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Aux USA et en Allemagne les retraites par capitalisation dans le rouge

La meilleure que j’ai entendue à propos de la retraite sur un plateau télé, qui appartient forcément à un de nos oligarques multimilliardaires, c’est « Enfin, la vraie fin de l’État-providence par la responsabilisation individuelle des salariés  ». Le Point, qui appartient à François Pinault, troisième fortune française, nous disait le 29/03/2023, « Retraite : pourquoi la capitalisation est plus solidaire que la répartition ». Adrien Blum, directeur général et associé de Gay-Lussac Gestion, société de gestion de portefeuille, vous conseille dans « Les Echos » du 08/08/2023, qui appartient à la première fortune de France, Bernard Arnault, de « prendre le contrôle de sa retraite : il est urgent de se constituer un capital en complément du régime général ! » … toutes ces personnes vous veulent du bien, c’est évident !

Aux États-Unis, par exemple, une étude nous apprend (1) qu’il faut se créer un capital de 1,5 million de dollars pour se préparer une retraite disons moyennement confortable. C’est une augmentation de 50 % depuis 2020 et de 16 % de plus que l’année dernière, lorsqu’une personne typique avait besoin de 1,3 million de dollars. Ce sont les générations qui sont nées après 2000 qui auront le plus besoin de capital pour prétendre à une retraite décente. Pourquoi la retraite est-elle devenue si chère ? L’augmentation du coût de la vie, l’allongement de l’espérance de vie et d’éventuelles réductions futures des prestations de sécurité sociale en sont quelques-unes des raisons. Mais il y a aussi le renchérissement des actifs financiers qu’il faut acquérir pour se constituer sa retraite, renchérissement qui a pour contrepartie la baisse des rendements que l’on peut obtenir. Pour être intéressante, la retraite par capitalisation doit … capitaliser ! or aux niveaux actuels ce qui est promis ce n’est pas la capitalisation mais la destruction. Se constituer une retraite par capitalisation devient exorbitant ! Le niveau des cours de bourse, le bas niveau des taux d’intérêt réels se conjuguent pour faire du pari sur les retraites par capitalisation un pari perdant. Sans compter les commissions scandaleuses qu’il faut payer entre temps. Avant, avec une performance moyenne de long terme de 8 à 9% sur les actions, on pouvait espérer être à l’aise, mais maintenant c‘est fini ; les actifs financiers que vous achetez pour votre retraite sont trop chers, surévalués et en plus leur prix chutera peut-être à un mauvais moment pour vous ! Pour mettre cela en perspective, l’Américain moyen ne dispose que de 65 000 $ d’épargne, soit 22 fois moins que ce dont il a besoin pour sa retraite.

En Allemagne, la retraite par capitalisation a produit plus de pauvreté que de capital (2). Pour limiter le poids des dépenses de retraite par répartition, l’Allemagne finance, depuis vingt ans, des dispositifs de capitalisation qui s’avèrent inégalitaires et inefficaces pour maintenir le niveau des pensions. Les plus de 65 ans ne parviennent plus à survivre au coût de la vie, selon une étude d’Eurostat. Le rapport annuel de 2021 d’Eurostat (3), mettant à jour le « taux de risque de pauvreté des retraités en Europe » était déjà affligeant. 19,4 % des retraités allemands vivraient sous le seuil de pauvreté. Parmi les plus touchés, 11 % des allemands de la tranche d’âge comprise entre 65 et 74 ans se voient dans l’obligation de continuer une activité professionnelle pour tenter de sortir de la précarité dans laquelle ils se trouvent. Malgré l’effort d’épargne engagé durant des années par les salariés allemands, le rendement de leur épargne-retraite ne dépasserait pas les 2 %. Cet état des lieux s’explique, en partie, par l’augmentation des frais appliqués par les assureurs, à hauteur de 20 à 30 % par contrat. Ces pratiques controversées font réagir de nombreux épargnants, n’hésitant plus à solliciter l’aide de la justice pour obtenir gain de cause.

En France, la propagande pour faire accepter la retraite par capitalisation n’est pas d’aujourd’hui. La grande offensive vient des années 1999, c’est un membre du conseil d’analyse économique de Lionel Jospin, M. Olivier Davanne, ancien de la banque d’affaires Goldman Sachs, qui développe l’argumentaire suivant, digne d’un courtier de compagnie d’assurances : « L’épargne-retraite correspondant généralement à un placement de longue durée, le différentiel de rendement entre les systèmes joue avec un extraordinaire effet de levier sur l’épargne nécessaire pour préparer sa retraite : un franc immobilisé pendant trente ans devient soit 1,8 franc, soit 4,3 francs, selon qu’il est placé à 2 % (rendement du régime par répartition) ou à 5 % (ordre de grandeur raisonnable pour le rendement sur une longue période d’un portefeuille diversifié). Ainsi, à l’évidence, pour atteindre un même niveau de prestations, un système fondé sur l’épargne est beaucoup moins coûteux (4).  », encore un qui nous veut du bien !

