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Accueil du site > Tribune Libre > Maladie de l’olivier : la bactérie tueuse gagne du terrain

Maladie de l’olivier : la bactérie tueuse gagne du terrain

Oliviers condamnés par X. Fastidiosa

Le 21 septembre a été entrepris l’arrachage de 234 arbustes et autres végétaux dans le jardin de l’EPHAD « Les figuiers » de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). En cause : la « maladie de l’olivier » qui, durant l’été 2017, est également arrivée en Espagne malgré des précautions sanitaires drastiques. Une situation qui inquiète, à juste titre, les arboriculteurs du sud de la France dont les plantations sont désormais directement menacées...

Dans un article du 18 mars 2015 intitulé L’olivier est-il menacé de disparition en Italie ?, j’exposais les terribles dégâts causés dans la région des Pouilles (sud de l’Italie) par ce l’on nomme la maladie de l’olivier, une affection mortifère apparue en 2013 dans les environs de Lecce. En quelques années, toutes les plantations d’oléagineux ont été condamnées par l’irréversible dégénérescence des oliviers sur une superficie de... 10 000 hectares ! La menace était telle qu’à la date de cet article une zone de confinement de 23 000 hectares avait été décrétée par les autorités pour protéger les terroirs agricoles périphériques d’un risque de progression de l’épidémie. Pour mémoire, rappelons que l’infection est due à une bactérie dénommée Xylella fastidiosa dont le vecteur de dissémination est un insecte suceur appelé cicadelle. À ce jour, aucun traitement n’a encore été mis au point pour enrayer la maladie de l’olivier malgré les recherches entreprises en Italie, notamment par les scientifiques de l’Université de Bari, et ce sont près d’1 million d’oliviers qui ont été détruits.

Le jeudi 21 septembre, les membres du Comité phytosanitaire européen se sont réunis à Bruxelles. Ils viennent, après deux jours de travaux et en l’absence d’un consensus, de refuser de mettre au vote une requête du président des Pouilles, Michele Emiliano, visant à assouplir la décision d’exécution 2015/789 portant sur les mesures destinées à enrayer l’apparition et la propagation de la bactérie Xylella fastidiosa. En pratique, la demande de M. Emiliano avait pour objectif d’obtenir pour les zones dévastées par l’épidémie dans les Pouilles la délivrance d’un Passeport phytosanitaire européen (PPE) autorisant la réimplantation d’espèces d’oliviers et autres espèces d’agrumes présumées résistantes à la bactérie. Le principe de précaution l’a emporté et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour les producteurs locaux, condamnés à attendre que la communauté scientifique donne un feu vert sans ambiguïté. On peut comprendre la prudence des chercheurs et de l’Union Européenne. Car c’est désormais une certitude : la maladie de l’olivier gagne du terrain et menace l’ensemble du pourtour méditerranéen.

26 foyers infectieux dans la région d’Alicante

En novembre 2016, des cas de contamination ont été détectés en Espagne sur des oliviers, des amandiers et, à un degré moindre, des cerisiers. D’abord dans une pépinière de l’île de Majorque, puis en janvier 2016 sur l’île d’Ibiza. La réaction des autorités sanitaires espagnoles a été radicale : l’ensemble de l’archipel des Baléares a, malgré quelques vaines protestations, été aussitôt soumis à un embargo drastique sur les exportations de végétaux qui valait non seulement pour les professionnels, mais également pour les particuliers, interdits de toute sortie de plante quelle qu’en soit l’espèce. Une mesure dont la pertinence a été confirmée quelques semaines plus tard par les résultats des prélèvements effectués durant le trimestre ayant suivi l’apparition des premiers symptômes de la maladie dans la localité de Porto Cristo : sur les 565 échantillons analysés, 105, soit 18,5 %, étaient infectés par la bactérie Xylella fastidiosa.

Les précautions prises n’ont toutefois pas suffi : deux foyers d’infection ont été découverts à Guadalest (nord-est d’Alicante) au mois de juin 2017. Sous la ferme autorité des élus de la Generalitat de Valence et conformément aux obligations édictées par la décision européenne 2015/789, les plantations touchées ont très rapidement fait l’objet d’un traitement à base d’insecticide pour détruire les cicadelles, suivi de l’arrachage et de la destruction de tous les végétaux dans les parcelles concernées. Malheureusement pour les espagnols, un troisième foyer vient d’être détecté dans une plantation d’amandiers. Elle sera soumise aux mêmes mesures de destruction que les deux autres, avant sans doute que cette prophylaxie radicale ne soit étendue dans le voisinage. Aux dernières nouvelles, ce sont en effet 26 foyers infectieux qui ont été recensés par les autorités sanitaires. Avec pour conséquence la mise en quarantaine de 110 000 hectares répartis sur 80 communes, et des conséquences économiques désastreuses pour les arboriculteurs et les pépiniéristes. 

