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Accueil du site > Actualités > International > Greenpeace, Macron, Lula : Quand la cire surpasse le réel et parfois (...)

Greenpeace, Macron, Lula : Quand la cire surpasse le réel et parfois l’impose !

Une statue de cire, kidnappée par Greenpeace, nargue Macron devant l’ambassade de Russie, révélant l’hypocrisie d’un théâtre géopolitique absurde. Lula, riant sous cape, murmure la paix face au délire belliqueux. Dans ce chaos de récits truqués, seule la lucidité citoyenne peut tendre vers la bienveillance.

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Un coup burlesque devant l’ambassade

Dans le tumulte de l’actualité récente, deux scènes se croisent, s'ajustent et contrastent, révélant l’absurde théâtre de la géopolitique. Greenpeace, par un coup cocasse et médiatique, kidnappe la statue de cire de Macron au Musée Grévin [1] et, la contraignant et la forçant, la dépose devant l’ambassade de Russie, pancarte à l’appui : « Business is business ».

Ironie suprême : cette figure de cire, luisante, au sourire béat, bras tendus, invitant au jeu des caresses, incarne un pas et une ouverture diplomatique dont le Macron réel, pantin vivant, est incapable, lui qui propage le chaos. Elle dénonce l’hypocrisie française : d’un côté les sanctions contre la Russie, de l’autre l’importation massive de son gaz et de son uranium.

La vidéo de cette performance, devenue virale en Russie, où les réseaux s’esclaffent de ce double discours, met à nu les récits truqués des puissants, qui voilent leurs contradictions.

Puisque ce président agité semble vouloir obsessionnellement nous précipiter vers l’abîme apocalyptique, ne devrions-nous pas, en désespoir de cause, privilégier sa copie de cire, plus apte, et vraisemblablement infiniment plus avenante, et surtout moins périlleuse pour l’avenir de notre humanité ?

L’AFP, le 4 juin 2025, rapporte que les trublions, poursuivis pour « vol en réunion d’un bien culturel », récidivent en déposant la copie de cire devant EDF, ornée d’un cri ironique : « Poutine-Macron, alliés radioactifs ». Greenpeace, dans sa malice, vise juste mais tire à côté : en fustigeant la Russie, ils ignorent les responsabilités de Kiev et de l’OTAN, soutenant malgré eux une guerre atlantiste, aveugles aux crises du Donbass – région ukrainienne en conflit depuis 2014 – et aux trahisons de Minsk. Ils feraient mieux de défendre l’autonomie alimentaire française, menacée par l’accord Mercosur.

Lula à l’Élysée : la malice de la raison

Face à cette farce absurde, une voix d’ailleurs propose une scène plus sage. Tandis que sous les ors rutilants du protocole Élyséen, Luiz Inácio Lula da Silva entre en scène. D’un regard affable, teinté d’une ironie subtile, il expose les contradictions d’un Macron englué dans son bellicisme, savourant en silence l’absurde comédie du pouvoir. Son plaidoyer limpide confond les postures hypocrites de Macron. Selon les analystes, ce discours, perçu comme un camouflet, dévoile l’impuissance souveraine de Macron, englué dans son ancrage européen. Puis, évoquant sa visite à Moscou le 9 mai, Lula réaffirme son attachement à la paix, à une médiation équilibrée. Il inspire un monde multipolaire, fer de lance des BRICS, riant sous cape du délire belliqueux d’un Occident vassal.

L’acte manichéen de Macron

Mais à Paris, le spectacle vire au tragique. Macron, arc-bouté sur son slogan, psalmodie : «  Il y a un agresseur, c’est la Russie. Il y a un agressé, c’est l’Ukraine.  » Ce slogan simpliste, martelé à toute occasion, ancré en abondance dans les narratifs médiatiques, sous le masque de la vertu, gomme les souffrances complexes des peuples, maquille les responsabilités partagées. Il épouse les récits truqués de l’OTAN, voilant les racines du conflit.

