• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > PLATON contre les ombres : RUSSIE et UKRAINE, la vérité dévoilée
#54 des Tendances

PLATON contre les ombres : RUSSIE et UKRAINE, la vérité dévoilée

Rien n'est plus déstabilisant qu'une désinformation qui s'affirme comme une vérité absolue ! Et si l’Europe était piégée dans une caverne de mensonges ? Ce cri dissident, inspiré de Platon, dévoile le sang du Donbass et la Russie méconnue. Au-delà de la propagande institutionnelle, j’émerge de ce traquenard : mon témoignage, vérité sans concession, vous convie à toucher le réel.

 
 
 

JPEG

 

Face aux ombres

Il y a 2 400 ans, Platon, philosophe ancré dans les réalités de son temps, livrait une allégorie visionnaire, référence universelle de la pensée humaine, qui devrait inspirer tout esprit épris de liberté : une caverne où des prisonniers, enchaînés dès l’enfance, contemplaient des ombres dansantes sur un mur, les prenant pour la réalité. L’un d’eux, plus audacieux, brise ses chaînes, émerge à la lumière du soleil, et découvre une vérité brute, à la fois éblouissante et implacable. Revenu avertir ses compagnons, il est moqué, rejeté, traité de fou.

Je suis ce prisonnier évadé, une Cassandre moderne, l’âme transpercée par une vérité que beaucoup en Occident refusent. En 2025, ne sommes-nous pas tapis dans cette caverne, hypnotisés par des écrans où dansent des ombres : Poutine le tyran, Zelensky le martyr, l’Europe lumière ? Ces illusions, comme les récits biaisés d’aujourd’hui, nous trompent, voilant le sang du Donbass, la dignité des Criméens, la vitalité d’une Russie méconnue.

Nos élites, se disant en paix, jettent des milliards dans une fournaise fratricide, sourdes aux larmes des peuples. Mon murmure jaillit du cœur : évadons-nous, cherchons la lumière.

 

La caverne moderne : l’illusion d’un monde unique

« Et si on le force à regarder la lumière elle-même, ses yeux n'en seront-ils pas blessés ? N'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu'il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre ? » Platon, La République, Livre VII, allégorie de la caverne.

L’allégorie de Platon est notre prison mentale. Presque consentants, nous sommes bercés par des récits occidentaux qui, par peur, paresse ou complicité, nous enchaînent à une russophobie stérile. La réalité dérange. Les accusations contre la Russie – Boutcha, Navalny – chancellent en confrontant les faits à charge et à décharge, sans préjugés, comme l’exige l’intégrité du droit. Cette quête de vérité est entravée par une course à la propagande.

Sous ce voile de censure, la vérité est muselée : en 2025, un journaliste fut expulsé de Roumanie, qualifié de ‘menace pour la sécurité nationale’, pour avoir tenté de couvrir une élection sous influence extérieure. Dans les pays baltes, où des communautés russophones sont marginalisées, une russophobie institutionnalisée divise les peuples.

Les bombardements de Kiev sur le Donbass depuis 2014 ? Passés sous silence. Ces illusions naissent d’une réécriture insidieuse de l’histoire, orchestrée par des animateurs d’ombres – médias, élites, stratèges – qui, assoiffés de contrôle, modèlent la vérité à leur convenance. Leur hégémonie se désagrège face à la multipolarité.

Emmanuel Todd (La Défaite de l’Occident, 2024) l’affirme : l’Occident s’effondre, miné par son orgueil. Alexandre Zinoviev l’écrivait : « L’Occident étouffe la diversité des âmes humaines. »

Le site Mirotvorets, lié à l’extrémisme (terrorisme et assassinats), incite à la violence contre les pro-russes, créant un climat de peur qui nous prive de contre-récits. Dans ce climat, les censeurs font force de loi. Croisez les récits, confrontez les perspectives, embrassez la vérité. Platon nous appelle : rompons nos chaînes, réveillons notre esprit critique.

 

Le Donbass et la Crimée : des âmes voilées

J’ai entendu les cris du Donbass, saigné par les bombes de Kyiv depuis 2014 (OSCE). Ce peuple, persécuté par un régime né du renversement controversé de Maïdan, soutenu par des réseaux atlantistes (Nuland-Pyatt, BBC), a vu l’Ukraine se fracturer dès 2014. Ce soulèvement a allumé la mèche d’une guerre civile, scindant l’Ukraine entre ses aspirations pro-européennes et son identité russophone, profondément enracinée dans le Donbass et la Crimée.

