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Prestations sociales et familiales : un labyrinthe à connotation nataliste, onéreux et inadapté

En plus des allocations familiales à partir du 2eme enfant, il existe plus d’une dizaines d’autres prestations familiales et sociales diverses très favorables aux familles ayant plus de deux enfants. Cela se traduit par un labyrinthe onéreux et inadapté, dont il serait souhaitable de poser la question de sa refondation.

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« On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas » Emmanuel Macron

l’évolution nataliste de la politique familiale est une réalités depuis les années 1960 et désormais se pose la question de sa refondation

La politique de la famille a beaucoup évolué. Si jusqu’à la fin des années 1950, elle était directement nataliste et promouvait un certain modèle familial, bien qu’elle conserve toujours son aspect nataliste, elle acquiert depuis les années 1960, une dimension plus « sociale », visant à s’adapter aux transformations des familles. Dans les années 1970, cette politique a orienté son action vers des catégories spécifiques de familles, le plus souvent en difficultés. Des politiques ciblées, notamment en termes de prestations, ont été menées en direction des familles monoparentales, des familles ayant un enfant handicapé, et surtout des familles ayant de faibles ressources. Parallèlement et de façon plus progressive, des initiatives se sont multipliées en faveur de l’accueil des jeunes enfants et des instruments de conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle. Depuis les années 1990, on perçoit une attention particulière à l’appui à la parentalité et à la mission éducative des parents.

Aujourd’hui, en plus des allocations familiales, dont le montant est modulé depuis le 1er Juillet 2015 en fonction des ressources du ménage ou de la personne ayant la charge et du nombre d’enfants, il existe plusieurs allocations de soutien familial qui sont liées aux enfants, leur âge et leur nombre. A lire : https://www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_france4.html

Les allocation familiales, une origine antérieure à 1945 issue du courant chrétien-social au 19 ème siècle

Les allocations familiales sont les plus anciennes des prestations familiales. Elles sont versées aux personnes physiques qui assument la charge effective et permanente d'au moins deux enfants de moins de 20 ans.

Dans la mémoire collective, notre histoire sociale se résume à quelques symboles : les congés payés en 1936, la sécurité sociale en 1945 initiée par Ambroise Croizat (1901-1951) ministre du travail entre 1945 et 1947. C’est négliger parfois ce qui les précède, car la loi ne s’impose pas en un jour. L’histoire a retenu la généralisation, ignorant souvent la genèse, de même que nombre d’ouvriers bénéficiant de congés payés avant 1936. Les assurances sociales n’ont pas été imaginées en 1945, lorsqu’elles ont devenues universelles et obligatoires sous l’égide d’Ambroise Croizat. Il faut remonter une trentaine d’années plus tôt pour qu’Emile Romanet fut l’un de ceux qui « inventèrent » les allocations familiales.

Tout au long du XIXe siècle, le courant chrétien-social porte des idées novatrices. Charles de Montalenbert, demande l’interdiction du travail des enfants, Albert de Mun fonde des cercles ouvriers, sans oublier Frédéric Le Play qui publie La réforme sociale en France en 1864. Avec l’encyclique «  Rerum novarum » (1891) qui pose la question de la justice dans le salaire, plusieurs industriels vont mettre ces idées en application.

Peu après,Léon Harmel, industriel champenois, entend créer une « usine chrétienne », où les ouvriers gèrent des caisses de secours ou de crédit, des cercles d’études ou des associations religieuses… Il crée un « supplément familial au salaire ». Cette institution, bien qu’entièrement alimentée par la caisse patronale, est gérée complètement par une commission ouvrière, qui se réunit chaque semaine, prend connaissance des salaires insuffisants et les complète en nature, au gré des familles.

