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Accueil du site > Actualités > International > Obama : révolution programmée ?

Obama : révolution programmée ?

Obama est certainement ce qui arrive de mieux aux Etats-Unis depuis Kennedy. Un souffle d’air frais, une intelligence réellement idéale et non de circonstance uniquement, une empathie qu’on n’avait jamais vue parmi les politiciens de ces cinquante dernières années. Diplômé en relations internationales et en droit, il a su marier ses années d’éducation avec un militantisme tout d’abord éloigné des querelles politiques. Il est atypique dans l’univers politique états-unien ; mais est-ce pour autant qu’un homme seul peut changer un pays tout entier ?

En matière de direction d’un Etat, la démocratie a tendance à placer des espoirs bien trop élevés sur ses dirigeants. Les attentes dépassent la marge de manoeuvre d’un leader politique, soumis à des contraintes invisibles ; un homme politique, même élu, doit composer avec la situation créée par ses prédécesseurs, un contexte économique (et les moyens hérités de celui-ci), des alliances de circonstances, les promesses lancées durant sa campagne, l’état des relations avec ses partenaires, etc. C’est pourquoi, à l’arrivée, l’électeur est parfois déçu du résultat, il ne comprend pas le décalage entre la volonté affirmer de procéder à des réformes, et le peu d’actions entreprises par celui qu’il a élu.

Ainsi, on a tendance à user de ce lieu commun du “ils sont tous pareils”, prélude à un “tous des pourris”. Cela pour bien souligner que la classe politique, dans son ensemble, est peu courageuse, et qu’à droite comme à gauche, le statu quo est privilégié. Bonnet blanc ou blanc bonnet, au nom du réalisme, on approche les relations internationales comme une longue suite d’événements qui se répètent plutôt que comme des ruptures. Et très souvent, c’est à juste titre, les réformes étant par définition plus hasardeuses que le statu quo ; dans le premier cas, qui en dehors des devins serait à même de prédire avec certitude les résultats ?

Sur la base de cet axiome, des commentateurs de tout crin sont tentés de dire que l’enjeu des élections américaines ne correspond pas à l’engouement provoqué par celles-ci. Que le futur président aura fort à faire avec l’inertie du paquebot états-unien, que le nouveau capitaine pourra tout au plus procéder à des ajustements légers, mais certainement pas changer son cap.

C’est une manière trop pessimiste de voir les choses et, surtout, éloignée de la réalité. Au regard des changements survenus dans la politique pratiquée par des Etats qui se sont dotés de nouveaux capitaines, le postulat ne tient pas la route. Les réformes entreprises par les nouveaux gouvernements sont à la mesure des défis contemporains : réchauffement climatique, mondialisation, terrorisme, les enjeux planétaires requièrent de l’audace. Et certains chefs d’Etats, comme nous allons le voir, osent.

La figure la plus emblématique de ces changements est sans conteste Kevin Rudd, qui depuis le mois de novembre 2007 remplace John Howard au poste de Premier ministre australien. Et au pays du kangourou, plus rien n’est comme avant. Le pays, qui était jusque-là un détracteur affiché du protocole Kyoto, allié indéfectible des Etats-Unis dans le domaine, ratifie moins d’un mois après son changement de régime l’instrument international le plus abouti en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Alors que, jusque-là, Howard faisait preuve du cynisme le plus décomplexé, Rudd envoie un signal fort sitôt sa prise de pouvoir effectuée. Changement de ton, changement de perspective, Rudd enchaîne et va briser l’un des plus grands statu quo australien : les relations avec les aborigènes. Dès l’ouverture de la session parlementaire du 12 février, occupée pour l’occasion par des aborigènes, le Premier ministre leur demandera pardon, rompant ainsi définitivement avec l’histoire officielle australienne. S’il refuse d’envisager toute réparation financière (employant d’ailleurs les mêmes mots que Howard utilisait pour refuser de reconnaître les erreurs), la boîte de Pandore est ouverte. Le grand pays va pouvoir débattre, regarder en face ses démons du passé, avant de pouvoir la refermer et panser les plaies purulentes qu’il refusait de voir. Autre décision de taille, le retrait annoncé des 500 militaires engagés en Irak, alors que Bush affublait Howard du sobriquet de “shérif adjoint” des Etats-Unis ; l’Australie n’est décidément plus la même depuis Rudd, un seul homme l’a fait basculer dans le XXIe siècle.

Plus près de chez nous, l’Espagne connaît une mini-révolution avec la victoire de José Luis Rodrígez Zapatero, et le mot n’est pas usurpé. Dans un pays où la domination de l’église est étouffante, il décide de laïciser l’école (avec notamment l’abandon du programme religieux pour accéder aux hautes écoles) et de légaliser le mariage entre individus du même sexe. Il retire les troupes espagnoles de l’Irak. Il régularise massivement les sans-papiers. Il crée une commission chargée de faire l’éclairage sur les années sombres du franquisme. Il ouvre le dialogue civilisationnel, cherchant une meilleure compréhension avec les pays arabo-musulmans. Il en fait de même avec les terroristes de l’ETA (son plus grand échec). Il augmente le pourcentage de la part du PIB consacrée à la coopération au développement, tant réclamé par les ONG oeuvrant dans le domaine. Il se rapproche des leaders de l’Amérique du Sud, après le scandale de l’implication de son prédécesseur (José Maria Aznar) dans la tentative de putsch sur la personne d’Hugo Chávez. Est-il besoin d’expliquer combien de chantiers un seul homme, armé de convictions et d’une équipe solide, a modifié de manière durable la politique de l’Espagne ? Seule la façon de faire la paella semble être inchangée.

Ces différents rappels nous permettent d’appréhender la mesure des nouveautés qu’offriraient l’arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche. Il est possible (car après les hommes sont libres de respecter leurs engagements et leurs valeurs, ou non), si Obama est élu, que la politique états-unienne entre dans une ère radicalement nouvelle. Le candidat est Noir, d’ascendance cherokee, fils d’un homme élevé selon des préceptes musulmans. Il n’a pas voté l’envoi de troupes en Irak en 2003, alors qu’aller à contre-courant à ce moment-là aux Etats-Unis ne pouvait être perçu que comme une trahison. Lors du maccarthysme, avouer des tendances socialistes était suicidaire ; on peut postuler qu’Obama aurait pourtant eu ce courage. Obama défend depuis toujours la cause homosexuelle, les minorités et les déshérités. Il a depuis toujours lutté pour l’extension de la couverture sociale, sujet épineux chez les héritiers de Lincoln. Il est engagé comme personne - au moins au sein des deux grandes formations - dans les réformes écologiques.

Barack Obama est aujourd’hui le mieux armé pour réconcilier les Etats-Unis avec leurs démons intérieurs, comme l’ont déjà fait l’Espagne et l’Australie, mais aussi pour améliorer leurs relations avec les partenaires internationaux. Refusant d’attribuer ses (quelques) défaites aux primaires à sa couleur de peau, le candidat à l’investiture incarne physiquement et intellectuellement la plus grande opportunité pour les Etats-Unis d’écrire une nouvelle et glorieuse page de leur histoire. Respecter et développer le droit international, au pays qui a inventé les plus ambitieuses organisations (la Société des nations et l’ONU). Il représente ce que possède de mieux l’Oncle Sam, avec son idéalisme et sa force de conviction.

Le 4 novembre prochain, il est envisageable qu’Obama soit élu président des Etats-Unis. Si cela venait à être le cas, on imagine difficilement comment ce pays ne connaîtrait pas une révolution à la mesure de l’Espagne ou de l’Australie ; sauf que ce changement, au lieu de concerner des puissances de seconde zone, concernerait la première économie, la première armée, le pays le plus influant dans les relations internationales depuis la Seconde Guerre mondiale. Le monde a besoin de leaders plus subtils et visionnaires que jamais, et Obama fait partie de ceux-là. Gardons toutefois à l’esprit que W. Wilson, s’il a créé la Société des nations, il a instauré la ségrégation raciale dans la fonction publique. Que Lyndon Johnson, s’il a été un instrument majeur de la fin de cette ségrégation raciale et de l’octroi de droits civiques pour les Noirs, a plongé les Etats-Unis dans la guerre contre le Vietnam. Les erreurs, lorsqu’on est à la tête des Etats-Unis, sont aussi lourdes que la force de frappe octroyée par la fonction.


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87 réactions à cet article    


  • spartacus1 spartacus1 26 février 2008 10:56

    Je souhaite de tout coeur que M. Obama soit élu et qu’il tente d’appliquer les idées qu’il défend dans sa campagne électorale !

    Je dis tente d’appliquer, parce que j’ai longtemps vêcu aux USA et que je sais que vouloir passer par dessus les ukases du complexe militaro-industriel est pratiquement mission impossible, tout au plus peut-on les infléchir légèrement et encore, lui mettra-t-on passablement de bâtons dans les roues, un certain Jimmy Carter, pour qui j’ai beaucoup d’estime, en est la preuve flagrante.

    Mais, quoi qu’il en soit, l’élection d’un Obama, homme noir, ou d’une H. Cliton, femme, ne peuvent qu’être un gros progrès pour les USA, compte tenu de la situation lamentable dans laquelle ils sont actuellement. Et alors, peut-être pourrions nous de nouveau apprendre à les aimer.

     


    • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 16:22

      Oui, le terme révolution est, à de rares exceptions près, toujours excessif.

      Je le reconnais de bonne foi.


    • ju ju 26 février 2008 19:10

      Obama ne sera pas élu. Cela vient d’être confirmé après une incroyable bévue des machines à voter électroniques de la marque Diebold. Après une erreur du logiciel, des milliers de machines à voter électronique ont accidentelement annoncer le résultat final de l’élection présidentielle américaine de 2008. McCain l’emporte avec 48% des voix.

      Quelques réactions de citoyens américains à ce propos :

      -"Je ne sais même pas si je vais apprécier cette fausse élection maintenant que je sais qui va gagner."

      -"Si vous ne pouvez pas avoir confiance en vos dirigeants pour garder un secret, quel est alors le but de voter dans cette démocratie fantoche ?".

      -"ça ne me dérange pas parce qu’il allait avoir mon vote, aussi insignifiant soit il."

      La journaliste insiste sur cette incroyable bourde :

      -"Selon le groupe des dirigeants de l’industrie militaire qui a choisi tous les présidents américains depuis Eisenhower, l’erreur de Diebold marque la 1ère fois où le nom du futur président américain est révélé prématurément."

      Voir la vidéo :

      http://www.theonion.com/content/video/diebold_accidentally_leaks


    • ju ju 26 février 2008 19:25

      Pour ceux qui aurait pris mon com du dessus au 1er degré, c’est évidemment une fausse vidéo, quoique .