Ce conflit fratricide, attisé par l’ingérence occidentale, a poussé des millions d’Ukrainiens à fuir vers la Russie, où ils sont accueillis non comme exilés, mais comme citoyens porteurs d’une identité partagée. Tandis que le régime de Kiev, entraîné par des extrémistes exaltant des figures génocidaires, comme Bandera, liées à des massacres ultra-nationalistes, impose des lois discriminatoires marginalisant le russe, parlé par plus d’un tiers des Ukrainiens, jugées telles par la Commission de Venise (2019, Conseil de l’Europe). Comme en Palestine, leur droit à l’autodétermination devrait être sacré, non piétiné.

À Odessa, en 2014, 48 prorusses périrent brûlés, assassinés, sans secours, meurtris par des extrémistes nationalistes, sous le regard indifférent des médias occidentaux qui minimisent et ignorent cette tragédie, laissée sans justice. Pour les russophones, ce crime marque un point de bascule irréversible, bouleversant le destin tragique de l’Ukraine jusqu’à ce jour. Des enquêtes confirment que beaucoup, dans le Donbass et les régions annexées, aspirent à rejoindre la Fédération de Russie, fuyant un régime qui, depuis 2019, prolonge un mandat sans élections et réprime les dissidents, comme Gonzalo Lira, citoyen américain mort en détention en 2024, ignoré par l’administration Biden malgré ses appels à l’aide.

En Crimée, j’ai vu un peuple choisir la Russie pour la paix. Dans l’ombre de ces vérités étouffées, des reporters – Régis Le Sommier, Anne-Laure Bonnel, Patrick Lancaster – capturent leurs ruines, leurs larmes. Bercés par des récits sans investigations, certains attisent une guerre fratricide, sacrifiant l’Ukraine jusqu’au dernier de ses fils.

Autrefois, même aux heures les plus tendues de la Guerre froide, le journal soviétique Pravda s’achetait dans nos kiosques, les avions d’Aeroflot reliaient Moscou, et le gaz soviétique alimentait l’Europe. Aujourd’hui, 800 milliards d’euros de dépenses militaires européennes torpillent l’avenir de l’Europe, qui choisit la peur plutôt que la paix.

Une lueur de paix à Istanbul (2022) fut éteinte par des pressions atlantistes (Arestovych, 2023). Malgré les efforts de dialogue de l’administration Trump, une coalition belliqueuse brise tout espoir. Allez sur le terrain, touchez le réel.

 

La Russie : une lumière inattendue

J’ai marché en Russie, contournant les interdits d’une UE atteinte de sanctionnite aiguë, pour découvrir par mes propres yeux les peuples russes et la richesse de leur multiculturalité.

À Moscou, dans les petites villes de la Russie profonde, j’ai vu des rues vibrantes, un monde moderne, une technologie au service des citoyens. Ce n’est ni l’URSS stalinienne, ni les années Eltsine, quand les oligarques ravageaient le pays – cauchemars que les Russes n’ont pas oubliés. Promenez-vous : partout, le pays est ouvert et ne correspond pas aux fantasmes des propagandistes occidentaux, qui, à chaque détour d’humeur, ressassent par une réplique cinglante leurs tissus d’a priori rapiécés, tirés des fonds de tiroir d’autres temps (bolchévisme, goulag, KGB, répression, homophobie, etc.). Désolé, cette Russie n’existe pas, sinon dans les fantasmes d’occidentaux irrécupérables, rattrapés dans leurs délires géopolitiques hégémoniques atlantistes (Rand Corporation).

Les citoyens russes, heureusement, ne confondent pas nos dirigeants idéologues avec nos peuples. Un jeune homme à Saint-Pétersbourg, les yeux brillants, m’a parlé de la France comme d’un rêve, malgré le mépris d’une coalition belliqueuse (Macron, Merz, Starmer, Tusk), que certains qualifient désormais de cavaliers de l'apocalypse.

La majorité des russes plébiscitent Poutine, perçu comme un dirigeant compétent, éclairé et modéré (Levada, 2024), et leur économie, 4e mondiale en parité de pouvoir d’achat (6,94 trillions de dollars, FMI, 2025), défie nos sanctions. L’Europe, elle, se suicide, suffoque sous une énergie hors de prix.

