibilité de modifier réellement nos organisations et relations. Mais saurons-nous en tirer parti ? Modifier les structures externes est indispensables. Ceci dit, la mutation à laquelle nous sommes invités n’est plus à l’extérieur de nous, elle doit s’effectuer dans nos têtes. Elle est culturelle et anthropologique. Comme le disait Henri Laborit, biologiste, membre du Groupe des Dix -et l’une des personnes qui m’a certainement le plus appris et inspiré- nous devons apprendre à agir en « conscience, connaissance et imagination » : conscience de nos propres déterminismes, connaissance des mécanismes fondamentaux de notre fonctionnement « bio-psycho-sociologique » dans notre environnement, et imagination comme ultime privilège de notre espèce.

VA : Comment passer de la compétition à la coopération ? LB : Edgar Morin, au terme de dizaine d’années d’exploration de ce qu’il nomme « la pensée complexe » arrive à cette conclusion : « La réforme de la pensée suppose une réforme de l’être... La réforme de la personne est quelque chose de nucléaire mais qui est liée à l’ensemble du contexte humain... Comment songer à améliorer les relations au plan planétaire, social, si nous sommes incapables de nous entendre avec notre voisin ? » (5). C’est cette réforme de la pensée et de l’être dans laquelle nous devons nous engager. En modifiant notre regard, c’est toute notre attitude personnelle qui change. Si nous ne sommes plus dans une recherche de bouc émissaire, si l’erreur devient source d’enseignement, si nous donnons le meilleur de notre potentiel, de notre créativité, si nous osons intégrer cela dans notre culture, nous pourrons alors grandir ensemble en apprenant les uns des autres. Nous avons tous à y gagner. Ces nouveaux rapports s’expriment tout particulièrement dans ce que l’on nomme « les organisations apprenantes ». Celles-ci émergent un peu partout aujourd’hui dans nos entreprises, organisations, institutions. Peter Senge(6) notamment, l’auteur de « La cinquième discipline. L’art et la manière des organisations qui apprennent » qui prône le partage de l’information, la responsabilisation, la valorisation... a contribué à faire connaître ces approches. Au sein d’Interactions TP-TS, nous avons résumé nos réflexions sur ce thème dans le livre « Comment jouer collectif »(7). L’organisation apprenante : tout le monde ou presque en parle, pourrait-on dire, mais personne ne l’applique réellement. De fait, elle reste à inventer alors même que les résistances sont encore nombreuses. Ce qui bloque ? Certainement le refus de regarder en face nos « démons intérieurs » pour citer à nouveau Edgar Morin, nos inhibitions, l’autocensure que nous nous imposons. Or nous avons besoin de reconnaissance, et de nous affirmer, d’exister dans le respect de nous-mêmes et des autres. Il est vrai que l’école ne nous apprend malheureusement pas encore ce « faire société ensemble », dans la prise en compte de « qui nous sommes » dans toutes nos dimensions d’êtres humains. Une autre raison explique selon moi les résistances à l’organisation apprenante dans nos entreprises. Aujourd’hui, celles-ci présentent que ces nouveaux modes d’organisation et de relations sont une nécessité. Mais, soumise au dictat de l’économique, elles se trouvent au cœur d’un paradoxe et ne peuvent aller au bout de la logique. Car d’un côté le discours managérial dit « coopérer en interne pour plus de motivation et d’efficacité, au bénéfice de tous et de chacun » ; de l’autre, dès les premières secousses économiques, financières et concurrentielles, les entreprises se replient sur elles-mêmes et prennent leurs décisions au regard exclusivement de données chiffrées. C’est oublier que le temps de la coopération, c’est-à-dire le « temps de l’humain », n’est pas le même que celui de l’économique. Les dirigeants et surtout les managers, malgré leur bonne volonté, se trouvent pris entre deux feux. Voilà qui est générateur de schizophrénie ! Comment faire à la fois l’amour et la guerre en même temps, la compétition et la co-évolution simultanément ? Ainsi, au-delà de l’organisation des entreprises et institutions, c’est certainement le système économique (la primauté donnée à l’argent et au court terme) qui est à revoir.