Dans le département de l’Isère, où travaille Emile Romanet, les premiers réseaux de protection sociale se sont constitués au XIXe siècle : on y trouve plusieurs sociétés de charité, bienfaisance ou de prévoyance, des caisses de retraites des ouvriers… Entre logement et famille, chez les patrons chrétiens, la fibre sociale est intimement liée à la foi. Ils n’hésitent pas à assumer ce qui nous apparaît aujourd’hui comme du paternalisme. Lequel n'exclut pas le réalisme. Il ne faut pas oublier qu’il faudra beaucoup de jeunes gens pour aller se « défouler » sur les champs de bataille et dans ce cas le « croissez et multipliez « prend tout son sens. A lire également : ( http://www.slate.fr/story/137699/emile-romanet-inventa-allocations-familiales )

Les prestations familiales, un labyrinthe d’aides au service de la sauvegarde d’une politique nataliste incompatible avec l’urgence écologique

En 2018, elles totalisent 72,6 milliards d’euros

Les prestations de soutien aux familles, hors logement ont encore marqué le pas en 2018 (+0,3% à 55,4 milliards), en raison de la stagnation du nombre de foyers bénéficiaires des allocations familiales et du recul du nombre de naissances depuis 2014. A cette somme il convient de rajouter 17,2 milliards d’aide au logement.

liste des principales aides familiales :

Allocations versées à partir du 1er enfant ( prime d’accueil jeune enfant (PAJE)

- Prime à la naissance, prime à l’adoption, allocation de base (après la naissance), mais également après adoption.

Allocations versées à partir du 2e enfant.

- Allocations familiales (familles de 2 enfants et plus), complément familial (famille de 3 enfants et plus, prime de déménagement.

Enfant gardé par un tiers (Complément de libre choix du mode de garde (CMG)

- Garde à domicile - micro-crèche - assistance maternelle.

Enfant gardé par un parent

Prestation partagée d’éducation de l’enfant, allocation journalière de présence parentale.

Allocation de soutien familial (ASF)

- Parents isolés - parents séparés - enfant non reconnu - enfant orphelin- allocation d'éducation de l'enfant handicapé - allocation aux adultes handicapés - allocation de rentrée scolaire - allocation pour le logement (APL)

Le coût des prestations familiales représentent un peu moins de 10 % de l’ensemble des prestations sociales.

L'ensemble des prestations de protection sociale (santé, retraite, logement, famille..) ont totalisé 741,1 milliards d'euros en 2018, en hausse de 1,8%, selon la DREES (direction des études et statistiques au ministère de la Santé et des Solidarités). Au total, en ajoutant les frais de gestion et les frais financiers, les dépenses totales de protection sociale ont atteint 787,1 milliards d'euros.

En regard de ces dépenses sociales, les ressources ont cependant bondi de 2,4% à 798,3 milliards, confirmant le "retour à l'excédent" survenu en 2017, avec un solde positif de 11,1 milliards d'euros l'an dernier, après un retour à l’excédent en 2017 (+5,2 milliards d’euros).

A titre indicatif, les prestations sociales autres que familiales

Le millésime 2018 a été marqué par un rebond des prestations de « vieillesse-survie » (+2,4% à 339 milliards), lié à la hausse du nombre de départs à la retraite qui ne sont plus freinés par l'effet du relèvement progressif de l'âge légal, passé en quelques années de 60 à 62 ans.  

Les dépenses de santé ont poursuivi leur croissance supérieure à la moyenne (+2,1% à 261,2 milliards), portée par le "dynamisme" des arrêts de travail, mais aussi des bonus versés par la Sécu aux médecins libéraux.

Faible hausse également mais léger sursaut pour les prestations liées à l'emploi (+0,6% à 44,6 milliards), tirées par les "grandes entreprises publiques" malgré "le ralentissement des allocations chômage" et "la fin progressive de l'effet du plan +500.000 formations+" lancé sous le quinquennat de François Hollande.

Le poste "pauvreté-exclusion sociale" enregistre pour sa part une hausse "moins marquée" que les années précédentes (+2,4% à 23,7 milliards), "contrecoup de la montée en charge de la prime d'activité" en 2016 et 2017 - et de nouveau élargie en 2019.

Au total, en ajoutant les prestations familiales et les frais de gestion et les frais financiers, les dépenses totales de protection sociale ont atteint 787,1 milliards d'euros.

Ce n’est pas parce que les prestations familiales ne représentent qu’un peu moins de 10 % de l’ensemble des prestations sociales qu’il n’est pas nécessaire de les réformer par un système plus efficace et moins onéreux, de même que par ailleurs les prestations sociales

Rompre avec une politique familiale qui repose toujours sur une dynamique nataliste devient une urgence écologique au regard de l’impact de l’homme sur la planète par son nombre et son système économique, en particulier dans les « pays riches » et les pays dits » émergents ».