Oui, la Russie a ses ombres, comme tout État, mais elle ne distille pas la haine envers autrui. Les Russes honorent leur victoire contre le nazisme, ce sacrifice immense pour chaque famille soviétique. Sans l’Armée rouge, nous, ceux de l’Ouest, parlerions vraisemblablement allemand, comme l’histoire l’atteste.

Cette Russie vivante, complexe, authentique m’a touchée. Touchez-la, vous aussi, laissez son âme vous éclairer, et comparez-la, réellement point par point, fait par fait, avec nos sociétés et cités occidentales. Vous, futur voyageur, seriez assurément surpris !

 

Les marionnettistes : l’OTAN et l’oubli de la France

Nos médias traquent la paille dans l’œil russe, mais ignorent la poutre dans leur propre raison. Ils occulent l’élargissement de l’OTAN (2008) et les exactions de Kiev depuis 2014, tout en censurant des journalistes d'investigation : Régis Le Sommier, Anne-Laure Bonnel, Patrick Lancaster, traqués par Mirotvorets.

Des soi-disant élites européennes – Ursula von der Leyen, atlantiste, Friedrich Merz, néoconservateur, ou Annalena Baerbock, évoquant son grand-père officier de la Wehrmacht dans un contexte familial (2023) – réécrivent l’histoire, minimisant le sacrifice soviétique contre le nazisme. Baerbock a déclaré : « Nous ferons la guerre à la Russie » (2023), alimentant l’escalade.

L’OTAN et la Rand Corporation (Rapport 2019) orchestrent ce chaos, insensibles aux cris du Donbass. Cette guerre fratricide a précipité une crise migratoire sans précédent, submergeant une Europe asphyxiée par un coût de vie exorbitant. La destruction des gazoducs Nord Stream, privant le continent de ressources énergétiques accessibles, illustre l’autodestruction orchestrée par des élites alignées sur des intérêts pro-OTAN.

En 2014, l’ex-président ukrainien Ianoukovitch signait un accord (Reuters, 2014) ; le lendemain, des milices soutenues par l’Occident (Nuland, 2014) le renversaient. Zelensky, porté par des espoirs de paix en 2019, ploie sous les menaces de factions radicales, craignant pour sa vie, selon des observateurs dissidents. Poussé à une radicalisation extrême pour survivre, il bloque tout dialogue (décret 2022).

À Boutcha, l’opacité persiste : une enquête impartiale, avec la liste et l’identité précise des victimes et des rapports d’autopsie, est exigée (Lavrov, ONU, 2022), sans nier les victimes. Luc Ferry (LCI, 2025) le déplore : une tragédie. Ces marionnettistes, conscients de Maïdan, Minsk, Boutcha, sacrifient des peuples pour l’hégémonie.

La France trahit De Gaulle, icône en Russie, et les pilotes français de Normandie-Niémen, héros de la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Soviétiques, symboles d’une amitié franco-russe et d’une diplomatie française qui jadis incarnait une puissance d’équilibre. Sans le soutien soviétique, la France n’aurait sans doute pas obtenu son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Croisez les récits, touchez le réel !

 

Un murmure pour ressourcer le débat

Je suis une citoyenne perdue, ce prisonnier évadé, telle une Cassandre moderne, brisée par tant de haines, mais debout, le cœur touché par le désarroi des peuples du Donbass, de l’Ukraine, de la Russie. L’effroi me saisit : je vois une guerre fratricide orchestrée, née d’une réécriture insidieuse de l’histoire par des récits fanatiques, sans enquête ni terrain.

Leur refus des faits – le sang du Donbass, la Russie que j’ai foulée, les espoirs de paix trahis à Istanbul – me consterne. Pourquoi s’accrochent-ils à leurs illusions, enfouis dans la conformité ?

Témoigner m’épuise, l’exil me pèse, et le silence des foules m’accable, comme un écho de ma propre fragilité. Chaque vérité que je soulève est un défi, non une certitude, mais un pas vers une vérité qui libère. D’autres, tant d’entre nous, ressentent ce frisson de lucidité. Lisez Jacques Baud, Emmanuel Todd, et les voix dissidentes qui éclairent le réel. Des Ukrainiens, fuyant une guerre civile déclenchée dès Maïdan, ont trouvé refuge en Russie, un fait occulté pour nourrir la russophobie. Des leaders comme Viktor Orban et Robert Fico appellent à une Europe souveraine, loin de l’escalade atlantiste. Cette guerre n’est pas notre destin.