VA : Vous parlez de réformer un système séculaire... LB : Il me semble que la réforme de la pensée entraîne inévitablement une réforme de nos systèmes. Cela ne relève pas de l’idéologie ou du dogmatisme. C’est du bon sens, du développement humain durable, de l’écologie, le respect de la vie. Et un appel salutaire à nos consciences, intelligences et sensibilités individuelles et collectives. A titre professionnel, tout comme dans mon engagement associatif et citoyen, je suis sensible aux réflexions économiques et sociales alternatives (économie plurielle, co-habitation de systèmes marchands et non marchands, biens communs de l’humanité... ). Autant d’idées développées et portées par Transversales d’ailleurs et qui font progressivement école auprès d’une partie de la société civile oeuvrant dans le champ de l’économie sociale et solidaire tout particulièrement. Je constate d’ailleurs que le besoin de changement, cette recherche d’un autre rapport à l’autre et à la nature, cette quête de sens sont de plus en plus partagées. Le journaliste et auteur Jean-Claude Guillebaud (9) s’exprimait ainsi il y a quelques mois sur une radio nationale : « Il existe des forces souterraines puissantes, mais les media ne leur donnent aucune visibilité... ». Depuis quatre ans que je me balade et m’implique dans le « monde » des initiatives citoyennes, du Forum Social Mondial aux colloques locaux, je constate à quel point le nombre d’initiatives au service d’autres types de fonctionnement et de rapports humains sont nombreuses, que ce soit dans le domaine politique, la culture, l’économique, le social, l’enseignement... C’est incroyable. Nombre de celles et ceux qui y participent se sont retrouvés dans le miroir tendu par le livre « Les créatifs culturels »(8). Ce qui me frappe c’est la maturité et la lucidité de ces personnes, la conscience qu’il ne s’agit pas de faire la révolution, mais de contribuer à une évolution consciente des relations que nous entretenons avec nous-même et les autres, quel que soit le lieu où se trouve « l’autre » sur cette planète (située d’ailleurs à la périphérie d’une petite galaxie dans un univers dont nous ne connaissons pas encore grand chose...). A l’instar de Jacques Robin, je pense que nous sommes déjà entrés dans une nouvelle ère sans même nous en rendre compte. Et les changements sont rapides.

VA : Les manifestations du mois de mars (des lycéens, des fonctionnaires, des salariés des grands groupes...) sont, me semble-t-il, assez symptomatiques de ces « puissances souterraines ». Ce que nous avons parfois pris pour une crise d’enfants gâtés signifie en réalité un besoin « d’autre chose ». En toute logique, la jeunesse d’aujourd’hui n’est certainement pas plus capricieuse ni plus paresseuse que celle de 68... elle refuse simplement de vivre dans un monde dominé par la compétition et l’argent, mais elle ignore d’où vient son malaise. Nous sommes en quête de sens. Les politiques, les media et la plupart de nos intellectuels ne voient rien venir... Comment expliquez-vous cela ? LB : Plutôt que « puissances souterraines », je dirais « forces de transformation ». Et je pense comme vous que ces forces, ces aspirations, ces énergies, forment un volcan en ébullition. Le renouveau de la classe politique et des idées est en train de germer ; il va surgir de ces forces de transformation. Ceux qui nous gouvernent ne l’ont pas encore compris... Il suffit pourtant d’ouvrir les yeux et de regarder le monde en mouvement. Le monde de l’alternatif, dont fait partie Interactions TP-TS, essaie de penser et de faire autrement, de contribuer à l’évolution de nos mentalités. Puisque nous sommes co-responsables de cette dynamique de vie, de ce mouvement collectif, de cette « communauté de destin », nous nous efforçons d’être constructifs et d’avancer... sans avoir de réponses toute faites pour autant. Nous avançons en territoire vierge. Pour paraphraser le grand poète espagnol Antonio Machado « Le chemin se fait en marchant ».

