PLATON contre les ombres : RUSSIE et UKRAINE, la vérité dévoilée
Rien n'est plus déstabilisant qu'une désinformation qui s'affirme comme une vérité absolue ! Et si l’Europe était piégée dans une caverne de mensonges ? Ce cri dissident, inspiré de Platon, dévoile le sang du Donbass et la Russie méconnue. Au-delà de la propagande institutionnelle, j’émerge de ce traquenard : mon témoignage, vérité sans concession, vous convie à toucher le réel.
Face aux ombres
Il y a 2 400 ans, Platon, philosophe ancré dans les réalités de son temps, livrait une allégorie visionnaire, référence universelle de la pensée humaine, qui devrait inspirer tout esprit épris de liberté : une caverne où des prisonniers, enchaînés dès l’enfance, contemplaient des ombres dansantes sur un mur, les prenant pour la réalité. L’un d’eux, plus audacieux, brise ses chaînes, émerge à la lumière du soleil, et découvre une vérité brute, à la fois éblouissante et implacable. Revenu avertir ses compagnons, il est moqué, rejeté, traité de fou.
Je suis ce prisonnier évadé, une Cassandre moderne, l’âme transpercée par une vérité que beaucoup en Occident refusent. En 2025, ne sommes-nous pas tapis dans cette caverne, hypnotisés par des écrans où dansent des ombres : Poutine le tyran, Zelensky le martyr, l’Europe lumière ? Ces illusions, comme les récits biaisés d’aujourd’hui, nous trompent, voilant le sang du Donbass, la dignité des Criméens, la vitalité d’une Russie méconnue.
Nos élites, se disant en paix, jettent des milliards dans une fournaise fratricide, sourdes aux larmes des peuples. Mon murmure jaillit du cœur : évadons-nous, cherchons la lumière.
La caverne moderne : l’illusion d’un monde unique
« Et si on le force à regarder la lumière elle-même, ses yeux n'en seront-ils pas blessés ? N'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu'il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre ? » Platon, La République, Livre VII, allégorie de la caverne.
L’allégorie de Platon est notre prison mentale. Presque consentants, nous sommes bercés par des récits occidentaux qui, par peur, paresse ou complicité, nous enchaînent à une russophobie stérile. La réalité dérange. Les accusations contre la Russie – Boutcha, Navalny – chancellent en confrontant les faits à charge et à décharge, sans préjugés, comme l’exige l’intégrité du droit. Cette quête de vérité est entravée par une course à la propagande.
Sous ce voile de censure, la vérité est muselée : en 2025, un journaliste fut expulsé de Roumanie, qualifié de ‘menace pour la sécurité nationale’, pour avoir tenté de couvrir une élection sous influence extérieure. Dans les pays baltes, où des communautés russophones sont marginalisées, une russophobie institutionnalisée divise les peuples.
Les bombardements de Kiev sur le Donbass depuis 2014 ? Passés sous silence. Ces illusions naissent d’une réécriture insidieuse de l’histoire, orchestrée par des animateurs d’ombres – médias, élites, stratèges – qui, assoiffés de contrôle, modèlent la vérité à leur convenance. Leur hégémonie se désagrège face à la multipolarité.
Emmanuel Todd (La Défaite de l’Occident, 2024) l’affirme : l’Occident s’effondre, miné par son orgueil. Alexandre Zinoviev l’écrivait : « L’Occident étouffe la diversité des âmes humaines. »
Le site Mirotvorets, lié à l’extrémisme (terrorisme et assassinats), incite à la violence contre les pro-russes, créant un climat de peur qui nous prive de contre-récits. Dans ce climat, les censeurs font force de loi. Croisez les récits, confrontez les perspectives, embrassez la vérité. Platon nous appelle : rompons nos chaînes, réveillons notre esprit critique.
