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Accueil du site > Tribune Libre > Stop à la violence ? Chiche !

Stop à la violence ? Chiche !

Le Département de la Réunion vient de publier en ligne, mais aussi sur plusieurs sites d’information, un petit texte intitulé : « Stop à la violence – 2023  ». L’illustration [1] évoque de récents actes de violence commis sur l’île mais, comme vous pourrez le constater, le texte en question ne propose aucune réflexion et permet simplement aux Conseillers d’apparaître comme s’étant saisis du problème, tant au travers du rappel des missions du Département qu’avec d’emphatiques appels à la non-violence.

Il est indéniable que le Département intervient auprès de la population de diverses manières qui contribuent au mieux-être des plus démunis et que cela constitue un facteur d’apaisement. Mais la violence croît constamment sous nos yeux alors que des politiciens de tout bord, sont sur le pont depuis des années — et même des décennies — à toujours faire un peu plus de la même chose, pour le résultat que l’on sait. Il est donc clair que, pour quelque raison que ce soit, les moyens mis en œuvre ne s’attaquent pas à la racine du mal.

 Se pose alors la question de savoir d’où vient ce mal qui corrode nos sociétés, modernes ou postmodernes ? Pourquoi cette lente mais incessante dérive vers la barbarie ? Au petit jeu consistant à désigner un coupable, nous avons tous un ou plusieurs rois de pique à abattre. Nul doute qu’ils soient coupables car, à divers degrés, nous le sommes tous. En effet, pour l’être, il suffit de fermer les yeux quand une injustice est commise et cela d’autant plus si la victime est un enfant. Or, la société dans son ensemble s’est accommodée d’une éducation qui, jour après jour, fait violence aux enfants en instaurant un rapport de force destiné à systématiquement imposer la volonté de l’adulte.

Non seulement une telle attitude ne respecte pas la personne de l’enfant mais, surtout, cela lui offre à tout instant le modèle désastreux de la violence, serait-elle seulement vocale, comme moyen privilégié d’obtenir satisfaction et, en l’occurrence, la soumission de l’autre à sa volonté, quel que soit cet autre. Ne voit-on pas qu’à la moindre occasion la plupart des adultes se permettent de crier sur les enfants afin qu’ils leur obéissent ? Autant ceci est compréhensible de la part de parents démunis et débordés par leurs marmailles, autant c’est proprement inacceptable dans le cadre de l’Education Nationale qui, comme son nom l’indique, est censée éduquer et former les futurs citoyens.

Dans une démocratie, ceux-ci devraient, en principe, apprendre à régler leur conduite sur des lois ou des règles connues à l’avance car discutées puis convenues, y compris pour ce qui, en cas de transgression, a trait aux conséquences, c’est-à-dire, aux sanctions. Autrement dit, en démocratie, les élèves ne sont pas censés se soumettre au fait du prince, ils ne sont pas censés grandir dans l’Ancien Régime. Or c’est précisément cela qui se passe dans l’Education Nationale : le principe est que l’élève s’y trouve soumis au bon vouloir de l’adulte « tout puissant » qui, dans l’immense majorité des cas, apprécie seul et décide en tout arbitraire des punitions ou sanctions à appliquer — ou pas — à l’occasion de tel ou tel comportement perturbateur. La preuve en est que la sanction la plus courante — les cris et/ou coups de gueule de l’enseignant adressés à un ou plusieurs élèves — n’a jamais été autorisée par un quelconque règlement alors que, surtout dans les écoles, la plupart des adultes s’en servent ad libitum, y compris en maternelle, afin d’impressionner les marmailles et les rendre dociles... en les terrorisant.

Il faut y insister, de la violence de ce système éducatif, nul ne peut se prétendre totalement innocent. Pour autant, la généralisation de cette « maléducation » — qui habitue l’enfant à la violence des rapports humains et l’incite ensuite à adopter le rapport de force comme moyen privilégié d’obtenir satisfaction — ne nous dispense pas de chercher des responsables parmi ceux qui sont au pouvoir ou ont du pouvoir et pourraient changer le cours des choses. Que font les politiciens, les gouvernants, les dirigeants des institutions concernées ?

Que ne voient-ils qu’un mode d’éducation démocratique est seul digne d’une société qui se prétend démocratique ? En faisant le choix d’instaurer un rapport de force adultes-élèves les premiers ne peuvent que s’épuiser et y perdre leur voix alors que les seconds, qui disposent d’une énergie inépuisable, se trouvent incités par cette logique même, à s’enhardir au moindre signe de faiblesse et à tenter de prendre le dessus. Quand la « règle du jeu » des rapports humains c’est la domination ou la toute-puissance des uns sur les autres, comment s’étonner que la violence se propage ensuite dans la rue, comme dans la vie quotidienne, tant professionnelle que familiale ?

Oh bien sûr, l’institution éducative n’est pas seule en cause, mais elle est seule défaillante car elle seule a officiellement mission d’éduquer. La violence intra-familiale peut bien être imputée aussi à l’éducation prodiguée par les familles, mais ces dernières ne sauraient en être tenue comptables comme se doit de l’être l’institution qui envoie au front des enseignants peu ou pas formés sous le rapport du cadre éducatif dont ils n’ont, pour la plupart, qu’une vague idée. Le pire advient toutefois à la pause méridienne, lorsque les hussards de la République abandonnent le terrain aux employés municipaux. C’est alors quasiment la loi de la jungle qui prévaut entre les marmailles tant ces adultes mal formés et mal encadrés peinent à garantir la sécurité et, après s’être égosillés en vain, se résignent à regarder ailleurs pendant que les élèves s’agressent mutuellement.

Il me semble qu’il est urgent de déclarer la paix au sein des établissements scolaires. Nous ne pouvons raisonnablement attendre que d’édifiantes évocations de Gandhi changent les adultes au point qu’ils deviennent des modèles de non-violence pour leurs élèves et nous ne pouvons pas non plus espérer éduquer les élèves à la maîtrise de soi, à l’empathie ou je-ne-sais-quoi dans un cadre éducatif basé sur le rapport de force avec, par voie de conséquence, zéro empathie et zéro maîtrise de soi de la part d’enseignants épuisés et au bord de la crise de nerf. Nous avons besoin de mesures efficaces pour instaurer au plus vite un authentique vivre ensemble en paix au sein des établissements car, décidément, nous ne pouvons pas continuer sur cette mauvaise pente. Le fait est qu’en dépit d’améliorations significatives obtenues ces dernières années pour la profession d’enseignant, il n’y aura bientôt plus assez de personnel tant les exécrables conditions de travail — induites par l’intensité croissante et, surtout, le caractère quasi-incessant du stress qu’amène l’effort pour canaliser la conduite des élèves — poussent à renoncer à ce beau métier. Les enseignants craignent à tout instant de se voir contestés dans leur autorité et il n’est pas rare qu’ils se trouvent mis en échec par des jeunes qui ont depuis longtemps pris le pouvoir sur leurs parents. Il est temps d’apprendre la démocratie au sein des établissements, non pas dans l’abstrait, mais dans l’acte — qui est de loin le meilleur modèle. Il est temps d’apprendre à construire des accords qui, parce qu’ils deviendront une loi consentie et reconnue par tous, feront que chacun se tiendra volontiers à sa place sans que violence lui soit faite. A défaut, la montée de la violence ne pourra être endiguée et nous débordera.

Si vous pensez qu’il y a là du bon sens, alors dites-le, saisissez-vous de l’idée et exigez l’instauration d’un fonctionnement authentiquement démocratique au sein des écoles. Les parents et leurs enfants pourraient être les premiers intéressés, mais ils ne seront pas les seuls à y gagner car la paix née du consensus est bénéfique à tous.

Elle ne nécessite que des règles claires et détaillées avec des sanctions correspondantes qui, parce qu’elles auront été discutées et convenues par tous, à l’avance, permettront à l’enseignant de réguler la conduite de l’élève au moindre écart sans lui faire violence, puisqu’il s’agira de quelque chose à quoi il aura déjà pleinement consenti. Le respect de la personne de l’élève tient simplement à cela : a) le fait qu’il puisse librement débattre des règles et sanctions à adopter, b) le fait qu’il ait accepté de faire sienne la décision collective, qu’elle ait été unanime ou issue d’un vote majoritaire et c) le fait de voir ou de savoir que la règle est appliquée à tous sans exception. C’est le cœur de métier de la démocratie. Nous le connaissons tous très bien car nul n’est censé l’ignorer. Il n’y a donc qu’à retrousser les manches et se mettre au travail. Nous n’aurons une authentique démocratie qu’à la condition d’avoir une éducation démocratique ! Nous n’avons pas d’autre issue au problème de la violence que de tenter d’aller au bout de cette irréfragable logique de paix issue de l’accord préalable.

 

[1] Je profite de l’ambigüité pour indiquer que l’image ci-dessus est tirée du site du Mouvement de la Paix.


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36 réactions à cet article    



    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 13:28

      @Clocel

      Oui, c’est de la violence et dans le cadre scolaire. Elle polarise l’attention à bon droit mais elle pointe dans une autre direction que celle dont traite l’article.
      Il s’agit de violences découlant du choc civilisationnel organisé par les puissances de ce monde et qui se manifestent dans un cadre scolaire. 

      Il ne s’agit donc pas de cette violence éducative ordinaire qu’on peut penser être la principale contributrice à la violence de ce monde, non pas du point de vue de la quantité, bien sûr, mais sous le rapport de la nature « séminale » de cette violence faite à la jeunesse, parce qu’en étant éduqué ainsi, elle se trouve tout naturellement portée à penser que c’est la règle du jeu en ce bas-monde.

      Or, il n’y a pas de nécessité à ce qu’il en soit ainsi. L’éducation démocratique est une alternative.

      Quand au choc des civilisations qu’on nous fabrique pour mieux nous détruire, nous les européens, on devrait de toute urgence oeuvrer à l’apaiser et à construire un cadre pacifique de vivre ensemble sur la base d’une réconciliation pérenne. Bref, je regarde là du côté d’Egalité & Réconciliation, Soral a fait un magnifique boulot sous ce rapport et il est très clair que je me dissocie, à regret, mais complètement de Marine Le Pen qui est tombée dans le piège sioniste que son père aurait su éviter.


    • ysengrin ysengrin 13 octobre 2023 13:34

      @Luc-Laurent Salvador

      On voudrait mettre le feu aux banlieues, on ne s’y prendrait pas autrement.

      https://www.egaliteetreconciliation.fr/France-territoire-occupe-73811.html


    • troletbuse troletbuse 13 octobre 2023 13:37

      @ysengrin
      Tout à fait. Une pierre, deux coups et même plus.


    • ysengrin ysengrin 13 octobre 2023 13:42

      @troletbuse

      Stratégie du choc et capitalisme du désastre, le Nouvel Ordre Mondial poursuit sa marche pour désintégrer les nations :

      La Stratégie du choc

      Sous-titre
      La Montée d’un capitalisme du désastre


      Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller « No logo », Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultra-libéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.


    • Clocel Clocel 13 octobre 2023 13:47

      @Luc-Laurent Salvador

      Nous sommes d’accord, mais compte-tenu de nos orientations actuelles, nous pouvons considérer que nous sommes actuellement en train de semer les graines de la violence des 20 prochaines années, il va falloir s’autoriser à désigner les véritables responsables, même si la loi nous le défend.

      Notre capacité à endurer me sidère, tous les cinq ans, ils remettent une pièce dans le Jukebox sans se poser de questions...

      En France, on pouvait faire vivre une famille avec un seul salaire, on s’offrait le luxe d’offrir de vraies opportunités à nos mômes, en Europe on peine à joindre les deux bouts avec deux esclaves sur le banc de nage, mais on ne remet surtout pas en cause le bouzin, c’est à hurler.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 13:48

      @ysengrin

      On est bien d’accord.
      Merci pour le lien.
      C’est, comme d’habitude, un excellent résumé de la situation, sans langue de bois, cela va de soi ! smiley


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 13:58

      @Clocel

      Je confirme, nous sommes d’accord sur le tableau mais je ne saurais trop vous recommander la prudence dans l’expression de la vérité.

      J’ai noté quelque part (ah oui, au sujet du « grosse lesbienne » de Soral que la Cour Suprême du Canada a considèré en 2013 que dire la vérité n’est pas une excuse valable pour justifier la liberté d’expression.
      La chose a été constestée, je ne sais pas si elle a été conservée MAIS c’était il y a dix ans et je pense que depuis toutes les législations nationales ont pu évoluer en ce sens de sorte que dire la vérité pourrait être tout à fait secondaire et nullement apte à excuser un discours jugé être de «  »«  »« haine »«  »«  » (même si c’’est sur la base de critères nébuleux vu qu’il n’y en a pas de sérieux autre que l’aveu explicite).


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 14:02

      @ysengrin

      Oui, elle a fait un remarquable boulot mais il me paraît douteux qu’elle soit venue sur la tâche aveugle du projet mondialiste qui n’est pas seulement libéral mais totalitaire.


    • ysengrin ysengrin 13 octobre 2023 14:05

      @Luc-Laurent Salvador

      i« l me paraît douteux qu’elle soit venue sur la tâche aveugle du projet mondialiste »

      pas compris, explications SVP.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 19:42

      @ysengrin

      La tâche aveugle est un point de champ de vision où on ne voit rien et il est tellement vrai qu’on ne voit rien, c’est qu’on ne voit pas qu’on ne voit plus.
      Ce qui se présente sur cette zone disparaît mais le cerveau réorganise et on ne voit pas la disparition.
      Il faut un dispositif pour en prendre conscience.
      Klein n’a probablement pas essayé de regarder de ce côté car c’est très politiquement incorrect et incorrect est un euphémisme.
      Bref, elle parle de libéralisme et de néoconservateurs, elle fait du bon boulot mais elle ne termine pas l’enquête.
      Vous voyez ce que je veux dire ?
      .


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 octobre 2023 13:24

      L’important est d’être FERME. Non pas autoritaire, mais représenter une autorité que le jeune a envie de respecter. Alors, aucuns problèmes.


      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 13:30

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Non, la fermeté dans l’injustice n’est pas une bonne chose. Donc la fermeté n’est pas une bonne chose en soi. Il faut de la fermeté par rapport à ce qui a été convenu et se tenir aux règles et aux sanctions sans trembler devant les jérémiades des marmailles.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 octobre 2023 13:37

        @Luc-Laurent Salvador
        Les enseignants aujour’hui abandonnent progressivment le métier. Ils sont confrontés à des ENFANTS ROIS. Lisez de Jean-Pierre Lebrun : un immonde sans limites.


      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 13:52

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Nous sommes complètement d’accord. C’est ce que j’essaie de dire ;
        Merci pour la référence, j’ai mis la main dessus, je lirai ça ce WE.
        L’auteur m’a l’air d’avoir produit des ouvrages intéressants vu leur titre.


      • Gollum Gollum 13 octobre 2023 13:55

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Parce que vous en avez des limites vous ?

        Avec vos pousse toi de là que je m’y mette ? Et si t’es pas d’accord je m’en tamponne ?

        Nan mais ce qu’il faut pas lire.... smiley


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 octobre 2023 14:14

        @Gollum mais vous délirez Gollum. Qu’est-ce qui vous empêche de vous exprimer. Mon pseudo qui vous donne des boutons.


      • Vivre est un village Vivre est un village 13 octobre 2023 14:21

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Je n’ai pas accès au billet (Message Bad Request) et ce « Bad Request » me donne des boutons car il veut m’empêcher d’être à tes côtés...

        A bientôt.
        Amitié.


      • Seth 13 octobre 2023 18:03

        @Vivre est un village

        « il veut m’empêcher d’être à tes côtés. »

        Déclaration d’amour ou je m’y connais mal... smiley


      • ysengrin ysengrin 13 octobre 2023 13:38
        La Stratégie du choc

        Sous-titre
        La Montée d’un capitalisme du désastre


        Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller « No logo », Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultra-libéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.


        • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 14:05

          @ysengrin

          Oui, comme je disais plus haut, Klein a fait un remarquable boulot mais il me paraît douteux qu’elle soit venue sur la tâche aveugle du projet mondialiste qui n’est pas seulement libéral mais totalitaire.


        • charlyposte charlyposte 13 octobre 2023 13:42

          Y parait que la violence c’est tout bon pour les affaires ! hum.


          • ysengrin ysengrin 13 octobre 2023 13:47

            @charlyposte

            Le Nouvel Ordre Mondial poursuit sa marche de destruction des nations :

            La Stratégie du choc

            Sous-titre
            La Montée d’un capitalisme du désastre


            Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller « No logo », Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultra-libéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.



          • Clocel Clocel 13 octobre 2023 13:57

            @ysengrin

            Dommage qu’elle soit partie dans les délires des escrologistes z’et climatistes...


          • ysengrin ysengrin 13 octobre 2023 13:59

            @Cloce

             je ne l’ai pas suivie sur cette galère.


          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 14:07

            @Clocel

            Ah c’est bien ce que je disais. Klein a probablement des limites et, jusqu’à un certain point, je me demande si ce n’est pas de l’opposition contrôlée comme Berkoff ou Zemmour...


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 octobre 2023 13:52

            J’ai donné cours dans une écoles avec des djihadistes. Presque jamais aucun problème pour me faire respecter. S’il y avait du chahut en classe, je m’asseyais et me taisais en faisant comme s’ils n’étaient pas là. Interloqués par mon attitude, ils se calmèrent. Et je disais, bon, on peut commencer. C’est vous qui perdez du temps, car je suis ici pour vous permettre de mieux vous débrouiller dans la vie. C’est à vous de voir. Sinon, je prends un livre et je lis pendant que vous discutez entre vous. J’avais gagné la partie. LA MAÎEUTIQUE. C’est vous qui avez quelque chose à m’apprendre.


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 octobre 2023 13:56
              Eres27 févr. 2020 - 279 pages
              L’avènement de « l’individu total », de celui qui ne doit rien à la société mais peut en revanche tout exiger d’elle, construit une société de « l’immonde », caractérisée par la disparition de la limite reconnue collectivement. Le fait de nous être libérés à juste titre des carcans du patriarcat et du religieux nous a laissés croire que nous n’avions plus à nous soucier de la construction de la réalité psychique, que nous serions d’emblée des êtres libres et autonomes. Notre fascination pour les progrès scientifiques et technologiques nous a rendu sourds et aveugles à ce qui fait notre humaine condition. Pourtant, nous sommes et restons des êtres de langage – des parlêtres – forcément dépendants des premiers autres, souvent les parents, et de la société dans laquelle nous vivons, et à partir desquels nous nous construisons comme sujets, et non comme des individus autonomes, voire autoengendrés. L’auteur analyse les conséquences – sur la vie psychique, la vie politique, la clinique, l’éducation – de cet individualisme exacerbé qui a déconnecté le citoyen de son implication dans le lien social. Il montre la place que les psychanalystes ont aujourd’hui encore à tenir, alors que le risque d’une aliénation sociétale, qui se méconnaît elle même, est sans précédent dans l’Histoire.

               


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 14:09

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                A merci pour ce résumé. Je vois que c’est très psychanalytique. J’ai la puce à l’oreille !


              • charlyposte charlyposte 13 octobre 2023 14:09

                Je vais demander à MAC MACRON KINSEY un grand débat international sur la violence gratuite ou payante !!! hum.



                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 20:08

                    @Clocel

                    Merci, je n’ai pas encore vu mais ça semble très intéressant. Je suis déjà sur cette hypothèse d’une big manip où les frères ennemis s’entendent pour se faire la guerre et d’autant mieux que les uns sont subventionnés par les amis des autres (Qatar & cie, par exemple). C’est une division par zéro qui permet le narratif fatal à partir duquel on peut justifier n’importe quoi. Certains disent que c’est la même chose que le 11 septembre et je me dis qu’ils doivent savoir qu’ils parlent, cad d’un false-flag puisque tout porte à penser qu’en 2001 c’est Israel qui en serait à l’origine (cf. Christopher Bollyn). De sorte qu’en 2023, ça pourrait être eux encore...


                  • SilentArrow 13 octobre 2023 15:02

                    @Luc-Laurent Salvador

                     

                    Elle ne nécessite que des règles claires et détaillées avec des sanctions correspondantes qui, parce qu’elles auront été discutées et convenues par tous, à l’avance, permettront à l’enseignant de réguler la conduite de l’élève au moindre écart sans lui faire violence, puisqu’il s’agira de quelque chose à quoi il aura déjà pleinement consenti.

                    Comment cela se passerait-il en pratique ?

                    Chaque prof devrait discuter avec ses élèves des règles et des sanctions au début de l’année scolaire ? Ne craignez-vous pas que l’année scolaire se termine avant que tout le monde ne tombe d’accord ?

                    Une solution intermédiaire, peut-être plus facile à adopter dans l’enseignement privé, serait que les règles et les sanctions soient établies par les profs entre eux et que les élèves en soient informés en détail avant leur inscription, l’inscription faisant office d’acceptation implicite des règles par l’élève.


                    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 octobre 2023 19:55

                      @SilentArrow

                      Merci pour cette question pratico-pratique qui nous ramène dans le vif du sujet.
                      Pour s’accorder sur une dizaine de principes de conduite en classe et prévoir les sanctions correspondantes, une après-midi suffit au grand maximum.
                      En maternelle GS une demi-heure au maximum et c’est réglé. Encore moins dans les autres sections.

                      Restons dans ces niveaux pour expliquer ce sera plus simple ET réaliste en même temps.
                      LA sanction par excellence en maternelle c’est de mettre « au coin » qui est soit une chaise, soit de préférence un tapis sur lequel s’assoie en regardant un sablier de vider (ce qui l’aide à rester calme) et il rejoint le groupe dès que le sablier est vide.

                      Il suffit d’avoir trois sabliers de 3, 5, 10mn par exemple, de préférence en plastique, ou fixés au mur et donc pas de risque de casse.

                      Ensuite, si l’élève ne se calme pas et continue a être perturbateur, il sort de la classe et va dans une autre etc. jusqu’au bureau du directeur selon un circuit convenu. Quand il arrive au bout ses parents viennent le chercher.

                      Bref, l’idée est qu’à chaque instant l’enfant ait une place précise et à chaque incartade il se rapproche de la sortie.

                      C’est comme une règle de jeu de société. Il suffit que les enfants en aient parlé, qu’il l’ait comprise, éventuellement discutée mais surtout qu’ils l’aient tous validée et qu’ensuite une représentation figurée en soit donnée qui leur permet de se la rappeler et de s’y référer pour vérifier que les choses se passent bien comme prévu et qu’il n’y a pas d’injustice.

                      Tout ça prend peu de temps au final et c’est puissamment efficace car l’élève comprend qu’il va y avoir des conséquences et il les connaît. Si elles sont bien choisies, il évitera d’avoir à les subir.


                    • pallas 13 octobre 2023 15:42

                      Monsieur l’auteur,

                      Avez vous pensez fait votre déclaration d’impot ?

                      Ton fric, ton blé, il sera sucer des plus violent, surtout avec un 49 3

                      Liens internet : les freres qui rap tout (des inconnus)

                      https://www.youtube.com/watch?v=fy5ewMwLvMc

                      Pendant que l’on parle divers sujet, a tu penser à payer ta taxe fonciere ?

                      Salut


                      • Jean Keim Jean Keim 15 octobre 2023 08:22

                        Cet article a dû être écrit par un intellectuel, que de poncifs ! Notamment...

                        << C’est le cœur de métier de la démocratie. >>

                        Un démocrate de métier s’appelle également un homme politique qui d’ailleurs bien souvent confond la démocratie et la république, la majorité des États se disent républicains, quasiment aucun se défit avant tout comme démocratique, l’hypocrisie a des limites ; il est de tradition que le discours présidentiel se termine pas : vive la république, vive la France... allons enfants de la patrie i e ...

                        << Nous n’avons pas d’autre issue au problème de la violence que de tenter d’aller au bout de cette irréfragable logique de paix issue de l’accord préalable. >>

                        Après chaque guerre il y a souvent une déclaration de paix, seulement la paix n’est pas seulement la fin d’une guerre, validée par des signatures au bas d’un document, la paix contrairement à la guerre ne résulte pas d’une idée, elle commence par un état de vigilance.

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