VA : Comment sensibiliser les politiques au changement que nous sommes en train de vivre ? LB : Toutes ces idées alternatives peuvent -et doivent- se transformer en action. Dans le cadre de Interactions TP-TS, nous allons organiser (fin 2006/début 2007) le « Carrefour des transformations » (ce titre est provisoire). Cet événement aura pour objectif de relier tous les acteurs qui oeuvrent séparément dans le même sens afin de leur donner une visibilité et de faire reconnaître dans le monde politique cette dimension psychosociale et de quête de sens. Nous sommes tous co-créateurs de la nouvelle politique de civilisation à inventer dont parle Edgar Morin, du « changement d’ère » selon l’expression de Jacques Robin, de cet « autre regard » évoqué par René Passet. Que nous le voulions ou non, le processus de transformation de la société est en marche. En prendre conscience revient à conserver la maîtrise des événements et à mieux comprendre -sans les subir- les grands changements que nous vivons. Souhaitons que nous sachions en garder la maîtrise, les orienter avec pertinence et humanité. Quant aux politiques, et plus largement aux gouvernants, je crois que nous allons voir émerger une nouvelle génération d’acteurs et d’actrices, affranchis des hiérarchies et références d’hier. Des animateurs, des passeurs, conscients que leur transformation personnelle a une incidence directe sur la transformation collective. Et pour insuffler de la poésie dans ce projet, je crois que c’est en puisant, ensemble, dans l’énergie de nos rêves que nous parviendrons à prendre ce virage en douceur. Comme l’a souligné Dom Helder Camara : « Lorsque nous sommes seuls à rêver, cela ne demeure qu’un rêve. Lorsque nous rêvons ensemble, ce n’est plus seulement un rêve, c’est le début de la réalité. ».

*Visitez le site de Laurence Baranski : http://www.slbconseil.com/ (email : [email protected]). Lire également son article : « Agir la pensée » sur le site de Interactions TP-TS. Biographie.

(1) « Guide du manager éclairé. Comment piloter le changement individuel et collectif ? » (Editions d’Organisation) Préface de Jacques Robin. (2) Sur ce thème « Comment réussir dans un mode d’égoïstes », Robert Axelrod (Editions Odile Jacob. 2004) (3) Selon Maslow (1916-1972) les besoins humains sont organisés selon une hiérarchie où, à la base, on retrouve les besoins physiologiques élémentaires et à son sommet, on retrouve les besoins psychologiques et affectifs d’ordre supérieur. Ce sont ces besoins qui créent la motivation humaine. (4) Nous vous recommandons la déclaration d’Edgar Morin pour la réunion du GRIT/Transversales du 9 mars 2005 (5) Transversales Science-Culture, numéro de décembre 2001 : interview d’Edgar Morin (propos recueillis par Laurence Baranski). Voir l’intégralité du texte sur le site www.interactions-tpts.net (rubrique « Pensées repères »). (6) Editions First (1999). Ou l’art et la pratique des organisations intelligentes, considéré comme l’un des meilleurs livres de management. Peter Senge est professeur au MIT (Harvard Business Review) (7) Ce travail de réflexion est retracé dans un ouvrage co-signé Laurence Baranski et Annie Batlle : « Comment jouer collectif ? » (Mai 2005. Editions d’Organisation). Préface d’Hervé Sérieyx. Ce livre est le résultat d’un travail collectif réalisé par les membres du Groupe Entreprise du projet Interactions TP-TS et se poursuit sur le site www.jouer-collectif.net. Notons qu’Interactions TP-TS est piloté par un collectif d’animation qui, notamment à travers l’utilisation d’une charte de fonctionnement relationnelle, se donne les moyens de fonctionner sur le monde de l’organisation apprenante et ceci pour rester en cohérence avec l’objet même du projet. (8) « Le goût de l’avenir » (Editions du Seuil. 2003) (9) Deux chercheurs américains affirment, au terme d’une longue enquête, que les pays occidentaux vivent actuellement un important changement de société. D’après eux, des millions de personnes prennent leurs distances, dans leur vie personnelle et sociale, avec la société de consommation. Ouverts aux valeurs de l’écologie, adeptes du développement personnel, soucieux de remettre l’humain au cœur de la société, ceux que le sociologue Paul H. Ray et la psychologue Sherry Ruth Anderson nomment « les Créatifs culturels » pourraient sauver la planète d’une destruction programmée. Source : http://www.onnouscachetout.com/themes/societe/creatifs-culturels.php

Propos recueillis par Véronique Anger pour Les Di@logues Stragétiques


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