      Elle a été faite par "the onion" http://www.theonion.com/content/index


    • Forest Ent Forest Ent 26 février 2008 11:17

      Panégyrique intéressant. Acceptons-en l’augure. Cela dit, les problèmes auxquels aura à faire face la prochaine administration US n’ont pas grand chose à voir avec ceux de l’Espagne ni de l’Australie.

      Les démocrates ne feront probablement pas l’erreur que s’apprêtaient à commettre les républicains de détruire définitivement le medicare. Mais de là à dire qu’ils ne vont pas tenter eux aussi de faire reprendre au niveau fédéral les créances douteuses du système financier ...

      Quand à l’Irak, je ne vois pas bien le programme des démocrates, et je ne vois d’ailleurs pas qu’il existe de porte de sortie.

      Optimisme, soit, mais restons mesurés ...


      • tvargentine.com lerma 26 février 2008 11:20

        Si vous pensez que OBAMA qui a obtenu ses financements de lobbys en tout genre va changer la face des USA et apporter une sécurité sociale aux américains vous vous trompez lourdement

        Le système américain ne permet plus d’avoir un candidat véritablement porteur d’un projet de transformation de la société américaine

        Tout au plus,il proposera une messe et de chanter pour oublier la misère

         


        • Zalka Zalka 26 février 2008 11:26

          C’est marrant, quand c’est un américain qui est financé par des entreprises, c’est mal pour Lerma (pour le coup, on ne va pas le lui reprocher). Mais dès que c’est un français, là, plus de problème.

          Question, Lerma, connaissez vous le nom du parrain du fils cadet de Sarkosy ? Un certain Bouygues.


        • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 12:20

          Je reconnais qu’à défaut de voir Obama investi, ma position tient en partie de la profession de foi. Mais c’est le cas pour tout présidentiable, qui n’a pas exercé déjà la fonction suprême. Mais c’est alors un argument que l’on peut retourner à tous les présidentiables en lice.

          D’un autre côté, le parcours, les idées et les choix d’Obama parlent en sa faveur. Ses votes en tant que sénateur ont été hardi, osés, culottés, et surtout... extraordinaires. Il n’a PAS voté l’entrée en guerre des USA, je le rappelle à nouveau. Il a un passé de militant, ce qui est sidérant.

          Comme je l’écrivais en introduction, il est normal qu’un président ne tienne pas toutes ses promesses. Il existe des contingences sur lesquelles il n’a aucune prise. Mais ses idées sont sans conteste celles qui me séduisent le plus (réouvrir le dialogue avec les Etats voyous, alors qu’Hillary campe sur ses positions, et perd ses nerfs), et au vu de son parcours, c’est sans conteste, avec McCain, celui qui a le plus de chances de tenir ses promesses.

          Clinton, de son côté, est ce qui se fait de pire dans la poltique US. Pur produit du lobbying à la Washington, elle tuerait père et mère pour obtenir ce qu’elle veut. Une démagogue de la pire espèce ; malgré le peu d’affinités que je puisse avoir avec les idées de McCain, je serai plus serain je crois en le voyant président plutôt que Clinton en présidente. Ce dernier est moins circonstanciel, et beaucoup plus stable nerveusement et idéologiquement.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 février 2008 16:30

           @Tous. Lerma a ici raison... en partie. " Le système américain ne permet plus d’avoir un candidat véritablement porteur d’un projet de transformation de la société américaine". Ça me semble exact. On ne sait pas quel pouvoir soutient Obama, mais il est clair qu’il ne s’est pas rendu là sans compromissions.. Ce qu’on ne sait pas, cependant, c’est dans quelle mesure il ne cherchera pas à s’affranchir. L’Histoire est pleine d’ "hommes forts" qui, pour le meilleur ou pour le pire ont brutalement répudié ceux qui leur avaient servi de marche-pied. Qu’il y parvienne ou non, la société américaine sera radicalement transformée. Surtout s’il meurt en le tentant...

          Pierre JC Allard  http://geocities.com/newsociety_2000/5177b.html


        • freedom2000 freedom2000 26 février 2008 17:28

          sacré mr psychotik qui veut passer pour un fin connaisseur de la politique :

          Obama n’a été élu qu’en 2004 et ne pouvait donc voter pour l’entrée en guerre contre l’Irak, et n’ayant donc pas voté, il en fait un argument de campagne. Mais parions fort qu’il aurait fait alors pareil que tous ses pairs, s’il en avait eu l’opportunité àl’ époque, au risque d’être ostracisé ou d’être considéré comme anti-patriote.


        • TALL 26 février 2008 11:47

          L’expérience des Clinton eût été 100 fois préférable, car il faut de l’expérience pour un job pareil, et pas un peu. Car ni les USA, ni le monde n’ont eu à trop se plaindre des années Clinton. Tandis qu’Obama, qui a seulement prouvé jusqu’à présent qu’il était bon vendeur ( comme Sarko ) devra apprendre son métier sur le tas.

          Bref, Obama, c’est à coup sûr l’inconnu. Pour le changement, on ignore encore lequel. Avec le remake de Dallas en 63 qui n’est pas à exclure.

          Enfin, le peuple US vote encore une fois "sympathie" contre "compétence", comme il l’a fait en 2000 en élisant GW BUsh au lieu d’Al Gore. On connaît la suite.


          • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 12:02

            "Car ni les USA, ni le monde n’ont eu à trop se plaindre des années Clinton."

            Pardon ? Un homme qui bombarde l’Irak uniquement pour faire oublier une petite fellation sous le bureau, je ne le conçois pas comme honnête.

            Les Clinton, c’est la realpolitik au service de soi-même ; une horreur intégrale.

            "Tandis qu’Obama, qui a seulement prouvé jusqu’à présent qu’il était bon vendeur ( comme Sarko ) devra apprendre son métier sur le tas.Bref, Obama, c’est à coup sûr l’inconnu. Pour le changement, on ignore encore lequel. Avec le remake de Dallas en 63 qui n’est pas à exclure.Enfin, le peuple US vote encore une fois "sympathie" contre "compétence", comme il l’a fait en 2000 en élisant GW BUsh au lieu d’Al Gore. On connaît la suite."

            Prenons simplement ceux qui ont fait la preuve de leur incompétence ! Tu dois avoir raison.

            Quel conservartisme !

            Obama est un OVNI dans la politique US ; il a été à la fois à des postes exécutifs, et à la fois engagé dans un militantisme proche de la population. En fait, c’est un OVNI dans la politique tout court, car il a expérience de ce qu’il promet : venir en aide. Je n’en connais pas beaucoup qui puissent se targuer d’avoir de l’expérience politique ET militante.

            Le couple Billary a déjà fait ses preuves, je te le concède ; mais ce que j’en ai vu, ce que j’entends de la future dame de fer US, me fait tirer des conclusions radicalement différentes des tiennes.

            Je me permets également de préciser que Bush fils *était* tout sauf un parvenu en politique. Il était gouverneur de l’un des plus grands états étasuniens, rien que ça. Et Obama est sénateur (à différents échelons nationaux) depuis 11 ans.

            Je crois qu’il te manque un certain nombre d’éléments pour avoir un avis aussi tranché...


          • TALL 26 février 2008 14:09

            Un homme qui bombarde l’Irak uniquement pour faire oublier une petite fellation sous le bureau.

            C’est celaaaaa, ouiiiiiii. smiley

            I have a dream, Obama va changer le monde. Of course, puisqu’une campagne électorale, c’est une brocante aux rêves. Moi, tout ce que je vois pour l’instant, c’est un vendeur de dentifirice. Politiquement son programme, c’est du démocrate-flou-je-ratisse-large.

            Ceci dit, il est favori pour le titre.


          • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 14:39

            1998, janvier : déposition de Lewinsky

            1998, octobre : ouverture de la procédure d’impeachment contre le président US

            1998, novembre : les Etats-Unis acceptent, devant le Conseil de sécurité, les rapports indiquant que l’Irak ne représente pas une menace

            1998, décembre : retournement de situation qui surprend tout le monde, les USA bombardent l’Irak. Personne encore, à ce jour, ne sait vraiment pourquoi.

            Quelques informations factuelles, et plus prudentes : http://www.monde-diplomatique.fr/1999/01/GRESH/11550.html


          • spock spock 26 février 2008 16:18

            Si Obama est élu, la politique de fond des USA ne changera pas, mais le style oui et c’est déjà pas si mal.

            Les troupe US partent d’Irak en Hiver ? posons la question aux généraux et pétro-industriels : ça va mieux on va pas se barrer alors que le pétrôle coule.

            Mais comme dit Tall, s’il passe les primaires, peu de chance que Barack Hussein Obama soit élu, les républicains, vont vite le coiffer d’un foulard (Clinton a commencé).

            S’il est élu, les irakiens pourront clamer "vive Hussein président des US"


          • TALL 26 février 2008 18:36

            Sans oublier la petite vidéo surprise 3 jours avant les élections où l’on verra Ben Laden psalmodier le Coran avec un tee-shirt "I love Obama".

            Ensuite on verra Mc Cain rouler une pelle à Bush lors de la passation de pouvoir, puis prendre de nouvelles mesures pour ébouillanter le chaudron irakien, et le baril de brut sera à 200$ pour Noël prochain.

            "Revolution" quy zont dit. smiley


          • NikeLaos NikeLaos 26 février 2008 11:49

            Ca m’ennuie assez sévèrement smiley mais je suis assez d’accord avec Lerma (aïe, pas su’la tête. Tiens Roger, t’es dans la police maintenant ?). L’entourage immédia d’Obama, à commencer par son épouse, porte déjà depuis longtemps les couleurs de la "machine". Les renseignements se trouvent facilement sur la toile (conseiller financier, directeur de campagne etc...) Peu probable, dans ces conditions, que son projet de rénovation et de Grand Changement, soit vraiment réalisable. Sans sombrer dans la psychose dont l’après guerre a déjà révelé tous les dangers, j’oserai meme avancer que ces choix démocratiques sont davantage des non-choix, que des orientations politiques réellement porteuses de changement.

            C’est sans doute là le fameux piège démocratique dont la dénonciation semble être en vogue dans la rubrique Citoyenneté d’AV. Ce qui me parait plus inquietant, c’est l’absence d’alternative sur le long terme. Qu’allons-nous faire de ces limites démocratiques que chacun semble dénoncer ?


            • 1984 26 février 2008 12:14

              Si Obama passe le Pakistan sera bombardé, c’est vraiment une perspective réjouissante Psykotik !!!

              Quand à Lyndon Johnson "instrument majeur de la fin de cette ségrégation raciale et de l’octroi de droits civiques pour les Noirs" !!!!!!!!!!! Sur quelle planète tu vis mon gars ??? Arrète de regarder la télé !!!


              • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 12:32

                "Si Obama passe le Pakistan sera bombardé, c’est vraiment une perspective réjouissante Psykotik !!!"