Croire en des pronostics fait sur ce que sera la retraite par répartition dans 40 ans par des personnes qui sont incapables de prévoir ce que sera la croissance dans un an (5), c’est absurde. Faire croire que la retraite par capitalisation est la meilleure des solutions alors que personne n’est capable de prévoir quels seront les taux de rendements des actions dans 40 ans est également absurde. Dans les deux cas il faut que la richesse du pays augmente, que l’économie se porte bien et crée des emplois, donc si c’est le cas autant garder la retraite par répartition. Si l’économie va mal et que l’on rentre en période de récession, adieu la capitalisation, et alors il vaudra mieux avoir une retraite par répartition. Donc dans tous les cas la répartition est préférable à la capitalisation, sauf pour les grandes banques et les fonds de pension qui veulent gérer votre argent, le faire travailler sur le court terme et vous laissent les risques sur le long terme… bien sûr, ces personnes ne veulent que votre bien, tout votre bien !

http://2ccr.unblog.fr/2024/04/18/aux-usa-et-en-allemagne-les-retraites-par-capitalisation-dans-le-rouge/

 Ref :

(1)Brunobertez. com, le 08/04/2024 : « Les retraites par capitalisation deviennent inabordables, vers la crise des retraites capi. ». (2) alternative économique, le 11/03/2024 : « En Allemagne, la retraite par capitalisation a produit plus de pauvreté que de capital ». (3) Selexium, le 17/04/2023 : « Pourquoi la retraite en Allemagne plonge-t-elle 19 % des retraités dans la pauvreté ? ». (4) Le monde diplo, Février 1999, pages 1, 4 et 5 : « jouer sa retraite à la bourse ». (5) Ouest France, le 18/02/2024 : « La croissance revue à la baisse, Bruno Le Maire annonce un plan d’économies de 10 milliards d’euros »

 

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54 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 30 avril 14:07

    Le retour du réel...


    • Krokodilo Krokodilo 30 avril 15:32

      Très intéressant et en bon français. C’est un vieux débat mais toujours d’actualité.

      En ce qui concerne l’assurance-vie, placement préféré des Français, les assureurs ont poussé leurs clients à placer une partie sur des unités de compte, par la politique des frais et en faisant miroiter un meilleur rendement potentiel, mais l’inconvénient est qu’ils ont ainsi transféré une partie du risque financier sur les épargnants ! Quand on voit la difficulté à gérer son épargne, quel qu’en soit le montant, on comprend que la retraite par capitalisation demanderait une confiance totale envers le ou les fonds de pension qui les gèrent... ou beaucoup de connaissances et de réflexion si on gère soi-même. Autant dire que c’est un système casse-gueule pour la majorité des gens, et pain-bénit pour les institutions financières et leurs obligés.


      • Seth 30 avril 16:08

        @Krokodilo

        Oui et en plus les comptes à terme, ça a eu payé. smiley


      • Jules Seyes 1er mai 12:53

        @Krokodilo
        Le systéme est concu pour favoriser les banquiers. La retraite par répartition, ca ne produit ni bonus ni frais de gestion !
        Honnie soit-elle !


      • Eric F Eric F 30 avril 15:37

        ’’Le niveau des cours de bourse, le bas niveau des taux d’intérêt réels se conjuguent pour faire du pari sur les retraites par capitalisation un pari perdant’’.

        C’est en effet un ’’pari’’, notamment que la bourse ne va pas s’effondrer comme lors de la crise de 1929, voire 2008.

        A quoi s’ajoute que le niveau de cotation est actuellement très surévalué, et donc l’achat est très au dessus de la ’’courbe moyenne’’.

        L’éternelle réponse qu’on nous oppose, est qu’en moyenne, la capitalisation est gagnante sur quarante ans ...sauf accident d’argent placé sur un ’’mauvais’’ fond ou sur une banque faillitaire. A côté de ça, l’or a grimpé encore davantage ...mais le passé n’est pas une prévision d’avenir.

        PS : à chaque fois qu’il y a chorus pour nous faire placer en bourse, c’est signe que les ’’informés’’ sentent le vent tourner et cherchent à refourguer leurs actions (rappelons nous Natixis juste avant la crise des subprimes).


        • Et hop ! Et hop ! 30 avril 21:01

          @Eric F

          Qu’il s’agisse de répartition ou de capitalisation, les retraites reposent sur la proportion entre le nombre des retraités et des actifs, on ne peut pas passer d’un retraité pour quatre actifs, à un actif pour quatre retraités sans que tous les retraités tombent dans la misère, il faut des actifs non seulement pour payer les retraites, mais pour produire ce dont ils ont besoin en biens et en services.
          Si il n’y a pas de redressement de la démographie en produisant plus de jeunes Français (ou Italiens, ou Allemands selon les pays), la question des retraite sera réglée par les jeunes générations en euthanasiant les retraités. 


        • rogal 30 avril 21:48

          @Et hop !
          Faut-il des actifs humains ou des machines (robots et autres) ?


        • Pierrot 1er mai 01:48

          @Et hop !
          En 1930, tandis que les agriculteurs représentaient environ 40% de la population active, un raisonnement similaire concluait qu’il allait bientôt être impossible de nourrir toute la population française, dont la forte croissante prévisible ne faillira d’ailleurs que durant les quelques années de la seconde guerre mondiale. Pourtant, cinquante ans plus tard, le pays dépassait le seuil d’autosuffisance et se retrouvait en situation de surproduction, en dépit d’une population accrue de 30% et d’agriculteurs que ne représentaient plus que 8% de la population active.