Les marionnettistes croient leur caverne éternelle, mais chaque enquête, chaque pas sur le terrain, fragilise leurs murs. La réalité nous appelle, les peuples multipolaires nous regardent. Chacun de nous porte une étincelle d’espoir : qu’elle éclaire la caverne, qu’elle ouvre un chemin vers la paix.

Mon murmure n’est qu’un souffle parmi tant d’autres : caverne n’est pas sans issue. En nous réside une lucidité tenace : osons la vérité. Et surtout, touchons ce réel, dès maintenant !

Cassandre G Printemps 2025

 

Notes

  • Bandera : Déclaré « héros national » par un décret ukrainien (Journal officiel ukrainien n°37, 2021), reste lié aux massacres de la Seconde Guerre mondiale (ex. : Volhynie, 1943). https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/07/stepan-bandera-l-antiheros-ukrainien-glorifie-apres-l-agression-russe_6157009_3210.html
  • Expulsion de Chay Bowes : En mai 2025, le journaliste Chay Bowes a été expulsé de Roumanie après avoir tenté de couvrir les élections présidentielles, qualifié de ‘menace pour la sécurité nationale’ par les autorités.
  • Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir les reportages et documentaires de Régis Le Sommier, Anne-Laure Bonnel et Patrick Lancaster, disponibles sur YouTube, qui témoignent des réalités du Donbass et de la Crimée.

 

Sources

 
 
 

Moyenne des avis sur cet article :  2.96/5   (24 votes)




Réagissez à l'article

25 réactions à cet article    



    • Durand Durand 13 juin 10:11

      Bonne traduction automatique en Français…

      ..


    • V_Parlier V_Parlier 13 juin 10:25

      Des centaines de témoignages locaux, postés sur place par les victimes elles-mêmes sur youtube, attestaient de tout cela. Depuis tout a été soigneusement nettoyé. Ainsi on ne peut plus en trouver que sur des plateformes tagguées « complotistes », pour le plus grand plaisir de ces salopards qui régissent la France et l’Europe (même quand les USA baissent la pression), et des propagandistes perfides dont on trouve même des specimens sur ce site.


      • tonimarus45 14 juin 08:03

        @V_Parlier Bonjour -C’est article nous change de la propagande anti-russe , des manipulations, et de la mauvaise foi de«  » Giuseppe di Bella di Santa Sofia «  » qui vient de me « bannir » de ses articles
        Lui peut continuer a « degoiser » sur moi mais je peux lui repondre.Il faut dire que la charte d’ago est faite sur mesure pour les redacteurs d’articles afin de leur permettre de vous censurer selon leurs bons plaisirs.Boycottons le a son tour


      • tonimarus45 14 juin 09:11

        @tonimarus45---Erreur«  »«  »Lui peut continuer a « degoiser » sur moi mais je NE peux lui repondre ???C ’est ainsi que « ago » fonctionne ???


      • Durand Durand 13 juin 10:25

        @ Cassandre G

        Merci pour ce beau texte où se conjuguent sentiments et réalisme, cri du cœur et voix de la raison.

        ..


        • tonimarus45 14 juin 08:09

          @Durand---  On peut dire que le conflit russo/ukrainien a commence bien avant l’annee 2022 et quid des bombardements des provinces sécessionnistes, qui avaient le droit de refuser le coup d’etat du maidam et les mesures restrictives contre les russophones qui ont suivi, et ce pendant 8 ans de 2014 a 2022.de plus dois je vous rappeler les evenements qui ont fait que la russie a cru bon d’intervenir
          -
          -Comme d’habitude,certains oublient les promesses faites lors de la chute de l’urrss, ((que l’otan n’irait pas au dela de l’allemagne,)) puis le « maidan » instriumentalise , manipule , finance par les etats unis’(nuland s’en est explique)puis les accords lors de ce maidan garantis par la presence de gouvernements euroeens presents ,dont la france,, accords dechires le lendemain obligeant le president legitimement elu, craignant pour sa vie a s’enfuir , puis la demande de discussion sur la securite en europe et en russie demandee par ces derniers auquels on a repondu NON, puis les accords de minsk que l’ukraine n’a jamais voulu appliquer et au sujet desquels et hollande et merkel declarerent qu’il n’avaient servi qu’a armer l’ukraine ,puis au debut de la guerre, les accords signes en turquie par les negociateurs et que « boris jhonson » fit capoter
          Donc oui les etats unis et leurs caniches habituels ont pousse la russie au conflit
          En outre , si « zelenski » avait interine les accords en turquie, accords paraphes je le repete par les negociateurs, le conflit se serait acheve sitot commence,et le « donbass » serait toujours ukrainien ; il n’a qu’a s’en prendre a lui-meme -Et j’en oublie surement
          Au sujet du maidan ou en est l’enquete sur ces snipers qui tiraient et policiers ukrainiens et sur les protestataires ??? c’est curieux comme certains perdent la memoire lorsque cela les arrange ???—« »« »« 
          CECI BIEN SUR N’ENGAGE QUE MOI ??? ceci etait une reponse a »cabanel »