                Obama a effectivement eu des mots terrifiants sur le sujet. Mais il y a de fortes chances que ce soit Powell qui prenne les rênes de la défense, en cas de victoire ; il n’aura pas meilleur conseiller pour éviter des actions unilatérales.

                Et les dernières déclarations d’Obama, qui indique vouloir privilégier le dialogue avec les "Etats voyous", est plutôt rassurante. Il a un position définitivement multilatéraliste.

                "Quand à Lyndon Johnson "instrument majeur de la fin de cette ségrégation raciale et de l’octroi de droits civiques pour les Noirs" !!!!!!!!!!! Sur quelle planète tu vis mon gars ??? Arrète de regarder la télé !!!"

                Johnson, malgré ses défauts, a été un défenseur des droits civiques indéfectible. Il s’est d’ailleurs retrouvé constamment en opposition avec Hoover (FBI), pour qui seul le péril rouge comptait.

                Mais j’imagine que tu as des révélations à apporter ?


              • 1984 26 février 2008 13:56

                N’inverses pas la situation, il semble que c’est toi qui apportes des révélations sur le merveilleux Lyndon de nos coeurs que les vietnamiens regrettent encore !!!

                Ce sont des milliers de citoyens courageux qui ont fait avancer les droits civiques aux états-unis, parfois au pris de leurs vies, pas cette ordure de Johnson ! Mais tu dois confondre "civique" et "cynique".

                Quand à être en conflits avec Hoover, cite moi le nom d’un psychopathe paranoïaque qui ne soit pas en conflit avec un autre psychopathe paranoïaque ???


              • 1984 26 février 2008 14:02

                Au fait j’oubliai, "il n’y a pas meilleur conseiller que Powell" ??? Tu veux parler du monsieur qui apporte de la lessive à l’ONU comme argument pour bombarder l’Irak ???

                Attends rassure moi, tu n’es tout de même pas naïf au point de croire que tout les noirs sont bons et gentils ???


              • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 14:47

                Je ne suis pas sûr que cette discussion puisse nous mener quelque part : visiblement tu ne sais pas qui est Powell, quelles sont ses idées, et à quel point il était en dehors de l’orbite néoconservatrice. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour empêcher les USA d’entrer en guerre, et il a échoué. Lis un peu à droite et à gauche, tu seras surpris sur ses positions officieuses. Il a toujours été détesté par les nécons, qui ont accueili Rice avec des applaudissements.

                Quand à Johnson, je me base sur l’histoire officielle, les livres, les biographies, etc. Tiens, voilà même wiki : http://en.wikipedia.org/wiki/Lyndon_johnson

                Je ne pense pas avoir jamais lu quelque chose allant dans le sens contraire ; TU affirmes que l’histoire officielle est erronée, il T’incombe d’expliquer en quoi.


              • 1984 26 février 2008 17:27

                Puisque tu sites wikipedia, en voilà 2 extraits ;

                "Aux élections de 1964, Johnson remporte la présidence avec 61 % des voix et la plus large avance, plus de 15 millions de voix, de l’histoire des États-Unis. Toutefois, cette même année, on note qu’à la Convention nationale du Parti démocrate, Johnson avait soutenu les délégués racistes du Mississippi en refusant de faire une place à ceux élus par une branche dissidente, le Parti démocrate du Mississippi pour la liberté."

                "Johnson renforce constamment l’effort de guerre entre 1965 et 1968, ce qui entraîne la mort de milliers de soldats américains, et peut-être 60 fois plus de soldats vietnamiens (les estimations vont de 500 000 à 4 000 000)."

                Quand au merveilleux Powell tu utilise la même lessive pour laver l’histoire non officielle ???


              • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 17:39

                Puisque tu lis l’article de wiki, merci de le lire en entier. Si c’est ta seule source, c’est donc que tes gesticulations étaient gratuites.

                Sur le Viêt-Nâm, merci de relire ma conclusion.

                Sur Powell, je te laisse le choix de t’informer.


              • freedom2000 freedom2000 26 février 2008 17:45

                mais d’où débarque ce psyktik, fin connaisseur de la politique US  ?

                Obama a effectivement eu des mots terrifiants sur le sujet. Mais il y a de fortes chances que ce soit Powell qui prenne les rênes de la défense, en cas de victoire ; il n’aura pas meilleur conseiller pour éviter des actions unilatérales.

                Ce n’est pas parce que Powell est noir qu’Obama va l’inviter à son staff (ils sont de partis différents, renseigne toi mieux) ou alors à la manière de notre grand président, il va prôner l’ouverture tout azimut ?

                Bizarre, et si Obama était financé par Sarkozy, tant les similitudes abondent dans cette campagne ?

                 


              • karg se 26 février 2008 19:47

                Ca serai pas un mal de mettre fin au problème des talibans à la source. A défaut de développer les zones tribales (ce que sa culture empêche) ont peut les affaiblir.


              • Jean-Claude Vignoli Psykotik 27 février 2008 02:23

                "Ce n’est pas parce que Powell est noir qu’Obama va l’inviter à son staff (ils sont de partis différents, renseigne toi mieux) ou alors à la manière de notre grand président, il va prôner l’ouverture tout azimut ?"

                Obama est effectivement partisan d’une ouverture réelle, puisqu’il déclare que "Si nous sommes face à un problème, et que la solution du marché fonctionne, allons-y avec cette solution. Si la solution requiert une intervention de l’Etat, allons-y avec ça. Mais regardons quels sont les résultats pratiques. Je pense que c’est de ce genre de politiques dont le pays a faim maintenant". C’est un pragmatique avant tout.

                Cependant, je n’aurai pas la mauvaise foi d’éviter mon erreur. Je me suis laissé emporter par l’invective, et ce n’est évidemment pas Powell, mais Clark, qui est pressenti comme futur secrétaire d’Etat. Raison pour laquelle je trouvais peut-être cette idée si bonne, dans un autre message.

                Erreur de ma part donc, mais qui n’enlève rien ni à ma défense de Powell-le-modéré, ni à celle de Johnson. Ce que tu as, avec de nombreux autres points, boté en touche.

                "Bizarre, et si Obama était financé par Sarkozy, tant les similitudes abondent dans cette campagne ?"

                J’ai d’ailleurs remarqué que tous ces candidats portent des vêtements... je me demande si nous n’assistons pas à la répétition des présidentielles françaises, pierre de touche pour tout le reste...


              • 1984 27 février 2008 12:21

                Et l’ami c’est toi qui à cité wikipédia et je n’en ai pas déduit de façon pédante que c’était ta seule source !!!

                De toute façon je crois effectivement qu’une discussion avec une personne assez naïve pour croire au promesses électorales ne peut pas mener loin...

                 

                 


              • Jean-Claude Vignoli Psykotik 27 février 2008 15:42

                Wikipédia ne fait que refléter l’histoire officielle. C’est pourquoi il est pratique pour savoir ce qui, dans pratique courante, se dit dans les cercles d’historiens.

                Maintenant, lorsqu’on veut dépasser l’histoire officielle, et entre dans les détails, wiki n’est pas du tout approprié. Cependant, je n’ai jamais rencontré dans mes lectures quelque chose venant à l’encontre de cette histoire bien connue ; à défaut de pouvoir prouver tes dires, à travers des sources que tu es obligé de citer pour dépasser simplement la diffamation, tu ne fais qu’émettre un interprétation personnelle basée sur du vent.

                Sur les promesses électorales non tenues, je t’invite, à nouveau, à relire mon article. Notamment l’introduction et la conclusion, qui devraient dissiper toutes tes angoisses.


              • stephanemot stephanemot 26 février 2008 14:50

                Obama incarne une rupture par sa relation à son pays et sa vision du monde. C’est quelqu’un à la fois très imbu de sa personne et très humble.

                Au-delà de l’international, sa capacité à changer le pays de l’intérieur dépendra de sa capacité à bien s’entourer. J’ai confiance dans son jugement des personnes et je suis curieux de voir qui il choisira dans son gouvernement (au-delà d’un vice-président plus âgé et si possible avec une légitimité militaire pour contrer McCain - pas nécessairement Jim Webb - pourquoi pas Wesley Clark, supporter de Hillary ?).


                • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 14:53

                  Wesley Clark serait effectivement une très bonne idée !

                  Le tout est de le voir battre Clinton, ce qui n’est pas une mince affaire.


                • arretsurlesmots arretsurlesmots 26 février 2008 15:55

                  Le problème pour obama va être d’assumer ça maintenant. Je ne sais plus quel hebdo titre "dirty politic" mais c’est tout à fait dans cette phase qu’est entrée la campagne côté démocrate. Hillary reprenait Bill parce qu’il critiquait trop Obama, mais on voit bien qu’aujourd’hui elle est prête à tout pour le détruire. Obama est attaqué sur le fait qu’il soit musulman, des petits malins l’appellent Obama Ben Laden, sans compter que son second prénom est malheuresement pour lui Hussein, la photo avec le turban peut lui faire perdre une grande frange de l’électorat (c’est triste mais vrai). J’ai bien peur que cette bataille serrée et sans pitié ne fasse le jeu de Mc Cain...


                  • fourminus fourminus 26 février 2008 17:43

                    "ca" c’est quoi ? Une photo d’Obama en turban, "déguisé" au cours d’un voyage quelquonque.

                    Finalement, Hilary Clinton ou Mc Cain en turban ca ne choquerait personne. (on SAIT qu’ils ne sont pas de la famille de Ben Laden). Je me demande si finalement ca n’est pas le turban + la couleur d’Obama qui choque les américains. En costar il fait blanc, mais en turban, il fait peur...

                    C’est une facon incidieuse de l’attaquer sur sa couleur...

                    Je ne me fais pas d’illusion sur ceux qui payent sa campagne et sur le peu de liberté qu’il aura une fois élu, mais je n’apprécie pas qu’il soit attqué sur sa couleur... Si au moins cette élection pouvait nous apporter ce petit progrés...

                    fourminus


                  • arretsurlesmots arretsurlesmots 26 février 2008 18:31

                    Oui "ça" n’est rien de plus, mais "ça" lui fait du mal


                  • freedom2000 freedom2000 26 février 2008 16:19

                    Je crois hélas que les doux rêveurs et naifs n’ont pas encore compris : c’est John Mc Cain qui sera le prochain président s’il se trouve demain confronté à Obama Barak, et c’est hélas bien parti pour (surtout depuis l’entrée en scène du trublion Ralph Nader.

                    Les journaux et médias à la solde de Rupert Murdoch donne systématiquement Obama gagnant en cas de duel Barak-Mc Cain mais en réalité, ne s’agit il surtout pas d’influencer l’opinion publique et évincer ainsi le vrai danger pour les républicains : Hillary Clinton.