          Il n’est pas difficile de comprendre qu’il s’agit en réalité d’un faux problème, ou tout au moins d’un problème mal posé, le facteur démographique n’étant ni immuable ni le seul à devoir être considéré dans la solution.
           

          Le financement des retraites est surtout présenté comme problématique par ceux qui veulent nous détourner du chemin prévu.

          En effet, les différentes réformes visant à pérenniser notre système de retraite par répartition en tenant compte des évolutions démographiques futures avaient déjà été prises... avant que nos gouvernants néolibéraux ne s’emploient à en vider les caisses et à le saboter (« qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », comme on dit), afin de précipiter les Français plus ou moins directement dans les griffes des pourvoyeurs du système par capitalisation. À ce propos, la photo du PDG de BlackRock (gestionnaire d’actifs majeur pour les fonds de pension) assis à côté d’Emmanuel Macron à l’Élysée en 2019 est là pour nous rappeler l’origine d’une grande part de cette nouvelle réforme des retraites.

          Le problème n’est pas le système de retraite par répartition, mais la politique qui œuvre au déclin de notre société et, un à un, de tous les moyens qui assuraient jusque maintenant notre puissance et notre survie (industrie, économie, soutien démographique, État souverain au service de la Nation, etc.).


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 03:28

          Ce n’est pas l’argent qui est la richesse, c’est ce qu’on peut acheter avec.

          Si vous avez 1 jeune pour 4 vieux qui ont des grosses rentes, ils ne pourront rien se payer avec parce qu’il n’y aura pas de producteurs de biens et de services : il n’y aura pas assez de dentistes, pas assez de boulangers, pas assez d’ingénieurs, pas assez de policiers, pas assez de mécaniciens, pas assez de plombiers et de couvreurs, pas assez de musiciens, pas assez de médecins, pas assez d’éleveurs et de maraîchers, pas assez de cadres et de techniciens, ce sera la même chose dans tous les pays développés, y compris d’Asie, il y aura des pénuries de tout.

          La solution sera de tuer humainement les vieux qui sont trop nombreux et qui n’ont pas voulu faire des enfants, pour rééquilibrer la pyramide des âges.

          La France pourrait vivre avec seulement 20 millions d’habitants, mais pas avec 50 de gens de plus de 60 ans, donc il faudra tuer en masse les boomers dans des programmes ludiques.


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 03:36

          @Pierrot

          La baisse de la population agricole a été une conséquence de l’augmentation de la productivité due à la mécanisation et aux engrais NPK, elle n’est pas survenue avant, mais après, dans une conjoncture d’exédent de production. Donc votre comparaison ne tient pas debout, le vieillissement de la population va créer de la pénurie et donc beaucoup d’inflation.
          Ce sont les populations paysannes qui ont toujours créé le surplus démographiques, les populations des villes ont toujours été déficitaires, une famille qui s’installe en ville s’éteint au bout de 2 ou 3 générations, il n’y a pas de vieilles familles parisiennes. L’effonderment démographique est une conséquence du dépeuplement des campagnes.


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 03:43

          @Et hop !

          L’industrie de l’euthanasie est un secteur d’activité qui a beaucoup d’avenir, il faudra inventer les méthodes pour obtenir le consentement des gens, avec un habillage ludique et des drogues, par exemple dans des croisières, ou avec des faux diagnostics de maladies ou de calamités épouvantables, des actions psychologiques pour vendre les bienfaits de la mort, les caisses de retraites financeront ces programmes qui seront bien sûr labellisés éthiques et citoyens, ce sera tout bénef pour elles.


        • Eric F Eric F 1er mai 09:42

          @Et hop !
          Sans aller aussi loin que vous dans la radicalité, il y a en effet un problème de proportion de cotisants (actifs) par rapport aux bénéficiaires, c’est ce qui a conduit les gouvernements à prolonger la période d’activité et à’’geler’’ à plusieurs reprises le montant des pensions ces quinze dernières années.

          Mais dans une économie de plus en plus automatisée, il y a la piste délargir l’assiette des cotisations sociales, pas seulement sur la masse salariale mais d’autres sources de la valeur ajoutée (l’expression imagée ’faire cotiser les robots’’ est parfois utilisée)


        • Pierrot 1er mai 10:20

          @Et hop !

          L’agriculture n’était qu’un exemple parmi tant d’autre, juste pour vous rappeler que votre « démonstration » basée exclusivement sur le rapport entre le nombre de retraités et le nombre d’actifs ne tenait pas debout.

          Ce n’est pas le vieillissement de la population qui crée des risques de pénurie et d’inflation (problèmes auxquels nous avons d’ailleurs commencé à faire face), mais la politique de sabotage du pays que nous subissons depuis plusieurs décennies.

          Votre gérontophobie insistante vous empêche de comprendre que votre propre « euthanasie » pourrait bien être programmée par les responsables de cette situations avant que tous ces vieux dont vous voulez la peau n’expirent naturellement.