Car l’incendie ukrainien couve depuis longtemps. Depuis 2014, le Donbass – où les populations russophones ont été directement bombardées par Kiev – endure une guerre civile attisée par un régime corrompu, disqualifiant ces citoyens russophones, marqué par un révisionisme extrême, infiltré d’éléments ultranationalistes (néo-nazis avérés). Les accords de Minsk – signés en 2015 pour apaiser le conflit –, sabotés par la France et l’Allemagne, n’étaient qu’un leurre, comme Merkel et Hollande l’ont confessé en 2022. L’intervention russe de 2022 répondait à une escalade nourrie par l’Occident. Aleksey Arestovytch [2], l’ex-conseiller de Zelensky, déjà en 2019 prophétise et révèle aux médias la nécessité d’une guerre planifiée par les atlantistes, tandis qu’un autre aveu confirmait le sabotage de Minsk.

Qui arme Kiev jusqu’à la dernière goutte de sang ukrainien ? Qui refuse les pourparlers ? Face à ce délire, Lula murmure : la paix, l’équilibre, la médiation.

Mercosur : le paradoxe du pantin

Cette fuite en avant géopolitique s’entrelace aux contradictions françaises. L’accord UE-Mercosur, poussé par Macron, menace l’agriculture française, sacrée sur l’autel de son orgueil globaliste, bradant l’élevage français aux sirènes du libre-échange. Le triste sire, en désignant la Russie comme bouc émissaire, ruine l’autonomie alimentaire et ses normes strictes. L’Ukraine, manipulée par l’OTAN et Kiev, n’est qu’un pion dans un jeu d’hégémonie.

Greenpeace, dans sa scénette cocasse, pointe l’indécence énergétique mais méconnaît les responsabilités tragiques de Kiev et de l’OTAN. Leur théâtre maladroit, digne d’une comédie atlantiste, rate le cœur du scandale : Mercosur, qui étrangle l’élevage français et ses normes exigeantes. Leur pancarte « Business is business » est un contresens tragique : ce sont les sanctions atlantistes, non les liens maintenus, qui asphyxient l’Europe, tandis que Macron, chantre du libre marché, compromet l’autonomie alimentaire française.

Mon cri, celui des peuples

Ce monde de cynisme et d’incohérence, dépourvu de bienveillance, au double standard, vacillant entre amertume et délire, m’engloutit.

Macron, pantin lustré sous l’emprise des atlantistes, danse un ballet belliqueux au bord du gouffre, creusant de son hybris un tombeau pour les peuples.

Lula, semeur d’un monde multipolaire, rit de cette tragédie, sa lucidité inspirant un avenir souverain.

Greenpeace, maladroit mais audacieux, agite un miroir déformant, frisant l’absurde sans saisir les spectres des trahisons historiques. La statue de cire, luisante, au sourire béat, plantée par défi devant l’ambassade, surpasse par son ironie l’ambiguïté, l’incompréhension de Greenpeace et le chaos semé par le triste sire Macron.

Quel camp l’Histoire choisira-t-elle ? Le naufrage orgueilleux de l’Occident, ou l’élan lucide du Sud ? À nous, citoyens ordinaires, de préserver notre esprit et notre lucidité face aux récits dominants, pour éclairer l'humanité vers plus de bienveillance et tendre vers la paix.

 

Cassandre G Printemps 2025

[1] : D’après l’article du Huffington Post, 4 juin 2025.

https://www.huffingtonpost.fr/france/article/la-statue-d-emmanuel-macron-est-de-retour-au-musee-grevin-apres-avoir-ete-empruntee-par-greenpeace_250940.html

[2] : Arestovytch : interview de 2019 sur YouTube, évoquant une guerre planifiée.

https://www.youtube.com/watch?v=M855YIAjMh8

 

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4 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 10 juin 10:05

    A l’ambassade russe, quand ils ont vu le truc sur le trottoir,

    ça leur a rappelé le Cheval de Troie . . .

    Alors, niet ! pas de ça chez nous !!!