Si l’on en croit les experts scientifiques de l’Union européenne, Xyllela fastidiosa est capable de tuer plus de 200 espèces, ce qui en fait « l’une des bactéries les plus dangereuses au monde pour les végétaux ». On imagine aisément la fébrilité qui règne en Espagne, tant chez les oléiculteurs, déjà fortement touchés par les épisodes de sécheresse qui se multiplient, que dans les rangs du gouvernement. Et pour cause : la « bactérie tueuse » menace aujourd’hui de nombreuses espèces d’arbres fruitiers et d’ornement, mais surtout les 300 millions d’oliviers que compte le pays, 1er producteur mondial d’huile d’olive, loin devant la Tunisie et l’Italie.

L’Espagne est touchée, la France également

C’est en Corse, dans une zone artisanale de Propriano, qu’a été détecté en juillet 2015 le 1er cas d’infection par Xyllela fastidiosa. Malgré les mesures prises par les DRAAF (directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) de Corse et de Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’autres cas sont apparus la même année dans les Alpes-Maritimes, notamment à Théoule-sur-Mer sur un genêt d'Espagne, à Villeneuve-Loubet sur une lavande, et à Mougins sur un polygala.

Depuis, le nombre des infestations n’a cessé de croître, au point que l’on recensait 342 foyers en Corse au 10 juillet 2017 (chiffres de la DRAAF), répartis sur 3800 km², soit 4,4 % du territoire de l’île, majoritairement situés en Corse du Sud (325 foyers). Nettement moins de cas sur le continent où, au 7 septembre 2017, l’on comptabilisait 27 foyers, 23 dans les Alpes-Maritimes et 4 dans le Var. Aucun olivier parmi les végétaux contaminés tant en Corse que sur le continent, mais très majoritairement des polygalas, suivis de loin par des immortelles, des calicotomes, des cistes, des lavandes, des genêts, ainsi que quelques autres espèces très minoritaires parmi lesquelles trois arbres : un prunier-cerise, un amandier et un chêne vert. Conformément aux obligations sanitaires imposées par l’Union Européenne, tous les végétaux contaminés et au contact de ceux-ci ont été arrachés et détruits tandis qu’une zone de désinsectisation de 100 m était délimitée autour des points d’infection, et une zone de 10 km soumise à de drastiques limitations de transport de végétaux et l’interdiction de sortie de végétaux de cette zone tampon.

L’EPHAD Les Figuiers de Villeneuve-Loubet figure parmi les 4 foyers décelés début septembre. Sommé par la DRAAF de procéder à l’arrachage des 341 végétaux du jardin de l’établissement qu’il dirige, M. Paul Bensadoun fait de la résistance, au risque de devoir payer une amende de 150 000 euros. À ce jour, il n’a en effet consenti à détruire que 234 végétaux, ceux qui figurent sur les listes des plantes directement exposées à l’infection par la bactérie tueuse. La souche qui sévit dans le sud de la France n’est en effet pas la même que celle – la sous-espèce pauca - qui a causé tant de dégâts dans les Pouilles. En conséquence, M. Bensadoun a décidé de conserver une centaine de végétaux, et notamment les figuiers qui ont donné leur nom à l’EPHAD, un olivier et les lauriers-roses du parc. Nul ne sait comment vont réagir les autorités sanitaires. Mais il est à craindre pour ce gestionnaire et plus encore pour les résidents âgés – déjà traumatisés par la première phase d’arrachage – qu’une décision contraignante ne soit rapidement prise par le préfet.

À ce jour, aucun olivier n’a encore été contaminé sur le sol français. Mais les spécialistes sont pessimistes : malgré toutes les précautions prises pour enrayer l’épidémie, celle-ci ne cesse de se propager dans les deux régions les plus exposées, au point que la zone tampon de la Côte d’Azur vient d’être élargie à Monaco et à la région de Vintimille en Italie. Une menace qui prend désormais la forme d’une épée de Damoclès pour les exploitants d’oliviers et d’amandiers, mais également les pépinièristes, parfaitement conscients qu’ils bénéficient d’un sursis.


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104 réactions à cet article    


  • Lebougnat Lebougnat 26 septembre 2017 08:20

    Ce sont les« petits cadeaux » de la mondialisation sauvage
    .
    La liste est longue insectes, maladie, végétaux, animaux importés du bout du monde accidentellement ou sciemment.
    Une véritable catastrophe écologique peu médiatisée.


