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Accueil du site > Tribune Libre > Terrorisme Financier : Ave U.S. ! Morituri te salutant

Terrorisme Financier : Ave U.S. ! Morituri te salutant

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Soyons fous ! La France sort du FMI, de la BERD, de la BDCE et de l’Europe des 27 ½ et dit merde à la dette de 2200 milliards d’euros ! Elle recrée ses frontières, sort de l’OTAN, de tous les accords tarabiscotés, CETA, etc, sort de l’euro et retour au franc, et... Eh ben rapidement, « la communauté internationale » remettra dans le rang cette France frondeuse par un apocalypse social, économique et monétaire.

Histoire d’être bien perçu : Faisons le parallèle d’un individu et d’une nation :

Un vieille donzelle nommé France, est couverte de dette, elle utilise pour tous ses paiements sur le marché mondial non pas l’euro sa monnaie, mais le dollar currency de son grand frère U.S. Tous les prêts bancaires d’ailleurs sont libellés dans cette « money », le pétrole aussi. Toutes les décisions personnelles « de la vieille donzelle » sont dictées par une grande sœur nommée Europe, contrôlée de très près par grand frère U.S, dit « grand Satan » ; de plus, elle ne sait plus rien fabriquer en biens d’équipements car tout vient de chine, les usines ont fermé depuis longtemps, elle est devenue un pays de services et de tourisme ; Il faut donc importer tout et ce qu’elle possédait en propre par son héritage de ses besogneux ancêtres a été vendu à la découpe à des étrangers : terres agraires et vignobles aux chinois, pans entiers de l’industrie clef de la défense et de l’atome aux allemands, aux américains, et bien autres : chantiers navals, barrages, aéroports ou alors tout devient privatisé pour des actionnaires voraces : les trains, l’électricité, la poste, les autoroutes. Chez elle, les medias sont sous la coupe d’une dizaine d’oligarques et ses entreprises du CAC40 sont en majorité un actionnariat venu d’ailleurs ; quant à son grand frère Etatsunien lui, contrôle tous les circuits financiers, tous les leviers économiques, comme par exemple interdire à la terre entière de commercer avec l’Iran... Cet empire a 800 bases militaires disséminées de part le monde ; D’ailleurs son budget annuel militaire représente à lui seul tous les autres budgets des autres nations de la planète. On peut donc avancer que « la vieille donzelle France », est bien tenue par la corde du garrot en ce qui concerne sa propension à vouloir voler de ses propres ailes, ou bien sinon... ?

Les réseaux financiers sont un aspect central de la société mondialisée.

Actuellement, l’accès total ou la déconnexion forcée de certains territoires est décidé par un groupe de banques et d’institutions du gouvernement américain avec leurs agents extraterritoriaux. Ce pouvoir est souvent utilisé pour lancer un harcèlement multidimensionnel, une intimidation sur certains peuples. Son pouvoir, l’efficacité de sa coordination, se sont accrus au fil des ans et maintenant, ils peuvent appliquer toute leur technologie pour ruiner un pays, et ainsi, le diriger.

Donc, si la vieille France se cabre...

et envoie tout bouler contre le géant de Washington, l’Europe et ses affidés ; qué passa ?

Se créera rapidement un blocus financier contre la France fait de sanctions internationales diligentées par les puissances financières. Ensuite, il faudra déstabiliser par la spéculation monétaire, l’hyperinflation et la disparition de la monnaie en circulation, sans oublier la fermeture des comptes à l’étranger qui couvraient le paiement des biens et services courants. Le cœur de la crise se trouvera au sein d’une complicité jointe, des états colonisateurs, des banques et des grands capitaux privés. Il se construira très rapidement une convergence de moyens financiers, diplomatiques et commerciaux destinés à paralyser le pays. Cela inclura, la déstabilisation de l’intérieur par la spéculation sur les taux de change et l’hyperinflation, et des attaques concertées contre la nouvelle monnaie, le franc avec la complicité des banques et des grands capitaux privés. Cette manœuvre rendra la vie quotidienne des gens extrêmement difficile (prix galopants, difficultés à obtenir du cash), ce qui provoquera des troubles, des émeutes. Il faut ajouter que ces institutions financières n’ont jamais hésité à fomenter des coups d’états afin de mettre dehors des réformateurs empêcheurs de faire du business en rond...

Ce contrôle financier comprendra, un blocus croissant de l’extérieur, qui commencera par des sanctions et s’aggravera avec la fermeture des comptes internationaux qui couvraient auparavant le paiement des biens et services courants. Il y aura aussi la presque impossibilité d’emprunter sur les marchés monétaires, ou sinon à des taux usuriers. Il y aura le refus des banques correspondantes de continuer à travailler avec la France qui seront partie prenante du chantage (dit arbitrage). Une banque correspondante est le moyen pour un pays d’effectuer des paiements à l’étranger en acheminant des transferts de fonds. Les sanctions et les décisions opérationnelles des institutions financières américaines et européennes auront une dimension mondiale qui laissera à l’administration du president français peu d’options pour les transactions. Tout visera à empêcher le fonctionnement normal du pays sur le marché mondial et, en fin de compte, même si l’état français pourrait avoir les moyens de payer, il n’aura plus les réseaux pour le faire. Chacune de ces « fermetures de portes » impliquera la dissociation et la déconnexion à l’économie mondiale. Des cycles économiques retardés ou interrompus, des investissement reportés, des fournitures qui n’arrivent soudainement plus. Machines et véhicules qui tombent en panne et ne peuvent pas être réparés. Sans argent et sans crédit, la mission sera de mettre à genoux l’économie française et de faire passer ce message à d’autres nations qui auraient des velléités d’indépendance :

- Que ces millions de gaulois osent prétendre se rebeller contre le pouvoir colonial et financier retiennent bien cette leçon ! L’économie globalisée passe par nous  ! Alors ? Avec nous ou contre nous ?

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Ce scenario de la « vieille donzelle France » a été inspiré totalement par un article lu dans reseauinternational.net, écrit par Claudio Fabian Guevara ayant comme titre : Comment la banque internationale ruine le Venezuela...[1] Je n’ai fait que changer des conjugaisons de verbes, des structures de phrases et des noms...

Ainsi, comme vous pouvez le lire « la communauté internationale » peut faire couler un pays producteur de pétrole comme le Venezuela, ou si la France, 7ème impuissance mondiale voulait sortir des passages cloutés des circuits de l’argent, ce qui se fait à Caracas aurait toutes les chances d’arriver à Paris...

 

Georges Zeter/aout 2018

 

Ci-joint l’article Comment la banque internationale ruine le Venezuela

Comment la banque internationale ruine le Venezuela

18 août 2018 par Claudio Fabian Guevara

Le terrorisme financier contre le Venezuela comprend non seulement le blocus et les sanctions internationales, mais aussi la déstabilisation par la spéculation monétaire, l’hyperinflation et la disparition de la monnaie en circulation, ainsi que la fermeture des comptes à l’étranger qui couvraient le paiement des biens et services courants. Au cœur de la crise se trouve la complicité des banques et des grands capitaux privés.

Au cours de la dernière décennie, il s’est vu clairement que le maintien de l’hégémonie du dollar a été plus important que l’exploitation du pétrole dans l’agenda caché de la guerre.

Le lynchage de Mouammar Kadhafi et la destruction de la Libye ont été dus à son activisme pour une monnaie panafricaine adossée à l’or. L’assassinat de John F Kennedy, l’invasion de l’Irak et l’arrestation de Dominique Strauss-Khan ont en commun les intrigues meurtrières entourant l’utilisation du dollar comme monnaie hégémonique.

Récemment, l’utilisation du dollar comme arme politique par les États-Unis a fait l’objet d’un avertissement du président russe Vladimir Poutine. Comme dans d’autres pays, les sanctions économiques américaines contre la Russie sont appliquées par le biais de restrictions imposées par le système bancaire sur les transactions en dollars, qui dominent le commerce international.

Lors d’une conférence de presse sur les résultats du 10e sommet du BRICS, Vladimir Poutine a déclaré :

« C’est une grosse erreur stratégique, car elle sape la confiance dans le dollar en tant que monnaie de réserve ».

Une bataille politique de premier ordre

Poutine suggère que l’abus de la position prédominante du dollar et de ses institutions financières associées, pour imposer une sorte de justice sommaire aux individus, pays et institutions, génère un mouvement inverse : la génération de la méfiance envers le dollar comme monnaie de réserve, et l’encouragement des opérations latérales – par exemple, le commerce entre l’Inde et la Russie sans la médiation du dollar – et la recherche collective d’alternatives. C’est une expérience de l’humanité qui devrait conduire à une solution fiduciaire globale et publique, non privatisée par les banques de la FED. Il s’agit d’une bataille politique majeure.

Les réseaux financiers sont un aspect central de la société moderne mondialisée. Actuellement, l’accès total ou la déconnexion forcée de certains territoires est décidé par un groupe de banques et d’institutions du gouvernement américain avec leurs agents extraterritoriaux. Ce pouvoir est souvent utilisé pour lancer un harcèlement multidimensionnel, une intimidation inacceptable sur certains peuples.

Son pouvoir, l’efficacité de sa coordination, s’est accru au fil des ans. Maintenant, ils appliquent toute leur technologie pour ruiner le Venezuela. Et ils dépassent les marques de cruauté et de colère destructrice qu’ils ont obtenues à Cuba.

Mission : Ruiner le Venezuela

insécurité, inflation, pénurie, violence, ce n’est pas le Venezuela où j’ai grandi

Dans la crise actuelle, on peut dire beaucoup de choses sur l’influence de la corruption interne, des politiques gouvernementales ou du modèle d’économie mixte tenté par la Révolution bolivarienne. Cependant, le fait de passer du salaire le plus élevé de la région à l’un des plus bas du monde en seulement cinq ans ne s’explique pas seulement par des erreurs locales.

Il y a un aspect qui rend la crise de l’économie vénézuélienne unique : la convergence inhabituelle de moyens financiers, diplomatiques et commerciaux destinés à paralyser le pays.

La situation au Venezuela incarne une prodigieuse coordination des efforts pour produire son étranglement par le biais d’un terrorisme financier très sophistiqué. Aucune économie ne pourrait faire face à une telle flambée sans subir de graves dommages intérieurs.

Cela inclut, la déstabilisation de l’intérieur par la spéculation sur les taux de change et l’hyperinflation, et plus récemment, la disparition de la monnaie circulante du pays. Cette manœuvre criminelle de haut vol, qui a rendu la vie quotidienne des gens extrêmement difficile, est encore entourée de mystère, Elle n’est pas imputable au manque de compétence du gouvernement et ne peut être imaginée sans la complicité des banques et des grands capitaux privés.

Ce terrorisme financier comprend, un blocus financier croissant de l’extérieur, qui a commencé par des sanctions et s’est aggravé avec la fermeture des comptes internationaux qui couvraient le paiement des biens et services courants. L’inclusion de fonctionnaires nationaux sur des listes noires de nature clairement politique et maccarthyste est un autre chapitre du blocus. Et le refus récent des petites banques correspondantes de continuer à travailler avec le Venezuela fait partie du chantage.

Soumission ou échafaud

Les banques correspondantes sont le moyen pour les pays d’effectuer des paiements à l’étranger en acheminant des transferts de fonds, mais les sanctions américaines et les décisions opérationnelles des institutions financières américaines et européennes ayant une dimension mondiale ont laissé à l’administration de Nicolas Maduro peu d’options pour les transactions .

Il ne s’agit pas d’un état de droit : c’est une opération de gangsters qui force le pays à transférer des actifs ou à payer des commissions très élevées pour récupérer les actifs déposés dans des institutions financières étrangères. La Banque centrale du Venezuela a récemment dû payer 172 millions d’euros pour récupérer l’or du trésor national détenu par la Citibank en garantie.

« au Venezuela il n’y a rien »

Même des entités puissantes qui, pour une simple question de commodité commerciale, se réunissent pour traiter avec le Venezuela sont victimes d’une campagne de presse furieuse, comme ce fut le cas pour Goldman Sachs.

Tout vise à empêcher le fonctionnement normal du pays sur le marché mondial et, en fin de compte, l’État vénézuélien peut avoir les moyens de payer, mais pas les réseaux.

Le blocus touche également les individus. Les touristes ou les visiteurs au Venezuela peuvent agir normalement, apparemment, avec leurs cartes de crédit. Lorsqu’ils retournent dans leur pays d’origine, ils seront débités sur leurs comptes de 10 fois la valeur de leurs achats en dollars.

Chacune de ces « fermetures de portes » implique la dissociation et la déconnexion de l’économie mondiale. Des cycles économiques retardés ou interrompus, des fournitures qui n’arrivent soudainement plus. Machines et véhicules qui tombent en panne et ne peuvent pas être réparés. Une économie où, à en plus du sabotage, des erreurs et des inefficacités internes, s’ajoutent le manque d’opportunité, l’inactivité et le désespoir.

Sans argent et sans crédit, la mission est de ruiner l’économie vénézuélienne : que ces millions de métis qui prétendent se rebeller contre le pouvoir colonial retiennent cette leçon historique. Et que se regardent dans ce miroir tous les insubordonnés du continent .

Le Venezuela sert à cette mafia, qui déploie de plus en plus de ressources, comme l’exposition d’un échafaud. C’est pourquoi la bataille inégale que mène le pays nous concerne tous.

 

 

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19 réactions à cet article    


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 21 août 2018 10:37

    Encore un article d’un Cerveau de la géostratégie.

    Et puis, n’allons pas par quatre chemins, si le Vénézuela a des difficultés, c’est tout de la faute des autres.

    Un raisonnement circulaire : pratique pour tout justifier.

    Mé qu’y sont bêtes les poutiniens smiley


    • George L. ZETER George L. ZETER 21 août 2018 12:15

      @Olivier Perriet
      « Mé qu’y sont bêtes les poutiniens » et je ne vous parles pas des « perrietistes »....


    • baldis30 21 août 2018 18:13

      @George L. ZETER
      bonsoir ,

      « qu’y sont bêtes les poutiniens  »

       et avec eux les islandais, les argentins... ça commence à faire du beau monde !


    • Hecetuye howahkan 21 août 2018 12:07
      Salut ,

      oui terrorisme financier bien sur ,mais aussi terrorisme physique, personnes menacées, tuées etc etc

      le terrorisme financier donc guerrier aussi est de plus basé sur de la fausse fausse monnaie..pour moi toute monnaie est déjà fausse car cela n’existe pas , cela ne se comprend pas mais se « voit » comme dans visionnaire , si si..une capacité dont nous sommes tous équipés potentiellement...si nous faisons ce que nous devons faire avec nous même, l’ Origine, l’univers etc peu importe le mot qui n’est qu’un symbole , si nous faisons cela L’Origine donne comme, quand et comment elle le « veut » ..

      si ces gens , des criminels , des voleurs, des assassins etc n’essayaient pas de passer pour des oies blanches et des dragons de vertu , ce serait déjà plus simple...

      mais voila le mauvais veut passer pour un bon , pour faire simple bien sur

      le voleur veut passer pour un policier,le criminel pour un sauveur etc

      et je le dis et redis tout çà entre autre parce que la masse a refusé il y a longtemps de coopérer et de partager...sur une base volontaire dont « éveillée » 

      à titre de comparaison, ruiner un pays comme la france ou les us etc peut se faire en deux semaines...blocus pétrolier , gazier et c’est finis..le Venezuela lui a du pétrole , voila pourquoi il est encore là

      • rogal 21 août 2018 15:50

        @Hecetuye howahkan
        En effet. Nouvelles années de plomb en perspective.


      • Hecetuye howahkan 21 août 2018 16:28

        @rogal


         smiley

        je te salue...

        et là c’est smiley

      • baldis30 21 août 2018 18:21

        @Hecetuye howahkan
        bonsoir,

        il faut simplement rappeler comment la fortune des Rothschild s’est constituée en moins d’une semaine par pillage des économies personnelles au moyen de la diffusion d’une fausse nouvelle ... hénaurme .... ! OK on en cause ?

        Etiez-vous au courant que cela dure depuis 203 ans ?


      • Arogavox Arogavox 21 août 2018 12:38

        « si la vieille France se cabre.. » Imaginez le tableau : une armée de papys et de mamies cabrés : quel effroi !  
         Trêve de plaies-en-tri ; ce qui devrait plutôt faire réfléchir, c’est le danger stratégique, pour tous les bords, d’une disparition accélérée de ces derniers repères du rituel vital sans lequel les civilisations s’effondrent à une vitesse insoupçonnée, si l’on en croit B. Cyrulink. aperçu (en attendant de retrouver un autre lien) : 
          https://www.leconomiste.com/article/enlevez-les-rituels-et-vous-obtiendrez-la-guerrebrpar-boris-cyrulnik


        • Arogavox Arogavox 21 août 2018 13:16

           Histoire de vieux qui se cabrent :

          « on a pu voir que lors des combats des villes, une poignée de papys armés d’escopettes parviennent à tenir en échec un bataillon surarmé qui ne peut en venir à bout qu’en détruisant tout le quartier.
          Alors, sous les décombres, on trouve comme d’habitude les pauvres et les innocents.Le coût humain de cette pathologie collective est exorbitant.
           Dans l’immédiat, la mort des hommes et la destruction des choses donnent la victoire apparente à un groupe. Les choses seront rapidement reconstruites pour le plus grand bénéfice de ceux qui financent à distance.

           Mais plus tard, tout le monde payera ce genre de catastrophe.
          Les individus traumatisés, chez les vainqueurs et les vaincus, les familles endeuillées, encore plus pauvres qu’avant tutorisent mal le développement de leurs enfants.

           »

        • Arogavox Arogavox 21 août 2018 13:22

          autres extraits (pour les plus pressés) :
          « Sur les 1,6 million de personnes qui sont mortes dans la violence sur la planète, la moitié se sont suicidées, un tiers ont été assassinées, et un cinquième seulement ont été tuées du fait de la guerre.
                  
           Les hommes représentent les trois quarts de ces morts violentes, les pauvres surtout.. 
          [...]

          Quand un peuple se coupe des autres, se centre uniquement sur ses propres valeurs religieuses et économiques, quand l’argent lui donne une extraordinaire puissance technologique parce qu’il a pu acheter la matière grise du monde, cette communauté pourtant hétérogène, fabrique un gouvernement qui ne se préoccupe que de lui-même, ignorant les valeurs et les besoins des autres, supprimant ainsi tous les rituels qui auraient permis la rencontre et l’échange.
            
           La guerre devient alors facile. Il suffit d’ignorer la culture des autres, de ne pas se mettre à la place de ceux qu’on détruit et surtout de légitimer l’agression par la morale : c’est au nom du Bien dont je suis le représentant, qu’il faut détruire le Mal qu’incarnent les autres.  »


        • Oceane 28 août 2018 18:34

          @Arogavox

          Beaucoup sur ce site ne prennent pas le temps de se mettre à la place des autres, parce que « démocrates ».


        • zygzornifle zygzornifle 21 août 2018 16:57

          Vous allez faire éjaculer Asselineau ....


          • George L. ZETER George L. ZETER 21 août 2018 17:10

            @zygzornifle
            c’est deja fait ; deux fois !


          • À rebours 21 août 2018 16:59

            Tout ce que vous dites est vraisemblable. Mais la Liberté est possible. Il suffit de vouloir.


            Vouloir sortir du SWIFT et créer ses propres canaux


            Ne pas se laisser noter ou créer ses propres agences de notation


            Dissoudre l’Agence France Trésor. Etc. On peut faire tout cela avec du personnel politique. Du vrai personnel politique. Evidemment c’est plus dur pour des pays comme le Vénézuela. Mais la France peut se récupérer demain. Ce pourquoi on nous achève consciencieusement.


            • ticotico ticotico 21 août 2018 21:50
              Beau travail George !

              C’est clair que la main de fer de Washington est en action au Venezuela...
              « They’ve got our oil », comme disait Michael Moore à propos de l’Irak,
              mais la grave incompétence des dirigeants locaux est un facteur aggravant.

              Un détail, deux mots en espagnol, deux fautes « qué passa » s’écrit « que pasa »

              • Jean Keim Jean Keim 21 août 2018 23:08

                Il y a qq, personnes saines d’esprit sur la planète j’en suis persuadé mais supposons que ce chiffre atteigne un seuil critique à partir duquel leur influence se fasse sentir, alors il n’y aura pas besoin de se rebeller contre le pouvoir établi, le changement se fera naturellement, par un effet boule de neige, bien sûr il y aura des grincements de dents, il y aura des assassinats mais une personne saine d’esprit ne craint pas de prendre des risques s’il le faut, je crois que cette prise de conscience est possible, une espérance, et il y a l’événement impondérable, la météorite qui met de l’ordre dans le foutoir de la vie devenue folle, mais là je n’ai pas d’info plus précise.


                • bonnes idées 22 août 2018 07:29
                  Mais enfin ce scénario de sortie de la France du FMI, de la BDCE etc n’est pas envisageable alors nous resterons prisonniers de Bruxelle afin que nous continuons à bouffer du Mac do et du poulet à l’eau de javel. C’est le monde souhaité par tous néanmoins le résultat sera peut-être pire car un matin et sur l’ordre certainement des banques centrales elles mêmes, à la tirette de notre banque préférée il n’y aura plus un billet qui en sortira. Alors comment ferons nous pour nous acheter tous ces biens qui au bout du compte ne servent pas à grand chose ? Serait-ce le cataclysme tant annoncé et alors quel serait la différence entre une sortie de l’Europe ou bien y rester par soumission ?
                  Au moins dans le scénario imaginé par l’auteur nous aurions au moins l’honneur de faire un acte de bravoure afin de ne pas attendre sans rien faire la fin de la récré.


                  • George L. ZETER George L. ZETER 22 août 2018 07:34

                    @bonnes idées
                    bonjour, je crois que vous lisez mal...« Au moins dans le scénario imaginé par l’auteur », ce n’est pas mon imagination, mais exactement ce qui est appliqué au venezuela depuis 15 ans


                  • bonnes idées 22 août 2018 12:28

                    @George L. ZETER


                    Pour sur mais en ce qui concerne la sortie de la France de ce bourbier que l’on nomme Europe il en faut de l’imagination puisque cela est impossible comme vous l’expliquez avec les mots qui sont les vôtres. Alors il n’existe que deux scénarios possibles à l’heure actuelle entre la soumission et cette alternative que les anciens nommaient résistance mais au bout du chemin le résultat sera le même et vous serez le premier averti.

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