On peut imaginer un système beaucoup plus simple qui évite l’écueil nataliste, tout en assurant une aide équitable au personnes qui en ont le plus besoin et en réduisant de façon importante les charges budgétaires.

Assurer un revenu minimum universel à chaque foyer bénéficiaire de l’une des prestations sociales autre que les dépenses de santé

En excluant les dépenses de santé dont le traitement est à part, Si on ajoute aux prestations familiales de 72,6 milliards d’euros, le plan « pauvreté exclusion » qui en 2018 a coûté 23,7 milliards d’euros, les prestations de « vieillesse-survie » à 339 milliards d’euros, les prestations liées à l'emploi 44,6 milliards d’euros, soit un total de 379,9 milliards d’euros.

en 2018, les Caisses d'Allocations familiales ont versé au moins une prestation légale à plus de 12,6 millions foyers d'allocataires.

Si l’on supprime toutes les allocations existant et qu’on attribue à chacun des bénéficiaires de l’une ou l’autre de ces prestations « une allocation universelle solidarité forfaitaire « de 1350 euros mensuel, sans distinction du nombre d’enfants dans le foyer, cela ferait 301,3 milliards d’euros soit une économie de 78,6 milliards d’euros. (de quoi compenser largement le déficit de la sécurité sociale, tout en répondant à certains besoins des hôpitaux et de la recherche). Pour des familles nombreuses qui seraient en difficulté ce sont les services sociaux des collectivités locales qui sont plus à même d’examiner et traiter leurs problèmes, avec éventuellement le concours de l’État. Il peut y avoir des minorations si plusieurs personnes en sont bénéficiaires dans un même foyer familial, ou des majorations lorsqu’il s’agit des personnes handicapés.

Cette « allocation universelle solidarité forfaitaire », un moyen pour atténuer les problèmes d’emplois que va inévitablement générer la nouvelle révolution des « intelligences artificielles

Depuis le début des années 2010, La nouvelle révolution numérique qui se traduit par un système interconnecté reliant machines et méthode de gestion par des robots avec une nouvelle forme « d’intelligence artificielle » qui leur fait changer de statut, en particulier avec l’émergence de « l’entreprise 4.0 » qui fonctionne pratiquement sans personnel (gestion, transport production). Certaines entreprises de la grande distribution ont déjà inauguré ce type d’organisation « 4.0 ». Il n’y a pas que les entreprises de la grande distribution qui peuvent et vont adopter la formule de « gestion et de production 4.0 »…Laissant « sur le carreau « de nombreux emplois peu qualifiés, qu’il faudra bien aider. Certes, comme nous ne pouvions imaginer au début des années 80 l’émergence des plateformes numériques actuelles, de nouvelle activités que l’on ne peut encore imaginer vont apparaître, mais cela risque de ne pas compenser pour autant les déficits d’activités.

Pour conclure

Aujourd’hui nous devons repenser l’ensemble de notre système de solidarité nationale en le simplifiant, tout en veillant à assurer un minimum de survie à chaque foyer. Mais on ne pourra faire également l’impasse sur l’urgence écologique avec la problématique démographique et la nouvelle révolution numérique qui va profondément affecter nos sociétés sur le plan culturel, sociétal, économique… La formule ici suggérée n’est qu’une proposition pour ouvrir un débat qui devrait s’inscrire dans une réflexion publique la plus large possible...


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21 réactions à cet article    


  • ASTERIX 30 octobre 2019 18:30

    POURquoi donne t on des prestations sociales en France parce Que :

    LE SMIC EST TROP BAS COMME LES SALAIRES :

     une infirmiere débutante touche 1300 EUROS

     UN INGENIEUR DEBUTANT ENTRE 2 ET 2500 EUROS

     un instituteur débutant 1400 EUROS

    voir ces salaires en Europe augmentés de + 50%

    QUE LES PDG COMME PEPY TOUCHENT 30000 EUROS /MOIS P LUS UN INTERESSEMENT FORT

    QUE NOS ELUS TOUCHENT TROP LES DEPUTES VIENNENT DE VOTER LEURS FRAIS DE DEPLACEMENT DE 900 A 1200 EUROS/JOUR LAMENTABLE : il y en a 70% DE TROP D ELUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    LE TGV COUTE 2 A 3 FOIS TROP CHER OU VA DONC CETTE ARGENT :la SNCF PERD 50 MILLIARDS PAR AN AVEC DES LIGNES ET RAILS POURRIS !!!!!!

    la petite FRANCE SE CROIT GRANDE §§ ON LA VEND A LA DECOUPE PAR PANS POUR PRIVATISER ADP FDJ SNCF ELLE EST PETITE ET L EUROPE EST BIDON pas de défense pas se sécu européenne ni de SMIC

    EN MACRONIE IL NOUS RESTENT LES YEUX POUR PLEURER


    • Spartacus Lequidam Spartacus 31 octobre 2019 09:51

      @ASTERIX

      « voir ces salaires en Europe augmentés de + 50% »

      Une infirmière ne gagne pas 1300€, un instituteur ne gagne pas 1400€, un ingénieur ne gagne pas 2500€.

      C’est le salaire net, c’est pas le vrai salaire. l’écrire, c’est la naïveté de croire aux mensonges aux manipulations.

      L’instituteur a une sécu cachée, une retraite cachée, incluse dans un salaire ultra-brut qui est la vraie référence du salaire. Des primes non cotisées.

      A l’étranger ?

      En Angleterre, la sécu est payée par l’impôt. En Suisse, le SMIC est à 3048€ mais chacun paye son assurance maladie, et sait exactement ce qu’elle vaut.

      Les salaires Français sont au contraire très élevés. Bien plus qu’a l’étranger.

      Mais ils sont cachés, pour fausser les raisonnements.


      Il est temps de devenir adulte et arrêter de ne regarder que le salaire net ou brut, mais comprendre qu’il faut valoriser le salaire ultra brut ou « complet » que personne ne connait sauf l’employeur pour se comparer....


    • Désintox Désintox 31 octobre 2019 12:53

      @Spartacus
      Pour une fois, je suis d’accord avec Spartacus : une partie du salaire est indirecte, et il faut y veiller jalousement.

      En ce qui concerne la rémunération des professeurs des écoles, je ne suis pas sûr que les comparaisons européennes soient favorables à la France, même en tenant compte du salaire indirect (qui existe aussi à l’étranger).


    • ASTERIX 1er novembre 2019 10:06

      @Spartacus

      TOUJOURS AUSSI OBTUS !!!

      on s’en fout du salaire brut !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    • waymel bernard waymel bernard 30 octobre 2019 18:48

      Le prétexte de l’urgence écologique pour réduire encore les allocations familiales. Faut quand même pas déconner. Et si l’Afrique se dotait d’un Mao noir imposant l’enfant unique et interdisant les religions, ça ne serait pas plus écologique ?


      • Colombot 30 octobre 2019 22:47

        Très audacieux. Les grands plans radicaux sont difficiles à mettre en œuvre et je m’en méfie. J’ai d’ailleurs écrit un article défavorable à une allocation ou un revenu « universel » / « de base »...cité juste au-dessus de ces commentaires.

        Il faut aussi analyser plus en détail la composition des dépenses de protection sociale actuelles car une allocation unique de ce montant à budget inférieur semble un peu miraculeux.

        Toutefois, je suis d’accord sur l’évaluation des dépenses en faveur de la famille. Mais je reconnais aussi que cela soulève des questions de plusieurs ordres (philosophiques, géopolitiques, …) et...d’évaluation. Quels seraient les effets de réduction des allocations familiales ? Doit-on viser un taux de renouvellement des générations ? Les allocations au titre de la famille doivent-elles « contribuer » aux dépenses pour la vieillesse, pour la santé… ? Doit-on chercher à prolonger indéfiniment la vie ? Quelles sont les implications d’un renversement de la perspective sur un cycle de la nature que l’on n’a cessé de transformer ?


        • Spartacus Lequidam Spartacus 31 octobre 2019 09:36

          En France sur un même article y’en a qui expliquent que les coûts sociaux se comptent à milliards, et de l’autre exposent que les entreprises robotisent.

          Pourtant pas de réflexion sur la corrélation de l’un entraînant la cause de l’autre pour s’y adapter.

          Faut il rappeler que la TV ne paye pas la redevance TV.

          Que l’impôt sur la vache, c’est pas la vache qui paye.

          Pas plus que l’impôt illusoire sur le robot, le robot ne paiera.. 