          Pour votre gouverne, ma famille est prolifique, elle vit à Paris depuis plus de 5 générations, et elle ne fait pas figure d’exception. Si Paris se dépeuple, c’est surtout à cause des conditions de vie qui incitent les Parisiens à en partir pour élire domicile en banlieue ou à la campagne, tendance qui n’est pas compensée par l’évolution de ses 80% d’habitants (environ) qui ne sont pas Parisiens. Comme vous le voyez, la démographie n’est pas une simple affaire de soustraction entre le nombre de naissances et de décès dans un lieu donné.

          Quant à l’« effondrement démographique », il s’agit juste d’un déficit des naissances, et il n’est que très marginalement causé par le dépeuplement des campagnes. Il se trouve d’ailleurs que la fécondité en Île-de-France est supérieure à la moyenne nationale. Non, sa cause principale, c’est le contexte économique et social décourageant auquel la population en âge de procréer est confrontée, lequel résulte du travail de sape déjà évoqué plus haut.

          Mais pour régler le problème, il faut s’attaquer aux causes (la politique et l’idéologie qui la produit) et non aux symptômes (la proportion de vieux dans la population).


        • Eric F Eric F 1er mai 11:00

          @Pierrot
          La dénatalité en occident dépasse la question de crise économique et sociale, c’est aussi une option de vie court-termiste -carrière et consommation- et manque de confiance dans l’avenir, le catastrophisme écologiste imprègne les nouvelles générations.
          Le niveau de vie à l’époque du baby boom était bien plus bas qu’actuellement, la différence de pouvoir d’achat entre un ouvrier et un ingénieur était le double de ce qu’il est actuellement, mais l’époque était imprégnée de confiance dans un progrès perçu alors comme perpétuel.


        • eau-mission eau-mission 1er mai 11:03

          @Pierrot

          Au début des années 90 j’ai eu 40 ans, âge où on commence à s’intéresser à sa pension de retraite, et je confirme ce que vous dites des choix politiques. La population en général a beaucoup manifesté en 95.

          Les partisans de l’expansion démographique sont-ils d’accord pour baisser en conséquence leur impact sur l’environnement ? J’ai toujours été épaté de l’incohérence de ceux qui disent non.

          Les politiques conduites ont aussi consisté à faire travailler les « petits chinois » pour nous, ça ne peut pas durer.


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 16:23

          @Eric F

          Le problème n’est pas la proportion entre les cotisants et les bénéficiaires, mais entre les actifs et les inactifs, entre les capacités de production des actifs et les droits de consommer des inactifs.

          Vous pouvez toujours faire un système qui donner un pouvoir d’achat de 4 smics à tous les retraités, si il y a 1 actif productif pour 4 retraités (plus les enfants, les malades et les inaptes), leur pouvoir d’achat réel en biens achetables ne dépasera pas 1/20e du SMIC. Il faudra attendre 3 ans pour avoir un RV avec un médecin, un avocat ou un couvreur, 5 ans pour se faire livrer un piano, dix ans pour le faire réaccorder.

          Il n’est pas vrai que l’automation continue a augmenter la production réelle, sinon les prix des voitures fabriquées en France continuerait actuellement à baisser. L’informatisation du secteur tertiaire n’a pas diminué les effectifs bureaucratiques, ni la consommation de papier. Les baisses de prix dans le secteur productif ont en grande partie été dues aux délocalisation et aux immigrations pour faire baisser les coûts de la main d’oeuvre.
          Idem pour les autres secteurs : le prix de la nourriture ne baisses plus, ni les soins dentaires, ni le prix du tiquet de métro, ni les livres, ni les médicaments, ni les chaussures, ni les études, ni les loyers,... Le pouvoir d’achat n’augmente plus depuis longtemps, il est devenu impossible à une famille de se loger et de vivre avec un seul salaire.


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 16:45

          @Pierrot : «  Pour votre gouverne, ma famille est prolifique, elle vit à Paris depuis plus de 5 générations, et elle ne fait pas figure d’exception. »

          Si, c’est une exception qui confirme la règle.

          Le fait que la vie en ville est très défavorable à la natalité et provoque l’extinction des familles n’est pas actuelle, c’est une constatation statistique pluriséculaire. Cela a toujours été la paysannerie (et autres classes campagnardes artisanales, libérales ou nobles) qui ont fait la production démographique et alimenté avec leurs cadets le peuplement des villes. 

          À la campagne les gens ont de la place, des espaces extérieurs, il y a des familles élargies qui offrent de la main d’oeuvre gratuite, de la nourriture plus abondante et moins chère, les gens sont propriétaires et ne doivent pas payer de loyer, ils ont plus de temps, ils travaillent souvent à domicile, ils sont plus stables et ne déménagent jamais, ils sont moins obsédés par leur réussite, leur carrière, l’envie de s’enrichir, et d’autre part ils élèvent et soignent plein d’animaux, poules, agneaux, veaux, canards, cochons, lapins, l’élevage est dans les moeurs, ajouter quelques enfants en plus n’est pas grand chose.