Le Donbass et la Crimée : des âmes voilées
J’ai entendu les cris du Donbass, saigné par les bombes de Kyiv depuis 2014 (OSCE). Ce peuple, persécuté par un régime né du renversement controversé de Maïdan, soutenu par des réseaux atlantistes (Nuland-Pyatt, BBC), a vu l’Ukraine se fracturer dès 2014. Ce soulèvement a allumé la mèche d’une guerre civile, scindant l’Ukraine entre ses aspirations pro-européennes et son identité russophone, profondément enracinée dans le Donbass et la Crimée.
Ce conflit fratricide, attisé par l’ingérence occidentale, a poussé des millions d’Ukrainiens à fuir vers la Russie, où ils sont accueillis non comme exilés, mais comme citoyens porteurs d’une identité partagée. Tandis que le régime de Kiev, entraîné par des extrémistes exaltant des figures génocidaires, comme Bandera, liées à des massacres ultra-nationalistes, impose des lois discriminatoires marginalisant le russe, parlé par plus d’un tiers des Ukrainiens, jugées telles par la Commission de Venise (2019, Conseil de l’Europe). Comme en Palestine, leur droit à l’autodétermination devrait être sacré, non piétiné.
À Odessa, en 2014, 48 prorusses périrent brûlés, assassinés, sans secours, meurtris par des extrémistes nationalistes, sous le regard indifférent des médias occidentaux qui minimisent et ignorent cette tragédie, laissée sans justice. Pour les russophones, ce crime marque un point de bascule irréversible, bouleversant le destin tragique de l’Ukraine jusqu’à ce jour. Des enquêtes confirment que beaucoup, dans le Donbass et les régions annexées, aspirent à rejoindre la Fédération de Russie, fuyant un régime qui, depuis 2019, prolonge un mandat sans élections et réprime les dissidents, comme Gonzalo Lira, citoyen américain mort en détention en 2024, ignoré par l’administration Biden malgré ses appels à l’aide.
En Crimée, j’ai vu un peuple choisir la Russie pour la paix. Dans l’ombre de ces vérités étouffées, des reporters – Régis Le Sommier, Anne-Laure Bonnel, Patrick Lancaster – capturent leurs ruines, leurs larmes. Bercés par des récits sans investigations, certains attisent une guerre fratricide, sacrifiant l’Ukraine jusqu’au dernier de ses fils.
Autrefois, même aux heures les plus tendues de la Guerre froide, le journal soviétique Pravda s’achetait dans nos kiosques, les avions d’Aeroflot reliaient Moscou, et le gaz soviétique alimentait l’Europe. Aujourd’hui, 800 milliards d’euros de dépenses militaires européennes torpillent l’avenir de l’Europe, qui choisit la peur plutôt que la paix.
Une lueur de paix à Istanbul (2022) fut éteinte par des pressions atlantistes (Arestovych, 2023). Malgré les efforts de dialogue de l’administration Trump, une coalition belliqueuse brise tout espoir. Allez sur le terrain, touchez le réel.
La Russie : une lumière inattendue
J’ai marché en Russie, contournant les interdits d’une UE atteinte de sanctionnite aiguë, pour découvrir par mes propres yeux les peuples russes et la richesse de leur multiculturalité.
À Moscou, dans les petites villes de la Russie profonde, j’ai vu des rues vibrantes, un monde moderne, une technologie au service des citoyens. Ce n’est ni l’URSS stalinienne, ni les années Eltsine, quand les oligarques ravageaient le pays – cauchemars que les Russes n’ont pas oubliés. Promenez-vous : partout, le pays est ouvert et ne correspond pas aux fantasmes des propagandistes occidentaux, qui, à chaque détour d’humeur, ressassent par une réplique cinglante leurs tissus d’a priori rapiécés, tirés des fonds de tiroir d’autres temps (bolchévisme, goulag, KGB, répression, homophobie, etc.). Désolé, cette Russie n’existe pas, sinon dans les fantasmes d’occidentaux irrécupérables, rattrapés dans leurs délires géopolitiques hégémoniques atlantistes (Rand Corporation).