          Proposer de réformer les aides sociales, et son efficacité, oui c’est bien sur le principe.

          Mais avant il faut casser le monopole de la manipulation, du mensonge, de la complexification et faire la transparence de la source des fonds.

          L’argent des aides sociales vient des impôts taxes et prélèvements.

          La majorité des prélèvements sont cachés, maquillés, complexifiés dans le mensonge étatiste généralisé.

          Comme l’impôt sur les vaches, c’est le pauvre consommateurs de lait qui paye.

          Les charges patronales cachées pour alimenter ces aides sociales. Combien croient que c’est le patron qui paye

          ....

          Mais dire officiellement que la grande majorité du salaire ne figure pas sur la feuille de paye et plus de 50% du salaire est amputé pour pour ça.

          La population se poserait la question de l’efficacité de la dépense sociale. Reformer commence par la transparence..

          Mais derrière tellement de rentes de fonctionnaires, élus, syndicalistes et bouffeurs au râtelier de la gamelle des charges sociales...Tabou


          • Désintox Désintox 31 octobre 2019 13:12

            @Spartacus
            Un « entrepreneur » travaille en France. Il gagne 10000€ sur lesquels la collectivité va lui « voler » 5000€, pense-t-il.

            Transposez cet entrepreneur au Burkina-Faso. En faisant exactement le même travail, il ne gagnera que 1000€ au lieu de 10000€ (je précise que ces chiffres sont hypothétiques).

            Cela veut dire que quand il gagne 10000€ en Europe, 1000€ viennent de son travail et que tout le reste vient de la société dans laquelle il évolue.

            Tout ça pour expliquer que les « prélèvements » ne sont pas du vol, comme le disent les néo-libéraux.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 31 octobre 2019 16:40

            @Désintox
            C’est n’importe quoi.

            Avec 1 000€ au Burkina t’achète 10 hectares de terre frais de notaire inclus.
            Avec 10 000€ à Paris même pour acheter le quart de la surface du paillasson de la porte d’entrée d’un taudis, t’as pas même pas assez pour payer les taxes minimales de base au notaire.

            Par ailleurs, je n’ai pas dit que les prélèvement étaient du vol (procès d’intention) mais un appauvrissent des contribuables et des populations dans notre société.

            Avec un incroyable chiffre de 57% détournés de l’argent des gens, les gens seraient plus riches sans eux.


          • foufouille foufouille 31 octobre 2019 17:51

            @Spartacus avec 10 ha, tu survis, bouffon de péripate.


          • Désintox Désintox 1er novembre 2019 19:59

            @Spartacus
            Le jour où vous devrez vous faire soigner à l’hôpital, vous serez bien content qu’il y ait ds prélèvements en France.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 2 novembre 2019 10:30

            @Désintox
            Imaginez en Suisse ou Hollande, ce doit être un pays du tiers monde. 
            Les hôpitaux ne doivent pas exister puisqu’il n’existe pas se « super système » que le monde nous envie mais n’a jamais adopté...

            C’est vrai qu’en Suisse ou aux Pays bas, les gens ne se font pas soigner en envoyant leur facture aux générations suivantes....

            Aller quelques stats pour achever les fantasmes...

            Les Hollandais sont en tête de la qualité européenne des soins, au classement Eurohealth Consumer Index, devant la Suisse et loin devant la France.

            Et l’enquête OCDE c’est près de 10% de besoins insatisfaits pour les plus pauvres en France contre 2% aux Pays-Bas.

            Confus de ramener la réalité en face des légendes que les étatistes gauchistes qui se croient dans le camp du bien refusent de réaliser qu’ils sont dans le camp des dogmatiques en déni..


          • MagicBuster 31 octobre 2019 11:13

            La politique nataliste était nécessaire après la guerre , il y a 50 ans.

            mais maintenant  ???

            Nous sommes dans le chomage de masse, dans l’importation massive d’esclaves d’afrique pour abaisser de le prix du travail.

            Et après ???

            Qui va payer ces prestations sociales demain ?


            • Désintox Désintox 31 octobre 2019 13:15

              @MagicBuster
              « importation massive d’esclaves d’afrique pour abaisser de le prix du travail. »

              Fantasme absurde et détournement du vocabulaire. Le commerce triangulaire a disparu depuis longtemps.