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 17:18

          @Pierrot : «  Votre gérontophobie insistante vous empêche de comprendre que votre propre « euthanasie » pourrait bien être programmée par les responsables de cette situations avant que tous ces vieux dont vous voulez la peau n’expirent naturellement. »

          Je ne vois pas ce qui vous fait penser ça, si on ne veut pas réparer pas la forme de la pyramide démographique en augmentant les naissance et le taux de fécondité parce que c’est fatigant d’élever des enfants, on peut le faire en baissant l’espérance de vie, c’est pas plus immoral d’interrompre des vies avant les mort naturelle qu’avant la mort naturelle. 

          Une première vague de suppression de 200 000 vieux par an (le même nombre que les avortements) commencerait à solutionner le problème, il faudra faire une campagne de communication montrant que c’est un progrès des libertés individuelles et que les gens ont le droit de ne pas vouloir se taper la charge de plusieurs vieux, leur emploi du temps et leurs ressources leurs appartiennent. Il faudrait donner un nom plus porteur, par exemple la transition vers la Sérénité.

          Pour faire les bons choix, il faut savoir qu’une personne coûte aussi cher à la Sécu la dernière année de sa vie que pendant tout le reste de son existence, et que c’est une année où il n’y a pas beaucoup de plaisirs. Donc la réduction de l’espérance de vie de 1 an de tous les vieux joindrait l’utile à l’agréable, elle réduirait de 50 % le budget de la Sécu et supprimerait les désagréments de la dernière année.

          D’un autre côté, si ça soulage la Sécu, ça ne soulage presque pas les caisses de reraites, seulement un an. Le plus rentable est d’accélérer les transition vers la Sérénité des personnes qui viennent de prendre leur retraite, surtout si elles ont droit à une très grosse retraite : si ils ont une espérance de vie de 30 ans, c’est autant d’économisé que de transitionner 30 vieux la denière année.

          Voilà des pistes pour concilier le droit de ne pas se faire chier à avoir des enfants et celui de ne pas avoir l’ambiance du pays plombé par trop de vieux à s’occuper.


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 17:19

          @Et hop !

          c’est pas plus immoral d’interrompre des vies avant la naissance naturelle qu’avant la mort naturelle. 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 1er mai 18:50

          @Et hop !
           
          ’’ c’est pas plus immoral d’interrompre des vies avant la naissance naturelle qu’avant la mort naturelle.’’
          >
          Mais qui prétendrait le contraire ?


        • Xenozoid Xenozoid 1er mai 18:54

          @Francis, agnotologue
          Mais qui prétendrait le contraire ?

           ceux qui tuent ?


        • Et hop ! Et hop ! 1er mai 20:45

          @Xenozoid

          Qui « tuent » ? 
          Comment pouvez vous prononcer des mots aussi crus, aussi blessants qui risquent de choquer et de culpabiliser, il s’agit simplement d’interruptions volontaires de vieillesse, des IVV, un droit humain qu’il faut protéger, surtout en France qui est le pays des droits de l’homme 

          Un IVV ne fait perdre que quelques années de décrépitude pour sauver le Système social, c’est un intérêt collectif, alors qu’un IVG supprime toutes les années de jeunesse, il prive un nouvel être humain de sa vie entière, il supprime 80 ans de vie, donc c’est rien du tout.


        • eau-mission eau-mission 2 mai 10:47

          @Et hop !

          Et comment ! Si on laisse la vie se renouveler, où allons nous ? Déjà qu’on y est presque ...


        • Christophe 5 mai 14:21

          @Et hop !

          Qu’il s’agisse de répartition ou de capitalisation, les retraites reposent sur la proportion entre le nombre des retraités et des actifs, on ne peut pas passer d’un retraité pour quatre actifs, à un actif pour quatre retraités sans que tous les retraités tombent dans la misère, il faut des actifs non seulement pour payer les retraites, mais pour produire ce dont ils ont besoin en biens et en services.


          C’est un constat déjà établi puisque des études très poussées ont été réalisées en 1995 sur ce sujet ... notre gouvernement poussait déjà pour sa faveur à la capitalisation plutôt que la répartition en arguant à juste titre que l’équilibre des catégories d’âge plombait la répartition ... mais il plombe aussi au même niveau la capitalisation. C’est donc plus une vision dogmatique que réellement reposant sur des arguments plausibles. La seule différence notoire que nous avons pu constaté c’est que lorsqu’une crise apparaît, nombre de retraités ayant optés pour la capitalisation (britanniques par exemple) ont dû se remettre au boulot à des âges parfois très avancés ... leurs placements boursiers étaient morts et ils n’avaient plus rien pour vivre.

          La motivation consiste donc à adhérer au système financier mais pas du tout dans l’intérêt des salariés et retraités mais dans l’intérêt d’un système financier sur lequel ces types d’actionnaire a plus à perdre qu’à gagner.


        • ZenZoe ZenZoe 30 avril 16:16

          On peut envisager une part de retraite publique, le même montant pour tous permettant à chacun de vivre, et une part en capitalisation, selon les revenus de chacun. C’est déjà le cas d’ailleurs, avec les assurances vies, la préfon etc., il ne faut pas être hypocrite. Sur le principe, je pense que les Français sont d’accord avec cette solution d’ailleurs, le problème étant bien sûr dans les modalités d’applications.