                     

                    S’il est de bon ton pour chacun (acteurs, étudiants, intellectuels et progressistes) aujourd’hui de proclamer son adhésion à un candidat noir, qu’en sera t-il en Novembre prochain quand il s’agira de voter seul, dans l’isoloir ? ? ?

                    Là où Hillary Clinton peut escompter fédérer autour d’elle la grande communauté hispanique, asiatique, les femmes, les vieux (méfiants par nature), les anti-Bush, et tous les nostalgiques de l’ère Bill Clinton, le phénomène Obama va trouver à son encontre les blancs conservateurs du sud, les hispanos, les asiatiques, et tous ces gens, nombreux, qui douteront de la réelle compétence du candidat ?

                    Car il n’est que récemment élu au Sénat en 2004 (et parce qu’alors son concurrent républicain se trouvait empêtré dans un énorme scandale sexuel), et à part son grand talent d’orateur, Obama a encore beaucoup à prouver tandis qu’Hillary peut se targuer d’une longue expérience politique.

                    Et hormis la satisfaction pour la population noire de voir l’un des siens accèder à la fonction suprême, je doute qu’Oubama fasse grand chose pour eux (les noirs sont souvent plus durs envers leurs congénères, et puis il est métissé) ou qu’il puisse réaliser ses belles promesses électorales, une fois devant la réalité des choses et face à des lobbys ultra-puissants.

                    Et je crois me rappeler que le second prénom de Barack est Hussein. Obama Hussein, aujourd’hui la plupart des médias omettent volontairement ce détail mais à n’en pas douter, une fois Hillary écartée, les républicains ne manqueront pas d’exploiter toutes les trucs pour salir le candidat.

                    Certes, Obama se dit volontiers chrétien pratiquant (reniant ainsi la religion de son père) et à cet égard, ne vous rappelle t- il pas Sarkoléon, de père hongrois et de mère juive et qui a toujours proclamé haut et fort sa foi chrétienne.. (sauf que Mrs Kouchner, Fabius, Strass Khan, Jospin, voire Lang pourtant du camp opposé l’ont bien aidé à descendre Ségolène de l’intérieur) et qu’il est le chouchou d’Israel.

                    Il y a six mois, j’apprenais qu’Hillary Clinton était parvenue à réunir la plus grosse somme jamais amassée pour une campagne éléctorale et ne trouvez vous pas bizarre qu’Obama fasse encore mieux qu’elle ? ? De là à penser que les intérêts républicains financent sa campagne en sous-main, je vous en laisse juge.

                    Quant à moi, si changement il doit y avoir, ce sera d’abord par la victoire d’Hillary Clinton aux primaires et en Novembre !

                    Cette campagne US, à bien des égards, ressemble à notre élection présidentielle : il s’agissait de favoriser à tout prix un duel Royal-Sarkozy car Bayrou représentait un danger trop grand pour Sarko et en l’occurence, Obama n’est pas Bayrou mais... Royal

                    Et beaucoup de zones d’ombres persistent autour de ce personnage messianique que nos amis républicains se chargeront de déballer une fois Clinton écartée de la course )

                    Les bons harangueurs ne font pas les bons présidents !


                    • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 16:32

                      "Je crois hélas que les doux rêveurs et naifs n’ont pas encore compris : c’est John Mc Cain qui sera le prochain président s’il se trouve demain confronté à Obama Barak, et c’est hélas bien parti pour (surtout depuis l’entrée en scène du trublion Ralph Nader."

                      Toi qui possède la boule de cristal, avance d’un pas !

                      C’est vraiment n’importe quoi. Entre la découverte du "Hussein" qui justifierait la défait programmée, l’incapacité nombrilique à dépasser la politique française (les USA ne sont PAS la France, il existe des pays autres que l’Hexagone !), les contributions dans la section politique sont toujours aussi déplorables. Et je ne parle pas que la tienne, puisque les mêmes "arguments" ont été avancés ici, ailleurs, répétés ad nauseum...

                      Tant pis. Occasion manquée.


                    • arretsurlesmots arretsurlesmots 26 février 2008 16:50

                      Il faut peut-être éviter de mépriser les commentaires des citoyens d’agoravox, tous n’ont pas forcément une grande valeur, mais la plupart vallent le coup d’être pris en compte ne serait ce que pour comprendre ce que les gens pensent [ce qui est le but quand on poste un article sur AV, non ?]

                      En ce qui concerne le "Hussein" de nombreux politologue se sont penchés sur la disparition de son second prénom de tous les documents officiels. Ca a d’ailleurs été évoqué dans un séminaire de l’ENS... après ça n’arrange peut-être pas votre analyse, mais c’est un fait, une grande partie des articles s’opposant à Obama (pas les plus beaux à lire, je l’accorde) joue sur la peur de l’islamisation de la société américaine si Obama était élu, c’est à prendre en compte, même si ce n’est pas mon opinion, Pourquoi cette photo avec son turban aurait-elle fait tant de bruit sinon ?


                    • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 17:11

                      Je ne méprise personne, je suis par contre extrêmement déçu de l’incapacité pour tant d’intervenants de poser une réflexion, de comprendre ce qu’est un argument. Malgré que la forme de la discussion soit écrite, il est impossible que ceux qui justifie la défaite programmée (mouarf !) d’Obama en raison de son nom "Hussein" aient pris de la distance. Ils recopient bêtement ce qu’ils ont entendu, aucun filtre personnel n’entrant en action.

                      Qu’on me comprenne bien : je ne nie pas que ce nom ne puisse pas entrer en compte dans l’élection, c’est le raccourci "peur de l’islam -> obama hussein -> défaite programmée" qui est sidérante. A croire que, une fois la décision prise qu’obama allait perdre, qu’obama est un sale gauchiste, un sale négro ou que sais-je, la moindre information (aussi triviale soit-elle) est utilisée comme exemple définitif qu’on avait raison de penser ce qu’on pense.

                      Etre citoyen (d’Agoravox ? On est citoyen à Agoravox) ne signifie pas qu’on puisse s’exprimer sur tout, tout le temps. C’est une dérive contemporaine que de croire que tous les avis se valent, que tout le monde a quelque chose à dire. Sur une quantité invraissemblable de sujets, je passe mon temps à lire, à écouter, sans rien d’intelligent à dire. Je ne m’exprime donc pas. Par contre, lorsqu’il s’agit de politique, tout le monde se croit expert, se plait à penser qu’il est enseignant et non étudiant. Un manque d’humilité certain.

                      Après bien sûr, tout dépend du niveau de débat recherché. Si agoravox se voit comme un site de "café du commerce", les interventions sont très appropriées. Ce n’est pas ainsi que je conçois personnellement agoravox, mais je crois que c’est peine perdue.


                    • freedom2000 freedom2000 26 février 2008 18:14

                      Je me dois de répondre à ce pompeux auteur

                      Je ne méprise personne, je suis par contre extrêmement déçu de l’incapacité pour tant d’intervenants de poser une réflexion, de comprendre ce qu’est un argument. Malgré que la forme de la discussion soit écrite, il est impossible que ceux qui justifie la défaite programmée (mouarf !) d’Obama en raison de son nom "Hussein" aient pris de la distance. Ils recopient bêtement ce qu’ils ont entendu, aucun filtre personnel n’entrant en action.

                      N’est ce pas votre cas ?


                    • arretsurlesmots arretsurlesmots 26 février 2008 18:16

                      Je ne pense pas que ce soit perdu d’avance, mais c’est vrai que ce ne sera pas gagné. Je pense quand même qu’il peut emporté la candidature démocrate, après c’est un autre combat qui débute.


                    • Fenzy 26 février 2008 16:32

                      Obama serait cent fois préférable à cette ronbière bourgeoise de Hillary Clinton par laquelle les féministes d’Outre Atlantique et donc d’Europe n’ont pas fini de nous les briser. Dans un duel Obama McCain, il y a égalité des bonhommes en terme de qualité des candidats, et puis de toute façon, par le jeu des financements de campagne, les grandes lignes politiques de l’un et l’autre doivent être à peu près les mêmes, à quelques nuances près sur la présence américaine en Irak, notamment. C’est vrai que la victoire de Obama serait symboliquement très forte, Obama étant par ailleurs au dessus de tout soupçon en matière de patriotisme ou de conception non communautariste de son pays. A l’exclusion de la mégère Clinton, que le meilleur gagne !

                       


                      • freedom2000 freedom2000 26 février 2008 17:11

                        A bien des égards, l’élection US actuelle ressemble à la nôtre il y a 9 mois : Le candidat Sarkozy (et Obama) encensé par ses fans qui promettait la rupture, et quelle rupture depuis  !

                        et la mégère Ségolène (Clinton) sur laquelle la presse se déchainait constamment, reportant ses bévues (et rappelez vous comment Sarko a été bien épargné alors mais pas depuis) mais ne vous est il pas venu l’idée qu’un femme qu’on dit si " stupide " ait tout de même pu se frayer un chemin parmi tous les prétendants socialos ?

                        c’est pas comme si Strass Khan (un génie ! parait il) et Fabius l’avaient laissée faire, bien au contraire !

                        Informez vous, lisez la presse (propagande) mais ne croyez pas toujours ce quelle vous raconte , sinon vous finirez par croire que les poules ont des dents, que le soleil se lève à minuit, que le Che était un bienfaiteur ou que Jésus était le fils de dieu !

                        Je suis un homme , et pas un féministe pour un sou mais laissons la place à des femmes pragmatiques gouverner quand elles en ont la compétence !


                        • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 17:21

                          Les médias ne se déchaînent pas contre Clinton, certains (NYT) ont même fait le choix très tôt de la soutenir.

                          On ne le répètera jamais assez aux Français : le monde n’est pas hexagonal !


                        • Dalziel 26 février 2008 17:29

                          Le candidat Sarkozy (et Obama) encensé par ses fans

                          Faux, dans cette optique, Obama, c’est Bayrou !!!!

                           


                        • Dam 26 février 2008 17:37

                          Il est vrai que ça ressemble à nos élections de mai dernier... mais permettez moi de reconstituer le casting..

                           

                          Obama pour Ségolène Royale

                          Clinton pour DSK

                          ...

                          et Mc Cain pour Sarko

                           

                          Même trame, même résultat


                        • Dalziel 26 février 2008 17:41

                          Obama pour Ségolène Royale

                          Je maintiens Obama pour Bayrou, à cause de l’effet d’annonce, tant que ça ne compte que pour beurre...


                        • Fred 27 février 2008 09:54

                          Ne commençons pas à comparer les politiciens français aux politiciens américains ; pour les américains Sarko est socialiste et les socialistes sont des communistes. Il y a un décalage de l’échiqier politique vers la droite aux US comparé à la France.


                        • Dalziel 26 février 2008 17:17

                          Obama, c’est du "jamais vu" métissé.

                          C’est le seul atout de sa candidature-gadget !