        • sylvain sylvain 13 juin 10:45

          Tout esprit epris de liberte devrait se mefier de celui qui declara :

          « â€¯Le plus grand principe de tous, c’est que nul, homme ou femme, ne doit jamais etre sans chef. La ou la guerre fait rage ou meme en temps de paix, il devra diriger son regard vers son chef et lui obeir fidelement. Et meme dans les plus petites affaires, il doit etre sous la direction. Par exemple, il ne doit se lever, ni bouger, ni laver, ni prendre ses repas... que si on le lui a ordonne. En un mot, il doit apprendre par longue habitude àn’imaginer jamais agir de sa propre initiative…  »

          cet homme ne peut etre que l’ami des tyrans et l’ennemi de l’humain en tant qu’etre libre et qu’individu


          • Durand Durand 13 juin 11:43

            @sylvain

            Choisir son camp, c’est toujours sacrifier une partie de soi-même au profit d’une efficacité collective espérée…

            L’Égypte pharaonique enseignait la loi de Maât (principe féminin) qui situait le bonheur personnel dans l’action en faveur de la cohésion, de la réussite (progrès) et de la stabilité (sécurité, sûreté) du collectif.

            Le même principe gouverne la ruche… C’est le principe naturel de toute grégarité.

            Ce n’est donc pas son bonheur que l’on sacrifie mais son orgueil.

            ..


          • sylvain sylvain 13 juin 13:08

            @Durand
            Je ne parle pas de bonheur mais de liberte. La principale difference entre une abeille et un humain, c’est qu’une abeille est une abeille, et un humain un humain.

            Une abeille se sent peut etre libre dans sa ruche, un humain, l’immense majorite en tout cas, ne se sentira pas libre en obeissant pour « se lever, bouger, se laver, prendre ses repas ». Le reve de platon est l’essence meme du totalitarisme, et une humanite qui agit selon ces principes n’aura pas perdue son orgueil, mais son umwelt, son etre au monde, bref son humanite.


          • Durand Durand 13 juin 15:35

            @sylvain

            Et moi je ne vous parle pas de liberté – trop vague, trop relative – mais de bonheur. Et je ne vous parle pas non-plus de dictature (principe masculin) mais de loi naturelle, sans orgueil, ni celui d’un chef, ni celui de Platon et philosophiquement plus proche de Young/Hesse.

            ..


          • Durand Durand 13 juin 16:08

            Jung, desolé…

            ..


          • sylvain sylvain 13 juin 16:26

            @Durand
            Ben tout de meme vous repondiez a mon commentaire, si je commande des pates et qu’on me ramene des frites je ne m’y retrouve plus ! 
            Le sentiment de liberte est tout aussi clair que celui du bonheur, les deux ont en commun de n’avoir rien d’objectif et d’etre les choses les plus importantes du monde.

            Mais ca marchait pour le bonheur aussi de toute facon : un humain qui doit demander a son superieur pour se laver, manger, se lever ou chier un coup ne saurait etre heureux, ou alors, convenez en, c’est un drole d’humain.


          • microf 13 juin 13:08

            @Cassandre G.

            Très bon article.

            Toutefois n´abandonnez pas, continuez á témoigner, ne vous épuisez pas, car c´est sur l´épuisement de ceux qui témoignent, que comptent ceux qui fomentent ces troubles, que nous qui témoignons nous épuisons afin qu´ils puissent continuer leurs méfaits.


            • Phil 13 juin 13:39

              Encore merci pour cet article.