          • Christophe 5 mai 14:34

            @ZenZoe

            La capitalisation existe déjà en France, ce qui n’existe pas c’est garantir un minimum permettant à chacun de vivre. Seuls les salaires les moins favorisés (et ils sont très nombreux) n’ont pas ces moyens d’ajouter la capitalisation (ou au moins le placement) à leur retraite générale.

            Les revenus de la retraite sont plafonnés (de mémoire à 46 370 € annuel en 2024) ce qui ne correspond pas à certains niveaux de salaire. Ceux qui touchent le double voir le triple (en tant que salariés) voir même plus réalisent des placements pour augmenter leurs revenus et ne pas avoir un taux pivot déplorable. Avec un tel niveau de revenu plafonné, la retraite maximum est légèrement en dessous de 3 000€ par mois alors que nombre de salariés sont largement au dessus de ce revenu en net.

            Les placement peuvent être de différentes sortes, immobilier, boursiers, ...

            Attention, le plafond n’est utilisé que pour calculer les revenus de la retraite, la cotisation des plus haut revenus se fait au même % que les autres ; donc ils surcotisent par rapport aux plus bas revenus. Cela met en évidence surtout que les caisses de retraite sont devenus une vache à lait de nos politiques qui tapent dans la caisse allégrement plutôt que chercher à garantir un revenu décent pour tous.


          • La Bête du Gévaudan 30 avril 17:21

            vaste débat sur lequel je n’ai pas d’idée arrêtée à ce stade... Quand l’économie va mal et que la démographie est défavorable, la répartition revient à faire payer les retraites par des actifs peu nombreux et pauvres... Peut-on faire payer des pensions de « vaches grasses » dans des périodes de « vaches maigres » ? Ca pose la question de la justice et de la solidarité entre les génération (qui doit être aussi descendante et non seulement montante). A sa manière, la capitalisation met tout le monde dans le même navire : quand ça va mal, la bourse rémunère mal, et les pensions sont faibles. Il y a donc solidarité au présent entre générations. 

            En outre, la capitalisation a l’avantage d’offrir des capacités d’investissement pour l’industrie nationale. Aujourd’hui, une partie de nos inventeurs sont contraints d’aller chercher du capital à l’étranger. 

            Un salarié français à 2000 € net salarial (donc 2000 € de cotisations patronale et salariales), cotise un peu plus d’1 million d’€ au cours de sa carrière (168 trimestres). 

            Encore une fois, je n’ai pas d’idée arrêtée. Je me pose des questions. Ne pourrait-on pas envisager des « mutuelles ouvrières » gérées par les cotisants, où chacun choisirait la sienne. Une sorte de juste milieu entre les deux systèmes ?


            • Armelle Armelle 30 avril 18:57

              Notre Robert tjrs égal à lui même dans sa logique bien à lui !!! Alors d’apres lui, en cas de récession il vaut mieux un système de rapartition qu’un système par capitalisation !!! Parce que d’apres lui sans doute, en cas de récession, on peut tjrs compter sur les autres, un truc bien gauchiste !!! mais enfin, il faudrait que le Robert national s’instruise un peu en matière d’economie !!! S’il y a récession, il y a moins d’emplois, donc moins de recette donc moins à redistribuer !!! La récession entraîne les mêmes conséquences sur la capitalisation comme sur la répartition ! Banane !!! Et ensuite le gars ne parle pas de trésor de guerre qu’on aurait pu faire pdt 40 années de bonne bourde...Pffff...


              • Parrhesia Parrhesia 30 avril 19:26

                @Armelle
                Pas entièrement vrai !
                Ce phénomène peut être efficacement compensé par une redistribution socio-économique appropriée des milliards indument amassés par une poignée de GAFAS, par d’autres grandes compagnies, grands patrons et autres actionnaires abusifs.
                Et encore, par le réinvestissement des milliards en question dans une réindustrialisation « Protégée » de ce qui a été injustement délocalisé !


              • Parrhesia Parrhesia 30 avril 19:12

                Sans compter que nos savons maintenant que le capital-retraite ainsi créé individuellement sera immanquablement taxé par le « Big-Bil-le-Taxeur » de l’époque.

                Ou encore, tout aussi probablement , qu’il sera tout simplement barboté par les escrocs qui fleurissent de plus en plus aisément dans notre État de Droit !



                  • https://twitter.com/charbofficiel/status/1784664319092810189

                    RAPPEL ! Quand les criminels de guerre sont recyclés par le camp du bien …. #OTAN #nato

                    ENCORE PLUS D’EUROPE ..............lol

                  • DÉFENDONS LA FRANCE : Pour notre indépendance afin de pouvoir être de nouveau une puissance de paix et d’équilibre . Votons UPR-Asselineau #Frexit.

                    • Paul Jael 30 avril 23:54

                      La retraite par capitalisation est un business juteux pour les banques et assurances. C’est la raison pour laquelle leurs amis politiques tentent de la promouvoir.

                      Les pensionnés par capitalisation ont également intérêt à ce qu’il n’y ait pas de krach boursier, ce qu’on ne peut jamais exclure.

