Mon toubib chez les ploucs
Il m’arrive d’aller chez mon toubib « référent ». Il me prend la tension, me demande si ça va, je lui réponds oui, alors il regarde ma fiche sur son ordinateur (financé par la collectivité) et renouvelle l’ordonnance sur les quelques médicaments qu’il me prescrit, sans vérifier si ces médicaments ne sont pas considérés comme ne servant à rien par l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Je lui donne ma Vitale et paie 23 euros pour ce service qui dure en gros cinq minutes. (Quand je vais voir mon toubib « chez les ploucs », au fin fond de la Lozère, l’été, ça dure plus longtemps et c’est plus sérieux comme examen…). Puis je vais chez mon potard qui me délivre les poutchingues ordonnées par le toubib. Là encore je donne ma Vitale et…je ne paie rien.
Ce qui marche très bien avec les pharmaciens rend littéralement fadas les toubibs ! Ils ont manifesté il y a quelques jours. Ils ont fait une grève largement médiatisée. Leurs élections professionnelles ont fait une large place aux opposants les plus radicaux de cette mesure de la loi Santé : instituer le tiers payant chez les médecins. Ils pourrissent littéralement la pauvre Marisol Touraine, leur ministre de tutelle, qu’ils nomment très élégamment « MST ». Etrange. Etrange. Qu’est-ce que ça cache ?
Leur argument principal : retards de paiement, paperasserie supplémentaire. Ils diffusent des tracts incendiaires dans le but de retourner l’opinion largement favorable au tiers-payant, balançant des mensonges patents du genre : « mon médecin aura moins de temps pour m’écouter et me soigner à cause du travail administratif supplémentaire », « je ne choisirai plus mon médecin généraliste », « je ne choisirai plus les autres médecins spécialistes », « mon médecin ne pourra plus prescrire librement ce qui est bon pour ma santé », « le tiers payant a un coût mais c’est moi qui vais le payer », « mes données de santé ne seront plus soumises au secret », « finalement, ce qui sera bon pour ma santé sera décidé par l’administration et les mutuelles ». Toutes assertions hors de la loi Santé et relevant du fantasme et même du bourrage de crâne.
En fait, les toubibs ont peur de regarder la réalité en face : leur situation « libérale » est une aberration puisqu’ils sont en fait payés par les prélèvements obligatoires à travers la Sécu (et les mutuelles), faisant en fait d’eux des fonctionnaires qui refusent de l’admettre. Les médecins ont en charge un service public et ont des obligations : avoir une localisation qui fait que tous aient accès à un médecin sur territoire, faire des soins à un tarif opposable. Obligations qui sont loin d’être tenues. Au niveau tarif, si tel généraliste conventionné prend 23 euros, tel autre non conventionné prendra 40 euros pour le même boulot. Au niveau localisation, pour ce que je connais, en Provence, dans ma région avignonnaise, il y a pléthore de toubibs. Mais en Lozère, l’été, après deux Roumaines et un an sans personne, il y en a un au plus proche village (8 km), un Espagnol, très compétent et attentif à ses patients (en non à ses clients). Son cabinet est mis à sa disposition, ainsi que son logement, par la municipalité. Et les « ploucs » sont bien contents.
En France la médecine est organisée de façon paradoxale : fonctionnement totalement libéral mais avec un financement public. Résultat : certaines régions ont vu la moitié de leurs cabinets fermer. Á l’horizon 2025 il y aura moins de 23.000 généralistes en cabinet contre 56.000 aujourd’hui. Les jeunes étudiants délaissent la spécialité « généraliste » pour d'autres plus glorieuses, plus rémunératrices.
Sont-ils réellement à plaindre, ces enfants gâtés de notre société ? La collectivité – donc nos sous - paie leurs longues études. Ne serait-il pas normal qu'en retour les toubibs acceptent au moins pour quelques années de s'installer là où leur présence serait la plus nécessaire ? Mais il est plus « sexy », plus confortable, plus rémunérateur de s'installer à Paris, Nice, Aix ou Avignon plutôt que dans le Nord, la Creuse ou la Lozère... Alors, lorsqu'on aura le temps, on les plaindra...
Est-il anormal que la collectivité qui les paie veuille avoir un droit de regard, voire de contrôle sur leur localisation ainsi que sur leur activité ?
Rappelons qu’en plus de leur paiement à l’acte, les médecins touchent un forfait plus que conséquent (5.000 euros par mois en moyenne) s’ils respectent des « objectifs de santé publique » comme l’informatisation du cabinet, la prescription de médicaments génériques, la vaccination des anciens contre la grippe, le dépistage des cancers du sein et du colon, etc. Mais ils sont aussi contrôlés s’ils prescrivent trop de médicaments aux vieux, trop de transports sanitaires pas indispensables, trop d’arrêt maladie, etc. On voit donc que les médecins « libéraux » ne sont pas si libres que ça. Ce qui est normal et logique compte tenu de qui les paie !
Une autre de leurs griefs : être à la merci des mutuelles. Ce qui n’est pas faux et recevable. Et tient, coucou, le revoilou ! L’une des plus redoutables des mutuelles - Malakoff Médéric – dont le patron est… Guillaume Sarkozy, oui, monsieur frérot prétend « contrôler les gestes médicaux », « accéder aux données individuelles des assurés », « adapter les cotisations aux comportements individuels des assurés ». Mais il n’y a rien, dans la loi Touraine, qui conforte ces prétentions de mutuelles quoi ont depuis longtemps perdus leur vocation d’économie « sociale et solidaire » et qui ne jurent plus que par le fric. Elles sont les armes les plus dangereuses oeuvrant pour ce dessein de toujours des assureurs et financiers privés : la mise à mort de la Sécu et son remplacement par les assurances privés. Et la gauche au pouvoir (? ?!!) n'est pas la dernière à participer à ce dépècement de l'un des fleurons de notre modèle social. Le plan massif d'allègement des cotisations sociales (plus de cotisation sociales employeurs pour le smic et rabotage significatif jusqu'à 1,6 smic, etc.) sans qu'un financement ne soit trouvé est significatif de cette collusion de « J'aime l'entreprise » avec le Medef.
La tactique pour la mise à mort de la Sécu ? On ruine celle-ci (qui pourtant arrive à baisser son déficit !) de façon à la déconsidérer vis-à-vis des assujettis ; parallèlement, on prend prétexte de ce déficit abyssal pour baisser les taux de remboursement des médicaments, voire on dérembourse des médicaments considérés comme peu efficaces ; le résultat est un transfert du remboursement du reste à payer sur les assurances dites « complémentaires ». Ce faisant, on habitue le cotisant à s'appuyer de plus en plus sur les assurances privées et à critiquer la Sécurité sociale. C'est de l'action psychologique destiné à préparer les cerveaux (déjà karchérisés par la télé et les merdias) à l'abandon progressif de la Sécu.
Dans cette stratégie, il est des dispositions qui sont présentés comme des « avancées sociales » et qui sont tout le contraire. C'est le cas de l'Accord national interprofessionnel (ANI) qui rendra obligatoire, à dater du 1er janvier 2016, l'adhésion des salariés à une assurance complémentaire santé d'entreprise. Mumm ! La bonne soupe pour les assurances privées, au détriment de la protection sociale collective ! Un énorme gâteau.
Des millions de salariés vont ainsi être obligés de souscrire des contrats collectifs d'entreprise gérés, évidemment, par les assurances privées. Le Conseil constitutionnel a en effet imposé qu’en absence d’accord d’entreprise ou de branche, la complémentaire santé soit choisie par l’employeur. Des grands groupes vont donc balayer les petites mutuelles pour se partager la gamelle ! Cette pseudo avancée sociale va accroître les inégalités entre salariés puisque la couverture différera d'une entreprise à l'autre. Il va de soi que les employeurs opteront pour une couverture limitée à un panier de soins minimum ; dès lors, les salariés qui voudront plus de couverture...devront se payer un complémentaire supplémentaire ! Au fou ! Mais tout ça, on ne vous le dit pas dans les merdias aux ordres...
Oui mais alors, on fait quoi ? On rend toutes ses prérogatives à la Sécurité sociale. A défaut d'un remboursement à 100 % - ce qui devrait être pourtant la norme – il suffit de créer, au sein de la Sécu, un département d'assurance volontaire, couvrant le remboursement de ce qui ne serait pas pris en compte par la Sécu principale. Avec évidemment, pour l'assuré, le versement volontaire d'une cotisation qui, de toute façon, serait bien moins chère que celle des assurances « complémentaires » privées, mutuelles ou non. Et, surtout, supprimer toutes les exonérations de cotisations car, si les entreprises ont de l'argent pour payer des complémentaires d'entreprise, pourquoi n'en auraient-elle pas pour payer des cotisations à la Sécu ?
Dès lors, les craintes des toubibs de ne pas être payés, de devoir faire un travail administratif parasitaire dans la jungle des quelques 400 organismes d’assurances complémentaires.
Tè ! Le mieux, c’est encore de ne pas être malade !
Illustration:merci à Frizou
Sources :
94 réactions à cet article
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Ah ca fait du bien un peu de bon sens !
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à l’auteur :
Dès lors les craintes des toubibs .....ne seraient plus fondées ?-
Salut VICTOR,
Hé oui, je crois que l’ordinateur pourrait bientôt nous soigner tout seul... Cela ferait des économies à la sécu.Il y a les climato-sceptiques. Moi je suis médico-sceptique et vaccino-sceptique. Heureusement ma pharmacienne me connaît et ne me délivre pas systématiquement tous les postes de l’ordonnance !Quant aux médecins, ils appliquent tous les « ordonnances » de l’Etat, eux.Alors, qu’est-ce qu’ils viennent chouiner ? Ils ne reconnaissent pas les soins homéopathiques, dénigrent leurs confrères pratiquant une médecine différente, et ils refuseraient de passer sous les fourches caudines de leurs maîtres, l’Etat et les labos ?Pourtant, ils obéissent ! Il n’est qu’à voir l’insistance avec laquelle ils veulent vous vacciner, vous faire des gastros, des examens inutiles, etc...Le si beau serment d’Hippocrate, qu’ils doivent réciter la main sur le coeur lors de leur examen de fin d’études, ne représente plus rien pour eux.-
@cevennevive, vos affirmations « au karcher » me peinent : vu de loin, votre analyse semble pertinente, fondée si souvent hélas, mais elle englobe bien malheureusement tous ceux qui font leur travail avec dévouement et compétence. J’aurais aimé que vous leur fassiez la petite place que vous leur reconnaissez très probablement.
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@Bracam
Salut !Oui Bracam, il y a (il y eut) des praticiens bons, à l’écoute, peu soucieux du temps que prennent leurs patients à se dévêtir ou à se revêtir...Vous avez raison, j’aurais dû parler de ceux-là.Seulement, la plupart d’entre eux prennent leur retraite (bien méritée) et sont remplacés par de jeunes médecins tout frais émoulus de leurs études et qui nous font comprendre qu’ils possèdent la science, le pouvoir et l’ascendant sur nos pauvres corps.Eux savent, nous on ne sait pas...Et si par malheur, l’on dit que l’on s’est soigné, toutes ces dernières années, par l’homéopathie, ils nous regardent avec horreur et nous envoient faire toutes sortes d’examens car, c’est bien connu, on n’est pas en bonne santé, soignés avec de simples gélules...Mon médecin référent, une dame à peu près de mon âge, prend sa retraite. Alors, j’ai dû en choisir une autre. Toute jeunette, mignonne, sérieuse, ses examens tout neufs en poche. L’on ne peut pas dire qu’elle n’écoute pas, qu’elle ne regarde pas le dossier médical. Pourtant, elle y trouve de sérieuses lacunes : « quoi ! vous n’avez pas fait tel ou tel examen depuis des années ??? Mais à votre âge Madame, il faut les faire !!! Vite, il nous faut revoir tout cela !!! »Et comme je suis têtue, j’entendrai ce refrain chaque fois que j’irai me faire marquer les extraits thyroïdiens (Tchernobyl) nécessaires à ma santé.Bien à vous. -
Dans le catalogue des médecins, on pourrait rajouter que lors de l’instauration de la sécurité sociale par Ambroise Croizat, les médecins en furent les opposants les plus vigoureux. Ils étaient à peu près les seuls en capacité de s’opposer à toute réforme sociale juste après la seconde guerre mondiale, et ils ne s’en sont effectivement pas privés.