              « Promenez-vous : partout, le pays est ouvert et ne correspond pas aux fantasmes des propagandistes occidentaux, qui, à chaque détour d’humeur, ressassent par une réplique cinglante leurs tissus d’a priori rapiécés, tirés des fonds de tiroir d’autres temps (bolchévisme, goulag, KGB, répression, homophobie, etc.). Désolé, cette Russie n’existe pas, sinon dans les fantasmes d’occidentaux irrécupérables, rattrapés dans leurs délires géopolitiques hégémoniques atlantistes (Rand Corporation). »

              Oui mais cela dérange l’imaginaire formaté de certains qui ont intégré comme réalité la construction que patiemment depuis des dizaines d’années ont leur injecte dans les neurones. Il faut comprendre sans pour autant les excuser, que de voir s’effondrer l’échafaudage sur lequel on leur explique le fonctionnement du monde, ce doit être douloureux. Donc la réaction est de nier, de qualifier par des expressions plus ou moins douteuses, ceux qui proposent un tant soit peu de toucher au réel. Il y a hélas quelques spécimens de ceux là qui sévissent sur ce site.

              Et puis un petit rappel pour ne pas oublier :

              https://www.lutte-ouvriere.org/journal/article/2017-09-27-16-20-septembre-1917-la-repression-contre-les-soldats-russes-en-france_96852.html


              • chantecler chantecler 13 juin 18:59

                @Phil et Cassandre
                Très beau texte effectivement .... !
                Au passage le lien d’un article, d’un débat entre E. Todd et un journaliste allemand ...
                https://reseauinternational.net/le-retour-de-la-question-allemande/

                Et puis au sujet de « la caverne » j’ai eu l’impression d’en sortir un peu en visionnant une série ancienne « les grandes batailles » intégrale ,DVD , commandée paraît il par De Gaulle dans les années 60, réalisée par JL Guillaud, Henry de Turenne et Daniel Costel, pour TF1 et l’ORTF remis à disposition du public par l’Ina.

                Films , documentaires au top selon moi à prix très bas (et encore qu’on peut trouver ce coffret en occase ....)

                J’ai pas envie d’insister sauf pour dire que la TV , il fut un temps , pouvait fournir d’ excellentes émissions !


              • Phil 13 juin 19:32

                @chantecler
                Bonsoir et merci pour le lien. « .....sauf pour dire que la TV , il fut un temps , pouvait fournir d’ excellentes émissions ! »
                Et des documentaires comme celui ci : https://www.apar.tv/le-film-darte-qui-montre-que-lukraine-est-une-plaque-tournante-du-trafic-international-denfants/


              • Christophe 13 juin 17:36

                Pour les exactions de l’armée ukrainienne depuis 2014 et le fait avéré que les pays occidentaux ont au mieux fermé les yeux, au pire inciter aux exactions, il existe des preuves flagrantes :

                CommHR country visit report template

                OSCE 185431

                Microsoft Word - HRMMU 11th report final (08.09.2015).doc

                Latest from OSCE Special Monitoring Mission (SMM) to Ukraine based on information received as of 18:00 (Kyiv time), 2 February 2015 | OSCE

                Latest from OSCE Special Monitoring Mission (SMM) to Ukraine based on information received as of 18:00 (Kyiv time), 30 January 2015 | OSCE

                95 executions in Donbas ➜ ZMINA

                World Report 2017 : Ukraine | Human Rights Watch

                Eastern Ukraine : Humanitarian disaster looms as food aid blocked - Amnesty International

                ....

                Il en existe des centaines de rapports parlant des exactions ukrainiennes émanant de l’OSCE, du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, des ONG occidentales, ... Enfin laisser croire que l’Ukraine est une blanche colombe, un pays agressé alors qu’il assassinait sa propre population, cela en dit long sur nos régimes politiques.

                Comme vous le mettez bien en exergue, la réalité de chacun dépend des œillères qui nous ont été mises durant notre éducation mais aussi de la culture de chacun. Certains parviennent à se défaire des ouillères au moins partiellement, d’autres ont juste l’impression, d’autres se vautrent dans la simplicité. La culture permet de mettre en évidence des différences spécifiques (petit clin d’œil à Aristote).

                Le monde aujourd’hui est présenté selon le principe du tiers exclu, une façon très simpliste de voir le monde, il y a les bons (nous parce que psychologiquement nous ne pouvons être que du bon côté de l’histoire) et il y a les autres (les méchants, les dictateurs, les ... enfin tous les termes simplistes qui permettent de ne pas analyser le monde plus finement et d’essayer d’entrevoir toutes les nuances qui le composent).

