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Accueil du site > Tribune Libre > Sarkozy’s story telling 1/2 : la Libye

Sarkozy’s story telling 1/2 : la Libye

Vous avez-là devant vos yeux, en vignette d'article, cette photo qui ne ment pas. Il faudra qu'elle imprime votre rétine et impressionne vos mémoires. C'est une sorte de résumé de ce que sont les hommes politiques. Rama Yade et Kadhafi, avec ce geste de mains à l'opposé, une empoignade de marins, bras cassés, de deux amis qui se retrouvent dans toute leur connivence. Cette photo démontre à quel point elle a été le paillasson dont elle a parlé plus tard pour faire la fière et rebelle. Regardez bien Sarkozy qui sourit comme un maquignon qui amène une pouliche à un reproducteur.

Si je commence par cette photo c'est qu'elle illustre à merveille le premier des trois points principaux que je vais développer ici : 

  1. Faire oublier ce passé honteux et non si lointain et qui a duré bien plus de quatre ans 
  2. remettre les faits historiques à leur place 
  3. démentir toute victoire sereine, définitive et démocratique.

I- FAIRE OUBLIER CE PASSE HONTEUX

Tout observateur qui a une mémoire supérieure à celle d'un poisson rouge ne peut oublier ce passé encombrant et déshonorant de Sarkozy avec Kadhafi, un passé qui écrase l'éthique et l'honneur, qui voit passer des flots de billets en vente de technologies pour surveiller le peuple et se protéger de l'occident. C'est un passé qui ne débute pas en 2007, mais bien avant, quand tout ce petit monde : Copé, Hortefeux, Bazire, Guéant et autre Sarkozy sont des intimes des Takieddine, Bougi et autre Djourhi à qui ils offrent la couverure de l'Etat pour négocier des contrats avec l'Afrique et ici la Libye, contrats qui rapportent de bonnes petites commissions qui seront défiscalisées tant lors de leur versement que dans la suite lors de leur recèle en France par des biens non imposés. On veut donc nous faire oublier les petites affaires du clan Sarkozy avec le clan Kadhafi, on veut donc nous faire oublier Takieddine mais aussi Senoussi, ce bras droit musclé de Kadhafi que Guéant a voulu protéger. On veut nous faire oublier Takieddine protégé par la DGSE, et les voyages de Copé, ministre du budget, payés par le toujours Takieddine alors que dans le même temps ce dernier ne paye aucun impôt en France. On veut nous faire oublier que celui qui disait,en 2007 devant l'assemblée européenne, qu'en faisant du commerce avec les dictature on perdait et les contrats et son honneur. Sarkozy a négocié avec Kadhafi, lui a permis de revenir, selon la formule consacrée, dans le concert des nations en l'invitant le 14 juillet en France, en l'invitant planter sa tente sur le gazon du château Marigny. Il en espérait des compensations : pour l'UPM que Kadhafi a plombé comme on plombe un pigeon, et à deux coups encore, des contrats qui n'ont jamais vu le jour. Sarkozy a été roulé par plus fort que lui. On écrit cette formule aussi qui est belle : tout est perdu fors l'honneur. Pour Sarkozy c'est fors le déshonneur. Une catastrophe morale pour un bide commercial. Plus Sarkozy a été proche de Kadhafi pendant ces quatre ans, de Président de la République au Guide de la Révolution, plus il veut nous le faire oublier. Mais nous avons cette photo, ici en exergue, et bien d'autres, où Sarkozy montre tout sourire les caméras à Kadhafi en burnou sur le perron de l'Elysée. Internet est notre mémoire vive. Comme ce ne sont pas les journalistes qui le rappelleront, dans le même temps où ils aident à bâtir cette belle histoire de roman fiction sur la victoire de Sarkozy en Libye et contre Kadhafi, nous serons là, nous, pour ne pas oublier. Cette photo est là, comme le R marqué au fer rougi sur l'épaule des renégats, elle l'est sur la conscience de Yade, ne parlons même pas de celle de Sarkozy qui est né sans et s'est employé à entretenir le vide que cela fait, remplaçant ce vide par l'apât du gain, les coups de basse politique et l'orgueil à faire pâlir Pic de la Mirandole.

Pour info (LeNouvelObs et Médiapart) : Selon un article de "Mediapart", publié jeudi 28 juillet, Claude Guéant a été, alors qu'il était directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, puis secrétaire général de l'Elysée, l'un des "pivots des deals financiers" entre la France et la Libye de 2005 à 2007. A partir d'une masse de documents, dont plusieurs notes confidentielles, liée à Ziad Takieddine, intermédiaire franco-libanais en vente d'armes et suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, le site d'investigation révèle les liens étroits entre l'homme d'affaires et la place Beauvau.

"Ziad Takieddine a obtenu en avril 2007, en pleine campagne présidentielle, des commissions occultes sur un marché de livraisons de matériel de guerre électronique vendu [...] à la Libye", écrivent les journalistes Fabrice Arfi et Karl Laske. Et la personne à l'origine de ce rapprochement entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi ne serait autre que Claude Guéant, aujourd'hui ministre de l'Intérieur. "Ce genre de collusion" entre un haut fonctionnaire et un intermédiaire de l'armement "relève du jamais-vu", notent-ils.[…]

En 2005, alors que la Libye est devenue fréquentable, l'homme d'affaires organise les visites à Tripoli de Claude Guéant, de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux. Les relations entre la France et la Libye se réchauffent. La même année, Ziad Takieddine liste les marchés qui intéressent la Libye : fabrication de passeports et cartes d'identité biométriques, modernisation et rénovation de l'aviation militaire (Mirage et Sukhoi), protection des frontières et des ports... des domaines qui relèvent du ministère de la défense et non de l'Intérieur, précise Mediapart. L'homme devient l'intermédiaire privilégié de l'Elysée à la fin de l'été 2005, toujours selon le site d'investigation.

Photocopie d'enveloppe à l'appui, les journalistes expliquent que les échanges entre Claude Guéant et Ziad Takieddine deviennent directs et "formels". Ziad Takieddine donne des conseils mais organise aussi des rencontres officielles entre Nicolas Sarkozy et ses homologues libyens dont les objets officieux concernent des contrats d'armement

 

II REMETTRE LES FAITS HISTORIQUES A LEUR PLACE

Les trompettes ne sont jamais loin quand Sarkozy parle de lui-même et que les ministres lui emboîtent le pas et que les journalistes suivent comme ils ont suivi dans une charrette tirée par un tracteur pendant que Sarkozy s'essayait au cow-boy du delta du Rhône. La vérité est parfois bonne à dire, et la chronologie des faits incontournable. La vérité diffère quelque peu du résumé succinct que nous entendons en boucle : Sarkozy a déclenché la guerre en Libye et l'a gagnée. Voilà, simple et de mauvais goût. Mais surtout cela est faux. Il y a de simples faits techniques qui devraient déjà mettre la puce à l'oreille de nos bons journalistes. Le premier est le suivant : comment se fait-il que les porte-avions et la marine américaine, les avions radar fussent prêts et en position dès le jeudi 17 mars puisqu'ils furent opérationnels le samedi suivant et que la presse annonçait l'intervention dans la nuit de vendredi à samedi ? 

Ce serait selon la légende le discours de Juppé du jeudi 17 mars qui aurait permis la résolution 1973 d'être votée ouvrant la voie à une action militaire aérienne pour protéger les populations, notamment de Benghazi. La vérité est tout autre. Il paraît quasi certain que ce sont les Grands-Bretons mais surtout Hilary Clinton après avoir vu Djibril qui auraient convaincu Obama d'intervenir. Or Obama, en tacticien (ou politicard c'est selon) n'a pas voulu apparaître en première ligne tout d'abord. Cependant comme dit plus haut son armée, elle était prête car sur place. Il faut du temps pour acheminer les navires et certainement pas 48 heures. Les navires mais aussi l'aviation américaine étaient sur le pied de guerre et déjà dans la région. Ensuite la résolution n'est pas française mais franco-anglo-libanaise. Ce sont quelques petites déviations de la vérité. La vérité profonde est qu'au contraire, tout comme ce fut le cas pour la Géorgie où Sarkozy a voulu faire croire qu'il voulait aller à Moscou et que Bush voulait l'en empêcher (les conversations enregistrées par les américains prouvant le contraire) c'est Bush qui a convaincu Sarkozy d'y aller alors qu'il ne le voulait pas. Rappelons que la France présidait l'Europe et que Sarkozy, après avoir donner son fils Louis de dix ans à embrasser à Poutine lors des Jeux Olympiques, s'était précipité pour n'en rien dire à l'ex du KGB quand Bush lui en avait parlé, et se reposait à Cap Nègre d'où il ne voulait pas décaniller, donc là aussi il a voulu faire croire à une ferme position de la France.

Le Monde : Le "récit" officiel français distille l'idée que les Etats-Unis ont joué un rôle mineur, du moins, en arrière de la main. Barack Obama a certes eu l'obsession de ne pas mettre un "visage" américain sur cette intervention en terre arabe. Mais la victoire aurait été hors d'atteinte sans l'apport constant de la technologie et des capacités militaires américaines. A cela s'ajoute le fait qu'en mars la résolution 1973 de l'ONU a été non pas un texte français, mais un texte d'inspiration américaine, avancé subitement par l'ambassadeur Susan Rice, la veille du vote.

La formulation était à ce point radicale en autorisant l'emploi de la force que Paris et Londres avaient soupçonné un piège : les Américains cherchaient-ils à tout saboter en provoquant un veto russe ? L'administration Obama avait en fait décidé de passer à l'acte en Libye. Le 1er septembre, David Cameron, le premier ministre britannique, a salué, lors de la conférence de Paris sur la Libye, le "rôle crucial" des Etats-Unis. M. Sarkozy n'a pas relevé.

Complétons cette histoire des faits par des informations suivantes Le NouvelObs : New York, mercredi 16 mars au matin : la représentante américaine aux Nations unies, Susan Rice, est furieuse. Dans la nuit, elle a concocté un projet de résolution sur la Libye. Elle voulait le déposer au secrétariat du Conseil de Sécurité, le mettre « au bleu », comme on dit dans le jargon onusien. Mais, surprise, son homologue français l'a prise de vitesse : plus tôt dans la matinée, Gérard Araud a déjà fait « bleuir » un texte similaire. Premier arrivé, premier servi, c'est la règle ici. Ce sera le texte français et non l'américain que les « grands » vont voter. Il deviendra la résolution 1973. Rice appelle Araud et lui lance : « Tu m'as volé ma résolution. »

Les Français sont heureux du coup qu'ils viennent de réussir mais se méfient de Susan Rice. Elle est l'une des théoriciennes du nouveau « leadership moral des Etats-Unis », dont Obama a fait un thème majeur de sa campagne. Cette diplomate fera tout pour que Washington s'attribue la paternité de cette résolution qui, pour la première fois dans l'histoire, autorise des frappes en vertu de la « responsabilité à protéger » des populations civiles.

Pas question de laisser à Susan Rice la vedette pendant la séance du vote. Après discussion avec Nicolas Sarkozy Alain Juppé décide d'annuler le voyage qu'il doit entreprendre le lendemain à Berlin et de filer à New York. Officiellement, il s'agit de convaincre les derniers réticents du Conseil. Mais on veut surtout faire savoir au monde que c'est la France qui a porté le texte - et non les Etats-Unis. Le voyage du ministre des Affaires étrangères, qui n'est pas sans rappeler celui de Villepin en 2003 juste avant la guerre en Irak, sera un succès.

Et ce n'est pas la France, qui vient de procéder à un revirement de 180 ° en demandant à ce stade le départ de Kadhafi qu'elle ne réclamait pas auparavant, qui a convaincu Obama mais : La France place ses derniers espoirs en Hillary Clinton. La secrétaire d'Etat arrive à Paris le lundi 14 mars pour assister à une réunion informelle du G8. Au cours du dîner, le dossier libyen n'avance pas. L'Allemand Westerwelle ne veut toujours pas entendre parler d'une action militaire, pas plus que le Russe Lavrov. L'affaire semble entendue : il n'y aura pas de résolution à l'ONU Hillary rejoint son hôtel. Elle a accepté un rendez-vous avec un émissaire libyen, l'ex-ambassadeur de Kadhafi en Inde passé dans l'opposition, Mahmoud Djibril. Cette rencontre, organisée conjointement par BHL et l'émir du Qatar, va se révéler décisive.

Apparemment, elle se passe mal. Hillary Clinton dit au Libyen que l'Amérique n'est pas prête à voter une résolution, que l'administration est trop divisée. Furieux, Mahmoud Djibril sort par une porte dérobée. « Il pensait que tout était foutu », dit BHL qui a assisté au début de l'entretien. Pourtant, dans son anglais parfait, le Libyen a fait mouche./Plus tard dans la nuit, la secrétaire d'Etat discute par vidéoconférence avec des conseillers d'Obama, dont l'ambassadrice Rice. Elle leur dit que la rébellion est dans une situation plus désespérée qu'elle ne l'imaginait, que si rien n'est fait Kadhafi l'emportera et que l'Amérique sera montrée du doigt, comme en Bosnie et au Rwanda. Elle leur fait part aussi de sa rencontre à Paris avec l'émir du Qatar : les Etats du Golfe, lui a-t-il expliqué, sont prêts à aider les Occidentaux militairement. La Ligue arabe a d'ailleurs, deux jours auparavant, donné son feu vert politique à une intervention. Selon Hillary, il faut y aller. Reste à convaincre Obama de passer outre aux réticences du Pentagone et de la CIA. En attendant, elle demande à Susan Rice de rédiger un projet de résolution « musclé ».

Le lendemain matin, mardi, c'est chose faite. La représentante américaine présente à ses collègues de l'ONU le texte en question. Il va plus loin que la proposition française, qui, à ce stade, ne prévoit que l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne. Le projet de Rice autorise la future coalition à prendre « toutes les mesures nécessaires » contre l'armée de Kadhafi, c'est-à-dire à opérer des frappes sur des tanks ou des bunkers./Le soir, après un dîner officiel, le président américain convoque ses conseillers. Dans la journée, les hommes de Kadhafi ont pris Ras Lanouf. Ils menacent Benghazi d'un bain de sang. Obama dit qu'il est temps d'agir Comment ? Robert Gates ne veut pas d'une simple zone d'exclusion aérienne, qui, selon les militaires, ne sert plus à rien. Susan Rice lui répond que son projet va plus loin. Obama tranche : on y va. Il demande au chef d'état-major de lui présenter ses plans. Et il ordonne à sa représentante à l'ONU de déposer officiellement sa version « musclée » dès le lendemain, pour un vote, si possible, jeudi.

A la sortie de la réunion, Rice annonce la bonne nouvelle à son homologue français, Gérard Araud : le président est d'accord, il faut y aller, on dépose notre résolution dès demain. Araud ne veut pas se laisser doubler. Comme il sait que Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont eux aussi favorables à des frappes, il décide de rédiger en catastrophe un nouveau texte qui comportera le paragraphe de Rice sur « toutes les mesures nécessaires » et aura donc le soutien américain. Il le fait « bleuir » à la première heure.

 

La France de Sarkozy est celle de l'appropriation de l'action des autres, celle qui vole au secours de la victoire.

 

Mais ce n'est pas tout. L'intervention militaire est prévue pour la nuit du vendredi 18 au samedi 19 mars. Le samedi doit avoir lieu une réunion à Paris avec les pays de la coalition et d'autres dont ceux du golfe. Sarkozy joue en coulisse afin de retarder l'intervention. Il développe l'argument comme quoi ce serait bien que cela se fasse à l'issue de cette réunion, un geste symbolique. Peu lui importe que si ce que l'on dit alors est vrai, Benghazi à feu et à sang, une dizaine d'heures ou plus de retard c'est augmenter les chances des troupes de Kadhafi, et augmenter les pertes des civils de cette ville. Ce qu'il veut c'est un coup. L'opération militaire pouvait même avoir lieu dès le jeudi soir selon ce que Juppé déclare au JT de 20 heures ce fameux jeudi du vote de la résolution 1973. Ceci n'était de fait pas possible car ce n'est que dans la nuit new-yorkaise qu'a eu lieu le vote positif et non dans la nuit libyenne. Mais le vendredi soir cela l'est. Sarkozy profite de ce délai supplémentaire pour endormir les autres pays et pour lancer l'attaque des avions français, sans prévenir qui que ce soit, avec quelques heures d'avance sur le plan élaboré, pendant la réunion du samedi pour pouvoir, devant l'histoire, dire que la France (et donc lui) a été la première à se lancer à l'assaut de la tyrannie pour la noble cause de la liberté.

Libération du 18 mars : 

19h20. La France a convoqué pour samedi un sommet international sur la Libye à Paris, qui devrait être décisif pour le déclenchement ou non de frappes aériennes contre le régime du colonel Kadhafi après que celui-ci eut annoncé ce vendredi un cessez-le-feu.

Le sommet débutera au palais présidentiel de l'Elysée à 13h30 (12h30 GMT). Il vise à associer les pays arabes et africains aux Occidentaux, et se tiendra en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et d'un représentant du gouvernement américain.

Le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays s'est abstenu jeudi soir lors du vote du Conseil de sécurité de l'ONU, seront aussi présents.

Tout comme le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy, la diplomate en chef de l'UE Catherine Ashton ainsi que le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping.

18h45. Après le feu vert de l'ONU, la coalition pour intervenir en Libye menée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne et incluant le Qatar, a pris forme vendredi, l'Otan, toujours en retrait, semblant appelée à jouer un rôle d'appoint. Si, malgré le cessez-le-feu décrété unilatéralement dans la journée par le colonel Mouammar Kadhafi, ces raids aériens avaient effectivement lieu, la participation dès le début des Britanniques et des Américains est aussi à prévoir.

Vous noterez que ce sommet devrait être décisif pour le déclenchement ou non de frappes aériennes contre le régime du colonel Kadhafi, ce qu'a trahi Sarkozy puisque les frappes aériennes ont commencé avant la fin de la réunion.

Il faut ajouter d'autres vérités comme les revirements, les atermoiements, les reniements de la France. Ce fut notamment le cas de l'OTAN. L'Otan ne devait pas intervenir et en fait si. Obama a fait plier Sarkzoy. Le comité de pilotage politique n'a jamais eu de rôle. Ce fut une boîte vide, du flan. Les américains, du reste, étaient convaincus que Sarkozy partait en guerre uniquement pour des raisons électorales intérieures. Ce fut le cas d'une ambassade à Benghazi, puis non etc.

N'oublions pas Juppé, le repris de justice qui est parti en Libye pour éviter de témoigner devant le tribunal qui juge l'absent Chirac (on est beaucoup absent ou sans mémoire au RPR quand la justice frappe à sa porte) qui annonçait crânement que la guerre durerait 48 heures. Quatre mois plus tard et 380 millions d'euros en plus pour notre déficit, la guerre n'est pas finie en réalité, même si sa fin paraît proche. 

N'oublions pas aussi, ce qui n'est pas un détail pour la France, héroïne de cette guerre pour la Liberté. Oh, un petit rien, ceci : lors de sa courte intervention télévisée pour l'éviction de l'inoxydable oxydée MAM, Sarkozy - souvenez-vous - a fait peut à la France avec les réfugiés Libyens. Pas question de les recevoir sur notre territoire. Voilà Sarkozy au grand cœur. Du reste certains enfoncent le clou (Le Monde) : En réponse à une question écrite posée par le député socialiste Jean-Louis Bianco, le Quai-d'Orsay a brandi début août la menace de "flux migratoires significatifs, aussi bien régionaux qu'à destination de l'Europe" expliquant ne pas être en mesure d'accueillir de réfugiés libyens en France. Ce qui fait bondir la FIDH.

Geneviève Jacques remarque que "seuls 4 % de ceux qui ont fui la Libye, soit 26 000 personnes, ont afflué vers l'Europe. Parler de risque d'invasion massive est un fantasme", ajoute-t-elle, regrettant que "la politique migratoire de Nicolas Sarkozy soit essentiellement fondée sur l'obsession de la fermeture des frontières".

Pour ce pouvoir il n'y a pas de petit profit. La Libye sert tout à la fois la gloriole par la guerre et la peur par l'immigration.

 

III UNE VICTOIRE SEREINE, DEFINITIVE ET DEMOCRATIQUE

Evidemment à l'heure actuelle il n'y a pas de victoire. Sarkozy s'est empressé pour quelques minutes sur place d'aller rejoindre Cameron en Libye, à Benghazi. C'est le combat de celui qui tirera le plus la couverture à soi. En France on ne parle pas de Cameron. Qu'en est-il en Grande Bretagne de Sarkozy ? Il y a aussi que le président turc devait venir. Mais notre presse encense Sarkozy comme jamais oubliant au passage tous les autres, comme l'appui indispensable des américains, les interventions du Qatar, de la Grande Bretagne, enfin tous les autres. Il est aussi sans doute parfaitement illégal d'avoir fait entrer des policiers (des CRS) sur le territoire Libyen en tant que tel, mais camouflés en civil (ce qui devait sans aucun doute démultiplier leur efficacité (pas d'arme, pas d'uniforme donc pas de pouvoir de représentation)). Illégal tant en France (des CRS en civil sans mission autorisée par un juge me paraît peu conforme à la loi et au règlement de la police), qu'en Libye et contraire et aux lois internationales avec violation d'un territoire souverain par une police étrangère. Mais qu'importe Sarkozy avait sa foule de protecteurs (on parle de 160) pour quelques minutes. De toutes façons un sniper n'aurait pas été gêné par ces 160 CRS. Tout cela est inefficace et de l'esbroufe.

Le Monde : Autre aspect minimisé par le récit français : le rôle joué, dans la victoire des rebelles libyens, par des détachements de forces spéciales du Qatar et des Emirats arabes unis. Il semble avoir été grand. Sans se vanter, ces petites monarchies ont engrangé l'aura procurée par une intervention militaire lointaine, aux côtés de l'OTAN. Paris a salué leur soutien "politique".

La France a voulu insister sur l'"unité" de la communauté internationale. L'appui arabe a été indéniable. Mais, une fois passé le vote de la résolution 1970 à l'ONU, les grandes puissances se sont déchirées sur la Libye. La Russie, la Chine, et nombre d'"émergents", ont dénoncé une entreprise occidentale de renversement de régime. Pour la France - qui a mesuré à cette occasion les limites de ses "partenariats" avec le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud - l'affaire libyenne s'achève sur des lendemains diplomatiques difficiles. Conduite au nom des valeurs, l'opération a eu un coût pour la capacité française de rassemblement. Cela se ressent aujourd'hui cruellement sur le dossier de la Syrie.

La Libye n'est pas « Libérée ». Kadhafi court toujours, la guerre civile pourrait s'installer et le CNT n'est qu'un ramassis de groupes divers dont le président n'est autre que l'ancien ministre de la justice de Kadhafi (10 janvier 2007 au 21 février 2011), celui qui a parrticipé à l'emprisonnement des soignants bulgares : Mostafa Mohamad Abdeljalil. Un comble ! Notez bien cela (Wikipédia) : En tant que président de la cour d'appel de Tripoli, il a confirmé par deux fois la peine de mort des infirmières bulgares. Et ce serait à lui qu'il faudrait donner le pouvoir ? On marche sur la tête. Il a été un des piliers de la répression libyenne, un des cafards du pouvoir ! Ce n'est qu'en 2010 qu'il s'est réveillé, sans doute à la suite d'une modification du rapport de force au sein du pouvoir, mais 2010 ne peut faire oublier tout son passé, comme Sarkozy avec sa guerre ne peut faire oublier la photo plus haut et son attitude de 2005 (peut-être avant) à fin 2010 où nous livrions encore des missiles à Kadhafi.

Il y a nombre dissensions au sein du CNT que l'on règle à coup d'assassinat. RFI  : Un millier de personnes ont assisté ce vendredi 29 juillet aux funérailles du général Abdel Fatah Younès abattu jeudi avec deux colonels par un groupe d'hommes en armes. « Le sang du martyr ne sera pas répandu en vain », a scandé la foule. Et pourtant les circonstances de cet assassinat restent floues. L'ancien chef d'état-major du colonel Kadhafi rallié à la rébellion dès le début de la contestation, le général Younès a été tué alors qu'il avait été rappelé du front pour être interrogé à Benghazi sur des questions militaires. Qui a fait le coup ? Le mystère persiste encore et de toute façon, l’assassinat du général Younès est un coup dur militaire et politique pour les insurgés et le CNT.

Les exactions des reblelles sont passées sous silence et sans doute en pertes et profits.

Enfin la population libyenne se dit, dit-on, musulmane avant tout. Ce serait consubstantielle à leur nationalité, leur nature. Les islamistes sont puissants. La guerre a été lancée dans la précipitation (car, la France y compris, il y a eu de très longues tergiversations), l'impréparation (48 heures !!!) et sans savoir qui était ce CNT, qui sont ces rebelles. Le pays n'est pas pacifié dans son intégralité, l'Islam pourrait y garder sa place comme pouvoir (la religion ici n'est pas le propos, mais le Premier Ministre actuel auto-proclamé a fait des études de la Charia, et cela marque son homme).

Luttez pied à pied contre cette épouvantable belle histoire racontée par le pouvoir et les media. Il n'y a ni belle victoire, ni prépondérance majeure de Sarkozy, il y a revirements, trahisons, accaparement de la gloire, volonté d'une guerre pour des raisons de sondages, et n'oublions pas la photo, les combines avec Kadhafi et Takieddine.

 
Il nous reste un peu plus de huit mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.
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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail ([email protected]). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 17é version du 10 septembre 2011) :
 N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
  • l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • les affaires Wildenstein
  • l'affaire César
  • l'affaire Pleyel
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
  • les affaires Djourhi, Takkiedine
  • les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
  • l'affaire du Fetia Api
  • les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
  • l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
  • les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
  • la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
  • l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
  • l’affaire Pérol
  • l’affaire de l’Epad (et du scooter)
  • Gandrange
  • les vaccins du virus H1N1
  • les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
  • les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby …
  • l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
  • l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
  • les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
  • l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
  • la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
  • la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
  • la réforme constitutionnelle
  • les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir 
  • l'irresponsabilité pénale du Président de la république
  • la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
  • l’affaire des sondages
  • les classements du parquet
  • le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
  • les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
  • la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
  • l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
  • l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
  • la scientologie
  • l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
  • l'affaire Bongo
  • la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
  • les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20

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20 réactions à cet article    


  • chapoutier 19 septembre 2011 08:24

    on ne le dira jamais assez : sarkozy est un minable nauséabond.

     et comment va t-il se dépatouiller avec ça :

    Libye : les forces kadhafistes revendiquent la capture de militaires français
    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11201

    • LOKERINO LOKERINO 19 septembre 2011 09:04

      Bravo « Imhotep » pour le choix de la photo suffisamment explicite sur les moeurs des hommes et femmes politiques
      Voici un film éloquent pour un autre exemple du dernier des cyniques qui vient chercher sa valise , euh pardon des « conseils » ( ça s"’appelle comme ça ...sic )et qui donne aujourd’hui des leçons de moral à tous ( tout comme ses supporters... !)

      http://www.dailymotion.com/video/k55PVU6TZkbiGSaHjV?start=7#from=embed


      • Dzan 19 septembre 2011 15:45

        Bien vu Lokerino

        quand je lis ceci :

        Il nous reste un peu plus de huit mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.

        AVEC FRANCOIS BAYROU bien sûr. faut-il rajouter

        Un homme neuf le Chevalier du Bearn ?

        En 1993, il est nommé ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement de cohabitation d’Édouard Balladur. Il propose une réforme de la loi Falloux, qui aurait déplafonné la possibilité, pour les collectivités locales, de subventionner les investissements des établissements d’enseignement privé. Le 24 janvier 1994, près d’un million de manifestants s’en prennent à ce projet, pour défendre l’école laïque. La méthode de François Bayrou est alors critiquée à droite comme à gauche : il est accusé de vouloir « réformer à la hussarde »4. Finalement, le Conseil Constitutionnel rejette le projet de François Bayrou.

        Bien qu’il ait soutenu Édouard Balladur lors de l’élection présidentielle française de 1995, et qu’il se soit opposé au projet de référendum sur l’éducation proposé par le candidat Jacques Chirac, il obtient dans le premier gouvernement d’Alain Juppé un portefeuille élargi à l’enseignement supérieur, à la recherche et à la formation professionnelle. Il perd la responsabilité de la Formation professionnelle dans le deuxième gouvernement Juppé, mais reste à l’Éducation nationale jusqu’à la dissolution de 1997 ; l’élection est remportée par la gauche plurielle.


      • agent orange agent orange 19 septembre 2011 10:56

        Il nous reste un peu plus de huit mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.

        Est-ce que l’OTAN nous donnera un coup de main ?


        • ak47 19 septembre 2011 14:54

          coup de pied plutot !!


        • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 19 septembre 2011 11:15

          Pas d’inquiétude, une 103 SP flambant neuve attend le mollah Kadhafi pour sa fuite !
          ......


          • agent orange agent orange 19 septembre 2011 11:43

            TOUT FAUX ! Les VRAIS MOLLAHS s’enfuient... à mobylette. C’est pas Omar qui me contredira.


          • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 19 septembre 2011 12:23

            Ah ? Et c’est quoi une 103 SP d’après vous ? smiley


          • agent orange agent orange 19 septembre 2011 12:55

            Oupsss ! Je n’ai pas été attentif sur ce coup.
            Avec tous ces noms barbares, j’en oublie même le nom de la mob de mon adolescence... Il est vrai que votre lien était très intéressant et qu’il m’a induit en erreur. 103SP n’est pas ce nouveau modèle Mercedes hi-tech... Autant pour moi !


          • RougeVif 19 septembre 2011 11:47

            « Regardez bien Sarkozy qui sourit comme un maquignon qui amène une pouliche à un reproducteur »
            Merci Imomtep j’ai beaucoup ri en lisant cette phrase (énorme !) ! Cette poignée de main est symbolique de l’amitié entre les peuples africains, je lis cela comme ça du point de vue de Kadhafi. Du point de vue de notre dictateur français vous avez parfaitement résumé la situation avec la phrase ci-dessus.

            Malheureusement je crains que vos pertinentes analyses ne s’attaquent à la Syrie très bientôt...

            Cordialement.


            • chapoutier 19 septembre 2011 14:58

              il y a l’Algérie en ligne de mire également


            • captain beefheart 19 septembre 2011 12:55

              Intéressant ,mais on bombarde en ce moment.

              Syrte 700 tués par bombardement de l’Otan ,dont 358 en HLM.

              17 forces speciales françaises capturé à Bani Walid ,deux noms figurent Jacques Monse ,Alan Abano

              13 anglais special forces capturés il y a trois jours. Hier 19 parachutistes SAS envoyés les libérér fusillées en plein descente.
              Rebelles refusent d’avancer faute de couverture ,les Européens leur forcent d’avancer ,rebelles commencent se rendre compte qu’ils seront les dindons sacrifiés de la farce internationale.


              • agent orange agent orange 19 septembre 2011 15:07

                Intéressantes vos infos captain...
                Vous avez des liens ?
                Cdlmt


              • Kookaburra Kookaburra 19 septembre 2011 19:41

                 

                Et combien de milliers de morts «  collatérales  » sous prétexte de «  protéger la population civile  », qui était la raison et l’excuse pour cette ingérence. Dans les annaux de l’histoire cette guerre contre Kadhafi entrera comme un crime de guerre.


              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 19 septembre 2011 17:29

                Bien vue l’approche de l’affaire libyenne par le biais du story-telling. Sarko avait déjà fait le coup en 2007 en « inventant » l’histoire de « l’homme neuf », de « la rupture » d’avec Chirac, et qui deviendrait -c’était juré- le « président du pouvoir d’achat ».

                En lisant cette dépêche toute chaude je me demande ce qu’il va bien pouvoir inventer pour encore enfumer les gens :

                « Vers un déremboursement de 600 médicaments.
                Le gouvernement envisage de dérembourser près de 600 médicaments en s’attaquant au déficit de la Sécurité sociale. Il présentera son projet jeudi devant l’Assemblée nationale.
                 » Lien, France-Soir.fr


                • paul 19 septembre 2011 20:04

                  Bien d’accord avec vos articles, je vous signale pour votre longue liste des scandales sarkoziens celui concernant l’imprimerie nationale ; sa vente en juin 2007 ( ...) a permis au fond de pension américain Carlyle dont la gestion financière est dirigée par Olivier Sarkozy une plus-value brute de 240 millions en 4 ans .

                   


                  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 19 septembre 2011 20:23


                    L’action de la France, et de ses représentants, est illégale, illégitime et criminelle.

                    Ne pas le dire, c’est cautionner... On peut pérorer, exprimer des réflexions pleines de bon sens, rappeler des choses importantes, certes... et passer à coter de l’essentiel.

                    Nous sommes dans une démocratie fasciste, dans un état de droit totalitaire... tout ça est d’une grande perversion.

                    Bon sang ! Indignez-vous !


                    • citadelle 19 septembre 2011 21:11

                      On ne voit pas beaucoup d’image pour un pays que le Sarkosy aurait libéré de ces mains. Pourtant il en existe.

                      On creuse des fosse commune à Tripoli en ce moment grace au Sarko, un vrai genocide . La voila la démocratie des bandits de l’Otan. Si tu parles ou que tu es contre la « démocratie » des rebelles, tu meures

                      http://www.youtube.com/watch?v=PJmD3Yv7AxY&feature=channel_video_title

                       


                      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 20 septembre 2011 03:31

                        Très bonne analyse, Kinini Abdellatif .

                        +1


                      • BA 21 septembre 2011 14:23
                        Karachi : le témoignage qui éclabousse deux proches de Sarkozy.

                        Alors que Nicolas Bazire et Thierry Gaubert sont rattrapés aujourd’hui par l’affaire Karachi, Le Nouvel Observateur révèle que la princesse Hélène de Yougoslavie accuse ces deux intimes du chef de l’Etat d’avoir joué les porteurs de valises. 

                        Par Serge Raffy.

                        La princesse Hélène de Yougoslavie, descendante du roi d’Italie, Umberto II, entre en fanfare dans le dossier Karachi. Entendue à la fin de l’été par les policiers de la DNIF (Direction Nationale des Investigations Financières), elle avait révélé aux enquêteurs que son ex-mari, Thierry Gaubert, ami intime de Nicolas Sarkozy avait accompagné, en Suisse, l’intermédiaire libanais Ziad Takieddine, pour aller chercher des valises « volumineuses de billets », durant la période 94-95. Il doit être déféré devant le juge mercredi 21 septembre.

                        Elle avait ajouté que l’homme qui récupérait les « mallettes » en France était Nicolas Bazire. Alors directeur de cabinet du Premier ministre de l’époque Edouard Balladur, Nicolas Bazire vient d’être placé en garde à vue. 

                        Ce témoignage a fait l’effet d’une bombe et méritait de plus amples investigations avant que ce témoin-clé de l’enquête sur l’attentat de Karachi ne soit entendu par le juge Van Ruymbeke.

                        Actuellement auditionnée par le magistrat instructeur au pôle financier du tribunal de Paris, boulevard des Italiens, Hélène de Yougoslavie, habituée des magazines people, comme « Point de vue », a vécu un divorce tumultueux avec Thierry Gaubert, il y a trois ans. Depuis, elle s’est lancée dans l’activité photographique. Son témoignage est un véritable pavé jeté dans le milieu des très proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy.

                        Thierry Gaubert est en effet un ami de 30 ans du Président de la République. Il fut son directeur de la communication à la mairie de Neuilly, puis son chargé de mission au ministère du Budget. Emporté par une affaire de détournements de fonds dans les Hauts de Seine à la fin des années 90, il avait disparu des écrans et travaillait à la Caisse d’Epargne, mais s’était éloigné de la politique, pour ne pas gêner l’ascension de son ami.

                        Le retour sur le devant de la scène de Thierry Gaubert, connu aussi pour ses amitiés israéliennes, pourrait bien provoquer une suite d’auditions de plusieurs personnalités politiques qui ont eu des relations très amicales avec le sulfureux Ziad Takieddine, comme Claude Guéant, Jean-François Copé, François Léotard, ou Brice Hortefeux.

                        Nicolas Bazire, impliqué par la princesse de Yougoslavie dans la « valse des mallettes » et dont le nom avait circulé à plusieurs reprises dans l’affaire de Karachi, est un des conseillers les plus proches du Président de la République. Il fut son témoin de mariage avec Carla Bruni.

                        Serge Raffy - Le Nouvel Observateur.

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