Cette caste corporatiste aurait grand besoin d’être mise au pas de manière sérieuse. Pour moi ceux qui refusent les tarifs conventionnés et pratiquement systématiquement les dépassements devraient être purement et simplement forcés de rembourser la totalité de leurs études, payées par la communauté, en plus de les déréférencer de tout remboursement sécu.-
@wesson
Vous êtes excessif, et ce qui est excessif peut devenir insignifiant.J’ai vécu une galère formidable pour payer mes études, et même si elles coûtaient d’un côté, nous en remboursions une partie en services, en faisant tourner les urgences et les services de réanimation par exemple, pour des sommes dérisoires : 13 francs la nuit aux urgences, 140 francs pour 21 heures d’affilée en réanimation. Oui, des francs, pas des euros. Examen des malades, tenue des dossiers dans les services, demandes d’examens, sans le moindre salaire. Une bonne partie des services repose sur le travail quasi gratuit (moins maintenant, mais ce n’est pas le Pérou) des étudiantsSi ces études (dont la société ne pourrait faire l’économie, je vous le rappelle), doutent cher, elles sont un placement pour la société. Et ceux qui les font tirent la langue pour manger, et travaillent dur, plusieurs fois 35 heures par semaine. Faute de quoi ils échouent.Un autre aspect est qu’il est difficile de commencer à cotiser avant 28 ans. Ajoutez 42 ans de cotisation, vous arrivez à 70 ans pour toucher la retraite. Quand je vois des retraités de la RATP à 55 ans, je vois rouge.Ah oui : en près de 40 ans, je n’ai jamais pratiqué un seul dépassement. Par contre j’ai 1.000 à 2.000 euros d’impayés par an.Ne restez pas dans les propos de bistro, ce n’est pas votre genre habituellement, et j’aimerais continuer à vous apprécier. -
@doctorix
je me permets d’intervenir et de relever une phrase de votre commentaire ci dessus qui me parait essentielle pour interpréter l’article et une partie des commentaires. et comme vous etes a priori medecin, ca n’en est que plus interessant
"Si ces études (dont la société ne pourrait faire l’économie, je vous le rappelle), doutent cher, elles sont un placement pour la société«
1/ pourquoi ne pourrait on pas en faire l’economie ? Que de l’argent public finance une formation permettant d’accéder à une profession dont les revenus sont 3 fois le revenu national median (et je suis gentil avec le revenu median), sans contrepartie, ca n’a pas vraiment de sens. Personne ne paie les ecoles de commerce que je sache, hormis leurs beneficiaires. Pourquoi donc en serait-il autrement ?
2/ ... et ben parce que comme vous le dites parfaitement, il s’agit d’un investissement, en vue d’assurer une couverture medicale suffisante à la population. Population qui par ailleurs est rendue systematiquement solvable par le biais du financement secu...
Et c’est justement là que se situe le probleme : sur le fonds, aucun souci pour effectuer cet investissement, mais les medecins refusent la contrepartie... Ils veulent le benefice mais pas les inconvenients liés
Un exemple : un ressortissant de l’ENA (financé par le public) »doit" plusieurs années au public avant de pouvoir aller pantoufler. Idem pour les magistrats => pourquoi beneficier d’un traitement de faveur ? et sur un sujet aussi essentiel ?De deux choses l’une :
- soit les medecins sont vraiment liberaux, auquel cas ils se demerdent comme les copains
=> ils financent leurs etudes
=> leurs prestations ne sont plus remboursées par la secu (sinon vous etes des fonctionnaires déguisés), on fait peter le numerus clausus (pas de raison de limiter l’acces à la profession) et on met en place une sorte de cheque santé qui permet à tout un chacun de choisir le toubib qu’il veut. Mais bizarrement, le tarif de la consultation risque de baisser, concurrence oblige, ya pas de raison que ce soit different des autres secteurs economiques. (puis concentration, disparition des ptits au profit des grands centres medicaux qui mutualisent des moyens, etc...)- soit il s’agit d’une sorte de service public, auquel cas
=> etudes financées, normal vu la longueur, le cout, et l’impact pour la collectivité
=> engagement de service auprès de la collectivité (= vous allez là ou il ya besoin) pendant un certain nombre d’années
=> si on veut être logique, les medecins deviennent des agents de l’Etat ou assimilés, ce qui ne serait que le constat de l’origine 100 % publique de leurs revenus pour l’essentielAucun aveuglement ou haine corporatiste dans mes propos, juste de la logique. mais continuer à beneficier d’avantages qui feraient palir d’envie la plupart des entreprises, se reclamer liberal, et ne rien vouloir lacher en termes de contrepartie (le tout en beneficiant de conditions d’existence largement superieures au vulgum pecus - méritées, je dis pas, mais superieures qd meme), c’est pas tenable comme position
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@doctorix
Quand il me restera une larme, je penserai à vous. La quasi totalité de vos revenus provient de l’argent public mais vous vous considérez comme des marchands de soins qu’il faudrait payer cash, pas le temps d’attendre la fin de mois, vous voulez palper l’oseille.
Quant à votre retraite si maigre que vous envieriez, à vous lire, les gens de la RATP, j’ai une expérience à vous proposer : allez dans un hôtel de luxe ou sur un port de plaisance et comptez les anciens conducteurs de la RATP, puis les anciens médecins, faites le quotient RATP/médecin. Vous avez trouvé Zéro ? Sans blague ? -
@tashrin
La contrepartie, c’est des honoraires ridicules (le revenu moyen des médecins est de 3000 euros et des poussières), pour des temps de travail doubles des 35 heures prolétariennes, des horaires dont votre chien ne voudrait pas, des nuits, des week-ends.Si l’Etat était vraiment notre patron, il devrait contourner de nombreuses lois du code du travail pour obtenir le même service, il devrait fournir les locaux et deux secrétaires pour couvrir la durée de la semaine.Vous voulez quoi ? Des fonctionnaires supplémentaires ? -
@Laulau
L’argent public sert ici à rétribuer un service et un travail, qui en vaut bien un autre.Pas celui que vous gagnez ?Mes deux agents de la RATP avaient à eux deux 3200 euros de retraite. A 54 ans.Quand ils auront 69 ans, comme moi, ils auront touché 576.000 euros de retraite de plus que moi au même âge, vu que je n’ai pas encore pris la mienne.Et vu que je les soigne bien, ils pourront encore en toucher une ou deux fois autant.Je vais avoir du mal à les rattraper, je crois.Evidemment qu’on est plus riche quand on travaille quinze ans de plus, et deux fois plus longtemps dans la semaine... -
@Laulau
Sérieusement, vous avez lu tout ce que vous dites dans le texte de Doctorix ? Faut vraiment que je retourne à l’école, ça doit être moi qui ne sais pas lire ! Pour ce qui est de pleurer, puisque nous en sommes à une discussion basée sur l’anathème, si on disait que vous êtes incapable de compassion, juste pour alimenter la machine à préjugés, hein. -
@doctorix
Vraiment dommage que vous refusiez de répondre, ca aurait pu etre constructif pour une fois
Vous melangez des choses qui n’ont rien à voir...Des honoraires ridicules ? Alors que les generalistes emargent en moyenne selon l’administration fiscale à 5000 € nets de revenus mensuels ? Alors que le salaire median est à 1500 € ? Je ne dis pas que c’est indû, hein : responsabilité, etudes, etc... Mais un peu de décence svp, merci pour les smicards
http://www.lesechos.fr/06/04/2015/lesechos.fr/0204282597086_les-vrais-revenus-des-medecins.htmVous evoquez les conditions de travail : mais cher monsieur, ca faisait partie du cahier des charges... Vous voudriez gagner 5000 balles par mois tout en faisant 35 heures ? Je veux bien un autre exemple de cette situation, dans n’importe quel secteur... Vous voulez qu’on evoque le cas de la femme de menage payée 20h par semaine sur une amplitude horaire de 45h et qui finance ses déplacements sur ses deniers ?
Demandez aux cadres dirigeants qui passent 20h/sem dans les transports en plus de leur boulot ce qu’ils en pensent...
Votre réponse est à peu pres du meme niveau qu’un chauffeur routier professionnel atteint du mal des transports et qui revendiquerait de pouvoir rester au depot parce qu’il aime pas rouler... Fallait ptetre y penser avant de vous engager dans cette voie, non ?Et surtout, vous ne répondez absolument pas à mon commentaire precedent qui évoquait le sujet de l’article, à savoir la juste proportion entre soutien public à votre profession et engagement au profit de la société : qu’est ce qui justifierait de beneficier d’un traitement de faveur si par ailleurs vous envisagez votre profession uniquement à l’aune des revenus generés et des conditions de travail ?
Vous voulez vous comporter en mercenaire et valoriser au mieux vos competences sans autre considération ? ok alors dans les memes conditions que les autres, et sans mon argent, sinon c’est trop facile. Plus de financement public de vos clients, pas de barriere à l’entrée des medecins etrangers, formation payée sur vos deniers perso. Bonne chance
Vous voulez contribuer au bien être societal en exercant un metier qui releve d’une mission de service public ? Ok, alors vous avez tout mon soutien et je contribue au financement du bordel, mais ca signifie que vous ne pouvez pas faire que ce que vous voulez parce que les enjeux liés à votre métier vous dépassent à titre individuel
C’est vous le scientifique, non ? Alors tirez des conclusions logiques en essayant de faire abstraction de votre petit cas personnel.
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@doctorix
Mes deux agents de la RATP avaient à eux deux 3200 euros de retraite.Cela ne fait que 1600 € chacun, non ? C’est quand même pas le pactole, pourquoi comparer la retraite de DEUX employés de la RATP à celle D’UN médecin ? On manipule cher Docteur ?
Et vu que je les soigne bien, ils pourront encore en toucher une ou deux fois autant.Je vais avoir du mal à les rattraper, je crois.
Une vision tout à fait partiale du sort des employés par rapport au votre. Il faut croire que tous les ouvriers et employés ne sont pas si bien soignés que ça si l’on compare leur durée de vie à celle des médecins et professions libérales, ça doit tourner autour de dix ans de plus pour ces pauvres médecins.
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@tashrin
C’est pourtant très comparable, un médecin qui travaille 70 heures et deux employés qui travaillent 35, non ?D’une part, 5.000 euros est une moyenne et une assertion flatteuse, puisque je gagne moins de 3500 euros par mois, ce qui, à l’heure, ressemble beaucoup à la retraite (et non au salaire) de nos employés.D’autre part, il reste que j’ai commencé, comme eux, à travailler très tôt, entre les études et la recherche d’argent pour survivre. Mais ça ne compte pas, n’est-ce pas ?Mais ils se sont arrêtés à 54 ans, et j’ai continué jusqu’à présent.Et je serais bien étonné qu’un employé de la RATP vive dix ans de moins que moi. Les rames de métro sophistiquées et presse-boutons n’usent pas le travailleur comme les locomotives à charbon.Les nuits au Samu, par contre, ça use. -
@doctorix
Zetes serieux ? Vous comparez la pénibilité de votre travail avec celle d’un ouvrier ? :)
Et accessoirement, à nouveau vous ne repondez en rien à ce que je viens d’ecrire. Pourquoi venir sur un site comme agoravox si vous refusez d’echanger ?Je fais l’effort d’argumenter, de chercher un echange d’idée en m’adressant à quelqu’un de la profession, et c’est tout ce que vous avez à repondre ?
C’est soit de la mauvaise foi caracterisée, soit vous n’avez strictement rien à repondre et ca illustre bien le probleme, soit vous avez un souci de comprenette ou de lecture, au choix...
Si reellement vous êtes serieux, c’est juste du parasitisme social, qui plus est revendiqué par une corporation qui se pretend liberale tout en faisant un chantage honteux à la population. Perso je me regarderai difficilement dans une glace, mais j’ai bien conscience d’être anachronique avec mon civisme et ma conscience collective... So 20eme siecle !
C’est triste d’ en etre arrivé là
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@tashrin
la juste proportion entre soutien public à votre profession et engagement au profit de la société :
Faites le 15, à toute heure du jour et de la nuit, Samedi et Dimanche compris, et vous saurez ce qu’est un engagement au profit de la société.Vous aurez un médecin pour évaluer votre cas et vous donner un conseil, ou bien pour vous envoyer à domicile un autre médecin. Le Dimanche matin, nous sommes trois médecins pour vous répondre.Si c’est plus grave, vous aurez une équipe aux urgences pour vous prendre en main.Et si c’est urgent, vous aurez une équipe du Samu qui sera à vos pieds en 15 minutes.Si c’est nécessaire, une équipe chirurgicale vous installera en salle d’op.Mais vous voulez quoi, à la fin, la lune ?Je crois qu’en ce qui me concerne, j’ai largement rempli mon contrat. Et j’aimerais bien savoir ce que vous, personnellement, vous avez fait pour la société. Parce qu’il est rare que ceux qui la servent vraiment critiquent leurs compagnons.C’est bizarrement, plus souvent le fait de ceux qui vivent à ses crochets. Il n’y a, par exemple, pas plus exigent qu’un bénéficiaire de la CMU, c’est comme ça. -
@tashrin
J’ai comparé la pénibilité de mon travail à celle d’un conducteur de rame de métro. Et je ne pense pas avoir forcé le trait.
Parasite social ? Chantage honteux à la population ? Mauvaise foi ? Mais vous êtes en plein délire mystique !Je vais en rester là, vous allez me mettre en colère.J’ai quelques doutes sur votre civisme et votre conscience collective, de vous à moi. -
@doctorix
C’est pourtant très comparable, un médecin qui travaille 70 heures et deux employés qui travaillent 35, non ?Mais ma parole vous êtes un surhomme ! Vous travaillez 10 h par jour, 7 jours sur sept ! C"est plus que les ouvriers à la fin du XIXeme siècle ! Debout les damnés de la terre, la révolte du prolétariat médical est proche.
Vous êtes ridicule. -
@doctorix
Je fais partie des couillons qui travaillent depuis leur jeune age (ya pas que vous, les ptits boulots j’ai connu aussi hein, depuis que j’ai 15 ans). Je fais aussi partie des couillons qui payent de l’impot sur le revenu, et qui ne beneficient de.. rien.
Mais peu importe, je m’en plains pas, c’etait pas le sujet
ya pas plus sourd que celui qui fait semblant de pas entendre. vous persistez à ne pas repondre aux arguments développés (dans l’article comme dans les commentaires) comme si vous ne les voyiez pas, et oui je maintiens, parasite social. C’est une bonne définition pour quelqu’un qui veut profiter des avantages financés par les autres pour son seul petit bien être perso sans avoir conscience de ce que cela implique pour les payeurs. C’est valable pour l’abuseur professionnel au RSA depuis 15 ans, ET pour votre corporation, qui en réalité suit exactement le même schéma. Tous les arguments justifiant mon propos figurent ci dessus, votre deni n’en est que la confirmation.
Rien à secouer que vous vous mettiez en colere, ca n’en rend pas votre position plus defendable
Je veux pas la lune, juste arreter de payer comme un con pour des gens qui ne visent qu’à tirer la couverture à eux. Et à mon sens c’est précisément ce qui manque à ce pays
Je ne vous salue pas, en dépit de mon souhait d’evoquer sereinement le probleme soulevé par l’auteur de l’article, ce qui entre nous soit dit, est le but des commentaires ouverts. -
@doctorix
marrant c’est pas les mêmes chiffres qu’on a ici en revenus NETS, on est plus près des 6000€ que des 3000... (pour un généraliste)
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/ce-que-gagnent-vraiment-les-medecins_1613994.html -
@philippe913
Vous devez savoir ce que c’est qu’une moyenne ?Pour un à 10.000, il en faut deux à 4.000 pour faire 6.000.Alors enlevez les requins, il reste 4000 pour les autres ? c’est clair ?.Moi, j’ai commencé à lever le pied. -
@doctorix
je sais ce qu’est une moyenne, mais c’est vous qui avez parlé de revenu moyen à 3000€, là où les chiffres montrent quasiment le double..
mais qu’on soit bien d’accord, ça ne me scandalise pas du tout. -
@tashrin
J’ai répondu à vos arguments à 11h04 ci-dessus.
Et si vous travaillez, exclusivement pour vous semble-t-il, vous ne nous avez pas exposé ce que vous faites pour les autres. Ce qui nous différencie.Vous ne m’avez pas dit non plus de quoi je bénéficie dont vous ne bénéficieriez pas vous-même.« Je paye des impôts, moi, Monsieur » est un argument que je pourrais vous retourner aussi. Mais je fais partie des gens qui trouvent ça normal.Bref, vous êtes un râleur, un aigri et un jaloux, sans cause définie.Faites attention à votre santé, car les atrabilaires ont tendance à tomber malades, et vous pourriez avoir besoin d’un parasite social dans mon genre sous peu. Venez alors me voir, je vous arrangerai ça, malgré un coût extravagant pour la société. -
@philippe913
Non, j’avais parlé de revenu moyen à 5000, et 3500 pour moi.Mes chiffres dataient donc un peu.Et vous avez raison, ça n’a rien de scandaleux. -
@Laulau
Pas si ridicule :« Au final, la durée moyenne d’une semaine de travail est de 57 heures, avec des disparités importantes selon les praticiens. »57, c’est quand même 35 +22.Et ce n’est qu’une moyenne. Et en plus des 35 heures, le salarié bénéficie de congés payés, dont j’ignore la couleur. Partir en vacances une semaine, c’est un revenu du mois qui se divise par deux. Quinze jours, et c’est un mois sans revenu.Il faut le savoir. -
@doctorix
ben j’espere que vos facultés d’analyse sont plus aiguisées quand vous produisez un diagnostic que quand vous lisez alors, parce que non, vous n’avez rien repondu du tout. Vous faites juste semblant de pas comprendre ce qu’on vous dit, c’est tout.
Aucun argument de type « je paye des impots moi monsieur », vous avez evoqué le fait de mettre en doute mon civisme (parce que ???), et m’avez accusé à demi mots d’être un beneficiaire CMU, ce à quoi je vous repondais. Et je trouve normal aussi de payer des impots le probleme n’est pas là« Vous ne m’avez pas dit non plus de quoi je bénéficie dont vous ne bénéficieriez pas vous-même. »
si si 15 fois... des etudes financées par la collectivité (quel consultant marketing lambda peut en dire autant ?), une clientèle rendue solvable par le financement public (sinon byebye la clientèle prete à revenir 3 fois par an pour un certificat medical)
Ce que pointait l’article initial et la plupart des commentaires, c’est le culot de votre profession qui beneficie d’avantages specifiques en raison de son importance pour la collectivité, mais qui refuse pourtant d’appliquer sa partie du pacte en acceptant des limitations individuelles de nature à rendre fonctionnelle la couverture santé du territoire. Ca a été dit, de plusieurs manieres, par moi et par d’autres. Faites donc semblant, vous ne faites qu’illustrer la morgue de vos pairs qui s’evertuent à mordre la main qui les nourrit. Arretez de vous pretendre liberal, au moins par respect pour ceux qui sont reellement des entrepreneurs, qui evoluent dans un milieu réellement concurrentiel, et avec des clients qui payent réellement ce qu’ils leur vendent. forcément c’est plus dur
votre opinion m’interessait en tant que praticien mais c’est au citoyen que je m’adressais. Comme moi. Visiblement vous n’êtes pas en capacité d’analyser un probleme sans systematiquement le rapporter à votre petite personne, à vos cotisations retraites, à vos petits jobs d’été, etc...
Vu qu’il ne s’agit aucunement d’un echange d’idée, puisque vous ne comprenez apparemment pas ou n’en avez aucune je ne sais pas, je vous propose qu’on s’arrete là, les lecteurs se feront leur propre opinion.
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@tashrin
J’ai bien compris votre problème : vous voulez qu’un médecin qui s’est emmerdé à faire 10 ans d’études vienne s’installer au fond de votre cambrousse pour que vous puissiez le consulter en promenant le chien.Allez donc vous faire...voir.Vous avez un certain mépris pour la clientèle, d’autre part : elle n’est pas solvable par le financement public, elle paye très lourdement un organisme public chargé de redistribuer à qui de droit le fruit de son travail. Dont 3% à son médecin traitant.Il y a longtemps que les lecteurs se sont fait une opinion. -
@doctorix
dsl je peux pas resister
"vous voulez qu’un médecin qui s’est emmerdé à faire 10 ans d’études vienne s’installer au fond de votre cambrousse pour que vous puissiez le consulter en promenant le chien. Allez donc vous faire...voir.«
nous y voilaaaaaaaa, ca y est ! il l’a laché !
Ben oui c’est exactement ce que je veux. Pas pour moi j’habite Lyon m’en fous, mais parce que vos 10 ans d’etude, personne ne vous a forcé à les faire, c’est vous qui avez choisi votre profession, personne vous a mis un couteau sous la gorge. Arretez de le balancer à la gueule des gens, c’est votre choix l’ami. Personne vous intedisait d’etre agent RATP :)
En revanche, vous ne les avez pas payées, ca non. Et ceux qui l’ont fait à votre place attendent un retour sur investissement », donc que vous alliez effectivement vous installer au fond de la cambrousse pour faire en sorte que la population soit couverte. Ce que précisément vous vous refusez à faire, d’un élégant « Allez donc vous faire...voir. »en gros si on applique votre raisonnement : ce qui est à vous est à moi mais ce qui est à moi est.. à moi. Autrement écrit, « pile je gagne face tu perds ». Ca y est, ca monte ?