                Dès lors, nos sociétés soit disant démocratiques peuvent manipuler les esprits simples pour les mener exactement là o ils veulent nous mener. Si des erreurs sont commises, pas de souci, nous avons les moyens de falsifier l’histoire et de faire taire les voix dissonantes ... et que vive la démocratie définit par les occidentaux.

                Il est souvent compliqué de voir autre chose que ce que nous pensons savoir, d’ébranler les quelques certitudes qui nous servent à nous projeter dans une société, mais que le niveau culturel, le niveau général de connaissance à régressé dans nos belles démocraties autoproclamées alors que ce sont là les outils de l’émancipation. Mais sans doute est-il préférable de sombrer dans une vision manichéenne du monde pour assumer la fénéantise de devoir porter sa réflexion plus loin que le bout de son nez.


                • chapoutier 13 juin 19:08

                  @Christophe
                  je voterai un peu plus tard et te dirai ton score.


                • chapoutier 14 juin 06:33

                  @chapoutier
                  +4 et  3


                • Eric F Eric F 13 juin 18:51

                  ’’l’exil me pèse’’

                  Exil venant de quel pays vers quel autre pays ?
                  Ou alors est-ce une métaphore, se sentir en exil dans son propre pays ? 


                  • Goldo Du 16 juin 19:34

                    @Eric F
                    Tu parles à un troll du FSB ou du GRU...


                  • LeMerou 14 juin 06:40

                    @Cassandre G

                    « La majorité des russes plébiscitent Poutine, perçu comme un dirigeant compétent, éclairé et modéré (Levada, 2024), »

                    Il est évident que cela ne peux susciter que jalousie chez nos dirigeants, ne concevant pas qu’un Président puisse être « aimé » par son peuple ; eux ayant mis un place une sorte de rapt législatif, ou en exagérant à peine une minorité l’emporte, la minorité du « bien » cela s’entend.

                    D’ailleurs ces « biens intentionnés » ont mis leur peuple à l’abri de toutes pensées perturbatrices, en censurant que qui aurait pu peut être permis un questionnement de leur part. Connaissant aussi la mémoire volatile de ce dernier, un bon martèlement médiatique s’est mis en place afin de faire oublier les fondements de ce conflits.

                    Trois minute d’informations sur un missile Russe tuant une grand mère faisant ses courses, quelques part en Ukraine, trente secondes sur l’élimination d’un terroriste ayant généré 40 morts civils, prévenus au préalable par un sms de quitter les lieux. C’est vrai que que fuir dans une ville à 70% réduite en cendre est aisé.

                    Bref, ont ne va pas refaire l’histoire qui se doit d’être enterrée, 

                    Comme en France, je pense, les peuples n’ont pas de velléités profondes envers les autres, leur dirigeants par contre....Mais à quoi jouent ils ? Est la question la plus raisonnable à ce poser, je ne suis même pas sûr qu’ils le sachent eux même.

                    Quand à nous, nous avons un « Président » qui voit des menaces existentielles de partout, soit cet homme est un élu de Dieu, lui ayant fait des révélations divine, sur la destinée de son peuple, qu’il doit conduire à l’abri.....

                    En fait nous sommes dotés d’un nouveau Moïse à défaut de Christ (dans un sens c’est normal, la laïcité est passée par là) ..Soit c’est autre chose.

                    Question ; En 2027 le « peuple » que fera t-il ? Car tout est là finalement.


                    • Goldo Du 14 juin 07:42

                      « répression, homophobie, etc.). Désolé, cette Russie n’existe pas, sinon dans les fantasmes d’occidentaux irrécupérables, »

                      Bien sûr. Mais bien sûr. Ni homophobie d’Etat,, ni répression des opposants.

                      Que de conneries !


                      • Astrolabe Astrolabe 14 juin 09:09

                               

                        Les citoyens russes, heureusement, ne confondent pas nos dirigeants idéologues avec nos peuples

                        Ils sont donc moins cons que Putin qui a déclaré :

                                  

                        Menaces russes de guerre nucléaire : Vladimir Poutine joue la surenchère

                                  

                        Face à la menace d’un conflit mondial et nucléaire agitée par Poutine, l’Occident l’appelle à cesser les agressions


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité