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Accueil du site > Tribune Libre > Politiques & citoyens > Cercle vicieux, cercle vertueux

Cercle vicieux, cercle vertueux

Un Français sur trois fait encore confiance, d’après les sondages, au monogouvernement de Nicolas Sarkozy. Une autre politique est-elle possible si la Gauche reprend la main dans deux ans ?

Dans son histoire, la France a connu des hauts et des bas, des périodes brillantes et d’autres où les contemporains pouvaient avoir honte d’être Français. C’est hélas un peu notre cas, avec un gouvernement non seulement populiste mais incompétent qui incarne tous les défauts qu’on attribue à notre nation, sans ses qualités. Arrogance, superficialité, égocentrisme, grossièreté n’y ont pour contrepoids ni l’intelligence, ni l’imagination, ni la générosité ou la culture. Il ne forme pas une équipe mais se comporte en harem politique. Alors, ce n’est pas seulement notre image qui souffre, ce sont nos intérêts dans le monde, la sécurité des Français, l’emploi dans nos entreprises, la solidité de notre service public. Et nos amis en Europe ou ailleurs se demandent, une fois de plus, quelle mouche a bien pu nous piquer.
 
Clairement, notre bateau bat en arrière toute. Prostitué, le beau mot de réforme, mis au service de la politique politicienne la plus vulgaire. Ludique et enfermée dans le court terme donc dangereuse, la vision du pouvoir. Le chapelet de textes initiés par le président et avalisés au galop par sa majorité ne sert qu’à accréditer –pour combien de temps encore- la respectabilité des fonctions démocratiques. La gestion consistant à faire payer au service public les cadeaux faits au secteur privé est en train, elle, de trouver ses limites et Bercy a commencé à racler les fonds de tiroirs. A l’extérieur, les inutiles rodomontades commencent hélas à se traduire, au mieux par le mécontentement de nos partenaires et au pire, par des menaces dont plus personne ne sait si elles relèvent de la propagande ou de la réalité. La France n’avait guère d’ennemis, elle s’en fait. Qui sème le vent…
 
Une autre politique est-elle possible ? Bien sûr qu’elle l’est. Rétrospectivement, beaucoup de gens se disent aujourd’hui que Ségolène Royal n’aurait en tous cas pas fait pire, et sans doute beaucoup mieux. Mais, contrairement à l’orientation générale des media, la question n’est nous semble-t-il pas tellement Qui, mais Quoi.
 
Sur le plan économique, d’où sans doute la popularité actuelle de Dominique Strauss-Kahn, une double crédibilité est nécessaire. Il faut affirmer clairement le primat du politique sur « l’économie », concept qui d’ailleurs ne veut rien dire car l’économie –la finance surtout- est fondée sur la confiance et qu’est-ce que la confiance, sinon un ingrédient politique ? En même temps, il faut tenir compte de cette « démocratie économique » que forment les marchés, ne serait-ce que parce que la gouvernance du monde est partagée. Il faut donc un professionnel motivé, non un politicien populiste. La sortie de crise, elle se trouve dans une vraie réforme du fonctionnement des opérateurs, dans la découverte de nouveaux marchés, dans l’investissement public utile. L’emploi ne doit plus être l’ennemi du profit, mais son allié.
 
Sur le plan social, le retour en arrière n’est plus possible. S’imaginer qu’on pourra résoudre les équations financières en se contentant de faire payer en plus au consommateur le service non fait de l’Etat est un enfantillage et une profonde injustice. Bien sûr, et ce n’est pas nouveau, que tous les dirigeants du public comme du privé doivent veiller au grain et à la bonne gestion des deniers. Mais le concept « value for money » n’est pas, comme les siècles mais aussi les mois récents nous l’ont appris, davantage l’apanage du « privé » que du public. Lutter contre les prébendes doit être un souci permanent. Mais l’acquis et progrès social, s’ils doivent être mieux financés, doivent l’être par un impôt juste et librement décidé par les citoyens, donc progressif et direct. C’est au citoyen en effet de décider ce qu’il peut se payer.
 
Sur le plan culturel, car nous croyons que la culture fait partie de la trilogie politique de base, les choses sont encore plus claires. Il faut sortir des contradictions et se libérer du vocabulaire et des tabous. Ne confondons plus enseignement et éducation, nation et nationalisme, Europe et Union Européenne, culture et beaux-arts. Notre culture, c’est ce qui nous distingue d’autres peuples et plus généralement d’autres ensembles culturels avec qui nous sommes en complémentarité et en compétition pacifiques. Nous ne sommes pas d’abord Européens ou chrétiens, blancs ou métropolitains, nous sommes partie d’une Francité qu’il nous appartient de porter en avant, non de transformer en peau de chagrin rabougrie.
 
Notre culture est une synthèse permanente, nourrie de l’apport de nouveaux citoyens aussi bien que du travail, de l’imagination, de la créativité intellectuelle ou physique de leurs devanciers résidants. Elle s’enrichit aussi de la tradition de notre pays comme de celle d’autres pays qui partagent au sein de la Francité notre vision du monde, notre mode de vie et nos aspirations sociales.
 
La conception actuelle voudrait faire financer le trésor des féodaux du capitalisme par les aides et la gabelle du roi et pour faire avancer l’âne qui porte toujours plus en recevant moins de foin, lui présenter la carotte de l’égoïsme social ou racial. Elle cherche à faire de l’Europe à la fois un repoussoir et un prétexte, et prétend faire de la France une grenouille qui s’époumone à égaler le bœuf américain. Cette conception vicieuse est d’ores et déjà condamnée, s’il faut en croire les sondages, par deux tiers des Français qui voudraient qu’on cesse de les prendre pour ce qu’ils ne sont pas et se refusent d’être.
La politique alternative qui se dessine déjà en attendant la fin de cette triste parenthèse, sera au contraire, comme la défense globale qui englobe tous les aspects du pouvoir régalien, synthétique. En un cercle vertueux, le dynamisme social et culturel doit nourrir l’économie, qui elle-même permet de financer le progrès. L’expansion de la valeur ajoutée réelle finance l’expansion.
 
Construire cette synthèse en détail, de façon cohérente et hardie, telle est l’ambition de ceux qui veulent reprendre la main, dans l’intérêt et pour le bien de tous.
Les socialistes et l’ensemble des forces de progrès disposent de la ressource humaine nécessaire, mais il faudra qu’elle soit organisée, motivée et conduite avec décision et bon sens, en lien avec les forces vives de la nation, la fonction publique et nos partenaires internationaux. Travaillons à cela, avec détermination.

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9 réactions à cet article    


  • jako jako 23 septembre 2010 10:40

    Bonjour, j’ai bien peur que le débat affiché dans les medias , classique gauche/droite, ne soit plus du tout le débat réel , celui qui se passe entre les vrais gens.
    Il va être très difficile de faire voter les 11 millions de gens dans la merde, on ne peux les abuser trois fois de suite, quoique parfois je m’interroge...


    • spartacus1 spartacus1 23 septembre 2010 11:24

      Effectivement, je comprends que des gens dans la merde (et ils y ont été mis en bonne partie par la politique du gang à Sarko) n’aient pas vraiment envie de voter.

      Et pourtant, il y aurait une certaine importance à le faire. Même si, a priori, certaines choses ne paraissent n’avoir aucun lien avec la merde au quotidien que vivent passablement de gens.

      Par exemple, l’image terriblement dégradée de la France à l’étranger. Pensez-vous que cela va augmenter les chances de vendre à l’étranger ?

      Bien au contraire, la balance du commerce va encore plus se détériorer. Les étrangers n’achètent pas certainement pas « éthique » (ce serait trop beau), mais au moins avec une idée et une image dans la tête. Si cette image de la France, par la faute d’une politique électoraliste (récupérer les votes FN), se dégrade, les ventes à l’étranger vont diminuer et, par suite, le taux de chômage augmenter, et les gens vivant dans la merde s’enfonçant encore plus profondément.

      C’est à dire que, concrètement, chaque connerie de Sarko ayant une répercussion à l’étranger se voit pénalisée par une augmentation du chômage en France.


    • UltraLord 23 septembre 2010 17:21

      L’éthique en économie, c’est comme le social en politique.