            • Désintox Désintox 31 octobre 2019 12:50

              Article intéressant et bien documenté.

              Cependant, il ne faut pas oublier que les allocations familiales ne relèvent pas uniquement d’une politique nataliste. Il s’agit aussi d’une reconnaissance du travail que les gens effectuent en éduquant des enfants. Ce travail mérite une rémunération, car il est nécessaire à la société.

              On pourrait réfléchir à de nouveaux barèmes qui supprimeraient le caractère nataliste des allocations familiales. Par exemple 200€/mois pour le premier enfant, 100€/mois pour le deuxième et le troisième, puis plus rien au delà.


              • MagicBuster 31 octobre 2019 16:45

                @Désintox

                On pourrait conditionné les allocs sur cette éducation dont vous parlez.

                ( caillasser un pompier , se battre avec la police , s’en prendre à une femme ou un enfant etc . . . dealer de la drogue etc . . .. sont autant d’échecs à l’éducation. )


              • Désintox Désintox 1er novembre 2019 20:00

                @MagicBuster
                Nul n’est à l’abri d’un échec.


              • ribouldingue ribouldingue 31 octobre 2019 15:31

                Il faudrait déjà une réorganisation de la vie sociale. Que les peuples et les classes les plus pauvres se regroupent mondialement pour se réapproprier les terres cultivables en dégageant les empoisonneurs qui nous font avaler leur mixture aux pesticides et autre barbaque bardée d’antibiotiques et d’hormones de croissance en ajoutant de la volaille lavée à l’eau de javel. Mais rassurons nous comme nous pouvons, car les lobbys de la mal bouffe le jure la main sur le cœur, tous ces bonnes choses sont labellisées certifiées BIO. Miam miam… Y a bon la merde !

                Bref ! Le roi claironne depuis son intronisation qu’il en a assez de distribuer du pognon de dingue dans des prestations familiales, alors qu’il voit toujours autant de pauvres mendier devant le perron de l’Élysée. Brigitte est obligée de sortir par les souterrains du palais pour ne pas être importunée par ces salauds de pauvres. Ça fait pas propre, ni chic. En plus, ils puent !

                Il existe une solution pourtant simple qui se prénomme « l’entraide ». Pour ce faire il faut s’abreuver de l’ouvrage de l’excellent livre de Pierre Kropotkine.

                L’entraide est un facteur essentiel de la survie des sociétés humaines : le célèbre géographe anarchiste russe Pierre Kropotkine (1842-1921) décrit ici avec précision les nombreuses associations, formelles et informelles, qui jalonnent l’histoire et la vie des Européens de son époque. Extrait d’un ouvrage publié en 1906, ce livre limpide dénonce la supercherie d’une idéologie fondée sur l’individualisme et la concurrence entre tous. En ces premières décennies du XXIè siècle, un texte qui résonne singulièrement juste !

                Bon j’entends les lobbys empoisonneurs pousser des cris d’orfraies voyant leurs actions dégringoler en annonçant la fin du monde pour cause de décroissance. La fin du monde elle est devant nous avec tous ces charlatans. Il n’est pas trop tard pour réagir et cracher sur ce système de pognon de dingue. La désobéissance civile et non violente nous mènera vers le long chemin de la liberté. Retirons nos chaînes et prenons notre destin en main. Nous ne sommes pas voué à l’échec et nous ne sommes pas des assistés.


                • Claude Courty Claudec 31 octobre 2019 17:30

                  Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – les marchés du prénatal et du funéraire en attesteraient s’il en était besoin – et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

                  Tous les malheurs du monde en découlent.

                  Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existe l’une par l’autre et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui est au moins 6 fois celle des riches ? Jusqu’où irons-nous, alors qu’elle s’atrophie toujours plus, sous la pression de 250 000 êtres humains supplémentaires qui viennent s’ajouter quotidiennement à sa population et que son sommet s’éloignant ainsi incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusant inéluctablement d’autant ?

                  Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie répondant aux attentes de toutes les autres s’impose d’urgence : l’écologie dénataliste.

                  https://pyramidologiesociale.blogspot.com


                  • foufouille foufouille 1er novembre 2019 15:19

                    avec moins d’enfants, il faudra importer du migrant pour remplacer les enfants. mais le migrant sera certainement stérilisé pour son urgence écologiste.

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