    • Étirév 10 juin 10:56

      À propos de Greenpeace ...
      Voici quelques informations largement connues ayant trait à Greenpeace et à son financement en particulier.
      Rappelons tout d’abord avec Pierre Faillant de Villemarest (La « lettre d’information », n°10/1985), que Greenpeace est une association « écologiste » fondée en 1971 à Vancouver (Colombie britannique), région sous influence britannique.
      Cette Institution a été financée par les Fondations Rockefeller et Carnegie, ainsi que par le magnat du pétrole Armand Hammer et par d’autres institutions mondialistes telles que le « World Order Institute », et cela au moins depuis 1973.
      Jacques Delacroix (dans son ouvrage « Maitreya : le nouveau Messie ? ») nous rappelle que début avril 1989 l’organisation « écologiste » Greenpeace recevait près de 10 millions de dollars provenant des revenus réalisés sur un disque enregistré par des rock-stars britanniques et édité à Moscou. Un groupe rock composé de satanistes « The Shamen » avait sorti un album intitulé « In Gorbatchev we trust » (En Gorbatchev nous croyons), produit par la société « Demon records » ; le disque porte le numéro « DIABLE 666 » et sur la couverture apparaît une photo de Gorbatchev avec une couronne d’épines, entouré de formes et couleurs psychédéliques. Dans une chanson, le refrain répète : « M.D.M.A Zing ». « MDMA » est le terme chimique de l’Ecstasy, cette drogue qui inonda particulièrement l’Europe dès la fin des années 80. Le reste des revenus, dont le montant s’élève à près de 20 millions de dollars, alla dans les caisses de la Fondation soviétique internationale pour la survie de l’humanité, dans le conseil d’administration de laquelle siègent des représentants de Greenpeace.
      Greenpeace fait aussi partie des mouvements que parraine l’organisation sataniste « Lucifer Trust ». Créé le 11 novembre 1922, et émanation de la « Société Théosophique » et donc de la « Fabian Society », le « Lucifer Trust », devenu aujourd’hui le « Lucis Trust », est une organisation non gouvernementale à statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies avec sièges à New York, Londres et Genève. C’est de cette puissante association, reconnue par l’ONU, que dépendent les mouvements pseudo spiritualistes du « New Age ». C’est au « Lucis Trust » qu’a été confié la salle de méditation de l’ONU à New York. Cette « Chambre de la Méditation », dont toutes les dimensions nous ramènent au chiffre 18 (6+6+6), a été inaugurée en novembre 1957 comme lieu de culte du « Dieu que l’homme adore sous de nombreux noms et de multiples formes ».
      NB : À la base, les principaux commanditaires du « Lucis Trust » sont : la Fondation Rockefeller ; Greenpeace International ; Amnesty International ; l’ONU ; l’UNESCO ; l’UNICEF. Le « Lucis Trust » a eu pour membres, entre autres, Robert McNamara, ancien président de la Banque Mondiale, membre du CFR, de la Trilatérale, du groupe Bilderberg ; Mikhail Gorbatchev ; Thomas Watson, président d’IBM et ancien ambassadeur américain à Moscou ; Paul Volker, ex-directeur de la Fédéral Reserve (FED) ; George Schultz, ancien directeur de la banque J. P. Morgan ; Robert Muller, directeur, en 1970, du Bureau du Secrétaire Général des Nations Unies ; Norman Cousins, personnage important de l’ONU, membre de la « Fabian Society » et professeur à la Columbia University qui, rappelons-le, est l’université des « Morgan », les financiers américains des Rothschild ; Mark Tannenbaum, représentant de l’American Jewish Committee (contrôlé par le B’nai B’rith), seul rabbin présent au Concile Vatican II, etc.
      Darkness : l’Empire des Ténèbres


      • Seth 10 juin 16:21

        @Étirév

        Ça commençait bien mais au bout de 10 lignes ça bascule dans le délire sataniste and co avec citations ineptes à la clé.

        Ce fut un espoir vite balayé malheureusement d’entendre enfin sous cette signature des choses à peu près sensées.  smiley

        Au lieu de cela, un mélange de fausse histoire et de divagations extravagantes, un passe temps comme un autre pour une personne qui s’ennuie.  smiley

        Ceci dit sans défendre Greenpeace.


      • V_Parlier V_Parlier 11 juin 21:05

        @Seth
        Même remarque. En tout cas on voit pour qui les « pacifistes » de Greenpeace roulent : Macron n’est pas assez belliqueux pour eux.

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