                          Il restera comme le Coluche de la présidentielle américaine 2008, en faveur de qui on se prononce quand ça compte pour beurre.

                          Mais il ne fait pas oublier qu’il n’y a pas, aux Etats-Unis, de majorité possible en faveur d’un candidat non-Blanc.

                          Il n’y en avait déjà pas avant sa photo en boubou et turban islamique, alors maintenant...


                          • Internaute Internaute 26 février 2008 17:44

                            C’est assez comique de voir les journalistes dire qu’obama est noir alors qu’il a un père 100% noir et une mère 100% blanche. Comme quoi, le noir se voit plus que le blanc et l’emporte dans les esprits. Chacun voit midi à sa porte et pour les vrais noirs, Obama est un blanc.


                          • Dalziel 26 février 2008 17:52

                            Obama est un blanc

                            Un blanc foncé, alors...


                          • Dalziel 26 février 2008 17:27

                            Rudd enchaîne et va briser l’un des plus grands statu quo australien : les relations avec les aborigènes. Dès l’ouverture de la session parlementaire du 12 février, occupée pour l’occasion par des aborigènes, le Premier ministre leur demandera pardon, rompant ainsi définitivement avec l’histoire officielle australienne. S’il refuse d’envisager toute réparation financière (employant d’ailleurs les mêmes mots que Howard utilisait pour refuser de reconnaître les erreurs), la boîte de Pandore est ouverte. Le grand pays va pouvoir débattre, regarder en face ses démons du passé, avant de pouvoir la refermer et panser les plaies purulentes qu’il refusait de voir.

                            Désolé, mais il n’y aura rien de tout ça.

                            Passé le premier mouvement, tout retombera dans le statu quo ante. On nous avait déjà fait un numéro de même nature, parce que Cathy Freeman avait été chargée d’allumer la vasque des J.O. de Sydney. Il n’y a qu’à lire les journaux de l’époque.

                            En fait, si beaucoup de choses ont changé en Asutralie, il y a une chose qui n’a pas été modifiée, ce sont les Australiens eux-mêmes, qui considèrent les aborigènes pour des primitifs et des sauvages sans intérêt, dont les Blancs ont transformé les terres en un pays riche et prospère. N’en déplaise à l’utopique premier ministre, momentanément en poste...


                            • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 17:41

                              Une question : qui était au pouvoir, lors des J.O. de Sydney ?


                            • Internaute Internaute 26 février 2008 17:40

                              Kevin Rudd est génial car il demande pardon aux aborigènes. Pardon de quoi on se demande mais enfin un président qui s’autoflagelle c’est le nec-plus-ultra de la politique moderne.

                              Zapaterro est génial car il rouvre les plaies de la deuxième guerre, donne la citoyenneté espagnole a qui la veut et lutte enfin contre cette horrible Eglise Catholique responsable de tous les maux du monde.

                              Obama est génial car il défend les homosexuels. Voilà une nouvelle d’importance capitale, un tournant dans la politique américaine. Encore un pas de plus et on va enfin interdire les mariages hétérosexuels devenus une anormalité incongrue dans la société moderne.

                              Visiblement, l’auteur a une échelle de valeurs assez particulière.

                              Le système d’élection américain aves ses grands électeurs est un peu bizarre. Aujourd’hui on nous parle toujours des délmocrates et jamais des républicains. Qui de Obama ou Cain va l’emporter reste une question en suspens. Pour ma part je pense pense que les démocrates vont présenter un noir ou une blanche ce qui sera un handicap face a un blanc.


                              • Jean-Claude Vignoli Psykotik 26 février 2008 17:52

                                "Visiblement, l’auteur a une échelle de valeurs assez particulière."

                                Si par "particulière", tu entends "différente de la tienne", j’approuve entièrement. Je ne suis pas pour l’interdiction des mariages hétéros, mais pour le laïcisme et la reconnaissance des erreurs comises, pas de doutes.

                                On est d’accord, on est en désaccord.


                              • eric 26 février 2008 17:53

                                 

                                Bless the lord !

                                Obama =Zapatero ! ? Allez voir sur le site de son église comment il va laïciser l’amérique

                                http://www.tucc.org/

                                Ne manquez pas la chanson d’entrée...

                                Est ce bien la peine d’écrire des articles pareils....


                                • bernard29 candidat 007 26 février 2008 17:54

                                  Trés bon article. Viva OBAMA.

                                  Obama sera élu parce qu’il correspond aujourd’hui à une profonde envie de quelque chose ( certains appellent ça du changement) de neuf. Or il a au moins quelque chose qu’OBAMA peut apporter qu’aucun autre candidat US ne possède , c’est la faculté de réconcilier de nombreux peuples dans le monde avec les USA. Et les USA ont besoin de ça. Montrer que leur démocratie est exemplaire, malgré tous ses défauts.

                                  Quand à l’expérience. qu’on lui dénie ?? Kénnedy ou Clinton ont bien été élus à un âge équivalent à une ou deux années près. 

                                  Clinton ne peut pas battre Mac Cain ( car politiciennne, et représentative de l’établishement politique.et d’une conception dynastique de la politique.).

                                  Les Bilhillaristes s’énervent, et Hillary dit tout et son contraire. Un jour elle est trés trés honorée de serrer la main à OBAMA, le lendemain, Obama c’est la honte. .. Elle perd tout crédit, ou l peu de crédit qu’elle avait encore.

                                  Raph Nader ne se présente pas en tant qu’écologiste mais en tant qu’indépendant ; ce qui prouve que sa candidature ne correspond plus à rien. Il ne génera pas OBAMA, d’autant qu’Al Gore va soutenir OBAMA après les primaires du TEXAS et de l’’OHIO. Raph Nader se présente parce que sensément, OBAMA se serait autocensuré sur ses convictions et pour contrer mac cain. C’est débile comme annonce. Comme si Nader pouvait géner Mac Cain, c’est plus surement le contraire

                                  Au sujet des fonds d’OBAMA, la majeure partie des soutiens d’OBAMA vient des particuliers. Les donateurs sont des militants à sa cause et ils sont des centaines de milliers. ( il y a de la désinformation ici aussi. de la part des supporters de Mac Cain qui préféreraient bien entendu avoir Clinton comme adversaire). Mais c’est fini pour elle.

                                  dernier mot. Une des conséquences intéressantes du succès d’OBAMA, pour nous français, c’est la claque que notre fierté de la France des lumières, unique défenderesse des droits de l’homme et de l’universalisme humaniste, recevrait. ce serait une gifle au regard de nos pinaillages de petits boutiquiers et nos mesquineries politiciennes...


                                  • eric 26 février 2008 19:31

                                    Ca c’est bien vrai parce que dans le genre humanisme des lumières, Obama

                                    "We are a congregation which is Unashamedly Black and Unapologetically Christian... Our roots in the Black religious experience and tradition are deep, lasting and permanent. We are an African people, and remain "true to our native land," the mother continent, the cradle of civilization. God has superintended our pilgrimage through the days of slavery, the days of segregation, and the long night of racism. It is God who gives us the strength and courage to continuously address injustice as a people, and as a congregation. We constantly affirm our trust in God through cultural expression of a Black worship service and ministries which address the Black Community."


                                  • Rosemarie Fanfan1204 26 février 2008 18:23

                                    Je ne sai s pas si B. Obama sera élu, mais qyel qu’il soit, vu l’état des USA à ce jour, ce sera pas un cadeau ! Le futur président US va ramer pendant 4 ans et les républicains récupéreront le BB.....


                                    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 février 2008 18:36

                                      Cet article, intéressant bien que partisan (mais un esprit partisan assumé et somme toute pas trop envahissant) a un défaut majeur à mes yeux :

                                      Il traite le sujet de l’exterieur, de la France douillette et confortable (de moins en moins), où on va juger les candidats démocrates (le soutien religieux extrémiste de la plupart des candidats républicains horrifie en général les français qui, même pour les plus calotins, ont été formés par une école laïque, et savent les bienfaits qu’on a à vivre dans un pays laïque).

                                      Il est clair qu’en tant que non étatsunien, je préfère largement voir Obama, voire Mac Cain élu qu’Hillary Clinton. Les deux précédents ont le mérite de se positionner la plupart du temps contre la guerre, pour le dialogue, contre un interventionnisme unilatéral des Etats-Unis d’Amérique.

                                      Mais pour qui voterions nous si nous étions étatsuniens ? Là se trouve une vraie question... Même parmi les soutiens "français" à Barack Obama, il y a fort à parier que certains voteraient pour Mac Cain, voire pour Huckabee, car ils défendent largement plus une vision de l’économie "de droite" (certes, le parti Démocrate n’est pas franchement à gauche, mais Clinton ou Edwards donnent tout de même beaucoup plus dans l’esprit d’un parti socialiste français que dans le tatchérisme militant).

                                      Personnellement, et contrairement à l’auteur de l’article, je voterai Clinton. Pas pour ses positions internationales, pas pour son "experience" du pouvoir, pas pour ses soutiens médiatiques ou financiers. Non, je voterai pour Hillary Clinton si j’étais étatsuniens pour une raison capitale : la première dans la campagne - et de fait depuis très longtemps - elle veut revenir vers une conception "à la française" de la sécurité sociale, où la solidarité doit jouer un rôle moteur, et où tout le monde bénéficie d’une couverture sociale (chômage, maladie, vieillesse). Certes, c’est à partir du champ de ruines laissé par Reagan et Bush (le père), pas assez redressé par Clinton (le mari), et dont le démantelement a été continué par Bush (le fils), mais elle parle tout de même d’un sujet qui intéresse directement la vie quotidienne des étatsuniens, loin des envolées lyriques sur le rôle international, le commerce extérieur ou les réductions d’impôts aux riches.

                                      Car, aux Etats-Unis comme ailleurs, la grande masse de l’électoirat, ce sont les classes moyennes, qui aspirent à plus d’argent, moins de travail, et ... plus de sécurité (physique, financière et médicale).

                                      Les mêmes causes ayant les mêmes effets, on a voté en France pour Nicolas Sarkozy qui nous a promis plus d’argent (le "pouvoir d’achat") en nous disant qu’il ne toucherait pas - ou si peu - à notre sécurité médicale, tout en augmentant encore notre sécurité physique. On voit le résultat, décevant - mais cohérent avec le passé de sinistre de l’économie, ou de premier flic de France de notre président, mais l’important, ce sont les raisons pour lesquelles il a été élu, en séduisant la classe moyenne. Aux Etats-Unis, il parait logique que la campagne, une fois portée sur ce terrain - une première depuis fort longtemps outre-Atlantique - donne unr ésultat similaire en promouvant le candidat qui sera ou bien le plus démagogique, ou bien le plus sincère et paraissant le plus compétent pour les questions qui touchent au coeur des préoccupations de la classe moyenne.