Et aucun mepris pour la clientele, ca n’est pas une insulte que de dire que des clients qui ne se posent pas la question du cout des prestations dont ils beneficient sont des clients bcp plus sympa. demandez aux metiers de la formation professionnelle, ils connaissent bien le sujet
et effectivement, à voir la teneur des commentaires, les gens se sont fait une opinion... pas dans votre sens apparemment.
rien de plus à ajouter
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@tashrin
Eh bien oui. Je me contrefous de savoir qui a payé mes études, quelques cours à la fac, comme dans toutes les facultés, dont les élèves n’ont rien à se reprocher, et dont on n’a rien à exiger : ce sont mes enfants, ce sont les vôtres.Tous ce que j’en retiens, c’est la vache enragée que j’ai bouffée. Ce n’est pas comme si l’Etat m’avait donné de quoi vivre décemment pendant ces dix années, comme c’est le cas pour les médecins militaires.On peut même dire qu’il m’a laissé crever.Et avec mes futurs confrères, j’ai aidé à tenir hors de l’eau les différents services hospitaliers dans lesquels j’ai fait de nombreux stages, parce que l’examen des malades, les demandes d’examens, la tenue des dossiers, les gardes et les astreintes étaient notre lot quotidien. J’ai donné autant que j’ai reçu, bien plus qu’un étudiant en droit, en lettre ou en philosophie bouddhiste. Arrêtez de vous gargariser avec ça, ça ne tient pas la route.A quel autre diplômé d’une faculté allez-vous demander de passer 10 ans au fond d’un trou perdu, de s’éloigner de sa famille, de ses amis, des paysages et des sports qu’il aime pratiquer ?L’Etat forme ses étudiants gratuitement parce qu’il en a besoin. A aucun autre il ne propose la privation de liberté, ni la résidence surveillée en échange.Vous êtes très généreux avec la vie des autres.Mais vous ne me culpabiliserez pas. Entre vous et moi, je n’obtiendrai surement pas la palme du parasite.Vous habitez Lyon, de plus : de quoi vous plaignez-vous ?Si des gens veulent habiter au fond de la Creuse, il faut qu’ils sachent qu’ils ne disposeront pas d’autant de salles de spectacle, de centres de loisir et de cabinets médicaux qu’à Montpellier ou a Strasbourg. C’est à eux de faire leur choix, pas à nous de nous y adapter.Et s’ils veulent vivre à la campagne, ils n’ont qu’à y installer des villes ; l’air y est beaucoup plus sain.Monsieur le censeur, je vous salue bien.Je précise que je suis installé dans un trou perdu depuis 40 ans, mais que je l’ai choisi. Tandis que vous défendez une cause qui ne vous concerne en rien, je défends mes futurs confrères (et ma fille) dans la liberté qu’ils ne méritent pas de perdre. -
@doctorix
ah, faute de frappe alors, relisez vous, vous avez marqué 3000. -
@philippe913
10h43, au dessus.A vrai dire, je ne sais pas trop ce que je gagne. Je m’en fous. L’important est qu’il en reste un peu. Je vis modestement, mes enfants en fac me coûtent une fortune en loyer surtout, et j’attends impatiemment qu’ils aient fini pour prendre ma retraite. Autrement je ne pourrais pas. C’est bien la preuve qu’on n’est pas des nantis. -
@doctorix
"Si des gens veulent habiter au fond de la Creuse, il faut qu’ils sachent qu’ils ne disposeront pas d’autant de salles de spectacle, de centres de loisir et de cabinets médicaux qu’à Montpellier ou a Strasbourg. C’est à eux de faire leur choix, pas à nous de nous y adapter.Et s’ils veulent vivre à la campagne, ils n’ont qu’à y installer des villes ; l’air y est beaucoup plus sain."
De l’humour sans doute ? pas drole et meprisant, vous pouvez mieux faire
Le reste je releve meme pas c’est consternant de niaiserieEn tous cas vous êtes la preuve flagrante que l’intelligence et les etudes ne sont pas proportionnelles.
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@tashrin
Bon, je crois que vous baissez les armes. C’est normal, il n’y a rien à rétorquer, sauf à prôner la dictature. Quant à mon QI, il est à 145 quand je ne suis pas en forme, et je vous proute. J’ai aussi les yeux verts et les cheveux qui se raréfient, c’est juste une caractéristique. Mais je ne vous ai donné aucune raison de mettre ces faits en doute.Concernant vos chouchous de la RATP, leur stress formidable, et leur dérèglement horaire, je n’ai pas la notion qu’on voie circuler des métros entre 1h15 et 5h58 heures du matin, (à l’heure ou les médecins du SAMU s’activent, et ramassent les cadavres, ou réaniment les infarctus). Vous aurez donc du mal à me convaincre qu’ils aient perdu le sommeil.De plus, mon meilleur pote est chauffeur de bus à Bordeaux, après avoir été viré économique du textile (Salut, Bruno !). Il n’a jamais été aussi heureux de vivre. Un maso, sans doute.La vérité vraie est qu’il n’ont obtenu et conservé leurs avantages extravagants (régimes spéciaux) que par la méthode du chantage à la grève.Et c’est la société toute entière qui en pâtit. -
@tashrin
C’est surtout dramatique d’opposer les situations et les gens entre eux comme il est bêtement commun de le faire, en partant d’une situation, la sienne au pire ou celle que l’ôn connaît un peu, beaucoup, passionnément, pour débiner celles dont on ne sait rien. A ce jeu-là, ce sont les dirigeants anonymes qui décident pour nous tous, trop content de nous voir nous affronter. La nature humaine y est pour beaucoup, l’impossibilité de comprendre son semblable, la méchanceté très souvent, et cette nature pourrie qui voudrait araser tout au plus petit commun dénominateur. De cette manière, puisque l’ouvrier allemand est moins payé que le français, mais le turc bien plus que le vietnamien, il conviendrait que personne ne se plaigne avant d’avoir touché le fond de la Méditerranée où pourrissent quelques milliers de nos semblables qui eux ont au moins le bon goût de ne plus faire de comparaisons oiseuses entre leur sort avantageux (croisière maritime de troisième classe quand même) et celui des gens restés sous les bombes.Si nous prétendons défendre quoi que ce soit ici-bas, que ce soit avec dignité et avec la préoccupation de l’intérêt général, qui n’est pas de rendre tout le monde esclave. Qu’il y ait des médecins, des avocats, des chefs de PME, des banquiers, des députés qui se gavent ? C’est plus qu’évident. Qu’il y ait des artisans qui effectuent 70 h hebdomadaires sous la menace de la saisie, c’est vrai. Qu’il y ait des éboueurs sans lesquels nous comprendrions ce que signifie être dans la m..., qui devraient être hautement considérés, c’est très clair pour moi. Il y a donc également des médecins qui travaillent 6 jours sur 7 et répondent au téléphone la nuit, le dimanche. Des politiciens qui travaillent leurs dossiers dans l’intérêt supérieur du mandat qui leur est confié. Il y a des gens honnêtes, parmi lesquels même certains qui savent reconnaître à d’autres ces qualités (même à ceux qui gagnent plus qu’eux, c’est dire leur ouverture d’esprit). S’il y a un combat à mener, c’est que chacun puisse vivre décemment, jouissant d’une reconnaissance sociale sincère, et partant, de lutter pied à pied pour préserver ce que nos ancien ont gagné sur le plan social souvent dans des insurrections dramatiques. Autrement dit, le moment est peut-être le mieux choisi pour faire corps pour faire face à l’esclavagisation de ceux qui ont encore un travail, de misère très souvent. -
@doctorix
Hum, n’est-ce pas la preuve que vous êtes des nantis, les autres n’ayant pas la possibilité de f...re leur argent dans les poches des spéculateurs urbains (le sont-ils vraiment...) et d’entretenir des étudiants qui feraient mieux de bosser ? Humour, mais pas exclusivement, n’est-ce pas... -
@d Fallait pas les faire ces 10 ans vous saviez ou vous alliez, comme j’ai peine à croire que vous êtes masochiste arrêtez de nous em..... avec vos chouineries ,vous vous faites plaisir là.
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@Doctorix
Je baisse rien du tout
Je voulais une discussion intelligente et constructive, mais pour ca il faut un contradicteur intelligent et constructif. raté Je m’en retourne donc à des choses plus interessantes et vous laisse à votre égoisme et votre suffisance@Bracam
Je n’oppose rien, je ne cherche pas le nivellement par le bas, je me contente de poser la question de la justice sociale de la problematique soulevée par l’auteur de l’article. Relisez mes posts
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@doctorix
vous auriez du être agent ratpvous ne faites plus 70 heures par semaine donc -
@tashrin
Je n’ai aucune suffisance. Vous avez mis en doute mon intelligence à plusieurs reprises, et je vous ai donné ma fiche technique.« On ne vous a pas obligé à faire 10 ans d’études » est un argument particulièrement stupide.Je n’ai pas choisi de faire dix ans d’études, j’ai choisi d’être médecin pour avoir une vie utile. Et pour cela il fallait dix ans d’études. Pas réjouissant, mais je l’ai fait quand même.Tout au long de cette discussion vous avez réagi en aigri et en jaloux. Jaloux d’une situation dont vous ne connaissez rien. Et en tyranneau de village. Parce que si vous avez des enfants, et s’ils vont en fac, autre que médecine, vous allez râler comme un putois si on vous demande de rembourser leurs études.Les études de nos enfants sont payées par nos impôts, pour leur bien et celui de la communauté.Ils n’ont pas à les payer une deuxième fois.C’est clair ?C’était votre seul argument ?Eh bien il est nul.Vous rêviez d’envoyer ma fille en Sibérie pour la punir de vouloir soigner vos varices ?Eh bien c’est non. Elle ira où bon lui semble, et elle l’aura bien gagné. -
@doctorix
Audiard avait raison, vous osez tout !
« Vous avez mis en doute mon intelligence à plusieurs reprises »
C’est vrai. Et je persiste, en ce que vous n’avez aucune capacité à vous extraire d’une situation d’espece (en l’occurrence votre petit cas individuel, vos galeres, votre histoire) pour envisager une situation sous un angle plus general.
Mais c’est pas moi qui ai commencé, vous n’avez besoin de personne« Je n’ai aucune suffisance » dit le mec qui balance son QI (ouah !) et ses etudes à la gueule du monde. J’en ai autant à votre service, comme probablement beaucoup d’autres. Mais comme je ne considere pas pour autant que ca me dispense de reflechir, j’en fais moins usage
« suffisance : Sentiment d’une très haute valeur de soi-même, de supériorité à l’égard d’autrui »
Zetes sûr ? Relisez vous.rien à secouer de votre fille et de ses problemes ou pas.
Aucune jalousie, aucune aigreur dans mes propos, un probleme de fond relevant d’un dysfonctionnement certain du systeme oui, et à lire l’article je suis pas le seul à le penser -
@tashrin
« une situation d’espèce (en l’occurrence votre petit cas individuel, vos galères, votre histoire) pour envisager une situation sous un angle plus général. »Il se trouve, mon petit Monsieur qui pantouflez devant votre ordinateur, qu’il y a en France des milliers de femmes et d’hommes qui sont, comme moi, à votre service 24 heures su 24 pour vous aider quand vous aurez le moindre bobo, ou quand votre vie sera en danger. Vous pourriez au moins avoir la reconnaissance du ventre. Et apprenez que l’argent ne paye pas tout, et que tout n’est pas achetable. Ce que vous appelez un angle plus général est en réalité votre petit point de vue égoïste.« rien à secouer de votre fille et de ses problèmes ou pas. »Nous avions tous bien compris cela. Rien à secouer non plus de ce qui ne concerne pas votre petit confort journalier. Ma fille n’a aucun problème, mais elle est prête à vous apporter des solutions le jour venu. Elle étudie douze heures par jour depuis six ans pour cela.
« Aucune jalousie, aucune aigreur dans mes propos »
Mais si, mon petit Monsieur, chacun de vos propos transpire cet état d’esprit médiocre. Ne parlez pas de hauteur de vue quand vous ramenez tous les problèmes au ras des pâquerettes.« Mais comme je ne considère pas pour autant que çà me dispense de réfléchir, j’en fais moins usage. »Eh bien servez-vous en peu plus, de votre QI, si vous disposez d’autant que ce que vous prétendez. Parce qu’il ne transparaît pas dans vos propos. -
@Seudo
Arrêtez donc de vous apitoyer sur le sort de cette nantie, de cette exploiteuse des pauvres gens, de cette accapareuse du bien public, à qui on a payé des études
Plaignez plutôt le sort de ces pauvres employés de la RATP qui vivent dans les sous-sols, qui doivent rester éveillés jusqu’à 1 heure du matin, (ou commencer à 6 heures, mais pas les deux à la fois), travailler 35 heures par semaine à presser des boutons (quand votre épouse travaillera 72 heures d’affilée) et qui sont tellement épuisés qu’ils doivent prendre leur retraite à taux plein à 54 ans, quand votre épouse prendra plaisir à faire un travail passionnant jusqu’à 70 ans.Un peu de décence, merde, quand même. -
@doctorix
Merci pour ce second degré plein d’humour !
Il y a une irritation contre les toubibs dans mon propos, mais pas d’aversion. De plus, la partie essentielle de cet article est celle concernant justement les sournoises et multiples actions pour foutre en l’air un pilier essentiel de notre république : la Sécu..../... Un autre de leurs griefs : être à la merci des mutuelles. Ce qui n’est pas faux et recevable. Et tient, coucou, le revoilou ! L’une des plus redoutables des mutuelles - Malakoff Médéric – dont le patron est… Guillaume Sarkozy, oui, monsieur frérot prétend « contrôler les gestes médicaux », « accéder aux données individuelles des assurés », « adapter les cotisations aux comportements individuels des assurés ». Mais il n’y a rien, dans la loi Touraine, qui conforte ces prétentions de mutuelles quoi ont depuis longtemps perdus leur vocation d’économie « sociale et solidaire » et qui ne jurent plus que par le fric. Elles sont les armes les plus dangereuses oeuvrant pour ce dessein de toujours des assureurs et financiers privés : la mise à mort de la Sécu et son remplacement par les assurances privés. Et la gauche au pouvoir (? ?!!) n’est pas la dernière à participer à ce dépècement de l’un des fleurons de notre modèle social. Le plan massif d’allègement des cotisations sociales (plus de cotisation sociales employeurs pour le smic et rabotage significatif jusqu’à 1,6 smic, etc.) sans qu’un financement ne soit trouvé est significatif de cette collusion de « J’aime l’entreprise » avec le Medef.
La tactique pour la mise à mort de la Sécu ? On ruine celle-ci (qui pourtant arrive à baisser son déficit !) de façon à la déconsidérer vis-à-vis des assujettis ; parallèlement, on prend prétexte de ce déficit abyssal pour baisser les taux de remboursement des médicaments, voire on dérembourse des médicaments considérés comme peu efficaces ; le résultat est un transfert du remboursement du reste à payer sur les assurances dites « complémentaires ». Ce faisant, on habitue le cotisant à s’appuyer de plus en plus sur les assurances privées et à critiquer la Sécurité sociale. C’est de l’action psychologique destiné à préparer les cerveaux (déjà karchérisés par la télé et les merdias) à l’abandon progressif de la Sécu.
Dans cette stratégie, il est des dispositions qui sont présentés comme des « avancées sociales » et qui sont tout le contraire. C’est le cas de l’Accord national interprofessionnel (ANI) qui rendra obligatoire, à dater du 1er janvier 2016, l’adhésion des salariés à une assurance complémentaire santé d’entreprise. Mumm ! La bonne soupe pour les assurances privées, au détriment de la protection sociale collective ! Un énorme gâteau.
Des millions de salariés vont ainsi être obligés de souscrire des contrats collectifs d’entreprise gérés, évidemment, par les assurances privées. Le Conseil constitutionnel a en effet imposé qu’en absence d’accord d’entreprise ou de branche, la complémentaire santé soit choisie par l’employeur. Des grands groupes vont donc balayer les petites mutuelles pour se partager la gamelle ! Cette pseudo avancée sociale va accroître les inégalités entre salariés puisque la couverture différera d’une entreprise à l’autre. Il va de soi que les employeurs opteront pour une couverture limitée à un panier de soins minimum ; dès lors, les salariés qui voudront plus de couverture...devront se payer un complémentaire supplémentaire ! Au fou ! Mais tout ça, on ne vous le dit pas dans les merdias aux ordres...
Oui mais alors, on fait quoi ? On rend toutes ses prérogatives à la Sécurité sociale. A défaut d’un remboursement à 100 % - ce qui devrait être pourtant la norme – il suffit de créer, au sein de la Sécu, un département d’assurance volontaire, couvrant le remboursement de ce qui ne serait pas pris en compte par la Sécu principale. Avec évidemment, pour l’assuré, le versement volontaire d’une cotisation qui, de toute façon, serait bien moins chère que celle des assurances « complémentaires » privées, mutuelles ou non. Et, surtout, supprimer toutes les exonérations de cotisations car, si les entreprises ont de l’argent pour payer des complémentaires d’entreprise, pourquoi n’en auraient-elle pas pour payer des cotisations à la Sécu ?
Dès lors, les craintes des toubibs de ne pas être payés, de devoir faire un travail administratif parasitaire dans la jungle des quelques 400 organismes d’assurances complémentaires."
Et bravo, cher Doctorix, pour votre pugnacité !
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@doctorix
Il suffit de rappeler à tous ces aigris anti-médecins généralistes, à tous ces conducteurs de la RATP et autres salariés d’entreprises publiques ou fonctionnaires, qu’environ un diplômé sur 10, docteur en médecine, choisit de s’installer en libéral.
Cette proportion minuscule, peu connue, illustre la perception que peuvent avoir les étudiants en médecine de ce métier. Ils ont compris où est leur intérêt : se rapprocher du statut de conducteur RATP, du technicien ou ingénieur EDF en intégrant la fonction publique, une entreprise publique, la médecine du travail etc.
Et à propos du procès qui leur est intenté du fait de leurs études gratuites, leur rappeler que l’université en France n’est pas payante, qu’un ingénieur (comme moi) n’a jamais payé un sou pour ses études. Que les écoles de commerce modèle USA restent l’exception. Que les futurs fonctionnaires (X, ENS) sont payés durant leurs études, d’où remboursement s’ils démissionnent. -
Bon, il y a plein de choses vraies dans votre article, que je dénonce comme vous.
Mais il y en a d’autres qui sont fausses et que je vais décortiquer.On commence par « cette pauvre Marisol Tourainre ».Elle est complètement inféodée aux lobbies pharmaceutiques et autres mafias médicales, et il faudrait étudier ses décisions sous cet angle. Mais ce n’est qu’un détail, et je passe, parce qu’en cela elle ne diffère en rien de ses prédécesseurs. Un autre point comun avec eux est qu’en matière de médecine, elle est nulle à chier.Je n’ai rien contre le tiers-payant, que je pratique depuis toujours même quand rien ne m’y oblige. Mais c’est vrai que les cartes vitales sont rarement à jour, et qu’on perd par fois les 30% de la complémentaire qui ne fonctionne pas toujours. Et la paperasse pour les récupérer est telle qu’on laisse tomber.Pour l’ordinateur, je l’ai payé de mes deniers, ainsi que le lecteur de carte et le logiciel à 500 euros pour télétransmettre (il n’y en a plus de gratuit.Nulle subvention pour mon cabinet.Pour la prime de 5.000 euros, il faudrait obéir à toutes les injonctions, ce que je suis loin de faire : je ne vaccine pas, je ne conseille pas de mammographies à tour de bras parce qu’il n’y a pas de rayonnements anodins. Je remplis si peu mes « obligations » (qui n’en sont pas pour l’instant) que je ne dois pas dépasser les 500 euros de prime, que je considère comme une participation minime au travail de télétransmission. Je ne suis pas un chien qu’on attache, ni qu’on muselle (comme vous avez du le constater).Il est probable qu’il y a un tas de primes qui m’échappent, parce que ça ne m’intéresse pas, et que je trouve les objectifs discutables en matière de santé, et bien plus orientés vers la satisfaction de certains lobbies. Il parait même qu’on a droit à 300 euros par an si on affiche ses horaires dans la salle d’attente...Ces conneries ne m’intéressent pas et sont déshonorantes.Vous estimez que nous gagnons facilement notre argent sur le dos de la collectivité. Remarquez simplement qu’en échange de tarifs raisonnables (la moitié de l’Allemagne et de l’Espagne, par exemple) nous avions certains avantages de cotisations réduites et d’aide à la retraite. De ces avantages conventionnels des années 60, il ne reste pratiquement plus rien, rien qu’un blocage des honoraires persistant, en complet décalage avec l’évolution de nos frais professionnels.On a l’impression qu’on nous augmente tout le temps parce qu’on n’arrête pas d’en parler. Mais ça n’arrive que rarement. La dernière fois c’était 1 euro en 2011, et on attend toujours.Malgré cela, j’aime mon métier, mais de grâce ne me considérez pas comme un nanti ni comme un abuseur.Malgré mes conseils, ma fille reprendra dans deux ans le flambeau de médecin de campagne.Mais elle aura bien du mérite.Ceci n’a rien d’une jérémiade. Je ne me plains pas, mais ne nous accusez pas à tort, et surtout ne nous mettez pas tous dans le même sac.Cevennevive, sur ce coup, je suis là pour vous dire que vous poussez le bouchon en matière de serment d’Hippocrate. Vous deviez être en colère...-
@doctorix
Cher doctorix, je ne suis nullement en colère contre vous ni contre les médecins qui pratiquent seulement pour « soigner » et qui tentent de comprendre « patiemment » leurs patients.Seulement, il est de plus en plus de praticiens qui comptent les minutes d’une consultation en calculant le prix de chaque minute passées devant le patient.C’est ainsi que, quelquefois, une consultation angoissante pour nous au point de faire monter une tension à 15 ou 16, se termine en quelques minutes avec une ordonnance d’une substance pour faire baisser la tension. Et « au revoir dans trois mois ». (Pour ma part, cette « substance » est restée dans sa boîte...)De plus, pendant ces quelques minutes, on vous a menacé de tous les maux parce que vous n’avez pas fait un frotti, une gastro, une colo, un vaccin ou que sais-je encore... Comment voulez-vous n’avoir pas une tension trop élevée ?Vous ne le savez peut-être pas, mais j’ai travaillé la moitié de mon activité professionnelle dans une clinique ou j’exerçais en tant qu’assistante de direction. j’ai eu à faire à d’innombrables médecins ou spécialistes. Et un tout petit pourcentage d’entre eux (vraiment tout petit) étaient des humains « normaux », capables d’empathie, de compréhension, de patience et d’amitié.C’est pour cela, cher doctorix, que j’aime toujours autant vos interventions.Cordialement. -
chère @cevennevive
J’avais bien compris, et je vous aime.Je connais trop bien la nature humaine, et la mienne en particulier, pour jamais culpabiliser un patient...Sauf s’il arrive quand je plie mes gaules, bien sûr.Ne pas oublier que la tension est due à une élévation de l’adrénaline, utile pour faire face au danger, en mettant les muscles sous tension et en dilatant les pupilles.Comme la température (les virus se multiplient de 2 à 500 fois plus vite à 37°C qu’à 39°C), l’élévation de la tension est un moyen de survie. Il faut juste que les organes aient des périodes de repos, parce qu’une hypertension permanente les abîme.
C’était ma minute pédagogique. -
@Cevennevive
Quand un médecin vous prend de haut, imaginez-le assis sur ses chiottes en train de pousser.Vous allez voir votre tension baisser d’un coup.Comme disait l’autre, si haut qu’on soit assis, on n’est jamais assis que sur son cul. -
@Porcu Nustrale
Gnééé ? De qui parlez-vous là ?Avez-vous quelque chose à dire sur l’article, sur les médecins ?Ou êtes-vous seulement sur ce fil pour dénigrer les commentateurs ?Comme c’est dommage ! je suis certaine qu’avec votre sens de la répartie et de l’observation, vous écririez des choses intéressantes pour tout le monde... -
@Porcu Nustrale
Quelle coïncidence extraordinaire en effet, que sur un sujet concernant la médecine, un médecin vienne parler de son vécu.Je fais une petite exception ici, j’avais décidé de ne plus répondre aux trolls.Si on leur répond, ça les excite, et si on ne leur répond pas, ça les rend fous.Solution nettement préférable, bien que pour se rapprocher de la folie, ils aient déjà fait le plus gros. -
@Porcu Nustrale
Il est certain que vos interventions sont d’une bien meilleure qualité
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Tellement de choses à dire....Le mieux à mon avis, ça serait de fonctionnariser totalement la médecine. Et d’intégrer donc les médecins au schéma national d’organisation. La couverture sanitaire du pays serait ainsi assurée, semblablement à ce qu’est l’éducation nationale. Des cabinets médicaux généralisés permettraient ainsi un grand confort pour tout le monde, médecins et assurés....Adieu aussi les campagnes de ces labos, dont les visiteurs vous grillent votre tour dans la salle d’attente, pour promotionner pendant des années des saloperies comme le médiator, qu’était interdit depuis belle lurette aux states.....Adieu les hypocondriaques de tous poils qui sont encouragés à revenir parfois par certains médecins, clientèle chiante mais assidue, et qui dévalisent la pharmacie ( infirmier à l’hôpital j’en ai vu arriver avec un sac plein d’antidépresseurs, prouvant bien là la valeur du parcours individualisé).
La sécu n’en peut plus, mais en fait elle surjoue, car le gouvernement se fait complice des grands groupes pharmaceutiques, acceptant de payer au prix fort, par exemple, une spécialité tombée dans le domaine public, mais affublée d’un nouveau nom, et d’un adjuvant mineur...Ne parlons pas des cures, dont l’intérêt est nul ( hormis celui de la rupture liée à l’effet vacances et au placebo) une curiosité qui coute les yeux la tête mais qui mobiliseraient pleins d’élus locaux et de lobbys si on n’assurait plus la couverture extravagante.Quand aux mutuelles, que les choses soient claires, ce ne sont plus des mutuelles depuis une dizaine d’années, mais simplement des assurances dont le montant est lié à votre age et à vos risques. Contrairement à ce qui se faisait avant. Mais le gouvernement a accepté d’assouplir la législation et d’entériner ce qu’on voit aujourd’hui. A 20 ans, vous payez pas grand chose. A 70, c’est le coup de bambou. Ce qui fait que plein de retraités à l’age où les ennuis s’aggravent ne sont plus couverts. Un scandale à peine su, en tout cas étouffé médiatiquement.-
Ah que d’injustices...Et comme est à plaindre un toubib qui écrit :
« Quand je vois des retraités de la RATP à 55 ans, je vois rouge. »
Alors qu’il est bien connu que sa profession ne bénéficie d’aucun avantage en matière de retraite....-
@lahalle
Ben oui, on a une caisse de retraite.Même qu’elle engraisse les notaires, au prétexte qu’ils sont trop peu nombreux, et bien qu’ils gagnent quatre fois comme nous. Mais croyez vous qu’elle soit gratuite ?A 69 ans, elle me coûte encore 800 euros chaque mois, depuis 40 ans.A une époque même, dans mes débuts, je ne pouvais pas la payer et ils ont saisi ma maison.Et comme il y avait plus de cinq ans de retard, ils ne m’ont donné aucun point, tout en prélevant des intérêts de retard de 11%. J’ai payé deux fois ce que je devais, ou presque. Et pour rien.La sécurité sociale paye toujours une partie de notre retraite, en échange d’un tarif de consultation ridiculement bas par rapport à la moyenne européenne (45 euros, contre 23).Mais l’avantage a fondu comme peau de chagrin au fil des ans.http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/prix-de-la-consultation-chez-le-medecin-la-moyenne-europeenne-est-a-45-euros-selon-jean-paul-hamon-7779713517
Où voyez-vous un avantage quelconque ?Et j’ai dit que je ne demandais pas à être plaint. J’expose les choses comme elles sont, et elles ne démontrent pas un favoritisme extravagant.Un jour, à force de taper dessus, les médecins vous diront merde, et d’aller vous faire voir.C’est déjà commencé, ils ne veulent plus exercer en ville.Et souvenez-vous du boulanger de Fernand RaynaudAh, ces médecins qui viennent bouffer le pain des Français... -
@doctorix
Selon vous, le fait de partir en retraite à 55ans, après avoir passé une partie de sa vie sous terre, avec des horaires de travail décalés serait un avantage à « faire voir rouge » ...
Et avoir une bonne partie de sa retraite payée par la solidarité nationale en échange d’un conventionnement n’aurait en aucun cas l’air d’une sinécure...
Belle conception de l’équité.... -
@lahalle
J’ai des horaires très décalés et je travaille la nuit. Mais bien plus longtemps, par semaine, et en années.Et dites plutôt une petite partie de la retraite. Les temps changent. Le reste est pour ma pomme. -
@doctorix
Si vous travaillez la nuit et en horaires décalés, alors, je ne vous apprendrai rien sur les conséquences de la perturbation des rythmes nycthéméraux sur l’individu ; peut-être savez vous également qu’elles sont aggravées si il y a confinement et donc dérèglement de l’horloge interne...
Il paraît alors logique d’accorder aux salariés subissant ces aléas des mesures en limitant les conséquences... Un médecin, soucieux de la santé publique, se devrait à mon avis de s’en féliciter...
Quant à votre remarque :
« Et dites plutôt une petite partie de la retraite. Les temps changent. Le reste est pour ma pomme »
Je constate avec satisfaction, que vous consentez à payer une partie de vos cotisations de retraite.... -
@lahalle
Dérèglement de l’horloge interne ? Ils auront eu 15 ans de plus que moi pour en apaiser les tourments.Et vous déviez : il est bien normal que je paye ma retraite, avec une petite participation de la sécu. Pas sur qu’il soit normal que je continue à la payer à 69 ans quand d’autres au même âge la touchent depuis 15 ans.Beaucoup moins normal que je paye pour des retraites à 55 ans. Ce qui est un avantage indécent, acquis et maintenu par la menace de grève des transports publics : le chantage permanent. -
@doctorix
La notion de salaire différé et de surcompensation inter régime vous étant apparemment inconnue, je ne m’attarderai pas sur le fait que le régime particulier de la RATP ne coûte rien aux autres régimes, contrairement au vôtre qui ponctionne la sécu pour payer vos retraites... Je constate néanmoins le peu de cas que vous faites des souffrances des autres... Si le temps avait une quelconque influence positive sur les insomnies dues au travail posté... ça se saurait, or dans la plupart des cas, les travailleurs postés perdent définitivement le sommeil... -
@lahalle
1) Si à la RATP on peut offrir 10 ans de retraite gratuite aux salariés, alors il faut donner la recette à Hollande. Ce n’est donc pas la sécu qui est ponctionnée, mais l’usager. Ce qui n’est pas mieux. Contrairement à ce que vous faites semblant de croire, cet argent ne tombe pas du ciel.2) On ne ponctionne pas la sécu, on récupère un peu sur un bas prix de consultation dont elle bénéficie largement. Je vous rappelle que la moyenne européenne est à 45 Euros la consultation.Si nous appliquons ce tarif, soyez convaincu que nous n’aurons pas besoin de la sécu pour compléter nos retraites.Le salaire différé ne serait-il acceptable que pour la RATP ? Dans notre cas, ce qui nous revient dans ce cadre est une broutille. -
Bonjour à tous,
Je n’ai pas d’ a priori pour ou contre la ’caste’ médicale. On y rencontre des professionnels compétents, des charlatans, des gens généreux, des pourris, comme partout.
Dans le système actuel il y a quelque chose qui me gêne ; c’est un point qui a été déjà soulevé ici.
Le cas de la France est un peu particulier par la forte consommation de psychotropes légaux prescrits par la Faculté et distribué par les pharmacies.
De nombreux ’patients’ sont littéralement drogués avec de graves conséquences pour leur santé physique et mentale.
Je ne veux pas personnaliser à outrance mais il se trouve qu’un de mes parents proches presque nonagénaire est depuis des décennies traité avec une combinaison d’antidépresseurs (laroxyl) de benzodiazépines (lexomil) et d’opiacées (tramadol, codéine). Avec le temps, ce régime transforme les gens, particulièrement quand ils deviennent âgés en de véritables légumes, avec des symptômes évoquant certaines démences comme Alzheimer. La dépendance est très forte, les sevrages ou les tentatives de sevrage en milieu hospitalier souvent catastrophiques.
Les généralistes ou les spécialistes qui rédigent ces prescriptions s’apparentent à des ’dealers’ légaux. Ce sont souvent de braves pères de famille, je me demande si la plupart d’entre eux se rend compte du résultat.
A leur décharge il faut dire qu’ils ne font souvent que répondre à la demande. Celui qui prescrit n’est pas forcément celui qui a créé l’accoutumance. Ils prescrivent ce que demande le client, parce que s’ils ne le font pas, le ’client’ trouvera toujours un autre praticien qui acceptera.
A ce niveau, les organismes de contrôle (sécu mutuelles, etc..) ne font pas leur boulot.
Les praticiens sont-ils devenus les dispensateurs de ’Soma’ de notre ’Brave new world’ ?-
Précision supplémentaire :
En France ces ’mauvais’ traitements concernent 7.5% de la population. Un record mondial partagé avec d’autres pays européens. -
En vérité je vous le dis - ce qui fait peur aux médecins c’est qu’avec le tiers payant ils seront obligés d’encaisser les yeux dans les yeux de leurs clients le surplus de dépassement d’honoraires. Et là le client va devenir un consommateur, c’est combien chez vous ?? Sans être un exemple j’ai une parade JAMAIS je ne verse un seul centime de dépassement d’honoraires. Fin de consultation voilà monsieur tarif sécu au revoir monsieur, et je vais vous faire un aveu JAMAIS un seul ne m’a couru derrière, même je vous confie un autre secret - je suis mieux soigné parce que dans leur petite tête de mécano ils se disent celui là c’est un sacré con faisons gaffe à la moindre erreur il ne va pas me rater…. Allez au boulot à chacun de faire pareil, vous verrez que les médecins se feront taiseux à propos du tiers payant.
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@Philippe VINSONNEAU Moi aussi un pote est allé chez le véto les mains dans les poches et lui a proposé cordialement, peace man tous frères !, de lui casser la gueule s’ il ne soignait pas son chien, il l’ a soigné ! Rhétorique implacable.
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Hello,
Au début du 20e siècle, une sorte de pensée s’est mise en place : « il ne doit plus y avoir d’analphabète ». Et l’éducation a été restructurée pour que TOUS y ait accès. Et l’enseignement, denrée rare, donc chère, est devenu abondant, et bon marché. Pour faire court, le prof est passé de notable à prolo.
Vers 1950, une sorte de pensée s’est mise en place : « il ne doit plus y avoir de malade, tout le monde devrait avoir accès aux soins ». Et le toubib a grincé des dents si fort que 50 ans plus tard, on l’entend encore.Imaginez seulement un monde où le paiement des cours d’école se fasse à l’image du paiement actuel des soins médicaux... qui accepterait ça ? recevoir une facture par semaine dont le montant dépendrait du type de cours reçu, de l’endroit où il était assis en classe, du nombre de questions qu’il a posé, des dépassements d’honoraires des profs. Devoir avancer tout ou partie de la somme, pour après se faire rembourser plus ou moins par le rectorat, complété par une « mutuelle » qui n’en a que le nom, mais qui n’est en réalité qu’une simple assurance...