                      Des inégalités sans justification véritable vont se créer selon la qualité des investissements qui ont présidé à la constitution du capital des uns et des autres.


                      • zygzornifle zygzornifle 1er mai 10:59

                        En fRance tout va pour le mieux .....lol


                        • sylvain sylvain 1er mai 13:59

                          l’epargne par capitalisation ca revient a ca : tu donnes pendant des decennies ton pognon a des gens qui sont connus pour en vouloir toujours plus et n’avoir aucun sens social, aucune responsabilite sociale. C’est meme leur philosophie.

                          Ensuite tu esperes qu’ils te le rendront

                          Faut vraiment etre tres cons


                          • titi titi 1er mai 23:00

                            @sylvain

                            Alors que la répartition, ça revient à ça : tu donnes pendant des décennies ton pognon à d’autres gens, et tu espères que quand ton tours viendra, dans un pays en difficulté démographique sur 170 ans depuis les 200 dernières années, il y aura toujours suffisamment de gens pour te donner le leur.


                          • sylvain sylvain 2 mai 10:46

                            @titi
                            dans un pays en difficulté démographique sur 170 ans depuis les 200 dernières années

                            d’ou ca sort ca ?? Enfin de toutes facon, quand tu as plus de vieux que de jeune, quel que soit le systeme de retraite, tu auras un probleme. La difference entre repartition et capitalisation, c’est que dans un cas le probleme est, si ca fonctionne bien, reparti a peu pres egalement entre tout le monde alors que dans l’autre certains ont leur retraite et d’autres rien.


                          • titi titi 2 mai 15:05

                            @sylvain

                            "d’ou ca sort ca ??

                            "

                            En 1896, il y avait 40 000 000 de francais.
                            En 1945, il y avait toujours 40 000 000 de français.

                            Certes les guerres sont passées par là, mais elles sont aussi passées chez nos voisins, et eux ont eu une bien meilleur évolution.

                            https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/visiotheque/2021-2022-rapport-cahier-1-demo-evolution-de-la-population-des-pays-deurope-entre-1820


                          • Dudule 5 mai 18:10

                            @titi

                            Sauf que la France avait eu une énorme expansion démographique aux XVII et XVIII ème siècle, en faisant de loin le pays le plus peuplé d’Europe. Ce qui a suivi n’a été qu’un rééquilibrage : la démographie de la France a ralenti pendant que les autres pays la rattrapait, pour ralentir à leur tour... Avec l’exception de l’Allemagne, dont l’expansion démographique s’est poursuivi jusqu’à la seconde guerre mondiale.


                          • https://eclaireur.substack.com/p/depuis-une-vingtaine-dannees-on-a

                            Comment comprendre que l’Union européenne permette que soient transférées les données personnelles des Européens vers les Etats-Unis – c’est le Data Privacy Framework validé le 10 juillet 2023 – quand, de leur côté, les Etats-unis renforcent la surveillance hors de leurs frontières ?

                            Le 19 avril, la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) a été prolongée et renforcée. Jusqu’en 2026, les Etats-Unis autorisent ainsi les agences de renseignement américaines à collecter sans mandat les données de citoyens et d’entreprises non-américaines partout dans le monde. Ni plus ni moins qu’un espionnage massif autorisé par la loi américaine avec la relative passivité voire le consentement, si ce n’est pas la compromission, de l’UE. Dans la droite ligne de l’affaire Snowden…

                            Ben wouai ...
                            Encore plus d’Europe ....lol


                            • Snowden un courageux , qui ne fera jamais écho, ni modèle en Europe ...

                              En France pour sûr, le Bullshit média / journalistique est la référence ULTIME . 


                            • Octave Lebel Octave Lebel 1er mai 17:47

                              A la base c’est un principe injuste et pervers parce qu’il faut que certains perdent pour que d’autres gagnent.Et il y en a toujours de très, très gourmands qui nous expliquent que c’est parce qu’ils en ont le talent et le mérite.Ils sont mêmes généreux au point de nous prêter leur argent parce qu’ils ont fait voter les lois qui vont avec.Nous leur sommes redevables et nous sommes censés être des endettés sérieux et serviables.C’est un peu l’histoire de la BCE.Certains sont malgré tout intéressés parce qu’ils ont suffisamment de revenus pour se faire du patrimoine et/ou amortir les passages difficiles.Et bien sûr des démagogues qui eux ne sont pas pauvres du tout et bien au-dessus des contingences des classe moyennes s’empresseront de désigner aux mécontents les immigrés, les pauvres fraudeurs et fainéants et l’insécurité grandissante qui sort des ghettos de pauvres et d’immigrés comme explication.Ne pas être d’acord avec ces gens revient à être un dangereux adversaire de la démocratie.Si vous voulez vous pouvez vous amuser à mettre des noms derrière les responsables et les mouvements politiques qui ont contribué à cette histoire et qui continuent. 


                              • titi titi 1er mai 18:57

                                @L’auteur

                                La retraite par répartition est une chaine de Ponzi. C’est un pari sur la démographie impossible à prédire.

                                La retraite par capitalisation est un pari sur l’économie impossible à prédire.

                                Aucun des deux systèmes ne garantit rien.

                                Chacun devrait être libre de choisir. Libre de choisir son risque.