                                      Et sur ce plan, c’est Hillary qui me parait la mieux armée, la plus sincère ET la première à avoir abordé ce sujet, ce qui est naturel compte tenu de son positionnement, le plus à gauche des candidats encore en lice.

                                      Et Ralph Nader ? J’avoue ne pas savoir...

                                       

                                      En Résumé, si j’étais étatsunien, je serai démocrate, et je choisirai Hillary. Pour ses meilleures positions, mais hélas en subissant ses pires.


                                      • Dalziel 26 février 2008 18:52

                                        Hillary Clinton si j’étais étatsuniens pour une raison capitale : la première dans la campagne - et de fait depuis très longtemps - elle veut revenir vers une conception "à la française" de la sécurité sociale

                                        Les Etats-Unis sont habités par des Américains, qui ne partagent en rien la frénésie partageuse, qui est l’une des caractéristiques de l’identité française !

                                        En outre, utiliser le verbe "revenir" tend à faire croire qu’un tel système a existé dans le passé, ce qui n’a évidemment jamais été le cas.


                                      • adryan barlet 26 février 2008 18:38

                                        Je vous trouve bien optimiste : Obama c’est le conservatisme démocrate, contrairement à Hillary. Mais je ne serais pas étonné que McCain tire les marrons du feu. Les Noirs ne sont pas dupes d’Obama, il ne propose rien sur la sécurité sociale pour gagner la confiance des mous traditionnalistes.

                                        En attendant, c’est la première campagne américaine où le suspense augmente avec le temps. Tout peut encore arriver, toutes les poubelles n’ont pas donné leurs derniers maux.


                                        • Sébastien Sébastien 26 février 2008 18:40

                                          Vous ecrivez que "Obama est certainement ce qui arrive de mieux aux Etats-Unis depuis Kennedy." . Il est encore un peu tot pour le dire... Et le terme revolution est exagere.

                                          Ce qui me derange un peu dans cette histoire, c’est que la nouveaute vient du fait qu’il est noir, pur exemple de discrimination positive a l’americaine.

                                          Je pense que Mc Cain va gagner. Il fait une campagne habile, comme Sarkozy, en s’opposant a Bush et en proposant lui aussi de la nouveaute. Je sais bien qu’on focalise sur la femme et le noir mais la campagne de Mc Cain est aussi interessante.


                                          • Annie 26 février 2008 19:31

                                            Hilary Clinton quand son mari a été élu, s’est totalement dédiée au projet de reforme d’assurance médicale. Le projet est ensuite passé à la trappe. Je ne suis pas sûre que ce ne sera pas encore une fois le cas.

                                            Il est tout à fait regrettable d’affubler Hilary Clinton ou Ségolène Royal d’adjectifs aussi condescendants. Alors que l’on vante l’autorité, la fermeté des candidats masculins, les femmes se retrouvent qualifiées de rombières ou de mégères quand elles démontrent ces mêmes qualités. Je ne voterai pas pour Hilary Clinton, mais en lisant ces commentaires, je me rends compte qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant que nous ayons chez nous une femme qui puisse se présenter sans se faire étriper parce qu’elle est justement une femme. Reconnaissons au moins que les Etats-Unis sont plus évolués à ce point de vue.

                                            Juste un petit mot pour Psykotic : Vous affirmez que c’est une "dérive contemporaine que de croire que tous les avis se valent, que tout le monde a quelque chose à dire". Vous avez peut-être et même sûrement raison en disant que tous les avis ne se valent pas. Mais AV offre une possibilité de s’exprimer à beaucoup de gens qui se sentent aliénés par la politique actuelle, et pas représentés par les politiciens. Ils ne se valent peut-être pas, mais en général, ils ont tous quelque chose d’intéressant à dire ou ils jetent tous un éclairage particulier sur un sujet, même s’ils s’en écartent.

                                            Sinon, je pense effectivement comme vous qu’Obama représente dans les limites des contraintes actuelles une formidable opportunité de changement. 


                                            • Jean-Claude Vignoli Psykotik 27 février 2008 02:09

                                              "Juste un petit mot pour Psykotic : Vous affirmez que c’est une "dérive contemporaine que de croire que tous les avis se valent, que tout le monde a quelque chose à dire". Vous avez peut-être et même sûrement raison en disant que tous les avis ne se valent pas. Mais AV offre une possibilité de s’exprimer à beaucoup de gens qui se sentent aliénés par la politique actuelle, et pas représentés par les politiciens. Ils ne se valent peut-être pas, mais en général, ils ont tous quelque chose d’intéressant à dire ou ils jetent tous un éclairage particulier sur un sujet, même s’ils s’en écartent."

                                              Agoravox, une fonction tribunitienne pour les laissés pour compte ?

                                              Je t’avoue que si je ne rejoins pas sur le "ils ont tous quelque chose d’intéresant à dire", et que je pense plutôt qu’ils "veulent tous dire quelque chose, ta remarque ne manque pas d’intelligence. Et je n’y répondrais pas au tac au toc, mais prendrai le temps de la réflexion.

                                              Le tout est toutefois de savoir quel est le but d’Agoravox. Sa politique éditoriale stipule que :

                                              "Seront retenus en priorité les articles factuels, enrichis de références, avec un véritable apport informationnel, concernant des faits vérifiables et si possible inédits. Ainsi, sur SportVox, la parole n’est ni au "peuple", ni aux "élites". La parole est à ceux qui ont des faits originaux et inédits à relater."

                                              Ca ne tranche pas beaucoup, mais les raisons de refus d’un article sont plus éclairantes. Est notamment refusé un "Article exprimant une opinion personnelle pas suffisamment documentée". Les commentaires n’ont pas le droit au même traitement, visiblement.

                                              Les buts de la fondations sont d’ailleurs stipulent que

                                              Dés qu’un article est publié, tout lecteur peut intervenir librement pour le commenter, le critiquer, le compléter, l’enrichir ou le dénoncer. L’auteur et la rédaction peuvent interagir ainsi avec les lecteurs afin de compléter et améliorer l’article.

                                              Très peu de ça ici. Très peu de ça, en général, sur les sujets politiques. Sur d’autres, la culture particulièrement, c’est tout autre chose... pourquoi ?

                                              Bref, m’en vais réfléchir à ta remarque. Merci.


                                            • freedom2000 freedom2000 26 février 2008 19:31

                                              Au vu du score serré entre les 2 candidats démocrates, ce seront les 800 super délégués (composés de députés, sénateurs, gouverneurs d’état et autres élus proéminents) indépendants du plébiscite populaire, qui désigneront le gagnant le plus apte pour affronter McCain.

                                              Or si moi, simple quidam français, peux préjuger de l’issue finale (en faveur de Mccain si duel Obama-Mc Cain), comment ces élus à leur niveau de compétence et dégré d’ expérience politique ne pourraient pas comprendre qu’Obama est un suicide politique de leur part ?

                                              Hélàs, les tractations en coulisses qui auront lieu, se font généralement en faveur d’intérêts personnels, style "combien tu me donnes", ou sur perspectives de "retour d’ascenseurs" au détriment des intérêts de la nation.

                                              Gageons que notre Obama a dû arroser les patrons des syndicats de travailleurs à coups de millions pour s’assurer leur adhésion ;

                                              ps J’ai regardé en dvd hier soir le chef-d’oeuvre de Robert Rossen "Les fous du roi" (All the king’s men en anglais) que je conseille à tous.

                                              Et la réalité dépasse souvent la fiction !


                                              • TALL 26 février 2008 19:39

                                                Au vu de la mise en Une, il a déjà flairé le filon, notre Carlitto del Roma smiley

                                                Après la Grande Révolution Bayroutienne ( pour ceux qui ne connaissent pas, on peut encore trouver Bayrou sur le cache de google ), voici la grande Re-Vo-Lu-Zionne Obamayenne.

                                                Je connais un Tall qui va se faire moinsser grave en 2008 smiley


                                                • Leprince 26 février 2008 20:53

                                                  Boycot total des censeurs Agoravox, Centpapiers et Rue89, ne fournissez plus de contributions.


                                                  • Le péripate Le péripate 26 février 2008 21:00

                                                    Celà fait quelque temps que les Etas-Unis ne sont plus la solution, mais le problème. Je ne sais si Obama est un vent nouveau, mais une administration plus raisonnable que l’actuelle sur les questions mondiales ne pourra être qu’un bien... au moins relatif.


                                                    • chris 26 février 2008 22:42

                                                      Obama et son histoire sur l Iraq se resume de dire je suis contre l entree en guerre mais je vote pour les bills : un peu hypocryte non. le sraisons qui l ont pousse a ce choix ne sont pas si innocent.

                                                      Pour en savoir plus sur ces decisions sur l iraq , je cous conseille vivement de lire l article suivant

                                                      Michael Crowley : Is Obama’s Iraq et record really a fairy tale ?

                                                      http://hnn.us/roundup/entries/47363.html

                                                       

                                                      Elu le plus liberal mais fait une campagne au centre....

                                                      mais contre la couverture de sante universelle....

                                                      Recoit l argent des lobbyes mais UNIQUEMENT lobbyes federale mais pas states lobbyes ; YOU SEE THE HUGE DIFFERENCE.....

                                                       

                                                      L ’OBAMAMANIA m enerve un peu car un peu trop d aveuglement personnellement l important c est pas d etre black ou d etre un femme mais d etre competent...et oabama and YES WE CAN, CAN what !!!

                                                       


                                                      • chris 26 février 2008 22:49

                                                        A psychotic

                                                        "Les médias ne se déchaînent pas contre Clinton, certains (NYT) ont même fait le choix très tôt de la soutenir."

                                                        Article suivant dans le NYT , conlusion : si le NYT a supporte Clinton , c etait avant fevrier . Depuis je dirais 50/50.

                                                        http://thecaucus.blogs.nytimes.com/2008/02/20/a-clinton-strategy/#comment-670493

                                                         

                                                         


                                                      • Jean-Claude Vignoli Psykotik 27 février 2008 01:52

                                                        Lorsque le NYT fait le choix de soutenir un candidat, ça se fait par un édito officiel.

                                                        Ce n’est pas parce qu’ils ont annoncé soutenir Clinton qu’ils refusent de faire leur job de journalistes. Ils ont cessé de le faire pendant 2 ans et demi après le 9/11, par contre :/



                                                        • freedom2000 freedom2000 27 février 2008 00:33

                                                          Etrange, le républicain McCain s’offusquant aujourd’hui que l’on cite sur les antennes Obama par son autre prénom (Hussein !) Quel mal à cela  ?

                                                          Normal, Mc Cain se réservait cette exclusivité une fois que Hillary aurait été écartée de la bataille.

                                                          A une semaine des primaires de l’Ohio et du Texas, ce prénom musulman pourrait faire réfléchir les électeurs démocrates et faire basculer les votes en faveur de Clinton, ce que le clan républicain craint par dessus tout.

                                                          Obama = cheval de troie républicain

                                                          ps mon allusion à "Hussein" ne date pas d’aujourd’hui, j’avais juste fait un copié-collé en guise de rappel.


                                                          • mi2nmi 27 février 2008 01:36

                                                            Quelle sera la politique d’Obama en Amérique latine ? Osera t-il dénoncer les crimes commis par ces prédécesseurs ?

                                                             
                                                            http://pazcolombie.blog.20minutes.fr/
                                                             

                                                             


                                                            • Jean-Claude Vignoli Psykotik 27 février 2008 01:54

                                                              Il a déclaré, fait sans précédent, être prêt à discuter avec tous les dictateurs d’Amérique Latine (entre autre).

                                                              Un très bon signe, à n’en pas douter.


                                                            • Christoff_M Christoff_M 27 février 2008 02:16

                                                               Le chemin est long jusqu’a la présidence aux states... rien n’est fait

                                                              et le système des grands electeurs ne favorise que des candidats riches issus des memes milieux mais on trompe l’attention des gens en présentant une femme, un black, en jouant sur les apparences.... tout ceci est du à la médiatisation à outrance et au coté show télévisé du système... est ce que cela change profondement la future gouvernance des états unis....

                                                              vous me direz en France nous en sommes toujours à droite gauche avec des partis fantoches, nous nous orientons à grands pas vers ce système américain, ou il sera plus important d’etre une femme ou membre d’une communauté importante, parler de sa vie privée pour donner l’impression d’un changement.... tout étant dans la communication et la mise en scène... mais ou est le changement profond dans l’Amérique actuelle ??


                                                              • Jean-Claude Vignoli Psykotik 27 février 2008 02:29

                                                                "et le système des grands electeurs ne favorise que des candidats riches issus des memes milieux mais on trompe l’attention des gens en présentant une femme, un black, en jouant sur les apparences.... ."

                                                                Si c’était le cas, Ralphie serait au-devant d’une victoire programmée.

                                                                Le système et la géographie étasuniens favorisent les candidats partisans avant tout, mais il est vrai qu’il me semble aussi que le temps où un ancien vendeur de chemises pouvait être président est révolu.


                                                              • jer 27 février 2008 02:31

                                                                Il y a quelaues semaines un article de l’Herald Tribune rappelait avec humour toutes les previsions des specialistes politiques US qui s’avererent invalidees par les scrutins des primaires. Prevoir et anticiper dans cette election semble etre devenue une grande partie de poker. Alors on ne reecriera pas malheuresuement l’histoire en deplorant que Powell se soit fait embarquer comme un bleuet par les neocons ou que Rice soit devenue la plus vertueuse des portes paroles d’une ideologie dont son intelligence semblait devoir la preserver. Ces deux la sont peut etre le contre exemple d’une revolution annoncee, certes avec beaucoup d’avance. En retournant dans l’ancien temps, cet avant 11 septembre dont on ne mesure pas assez l’impact sur les esprits de ce cote ci de l’ocean a mon sens, on peut se souvenir que du couple Billary, il fut souvent dit sans contestation que le cerveau etait du cote d’Hillary, et le simple rappel de l’echec de sa reforme du medicare est un mensonge par ommission puisqu’il faut rappeller alors que les chambres avaient vire de bord pour les republicains, tous occuper a mettre en oeuvre un impeachment qui ne vint pas (hereuseument ? quoique un AlGore president par succession eut peut etre gagne par la suite, mais bon c’est du passe).

                                                                Alors pour donner dans le Monsieur Soleil, je commencerai par la fin pour ma part. Il ne me fait aucun doute que les democrates de nature et les anti-Bush sont aujourd’hui majoritaires aux USA, que les republicains et McCain choisi par defaut, tous les autres ayant ete "grille" dans l’administration Bush, n’ont pas la moindre chance de l’emporter face un candidat democrate qui incarnera, qui qu’il soit, un certain sens de la nouveaute et du renouveau. McCain, le candidat du conservatisme affiche et proclame, meme si ce mot a un sens politique aux USA quelque peu different, n’incarne aucun changement par rapport aux annees Bush, et traine derriere lui un certain nombre de casseroles politiques dont meme si on nous dit aujourd’hui qu’elles n’interessent plus les citoyens US seront quand meme lourdes a porter.

                                                                Pour moi, cela ne fait aucun doute, les republicains perdront, plus que les democrates ne vainqueront, d’autant plus que sans evenement dramatique majeur, les democrates semblent deja assures de garder la majorite legislative, ce qui est un argument de poids dans une bataille finale pour affirmer que l’on fera ce que l’on promet, chose que McCain semble donc deja dans l’impossibilite de promettre, ce qui est embettant...

                                                                Reste donc le nom du vainqueur democrate. Les dernieres primaires ne donneront sans doute pas d’avantage decisif a aucun des deux riveaux, et ce seront donc les elus democrates qui feront pencher la balance pour l’un ou l’autre. Ils seront, je pense, plus favorables a choisir leur candidat de coeur, issue du serail de l’establishment, Clinton donc, d’autant plus que celle-ci a tisse de nombreux liens politiques depuis qu’elle est senatrice tant chez les democrates que chez les republicains, Chelsea faisant aussi campagne dicretement rappelant par exemple que sa mere avait trouve des solutions politiques avec celui la meme des republicains qui avaient bataille le plus fermement pour l’impeachment de Bill. Clinton a une intelligence politique, une experience politique egalement et un bilan dans l’Etat de NY dont Obama ne peut se vanter. d’un cote "I have a dream" de l’autre "I have a team".

                                                                Clinton gagnante donc en novembre, encore une fois si aucun evenement d’ampleur ne vient ensanglanter cette campagne.


                                                                • goc goc 27 février 2008 07:23

                                                                  pour ma part, je reste sceptique

                                                                   

                                                                  je me prononcerais sur les reelles qualités de changement d’Obama, losque je verrais qu’il demande l’overture d’une enquete officielle et independante sur les attentats du 11/09

                                                                  s’il ne le fait pas, c’est qu’il est un candidat comme les autres, plus soucieux de sa carriere et de servir ses amis/sponsors, que de servir son peuple


                                                                  • TALL 27 février 2008 10:07

                                                                    Obama est un beau parleur, un pur séducteur. Et comme tous les mecs qui cherchent à plaire, il est tout ce qu’on veut, sauf un révolutionnaire.

                                                                    Par contre la sécu sociale pour la santé que propose Hillary Clinton est révolutionnaire ( pour les USA ) et c’est pour ça qu’il avait été refusé avant. Mais si elle devenait Présidente, ça pourrait mieux passer. Tandis qu’Obama ne propose pas grand-chose de neuf sur ce plan.


                                                                    • bernard29 candidat 007 27 février 2008 14:17

                                                                      Obama n’a pas a être révolutionnaire.

                                                                      Ce qui est révolutionnaire c’est qu’il va être élu. 

                                                                      C’est ce qui gène tous les républicains déguisés en pro Clinton.

                                                                      Or elle s’énerve et a tiré ses dernières cartouches qui ne sont pas trés honorables politiquement, loin s’en faut. ! Hillary va perdre au moins un des deux Etats et elle sera contrainte au jeté de l’éponge. 

                                                                      Ensuite contre Mac Cain, on rentrera dans le vrai du sujet présidentiel. Et Mac Cain n’a aucune chance.

                                                                       

                                                                       

                                                                       


                                                                      • spock spock 27 février 2008 14:55

                                                                        "Et Mac Cain n’a aucune chance."

                                                                        Bizarre les analystes anglo-saxon disent le contraire, mais il est encore trop tôt pour se prononcer.

                                                                        Par contre, on peux déjà acheter du paracetamol pour les gueules de bois électorales.


                                                                      • jaja jaja 27 février 2008 20:07

                                                                        Je me fous de savoir qui sera élu Président des USA. Celui qui aura été élu aura été choisi de fait par le complexe militaro-industriel et lui obeira comme l’ont fait tous les autres présidents avant lui... Pas de changement fondamental prévisible, seulement de la poudre jetée aux yeux des gogos...

                                                                        Lorsque les Américains se retireront d’Irak c’est qu’ils auront pris assez de coups... Attaquer le Pakistan... 6 fois plus d’habitants que l’Irak, donc résistance colossale garantie, why not chez ces partisans de l’hégémonie mondiale US qui deviennent de plus en plus dingues... et dangereux.

                                                                        Certains comme Karg se sur Agoravox affirment "Ca serai pas un mal de mettre fin au problème des talibans à la source." (donc, selon lui, au Pakistan) Bon courage Karg tu finiras par l’avoir ta boucherie sans quartier... durant des décennies si nécessaire pour bouter les Yankees hors du Pakistan.

                                                                        Ah si certains pouvaient se souvenir de la grande leçon de l’histoire du XXème siècle... l’ère des colonies est terminée, chaque invasion est ou sera repoussée quel qu’en soit le prix et quelles que soient les croyances religieuses ou idéologiques des peuples agressés... C’est quand même pas difficile à comprendre !


                                                                        • freedom2000 freedom2000 28 février 2008 12:48

                                                                          lien très instructif, un petit aperçu de ce qui attends Mr "Yes, we can" quand il devra affronter le sous-fifre de Bush :

                                                                          http://www.mcclatchydc.com/227/story/28895.html


                                                                          • freedom2000 freedom2000 1er mars 2008 07:37

                                                                            Rappelons qu’ Obama est apparenté par sa mère à la 8ème génération avec....Dick Cheney, qui a bien confirmé.

                                                                            J’imagine aisément le genre de conversation entre les 2 hommes au cours d’une soirée mondaine :

                                                                            "A propos, cher cousin, pourrais tu nous aider à descendre Hillary ? Ne t’inquiète pas pour le financement, des sous, on en a au parti républicain"

                                                                             


                                                                            • thomthom 1er mars 2008 14:55

                                                                              Obama pour enfin propulser les USA dans le XXIe siecle ? oui, pourquoi pas... c’est pas gagné, mais crédible.

                                                                              Mais... et pour nous. Qui va enfin etre capable de propulser la france dans le XXIe siecle, alors que pour le moment, elle s’est arretée aux trois quarts du XXe ? Bon d’un autre coté, on est de toutes facons coincé pour encore 3 ans et demi.... ca laisse un peu de temps pour trouver notre champion.


                                                                              • FYI FYI 2 mars 2008 04:16

                                                                                 

                                                                                Mort ou vif, les anglais adorent Obama

                                                                                 

                                                                                Le 18 février 2008 (LPAC) - Comme une torpille envoyée pour démolir la campagne d’Hillary Clinton, l’aristocratie anglaise adore Obama, mort ou vivant.

                                                                                C’est ce qu’on découvre quand on analyse avec soin comment la presse anglophile couvre sa campagne.