Les citoyens russes, heureusement, ne confondent pas nos dirigeants idéologues avec nos peuples. Un jeune homme à Saint-Pétersbourg, les yeux brillants, m’a parlé de la France comme d’un rêve, malgré le mépris d’une coalition belliqueuse (Macron, Merz, Starmer, Tusk), que certains qualifient désormais de cavaliers de l'apocalypse.
La majorité des russes plébiscitent Poutine, perçu comme un dirigeant compétent, éclairé et modéré (Levada, 2024), et leur économie, 4e mondiale en parité de pouvoir d’achat (6,94 trillions de dollars, FMI, 2025), défie nos sanctions. L’Europe, elle, se suicide, suffoque sous une énergie hors de prix.
Oui, la Russie a ses ombres, comme tout État, mais elle ne distille pas la haine envers autrui. Les Russes honorent leur victoire contre le nazisme, ce sacrifice immense pour chaque famille soviétique. Sans l’Armée rouge, nous, ceux de l’Ouest, parlerions vraisemblablement allemand, comme l’histoire l’atteste.
Cette Russie vivante, complexe, authentique m’a touchée. Touchez-la, vous aussi, laissez son âme vous éclairer, et comparez-la, réellement point par point, fait par fait, avec nos sociétés et cités occidentales. Vous, futur voyageur, seriez assurément surpris !
Les marionnettistes : l’OTAN et l’oubli de la France
Nos médias traquent la paille dans l’œil russe, mais ignorent la poutre dans leur propre raison. Ils occulent l’élargissement de l’OTAN (2008) et les exactions de Kiev depuis 2014, tout en censurant des journalistes d'investigation : Régis Le Sommier, Anne-Laure Bonnel, Patrick Lancaster, traqués par Mirotvorets.
Des soi-disant élites européennes – Ursula von der Leyen, atlantiste, Friedrich Merz, néoconservateur, ou Annalena Baerbock, évoquant son grand-père officier de la Wehrmacht dans un contexte familial (2023) – réécrivent l’histoire, minimisant le sacrifice soviétique contre le nazisme. Baerbock a déclaré : « Nous ferons la guerre à la Russie » (2023), alimentant l’escalade.
L’OTAN et la Rand Corporation (Rapport 2019) orchestrent ce chaos, insensibles aux cris du Donbass. Cette guerre fratricide a précipité une crise migratoire sans précédent, submergeant une Europe asphyxiée par un coût de vie exorbitant. La destruction des gazoducs Nord Stream, privant le continent de ressources énergétiques accessibles, illustre l’autodestruction orchestrée par des élites alignées sur des intérêts pro-OTAN.
En 2014, l’ex-président ukrainien Ianoukovitch signait un accord (Reuters, 2014) ; le lendemain, des milices soutenues par l’Occident (Nuland, 2014) le renversaient. Zelensky, porté par des espoirs de paix en 2019, ploie sous les menaces de factions radicales, craignant pour sa vie, selon des observateurs dissidents. Poussé à une radicalisation extrême pour survivre, il bloque tout dialogue (décret 2022).
À Boutcha, l’opacité persiste : une enquête impartiale, avec la liste et l’identité précise des victimes et des rapports d’autopsie, est exigée (Lavrov, ONU, 2022), sans nier les victimes. Luc Ferry (LCI, 2025) le déplore : une tragédie. Ces marionnettistes, conscients de Maïdan, Minsk, Boutcha, sacrifient des peuples pour l’hégémonie.
La France trahit De Gaulle, icône en Russie, et les pilotes français de Normandie-Niémen, héros de la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Soviétiques, symboles d’une amitié franco-russe et d’une diplomatie française qui jadis incarnait une puissance d’équilibre. Sans le soutien soviétique, la France n’aurait sans doute pas obtenu son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Croisez les récits, touchez le réel !