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@sleeping-zombie
et sans parler des fournitures... -
Vous êtes véritablement soignés par les médecins ? Je ne connais aucun cas de la sorte... sauf les chirurgiens qui sauvent des vies ! aucun cas j’exagère, moi-même et la brucellose - et il a fallu que j’insiste pour dire que j’avais la brucellose, neuf semaines d’antibios à tuer les chevaux ! mais pas de séquelles...
Je vais faire un petit article, une compile d’expériences personnelles et de mes très proches !!-
@Sharpshooter
Je ne me souviens pas avoir gardé les vaches avec vous. -
@Sharpshooter
Qu’est-ce qui m’aurait fait du bien ?
Bégueule ? Vous n’êtes pas français ? -
@Sharpshooter
Merci !! je sais ce que veut dire « bégueule » mais cela n’a tellement rien à voir avec la situation que j’ai pensé que vous aviez fait une confusion !
Je suis juste polie quand on m’agresse gratuitement et sans risque pour ma santé ! -
Je suis d accord avec vous M victor, un petit complément d information, sur la loi Marisol Touraine et des mesures prévues par le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016...
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Pour la santé financière de la SS il y a plusieurs pistes :
1- Personne ne regarde ce que touchent comme émoluments les hauts dirigeants de cette vénérable institution sans présumer du résultat d’une telle enquête.2- Partager le travail et donc ce qu’il produit et ainsi le nombre de cotisants remontera en flèche.3- Rapatrier en son sein toutes les cotisations données aux diverses mutuelles, il y a d’ailleurs de ce côté là aussi une enquête à faire sur les bénéfices, les horaires des travailleurs, les salaires des dirigeants, etc., d’aucuns argueront que cette mesure 3 amènerait la fin des mutuelles et des chômeurs supplémentaires mais avec la mesure 2 leurs arguments seront caduques.4- La mesure 2 donnera du temps libre pour faire ce que l’on aime, le moral sera bien meilleur dans un contexte social sécurisant, la santé globalement s’améliorera et la SS sera moins sollicitée ce qui pourrait amener une baisse des cotisations.5- Il est sûrement possible de faire des économies également du cotés des salaires des mandarins des grands hôpitaux, des transport en ambulance, du prix des médicaments, des appareils électro-médicaux, des appareillages pour handicapés, etc., sans pour autant baisser la qualité des soins et des aides en tout genre, simplement en encadrant le n’importe quoi qui est la règle actuellement.6- Je n’oublie pas tous les fraudeurs en tout genre (fisc, cotisations sociales, prévaricateurs ...) qui détournent des sommes colossales du bien public.7- On pourrait peut être aussi amener un plus de cohérence du côté de la consommation de l’alcool, des drogues, du tabac, de la mal-bouffe, des pratiques de l’agroalimentaire et des intrants chimiques.Les pistes sont innombrables mais en fait réformer la SS c’est finalement changer de modèle de société.-
bien vu cet article, il faut remarquer aussi que les médecins perçoivent 5 euros de plus pour leurs patients agés de plus de 80 ans car la consultation dure plus longtemps, faut le faire !
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@air pur
5 euros une fois par an. Faut être précis.Par contre, les nourrissons, + 5 euros. C’est un peu plus long (les vieilles aussi d’ailleurs).Et jusqu’à 6 ans, +3. -
Bof...
Mises bout à bout, toutes ces réformes destinées à « faire payer ces salauds de riche de la santé » n’ont qu’un seul objectifs : faire basculer tous les métiers de santé dans l’escarcelle des banques.
Aujourd’hui, les cliniques appartiennent à des fonds de pension british. Comme par hasard, elles n’ont pas de convention avec votre mutuelle.Les pharmacies ferment les une après les autres (celle à côté de chez moi le mois dernier). Plus de candidat pour se mettre un million d’euros de dette sur les reins. Ben oui, faut des sous pour assurer la trésorerie ! Entre le paiement des médocs et les remboursements, il se passe deux mois. T’a qu’à payer, con de pharmacien, pisquetérich. Demain, toutes les pharmacies appartiendront à des groupes comme Jean Coutu. Un caissier pour 200 m². Besoin d’un conseil ? Retournez chez le médecin. Ah, il est salarié du groupe « maxicare-maxifric ». Dommage, il n’a pas de convention avec votre mutuelle. Vous ne voulez pas payer 60 euros les 6 minutes de consultation ? Alors attendez six mois pour obtenir un rendez-vous un médecin conventionné. C’est si urgent ? Voyez notre convention obsèques.
Au fait, 5000 euros par mois pour les objectifs des médecins : il y a une erreur de zéro. C’est 50 000. Par jour ! Par heure ! Par minute ! Par seconde ! Ah, ces salauds de riches... Faut les éliminer. Vite, vite, vite. Goldman-Sach est si pressé de leur piquer leur patrimoine !
Moinsez, braves gens, moinsez, mais préparez-vous à refiler aux banques le peu qui vos reste la prochaine fois que vous chopperez un panari. Parce qu’imaginez gagner un centime supplémentaire de pouvoir d’achat de baffrer de la merde parce que l’on aura eu la peau des professions libérales, c’est seulement chez Walt-Disney.
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Je vais vous expliquer un truc : le budget de la sécu est de 343 milliards par an.
Disons que ça coûte 490 euros par mois et par Français.Si vous veniez me consulter tous les mois, vous m’en donneriez 23.Comme ce n’est pas le cas, disons que vous m’en donnez 10 ou 15, avec les avantages conventionnels. Et encore, je crois que c’est moins que ça.Donc je suis responsable, au pire, de 3% de vos dépenses de santé.C’est trop ? Vous voulez réduire encore un peu ?On peut même carrément supprimer tous les généralistes. Après tout, 3% ce serait une belle économie, non ?J’ai quand même l’impression que vous en donnez plus à votre boucher ou à votre boulanger.Beaucoup plus. Mais c’est vrai que la bouffe, c’est important.Et si vous trouviez un autre bouc émissaire, ou une autre tête de turc ?-
Tout ça me laisse rêveuse ;
A 1 mois de mes 55 ans, je n’ai pas de boulot, pas de revenu, aucun, je suis sous le N° de Ss de mon époux qui a 67 ans perçoit 1644 € de retraite/mois. L’année dernière, mon mari m’a payé une année de mutuelle à pas cher, ainsi j’ai pu me faire arracher 4 dents, aller chez l’ophtalmo car j’ai un glaucome et ainsi prendre des gouttes. On m’a fait un frottis, aussi. Et puis, on m’a opéré en ambu d’un abcès au sein, le gars à juste oublié de fermer... Urgences de Saintes, 3 semaines de soins à domicile, ré-opération par un autre chirurgien au même endroit ; Abcès toujours là, donc visite chez un professeur à Angoulême qui diagnostique une ectasie galacta-machin chose... en 5 mn. Donc, cette année j’ai décidé de ne pas être malade et mon mari non plus. J’ai pas l’impression d’abuser, moi. J’ai juste le sentiment d’être rien, une invisible, la femme d’un sans dent, qui bientôt n’en aura plus tout comme lui et qui ne pourra s’en faire mettre d’autres. C’est pourquoi, souvent, j’espère que je décéderai d’une crise cardiaque et avant mon mari. Certains ont vraiment le chic pour vous faire sentir combien vous n’êtes rien par rapport à eux... Bof, c’est pas grave, non vraiment. J’ai pas l’intention de partir en vacances avec eux de toute façon, ça tombe bien non ?-
@JBL1960
Vous voulez en venir où ?Faut-il qu’on soit tous malades et sans revenu pour que vous vous sentiez moins seule ?N’avez-vous pas retrouvé la santé grâce à ce système pourri ?Ne grinchez pas avec les grincheux : ça gâche la vie. -
@doctorix ; Je n’ai surement pas retrouvé la santé grâce à ce système pourri, comme vous le dîtes. Et d’ailleurs, ça ne veux absolument rien dire. Si je vous gâche la vie, j’en suis bien aise... Pétard, j’espère ne jamais croiser votre route, fussiez vous médecin !
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@JBL1960
Ce n’est pas ma vie que vous gâchez, mais la vôtre, à pester contre les moulins à vent.Cela abîme l’estomac.Respirez un bon coup ! Et souriez, ça allonge la vie. -
@doctorix & JBL1960
La doctorix vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère, notre société est en mesure d’offrir à chacun un accès à des soins de qualité mais ceux qui n’ont pas assez de revenus et qui néanmoins n’ont pas droit à la CMU en sont exclus, notre système est inhumain, il est basé uniquement sur la rentabilité sans aucune considération humaine, comment peut-on vivre décemment sans dents et comment expliquer les prix effarants EN FRANCE des prothèses dentaires ou auditives ou des lunettes, quand on dit qu’un médecin généraliste ne gagne pas plus que 3000 € par mois, d’abord j’ai des doutes sur le montant et ensuite c’est déjà un salaire très confortable, un médecin choisit donc ce métier pour s’enrichir ?« Souriez et respirer un bon coup ça allonge la vie ! », seulement la vie JBL1960 elle en a marre !Elle ne peste pas contre les moulins à vent mais contre les iniquités qui sont légions dans notre pays et contre la froide indifférence qui fait d’elle rien de plus qu’un n° de sécu. -
@Jean Keim ; Je vois que vous m’avez comprise et que donc mon commentaire était compréhensible par tous sauf... Enfin, presque... Je ne suis ni aigrie, ni grincheuse. Lucide pour le moins sur cette Société là.
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@JBL1960
Mais si, je comprends que vous êtes malheureuse.Mais ce n’est pas la faute des médecins. -
Salut tout le monde,
Il est vrai qu’on peut tomber sur des toubibs plus ou moins feignants ou incompétents (voir les deux quand pas de bol) mais également sur une tripotée d’emmerdeurs qui vont chez le docteur pour se faire prescrire une boîte de doliprane ou un sirop pour la toux, voir seulement pour discuter un peu. C’est une plaie.Les toubibs, on en as besoin. A force de leur gueuler dessus on en manque de plus en plus. Quand il y en aura plus, on fera des économies car plus besoins d’études supérieures, plus de sécurité sociale, etc... Par contre on va de nouveau crever tous à 50 ans... C’est ce qu’on veux ?Il faudra peut-être revoir les comportements de tout le monde. Est-il vraiment nécessaire que le petit vieux déjà bien fragile sorte quand il gèle pour repeindre sa grille ? Est-ce normal que le prof de sport force les gosses à courir sous la pluie en se moquant de l’épidémie de rhino qu’il provoque et de l’embouteillage chez le généraliste ? Est-ce normal de faire le tour des médecins jusqu’à obtenir la BONNE prescription ? Voir le cardio tout les mois pour vérifier qu’on a toujours pas de problème depuis 20 ans ? A l’école, on me refuse tout enfant qui semble fiévreux et on exige un certificat. C’est sûr que la sécu adore qu’on poireaute toute la matiné avec un môme malade dans une salle d’attente pour se faire prescrire un sirop à la noix et trois jours au chaud. Yeah, super la plus-value !Supprimons d’abord les comportements débiles et irresponsables, et s’il reste des économies à faire on pourra regarder du côté des toubibs.Et attention, PERSONNE ne sait pas s’il ne pas avoir un cancer l’année prochaine, qui nécessitera une blinde pour tenter de survivre.La santé, on ne doit pas rigoler avec. Et pour revenir à l’article, la privatisation par l’usage excessif des mutuelles est un recul social très grave ne pouvant mener qu’à une spirale de baisse du nombre de patients solvables et de médecins. En somme, un bon moyen de s’assurer que les pouilleux crèveront après avoir cotisés mais avant de pouvoir réclamer leur retraite. Et le tout en faisant racquer les pécors pour rembourser les dettes et les intérêts d’un service qui n’existe plus.Plutôt malin non ?(PS : heureusement les élites ne sont pas concernées par tout ces problèmes..)-
@Mortarion
Euh :« à l’école on me refuse tout enfant un peu fiévreux etc »
Le nombre de gamins qui sont amenés en classe malades , parfois les parents n’avertissent même pas , parfois il faut distribuer les médicaments c’est ahurissant ...