                                                                                Comme exemple, l’article de Lord Rees-Mogg dans le quotidien londonien le Times d’aujourd’hui. L’auteur, qui fut au cœur de la chasse aux sorcières montée contre Bill Clinton avec l’affaire Whitewater en 1993, n’hésite pas aujourd’hui à présenter Obama comme « Un John Kennedy pour notre époque » :

                                                                                « On a du mal a voir ce qui pourrait empêcher le sénateur Obama de devenir le prochain président des Etats-Unis » écrit-il « Il a créé une excitation tel qu’aucun autre candidat ne l’a fait depuis le président Kennedy dans les années 60. De mon point de vue, il est meilleur orateur que Kennedy. Mais, comme Kennedy, il combine un charisme personnel avec un appel très fort à l’idéalisme américain. Comme Kennedy, il est jeune et représente la nouvelle génération de politique américaine... »

                                                                                Mais, quand les anglais mettent un américain sur un piédestal, c’est parfois pour mieux pouvoir l’abattre. Dans un article paru la semaine dernière dans l’Ottawa Sun, Earl McRae met en scène l’assassinat éventuel d’Obama par « des extrémistes fascistes d’extrême droite » cherchant à éliminer un noir dont le deuxième prénom est Hussein pour l’empêcher d’accéder à la fonction suprême : « Barack Obama agite les bras. La foule exulte. Je vois une image que je n’aimerais pas voir. Je vois l’image qui est une terrible maladie qui accapare la République. Je vois Barack Obama sourire quelques secondes tandis que la foule scande son nom. Je vois Obama porter sa main sur sa poitrine tandis que ces yeux grandissent et que sa bouche s’ouvre pendant que la foule hurle et que Barack Obama, candidat noir à la présidence américaine, tombe mort sur le sol, touché par la balle de l’assassin. »

                                                                                L’économiste américain Lyndon LaRouche averti que ce type d’article « jette le trouble et crée la confusion dans l’esprit des électeurs ; et je dirais même que cela offre une couverture pour un assassinat, car les gens prendraient ce type d’articles comme ‘preuve’ d’un complot. »

                                                                                LaRouche estime que tous les candidats à la présidence américaine sont des cibles potentielles, l’option de l’oligarchie financière étant de mettre un nouveau Mussolini à la Maison Blanche. Les Anglais ont déjà assassiné plusieurs présidents américains, ce n’est pas nouveau. Pour eux, McCain, Bill Clinton, Hillary Clinton ou Obama pourraient être des cibles d’assassinats afin de débarrasser le plancher pour l’arrivée de Bloomberg.

                                                                                L’article de l’Ottowa Sun fut abondamment cité par Mark Steyn, un chroniqueur de la chaîne Hollinger, autre réseau de presse anglo-saxonne au centre des attaques contre Clinton.

                                                                                 

                                                                                 

                                                                                par Jeffrey Steinberg, EIR

                                                                                Le 7 février, Lyndon LaRouche a lancé une nouvelle mise en garde contre le danger d’un « putsch » orchestré par l’oligarchie financière internationale, visant à imposer l’actuel maire de New York, Michael Bloomberg, à la présidence américaine en novembre prochain.

                                                                                Au milieu d’un krach financier sans précédent, ces hommes de l’ombre, dont les intérêts sont incarnés aux Etats-Unis par George Schultz et Felix Rohatyn, sont déterminés à empêcher l’émergence d’un dirigeant politique qui offre une alternative à leur projet de fascisme corporatiste, comme le fit le président Franklin Roosevelt avec son New Deal lors de la grande dépression des années trente.

                                                                                Ce drame qui se joue outre-Atlantique concerne l’ensemble du monde. C’est pourquoi Lyndon LaRouche a mobilisé tout son mouvement pour démolir dès maintenant cette opération. Il s’agit, aux Etats-Unis, de stopper l’option corporatiste Bloomberg, et en Europe, de faire échec à la tentative de menotter les Etats-nations dans le cadre du Traité de Lisbonne.

                                                                                La fin du système bipartite ?

                                                                                LaRouche a exploré les différents scénarios possibles pour installer un Président capable d’imposer une austérité fasciste, à l’image de celle menée par Hjalmar Schacht, le ministre allemand de l’Economie sous Hitler.

                                                                                « Bloomberg va-t-il vraiment tenter sa chance, et si oui, sous quelle étiquette : démocrate, républicaine ou "indépendante" ? Je peux d’ores et déjà donner ici les principales options.« Option républicaine : un "ticket" McCain-Bloomberg, auquel cas Bloomberg pourrait rapidement remplacer McCain au poste de Président pour des raisons de santé. Dès lors, il n’est pas entièrement exclu que Leonora Fulani (*) remplace Condoleeza Rice à son poste.

                                                                                Quinze jours plus tard, cette menace que LaRouche était le seul à avoir identifiée, éclatait au grand jour. Dans un livre qui vient de paraître, le consultant politique Doug Schoen soutient qu’un riche candidat indépendant pourrait s’emparer de la présidence en 2008 (voir ici).

                                                                                Ancien associé de Mark Penn, le stratège de campagne d’Hillary Clinton, Doug Schoen a déjà travaillé pour les deux campagnes de Bloomberg à la mairie de New York. Son livre a été favorablement accueilli par Robert Shrum, le directeur de campagne de Kerry en 2004 dont on connaît le succès. Dans une course à trois, « bien sûr, Bloomberg pourrait l’emporter », affirme Shrum, qui fut aussi le conseiller de campagne du gouverneur Schwarzenegger, un proche allié de Bloomberg et partisan, comme lui, d’un fascisme corporatiste aux Etats-Unis. Tous deux favorisent notamment des projets qui livreront aux intérêts privés les infrastructures clefs de l’économie et de la sécurité nationale.

                                                                                Le maire de New York soutient également la thèse « centriste » de son ancien conseiller, selon laquelle « le système de deux partis s’effondre ». L’idée est donc de créer un parti indépendant, « au-delà des partis », qui n’aurait pas de compte à rendre aux électeurs.

                                                                                Hormis une candidature indépendante, ou un ticket commun avec John McCain (dont la santé est visiblement précaire), une autre option vient d’être envisagée par Armstrong Williams, un analyste afro-américain de droite qui écrit pour Newsmax.com, un site dans le giron de Richard Mellon Scaife. (Rappelons que c’est Mellon Scaife qui a financé la chasse aux sorcière contre Bill Clinton, dans les années 90, et qu’il reste l’un des principaux architectes de la « vaste conspiration de droite » qu’Hillary Clinton avait courageusement dénoncée à l’époque.)

                                                                                Obama le pion

                                                                                Le 14 février, Armstrong Williams écrivait : « On croit savoir que [les responsables de] la campagne d’Obama et Mike Bloomberg se sont déjà rencontrés et ont tramé un plan incroyable au cas où Clinton emporterait l’investiture démocrate. Bloomberg offrirait un milliard de dollars à la campagne d’Obama, qui quitterait brusquement le Parti démocrate et se présenterait comme indépendant avec, pour co-équipier, le "faiseur de roi" [kingmaker] Bloomberg. »

                                                                                En réalité, les puissances du fascisme financier qui promeuvent Bloomberg ont décidé d’utiliser le sénateur de l’Illinois comme une torpille contre Hillary Clinton, et Barak Obama, rattrapé par des scandales, pourrait ensuite être lui-même éliminé. C’est Mme Clinton que ces forces craignent le plus, car elle a mis la défense des millions d’Américains « sans voix » au coeur de sa campagne. Dans ces derniers spots télévisés, elle évoque « une économie en chute libre » (thème qui reste tabou outre-Atlantique) et s’engage à mener une politique économique volontariste contre l’injustice. D’où les attaques infamantes lancées contre elle, en particulier par les médias.

                                                                                Barack Obama « ne se montre pas prêt à lancer des réformes en profondeur », observe LaRouche, mais « il a capté l’imagination d’une vaste minorité de l’électorat ». Cela le rend vulnérable, remarque l’agence de presse Bloomberg.com, qui appartient précisément à... Bloomberg.

                                                                                Dans un article du 15 février intitulé « Les fréquentations d’Obama pourraient alimenter la "machine de guerre républicaine" », Timothy Burger note que, bien que le sénateur de l’Illinois ne soit pas accusé directement de délits, « certaines des relations qu’il a nouées (...) à Chicago pourraient servir de poudre à canon pour des attaques ». Bloomberg.com mentionne ses liens notoires avec le « roi des taudis » Tony Rezko, un homme d’affaires véreux qui a financièrement contribué à ses campagnes et lui a vendu sa maison à prix bradé. Il devrait aussi s’expliquer sur ses relations avec le directeur du Trésor de l’Illinois, Alexi Giannoulias, dont la banque Broadway Bank a accordé des prêts douteux à un gangster de Chicago, Michael Giorango.

                                                                                Les vrais fascistes

                                                                                Si mettre Bloomberg à la Maison Blanche reste l’option numéro un pour un réseau de fascistes américains proches de Londres, dont Felix Rohatyn et George Shultz, toute cette « élite » est déterminée à mener à bien une opération corporatiste transatlantique cette année même - qui sera marquée par l’accélération de l’effondrement financier global.

                                                                                En Europe, le processus de ratification du Traité de Lisbonne par les parlements, sans véritable débat public sur les enjeux (cf. la déclaration de Jacques Cheminade ici), est à situer dans le cadre de l’offensive en faveur de Bloomberg. Dans les deux cas, on vise à réduire à néant toute notion de république souveraine défendant et protégeant le citoyen, et non les financiers.

                                                                                LaRouche n’hésite pas à considérer tous ceux qui s’associent aux efforts de Rohatyn et Shultz comme coupables de haute trahison et devant être démis de leurs mandats électifs. Il pense en particulier à la présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi, car elle a eu l’outrecuidance d’attaquer publiquement Hillary Clinton pour son appel en faveur d’un gel des saisies de logement, mesure que rejette également Barak Obama.

                                                                                ---- Note :

                                                                                 

                                                                                 

                                                                                (*) Lenora Fulani est une psycho-thérapeute afro-américaine militante et ancienne candidate à l’élection présidentielle. Elle anime le Comité pour un parti indépendant unifié et a soutenu le Reform Party de Ross Perot en 1993

                                                                                 

                                                                                « Option démocrate : après la chute d’Obama, orchestrée depuis Londres, Hillary Clinton serait à son tour éliminée d’une manière ou d’une autre et la machine Bloomberg s’emparerait de la présidence. Avec l’aide de Schwarzenegger, il appliquerait immédiatement le programme corporatiste de Felix Rohatyn, le compagnon de route d’un George Shultz prônant la "Révolution dans les affaires militaires". »

                                                                                 

                                                                                Présidentielles américaines : Déjouer l’option du « Mussolini » américain

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