Un murmure pour ressourcer le débat
Je suis une citoyenne perdue, ce prisonnier évadé, telle une Cassandre moderne, brisée par tant de haines, mais debout, le cœur touché par le désarroi des peuples du Donbass, de l’Ukraine, de la Russie. L’effroi me saisit : je vois une guerre fratricide orchestrée, née d’une réécriture insidieuse de l’histoire par des récits fanatiques, sans enquête ni terrain.
Leur refus des faits – le sang du Donbass, la Russie que j’ai foulée, les espoirs de paix trahis à Istanbul – me consterne. Pourquoi s’accrochent-ils à leurs illusions, enfouis dans la conformité ?
Témoigner m’épuise, l’exil me pèse, et le silence des foules m’accable, comme un écho de ma propre fragilité. Chaque vérité que je soulève est un défi, non une certitude, mais un pas vers une vérité qui libère. D’autres, tant d’entre nous, ressentent ce frisson de lucidité. Lisez Jacques Baud, Emmanuel Todd, et les voix dissidentes qui éclairent le réel. Des Ukrainiens, fuyant une guerre civile déclenchée dès Maïdan, ont trouvé refuge en Russie, un fait occulté pour nourrir la russophobie. Des leaders comme Viktor Orban et Robert Fico appellent à une Europe souveraine, loin de l’escalade atlantiste. Cette guerre n’est pas notre destin.
Les marionnettistes croient leur caverne éternelle, mais chaque enquête, chaque pas sur le terrain, fragilise leurs murs. La réalité nous appelle, les peuples multipolaires nous regardent. Chacun de nous porte une étincelle d’espoir : qu’elle éclaire la caverne, qu’elle ouvre un chemin vers la paix.
Mon murmure n’est qu’un souffle parmi tant d’autres : caverne n’est pas sans issue. En nous réside une lucidité tenace : osons la vérité. Et surtout, touchons ce réel, dès maintenant !
Cassandre G Printemps 2025
Notes
- Bandera : Déclaré « héros national » par un décret ukrainien (Journal officiel ukrainien n°37, 2021), reste lié aux massacres de la Seconde Guerre mondiale (ex. : Volhynie, 1943). https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/07/stepan-bandera-l-antiheros-ukrainien-glorifie-apres-l-agression-russe_6157009_3210.html
- Expulsion de Chay Bowes : En mai 2025, le journaliste Chay Bowes a été expulsé de Roumanie après avoir tenté de couvrir les élections présidentielles, qualifié de ‘menace pour la sécurité nationale’ par les autorités.
- Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir les reportages et documentaires de Régis Le Sommier, Anne-Laure Bonnel et Patrick Lancaster, disponibles sur YouTube, qui témoignent des réalités du Donbass et de la Crimée.
Sources
- Baud, L’Art de la guerre, 2022.
- FMI, Classement économique, 2024-2025 : https://www.google.com/search?client=safari&rls=en&q=classement+produit+intérieur+brut+à+parité+de+pouvoir+d'achat+2024+FMI+russie+sources&ie=UTF-8&oe=UTF-8.
- Levada, Sondage sur Poutine, 2024 : https://www.levada.ru/en/ratings/.
- Mirotvorets : https://fr.wikipedia.org/wiki/Myrotvorets.
- Nuland-Pyatt, BBC, 2014 : https://www.bbc.com/news/world-europe-26079957.
- Platon, La République, Livre VII, allégorie de la caverne.
- Rand Corporation, Rapport 2019 (PDF) : https://www.rand.org/pubs/research_reports/RR3063.html.
- The Grayzone, Mort de Gonzalo Lira, 2024 : https://thegrayzone.com/2024/01/12/gonzalo-lira-dies-ukrainian-prison/.
- Todd, La Défaite de l’Occident, 2024.
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