      Rassurez vous, en 2012, la politique consistera toujours à garder le pouvoir pour soi ... et nous vendrons toujours des armes partout dans le monde ...

      Bref ... comme dirait mon cher ami Georges Abitbol ... « monde de merde »


    • liberta 23 septembre 2010 10:59

      Il faut que les citoyens comprennent que le vote est une COMPROMISSION dans le cadre actuel des Institutions

      Le vote, permet la légitimité de l’élu qui après son élection n’est tenu de rien envers les citoyens !!!

      Dès son élection le Président de la République (gauche ou droite) se comporte comme un Monarque, se gave lui et ses amis avec notre argent,

      Autre scandale en rapport avec l’élection présidentielle, le retour d’ascenceur par la voie de nommer Ministre, ceux, la plupart très incompétents, qui auront récolter des fonds pour la campagne présidentielle et animer les meilleurs show électoraux qui plaisent tant au bon peuple


      • Jowurz 23 septembre 2010 16:37

        Au petit bois de Chaville, le sénateur pointe sous le propos du conseiller. La propagande infiltre le papier. Pour dire quoi  ? Rien !

        En vérité le discours politique est classique, sans risque. Le constat d’échec de l’adversaire s’oppose à la panacée onctueuse du candidat. Tous les poncifs ou presque sont réunis pour maîtriser le sujet d’une grande platitude.

        Faites place ! L’’oint de la sagesse divine montre la voie en contrôlant le verbe. Il veut construire une synthèse c’est-à-dire une vue d’ensemble de bla-blas. Les visionnaires encombrent. La corbeille de nos bureaux politiques déborde. 

        Il souhaite « Reprendre la main.. » Profiter de la place ou à la place de . On ne sait pas bien.

        Au plafond de la Chapelle sixtine, l’Adam du Conseil régional règne déjà sur la France animale par la grâce du divin du suffrage qui montre l’élu du doigt. Quel programme ! Quelle ambition !

        En somme, l’auteur veut vivre de nos impôts et de l’Etat.

        De quel droit ? Qu’a-t-il accompli ? Quelles sont ses vertus et ses vices ? Nul ne sait. Même à Chaville les avis sont partagés sur son compte. C’est lamentable et même pas désopilant !


        • clostra 23 septembre 2010 17:28

          Le pouvoir use. Je ne connais pas ce monsieur ni plus qu’avant d’avoir lu son article.
          Par contre : pourquoi ne poussez-vous pas au delà par exemple pour crier haut et fort que dans la France actuelle et tant de ses capacités, la plèbe peut bien se passer de ses tribuns et les patriciens n’ont qu’à bien se tenir (hors de portée comme le pouvoir actuel, hors de la vue, réfugiés dans les grottes d’ali baba avec leurs trésors de pacotille) ?
          Crions haut et fort qu’il faut changer de société, de paradigme !
          Allez : à vous...


        • ddt99 ddt99 26 septembre 2010 07:57

          À vous écouter tous, hommes et femmes politiques, de gauche comme de droite, vous êtes tous des modèles de vertu, donc la France n’en serait que vertueuse. 

          Ce n’est pas par des affirmations autoproclamées qu’une personne ou un État peut prétendre être vertueux, ce sont ses actes qui le déterminent et les événements de ces derniers mois parlent d’eux-mêmes (les affaires Woerth, l’expulsion de ressortissants européens, etc.). 

          Or, si la France est actuellement honnie par l’opinion internationale, c’est qu’elle est plus vicieuse que vertueuse, mais il est bien évident que du point de vue de la vertueuse France, ce sont les autres qui sont vicieux de penser le contraire.


          • titi titi 27 septembre 2010 09:26

            @L’auteur

            Déjà en campagne ?


            « Une autre politique est-elle possible ? Bien sûr qu’elle l’est. Rétrospectivement, beaucoup de gens se disent aujourd’hui que Ségolène Royal n’aurait en tous cas pas fait pire »
            C’est bien le problème. Tout ce qu’on a à nous proposer c’est de ne pas faire pire... Ah ca fait réver !!! Les gens vont se déplacer en masse aux urnes pour qq’un qui ne fera pas pire...

            « Alors, ce n’est pas seulement notre image qui souffre, ce sont nos intérêts dans le monde, la sécurité des Français, l’emploi dans nos entreprises, la solidité de notre service »
            Depuis l’affaire Elf nos intérêts sont menacés. Dans les pays de gougnafs on paie des pots de vins. C’est comme ça, c’est le folklore. Alors on peut décicer de ne plus rien verser au nom de la morale. Mais faut pas s’étonner que même en brassant du vent l’on vende pas un Rafale et pas un Mistral (hé hé... du vent... Rafale Mistral, titi t’est trop fort)..

            « Prostitué, le beau mot de réforme, mis au service de la politique politicienne la plus vulgaire. »
            Le mot réforme ne se prostitue pas. Il se décline comme le mot progrès suivant la direction où l’on pense trouver le progrès.
            Savez vous que dans les années 50, l’argument de vente de John Deere était que grace à ses tracteurs, les femmes n’allaient plus devoir travailler aux travaux de la ferme et pouvoir se consacrer uniquement aux taches ménagères ? C’était ca le progrès il y a 50 ans.
            Et vous votre progrès il date de quand ?

            « La conception actuelle voudrait faire financer le trésor des féodaux du capitalisme par les aides et la gabelle »
            Les féodaux du capitalisme se financent seuls. La preuve c’est que tels les cadets des nobles familles de l’An Mille, ils partent se tailler des domaines en Asie. Ils n’ont clairement pas besoin de nous.
            Par contre, ceux qui vivent de la gabelle, ce sont bien les partis politiques, syndicats et autres associations.
            C’est bizarre qu’à aucun moment lorsqu’il s’est agit de trouver des économies, le financement des partis n’aie été revue à la baisse. Ainsi les partis continue d’être financés par l’impot et l’effort de tous, alors même qu’ils ne font déplacer que 50% des électeurs.
            Quid des fonctionnaires « délégués » ? Payés par nous pour réaliser un travail pour l’intérêt de tous, et qui se retrouvent dans des syndicats et des assoces « de potes » pour effectuer un travail partisan ? Les emplois fictifs de la Mairie de Paris sont l’arbre qui cache la forêt.


            En conclusion :
            1 francais sur 3 soutient le gouvernement.
            Au premier tour de 2007, Sarko avait rassemblé 31 % des suffrages.
            Moralité il conserve sa base de 2007... je pense que 2012 aura une drole de saveur... celle du déjà vu.


            • Jean Levain Jean Levain 27 novembre 2010 09:46

              >A tous
              1. Désolé de n’avoir pas répondu aux commentaires dont je vous remercie mais c’étaient mes premiers pas sur Agoravox, je vasi tenter de réparer ce faux pas ? Comme vous pourrez éventuellment le constater sur mon blog habituel
              www.jeanlevain.typepad.com
              je réponds en général du mieux que je peux
              2. La tonalité générale des commentaires était, et cela ne m’a pas surpris après de nombreuses années de mandat « tous pareils, et vous n’êtes pas mieux que les autres ! ».
              Pas mieux que les autres, c’est possible, mais tous pareils, non ! Et je vais essayer de démonter pourquoi...
              3. Le célèbre axiome pragmatique et britannique (de W.C.Churchill, je crois) est « La démocratie est le pire des régimes politiques, à l’exception de tous les autres ». J’y crois pour ma part profondément et il démontre tous les jours sa solidité.
              Encore faut-il en accepter les conséquences, à savoir que le citoyen doit y exercer sa part de travail et de responsabilité car dans démocratie il y a demos = peuple. Les élus ne sont ni meilleurs ni pires que les autres citoyens, communauté dont ils sont tous issus.
              4. Concrètement cela veut dire que ce ne sont pas les lois qui, à elles seules, garantiraient un fonctionnement parfait du système mais que l’exemple des responsables et un contrôle efficace du citoyen au travers d’un vote documenté et éclairé sont indispensables. Or, aujourd’hui, grâce en particulier à Internet et aux media, nul ne peut dire qu’il n’est pas informé, s’il le veut vraiment et même s’il ya beaucoup de propagande : on a quelque part les élus qu’on mérite.
              5. Mettre dans le même sac les élus bon ou mauvais sans faire aucun effort pour faire le tri ne mène donc à rien, si ce n’est à faire en sorte que, comme en économie ou sur les marchés, la mauvaise monnaie chasse la bonne. Mettre également dans le même sac les parlementaires, qui ont pour de bonnes raisons un profil différent, et les autres élus qui n’ont ni les mêmes rémunérations ni les mêmes « avantages » ni surtout le même genre de responsabilités, n’est pas juste non plus.
              6. En ce qui concerne le gouvernement actuel, je dis et je maintiens qu’il a galvaudé, si le mot de prostituer vous paraît trop fort, le mot de Réforme. En effet, tous les gouvernements peuvent se tromper en introduisant un changement dont ils pensent sincèrement qu’il apportera un progrès après l’avoir concerté, étudié critiqué et avec une mise en place progressive et humaine.
              Lorsqu’on cultive le changement pour le changement, à la va -vite, en diabolisant telle ou telle catégorie de la population en fonction de son origine, de son métier ou de sa situation sociale, en inventant des projets pour les besoins de la cause à grarnd renfort de communication ou encore en propageant des mots d’ordre contradictoires d’une année à l’autre, je dis que cela n’a rien a voir avec des réformes mais avec une entreprise récationnaire camouflée en « réformes ».
              De toutes façons, les Hauts-de-Seine ont servi de labo au sarkozysme, dont le chef qui en est politiquement issu sous la houlette de Ch.PASQUA exercé quelque 2 ans les responsabilités de président du Conseil Général avec une majorité sans partage contrôlée par le nouveau président de l’UMP 92. Or, ce département passe-t-il pour autant aujourd’hui pour un parangon d’efficacité, d’honnêteté et de transparence ? Il me paraît difficile de le prétendre...Depuis quand faut-il appliquer « en grand » des « réformes » qui ont raté à l’échelle de 1,4 millions d’habitants si tant est qu’elles aient existé (Etats généraux, claquements de fouet, rodomontades démenties par les faits et le recrutement de toutes sortes de gens de réputation douteuse à des postes-clés).
              7.Tous pareils ? Non : j’ai travaillé 25 ans dans le privé, 3 ans comme indépendant et 13 à la tête d’une (petite) administration et je ne suis ni politicien de métier ni haut-fonctionnaire passé au service du privé. Je puis dès lors vous dire que l’ardeur au travail, l’intelligence, le bon sens et le sens citoyen n’appartiennent ni au « privé » ni au « public » dans la mesure où , quand on regarde de plus près leur contenu réel, ont vraiment un sens aujourd’hui. Ce qui compte, c’est de pouvoir à l’arrivée se regarder dans la glace.
              Cela est vrai dans le domaine de la gestion comme dans le domaine politique « pur »
              Or, il existe des élus et malheureusement les Hauts-de-Seine en sont un triste exemple, qui perdent leurs repères, principalement faute de contrôle démocratique : la foi du charbonnier est mauvaise conseillère en matière politique.
              Par contre je connais bien des élus honnêtes et bosseurs, même s’ils font parfois des erreurs. C’est ceux-là qu’il convient d’encourager.
              8.En ce qui concerne Chaville, je ne prétends nullement être parfait (quel maire l’est ?).
              Mais je n’ai jamais fait de promesses immédiatement démenties par les faits, servi de receleur aux turpides financières du système PASQUA, tenté de tromper les administrès sur les comptes de mon prédécesseur ou avoir eu le front, dans une ville de 20 000 habitants, d’habiter ailleurs et de déménager ...ailleurs !
              Aux municipales, il faut relativiser les choses puisque dans une ville majoritairement conservatrice les listes de gauche totalisaient 51% au premier tour et le nouveau titualire 46% au second. C’est la démocratie et il faut l’accepter, ce que je fais mais ce n’est pas non plus une sanction sur la gestion..
              Ici aussi (et je ne parle pas spécialement de Chaville) il faut faire une différence entre ceux qui portent de vrais projets et aiment leur ville et ceux qui vendent du vide avec de la com payée par le contribuable...
              A + et merci pour votre attention
              Bien à vous
              JL

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