                                Et également libre de choisir rien du tout et de cramer son argent.


                                • sylvain sylvain 2 mai 10:50

                                  @titi
                                  une pyramide de ponzi ca n’est pas ca. Par exemple, il n’y a pas besoin dans un systeme par repartition d’avoir toujours plus d’entrant, il suffit qu’il y ai un equilibre. Et ca c’est ce qui fait qu’une chaine de ponzi ne peut que s’effondrer au bout d’un moment


                                • titi titi 2 mai 15:13

                                  @sylvain

                                  "il suffit qu’il y ai un equilibre

                                  "

                                  Dans la chaine de Ponzi également.
                                  Tant que les intérêts représentent une fraction des apports (nouveaux entrants ou non) la chaine tient.


                                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 mai 15:21

                                  @titi
                                   
                                   et les intérêts, ils sont pris où ? Qui les paie dans une chaîne de Ponzi équilibrée ??


                                • zygzornifle zygzornifle 2 mai 08:07

                                  Retraites par capitalisation, c’est comme confier son argent a Lemaire pour le faire fructifier .....

                                  • Jean Keim Jean Keim 2 mai 08:23

                                    En attendant mieux... la retraite par répartition, malgré toutes ses déviances, est un système plus proche de la solidarité et donc du partage que la retraite par capitalisation.


                                    • slave1802 slave1802 2 mai 20:51

                                      La retraite par répartition a au moins un avantage, elle s’éteint à la mort du retraité.

                                      Alors que les héritiers se ruent sur les restes du capital...


                                      • zygzornifle zygzornifle 3 mai 09:42

                                        Retraire par répartition pour les pauvres et par capitalisation pour les politiques les patrons et les riches ....


                                        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 mai 10:53

                                          @zygzornifle
                                           
                                          Les retraites complémentaires sont une forme de retraite par capitalisation.
                                           
                                          Question à ceux qui savent : que deviennent les droits acquis en cas de décès prématuré du cotisant ?
                                          S’ils bénéficient aux héritiers, le système ne pourra pas fonctionner longtemps.
                                          Dans le cas contraire, je ne vois pas de différence avec les retraites complémentaires actuelles.
                                           
                                          Amha, l’État ne devrait pas se mêler des retraites par capitalisation : les lobbyistes font du forcing pour obtenir des aides financières afin de constituer un capital de départ nécessaire pour amorcer la pompe. Et c’est ce pactole qui est avidement recherché.

                                          Ce pactole grossira au fil du temps puisqu’il sera alimenté deux fois ; d’une part, avec les cotisations, d’autre part avec les dividendes provenant du capital investi, pour le plus grand bonheur des organismes de gestion.

                                           
                                           Je dirais que la retraite par capitalisation est une chaîne de Ponzi à l’envers dont le cocu deux fois serait l’État, càd nous tous : une fois au départ, une deuxième fois puisque ce système porte en lui la mort de la répartition.
                                           


                                        • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 4 mai 13:06

                                          Les analyses a la con donne des textes a la con.

                                          Les USA contrairement aux conneries déblatérées sont à 70% par « répartition, l’Hira.

                                          L’autre conerie déblatérée est la référence »Allemande« sur la capitalistation..

                                          L’Allemagen a mis en place la capitalisation que recemment il y a pas encore 20ans.

                                          Hors a minima, sur un sujet comme ça on compare pas des choux et des carottes.

                                          L’Allemagne a commencé sa »capitalisation« il n’y à peine 20ans. Ce qui veut dire que dans les retraites actueles par capitalisation aucune ne disose de valeurs qui ont 40 années de placement. Donc comparaison stupide.

                                          Evidemment la capitalisation est le futur, et une bénédiction.

                                          La répartiton est un système pyramidal et non-contractuel. En résumé une merde !

                                          Il nessecite de recruter un max d’adérants ç la base de la pyramide pour payer ceux qui bénéficient une pension et une dépendance a la démographie. Obligatoirement, ce sytème a une date de péremption ; le jour ou les actifs ont trop d’innactifs a payer.

                                          Par ailleurs, c’est l’insécurité pure. Une »promesse« . Ce n’est pas un contrat, donc les nomenkalturas étatistes se réservent des favoritisme, tels les régimes spéciaux et modifient comme ils veulent les modalités.

                                          Les premiers n’ont pas payés et ont laissé leur dette qui se perétue et grossit au fur et a mesure des générations.

                                          L »évidence est l’avantage de la répartition, le problème est la mise en place qui demande 40ans et le sacrifice d’une génération.

                                          Elle libére de la dépendance au politique, a la démographie, permet l’investissement et la richesse du pays et est un vrai capital et pas une promesse, adapté à tous, salariés et nons salariés, egalitaire, pas de régimes spéciaux des castes, adapté aux changements de situtuations et aux rattrapages de cotisations...


                                          • Gérard Luçon Gérard Luçon 6 mai 06:48

                                            Mettre la main sur les cotisations retraite, stade suprême du capitalisme !

                                            Parce qu’il faut être bien benêt pour croire que les banques, assurances et autres sociétés privées qui gèrent ces milliards ont un objectif social !

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Robert GIL

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