Fait pas oublier que les classes , les écoles sont souvent des lieux de grande contagion surtout qu’aujourd’hui un certain nombre d’enfants sont fragilisés par manque de moyens , alimentation, froid ,(ben oui c’est la crise) et manque d’hygiène aussi ( mains). -
Dialogue absurde .
Je crains que les nouveaux médecins aujourd’hui dans notre pays soient beaucoup plus intéressés par le pognon et la défense de leurs avantages qu’autrefois .
Autrefois « des grands patrons » dévoués , des puits de sciences , qui bossaient dans les hôpitaux publics sans services privés souvent au détriment de leur vie familiale .
Aujourd’hui c’est quasi fini : nous trouvons des gens qui s’installent où c’est confortable et qui compensent leur soi disant perte de pouvoir d’achat ou simplement la concurrence , par des dépassements d’honoraires .
C’est la tendance , et je ne dis pas qu’il n’y a pas d’exception .
La seule excuse que j’y trouve c’est qu’ils ne sont pas les seuls à être avides , obsédés par l’argent et que l’exemple vient de haut .
Encore que les médecins ont toujours été de fieffés réacs...(voir l’opposition par exemple à l’IVG quand ça a été voté sous Giscard ....)
Il me semble qu’effectivement les honoraires sont revalorisés relativement fréquemment surtout quand une mesure sociale doit passer , (TP, CMU,...) en tous cas plus souvent que la plupart des salaires .
En ce qui concerne le boulot administratif soit disant harassant ils sont indemnisés et l’informatique aide beaucoup : carte vitale , ordonnances etc, etc
Maintenant on peut entrer dans la comparaison salaire de caissière de super marché et revenus des stars du foot et autres .
MST inféodée aux labos ?
Z’ êtes certain ?
Parce que R. Bachelot ....
Ce que je sais c’est que tout ce qui touche à la médecine (spécialistes , para médiaux , dentistes etc...) dans notre pays est exploité à fond et que les labos pharmaceutiques sont trop influents .
Pour terminer quand la SS sera tuée beaucoup de gens n’auront plus la possibilité de se soigner comme aux USA et il ne faudra pas compter sur des assurances privées pour prendre le relai .
PS : pour les assurances complémentaires qui deviennent obligatoires la publicité s’adresse aux patronat car c’est lui , sauf erreur , qui souscrit .
Et c’est curieux : la SS c’est trop cher pour les patrons mais les assurances complémentaires c’est donné ?-
@chantecler
« Il me semble qu’effectivement les honoraires sont revalorisés relativement fréquemment »Oooooooh oui !Le C est à 23 Euros depuis Juillet 2010.La précédente augmentations (22 euros) a eu lieu le 2 Juillet 2007.Je vois que chacun est bien informé, et que « relativement » est une notion à géométrie variable....Le C a donc pris 1 euro en plus de huit ans. C’est à dire 0.5% par an.Et si chacun se mettait à parler de ce qu’il connait ? -
@chantecler
Et puis, puisque vous semblez être enseignant, sachez que vous participez activement à la multiplication des actes inutiles, en exigeant des certificats médicaux pour la moindre absence.N’avez vous pas aucune confiance dans la parole des parents ?Sachez qu’un certificat médical n’est exigible que dans le cas d’une maladie contagieuse.Et qu’un parent raisonnable qui voudrait garder son enfant malade à la maison pour un jour ou deux parce qu’il a un peu de fièvre doit, à cause de votre ignorance de la réglementation, passer quand même par la case médecin.Vous participez donc activement au déficit, et à l’encombrement de nos salles d’attente. Pour le reste, le discours genre « Dans le temps c’était bien mieux », c’est un peu ringard.Dans le temps, en effet, un médecin de campagne vivait très bien avec 10 actes par jour, mais payés au juste prix. Aujourd’hui, il en faut 20 pour survivre.Il faut croire que quelque chose a changé. On aimerait moins de malades imaginaires, moins de vaccins débiles, moins de gens inquiétés pour rien par la propagande, moins de certificats bidon (il en faut même pour jouer à la pétanque ou au billard !) et ne voir que de vrais malades qui paieraient des honoraires plus justes.Vous avez la médecine que vous méritez. -
Bonjour, on les aime pas les médecins décidément ... ça donne envie de se casser pour la population c’est sûr, moi je sens que je vais laisser tomber l’idée de m’installer en médecine générale et rentrer à la sécu tiens 4300 euros par mois net au bout de trois ans (6500 environ en fin de carrière). 20 heures de boulot par semaine 5 malades par jours (et c’est juste du contrôle sécu hein pas la peine de se casser) et 20 ALD à regarder... et aucune responsabilité.
En médecine générale c’est 25 malades par jours, 3 visites , les urgences , les gardes, la responsabilité... et on gagne pareil quoi (les derniers chiffres que j’avais vu datent un peu mais c’était 5600 euros net par mois mais pour 50 h de boulot pas 20h)après tout 24000 généralistes d’ici 10 ans plus que diviser par deux, mais continuons comme ça.Continuons avec le statut de collaborateur mis en place pour escroquer les jeunes médecins qui veulent s’installer au profit des vieux médecins...Continuons à laisser les médecins qui partent en retraite réclamer 100 000 euros pour leur clientèle et qui préfèrent partir sans remplaçant qu’avec un remplaçant mais sans rachat de clientèle...(alors qu’il y a des postes partout à prendre en médecine du travail, à la sécu, à l’hôpital pour les jeunes médecins)Alors c’est sûr les jeunes médecins généralistes ils prennent des postes salariés, savez vous au moins que seuls 30% d’entre eux s’installent ? il est là le problème, pas dans « les médecins veulent pas s’installer en campagne » , les médecins ne veulent plus s’installer TOUT COURT, y’à qu’à supprimer la liberté d’installation et ce sera le bouquet final...On va rire dans quelque années, mais bonQuand à l’éternel argument de « leurs études coûtent chères ils n’ont qu’à rembourser ou payer d’une manière ou d’une autre » à ce moment là tous les étudiants des facultés devraient aussi rembourser à la collectivité , les étudiants des écoles d’ingés (la plupart sont publiques) aussi devraient rembourser et pourquoi pas aussi les lycéens pendant qu’on y ait ?Pour des gens qui d’habitude aiment les services publiques ... l’éducation gratuite ça vous parle ? En France on a ce principe pour le moment encore mais pas pour la médecine ? juste parceque vous aimez pas les médecins ? c’est pas du deux poids deux mesures ça peut être ?Pour les dépassements d’honoraire vous avez pas compris que c’était un moyen de dérembourser les soins ? alors c’est sûr les spécialistes secteur 2 ne voient pas ça d’un mauvais oeil mais c’est pas l’état qui a décidé d’autoriser les dépassements peut être ?-
@cristobool
Allez, cher confrère, posez votre plaque...Même si ces ingrats ne vous méritent pas.Une fois que vous aurez viré les emmerdeurs, vous verrez qu’on peut avoir des relations très agréables avec les autres.N’enviez pas les salariés : ils ont choisi la facilité, mais ils finiront leur vie avec le sentiment de l’avoir gâchée.Pas vous. -
Ha oui et aussi on est pas des privilégiés hein tous le monde peut aller en fac de médecine avec le bac, principe d’égalité permis par la gratuité des études, mais il faut réussir le concours, ça vous plaît pas la « méritocratie » ?
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pour résumer , les médecins sont jaloux des notaires qui travaillent moins , gagnent plus et leur piquent leurs cotisations retraites. En plus il sont obligés de se coltiner de la populace privilégiée et jamais satisfaite pour pouvoir se payer un misérable voilier en leur filant les dernières nouveautés qu’on leur a présenté dans le dernier colloque« objectif cholestérol zéro » dans un complexe touristique.
Mon ex beau père est médecin , il a tilté le jour ou sa dernière fille lui a demandé de la thune pour nourrir son cheval, qu’elle s’était payé en piquant du liquide dans sa belle sacoche en cuir tous les matins avant d’aller au collège . :D.Aujourd’hui ils défilent et font grève , avec un seul bon argument , le rôle des mutuelles dans leur prescriptions pour cacher leurs principales revendications , ne pas avoir à afficher leurs dépassements , être contrôlé par les assurances, bien moins conciliante que la sécu noyautée par des comités dont la consanguinité entre l’industrie pharmaceutique, paramédicale et du marché du vieux est patente .La secu relevant du salaire indirect des actifs, il faut chasser médecins et état de sa gestion , on y verra déjà beaucoup plus clair.-
Un coup de chapeau à Doctorix, le seul médecin sur AV.
« Respirez un bon coup ! Et souriez, ça allonge la vie. »
Vous le savez, cher Doctorix, allonger la vie coûte encore plus cher ! retraites, maladie à rallonge, combat éthique de la fin de vie etc
Tout est paradoxal lorsqu’on met la santé dans un système économique, géré, de plus, par des politiques (souvent médecins) sur les bancs de l’Assemblée.
A la retraite ou presque, lorsqu’ils n’ont plus rien à perdre, afin de se mettre en règle avec leur conscience, ils tentent de dire enfin la vérité. La vérité est que pour que les médecins gagnent leur vie, il faut des malades.
Ce n’est donc pas la pseudo gratuité des soins par le tiers payant, mais bien une certaine idée du bénévolat. Le bénévole est celui qui n’hésite pas à faire rire le patient, pleurer également car les larmes contiennent des toxines à éliminer, le « coacher » (mot à la mode), le cocooner, l’écouter, le chérir, choisir pour lui le meilleur placebo, celui qui ne lui fera aucun mal.
Comment obtenir une armée de bénévoles de la santé. Pour lutter contre les maladies potentielles, il faut une armée, donc un service militaire contre la maladie. Tout l’argent collecté par la sécu serait mieux employé à entretenir une armée de troufions de la santé, à généraliser les cours de médecine à l’usage des élèves. Les enfants, filles ou garçons, adorent jouer au docteur, donnons leurs lettres de noblesse à cet exercice, avec une exigence : traiter le moins possible avec des médicaments, des visites inutiles.
Aussi simple que ça ! restent les gestes techniques, les actes chirurgicaux, très différents dans leur pratique de la « médecine du quotidien ». On éviterait toutes ces campagnes à la noix, destinée à rameuter des malades potentiels apeurés « qui-veulent-le-meilleur-pour-eux-et-pour-leur-famille », mais servent souvent, parfois, à disposer d’un pool de testeurs de médicament et/ou de parcours, ou bien, d’étalonnage d’appareils nouveaux.
Doctorix, vous n’êtes pas obligé de répondre, continuez-vous à prescrire de l’interféron ? continuez-vous à prescrire des bêta bloqueurs ? espérez-vous voir revenir dans la pharmacopée des médicaments tels que « la poudre de canon » (ce n’est pas une blague) pour soigner correctement certains « cardiaques » ) ? etc si non, qu’est-ce qui vous bloque à ce sujet ?
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