    • Fergus Fergus 26 septembre 2017 09:31

      Bonjour, Lebougnat

      Vous avez raison. Et les conséquences sont d’autant plus dommageables que les espèces animales ou végétales endémiques dans telle ou telle région de la planète ne sont pas forcément armées au plan génétique à faire face à des agents pathologiques venus d’ailleurs.


    • Armelle Armelle 26 septembre 2017 09:15

      @Fergus
      C’est en effet dramatique mais d’autant plus surprenant que cette pathologie touche cet arbre symbole de la force et de la longévité !!!
      Quelle affront à la religion, car je ne peux alors m’empêcher d’en faire le lien avec la mort lente du christianisme que vit ce début de siècle. Cette histoire rocambolesque et fantaisiste qui prit forme au mont des oliviers avec « l’ascension » pourrait bien disparaître totalement avec l’olivier, ce qui ne me rassure pas pour ce dernier.
      A moins que sous la pression (pas à froid celle-ci) d’une rareté évidente, son élixir devienne l’or liquide et finisse par être convoité par les mafias (comme l’avocat au Mexique) qui, avec leurs narco dollars financeront des hybrides résistants, ou utiliseront une chimie thérapeutique pour l’arbre mais néfaste à l’homme pour se doter d’un nouveau marché « juteux »... Ben oui, comme Fernand Raynaud avec son blé, la cocaïne ça eut payé, mais ça paye plus...


      • Fergus Fergus 26 septembre 2017 09:43

        Bonjour, Armelle

        Je ne sais pas s’il faut voir là « un affront pour la religion », mais le fait est que pour les chrétiens l’olivier est un symbole fort.

        Personnellement, et sans relier l’arbre à la religion, c’est la menace qui pèse sur un arbre à ce point symbolique de la vie agricole et culturelle de l’ensemble du pourtour méditerranéen qui m’attriste.

        Cela dit, il n’est pas nécessaire d’attendre l’argent des mafias ou les pétrodollars pour financer les recherches sur la mise au point d’oliviers résistants : des laboratoires y travaillent activement, et notamment dans le cadre de l’université de Bari située à deux pas des territoires infestés des Pouilles.

        Mais cela prend du temps, et les arbres résistants qui pourraient être mis au point - le président des Pouilles affirme qu’ils existent déjà - devront faire la preuve de cette résistance à l’agression bactérienne dans la durée. Qui plus est, il faudra des dizaines d’années avant que les oliviers nouveaux soient en mesure de produire les 30 à 50 kg d’olives actuels par arbre.


      • Armelle Armelle 26 septembre 2017 12:36

        @Woody
        Olivier Cabanel vous l’aura sans doute refilé avant de d’en débarrasser en positionnant une petite patate dans chaque narine qui diffuse un signal électrique et stimule les cornets, lesquels secrètent alors une substance curative !!!
        Ha c’est fou cette patate !!!


      • Armelle Armelle 26 septembre 2017 13:29

        @Woody
        Ah, désolée Woody, c’est une longue histoire...drôle comme on en rencontre beaucoup ici...


      • Abou Antoun Abou Antoun 26 septembre 2017 09:27

        Bonjour Fergus,
        Très bon récapitulatif sur la question. L’huile d’olive est la base de la cuisine méditerranéenne. La disparition de ce produit peut avoir des conséquences insoupçonnées.


        • Fergus Fergus 26 septembre 2017 09:50

          Bonjour, Abou Antoun

          On n’en est pas encore à la disparition de l’huile d’olive, fort heureusement. Mais le fait est que l’inquiétude est grande, notamment en Espagne, pays qui a le plus à perdre d’une éradication progressive des oliveraies.

          La « cuisine méditerranéenne » a donc encore de l’avenir, même s’il est assombri. Tant mieux !même si personnellement, l’huile d’olive est celle dont j’apprécie le moins le goût, aussi bien raffinée soit-elle. smiley


        • ZenZoe ZenZoe 26 septembre 2017 09:48

          Bonjour Fergus,
          Un crève-coeur cette histoire d’oliviers. Je me demande quelquefois si le changement climatique et la pollution ambiante pourraient avoir une influence, même minime. Il suffit pour les végétaux que leur environnement naturel soit modifié trop rapidement et hop, ils deviennent plus vulnérables aux maladies et aux parasites (un peu comme les humains au fond).
          Peut-être que les oliviers vont disparaitre du pourtour méditerranéen dans quelques dizaines d’années et qu’ils vont s’épanouir plus au nord, comme les vignes ?


          • ZenZoe ZenZoe 26 septembre 2017 10:00

            @Shawford
             ?


          • Armelle Armelle 26 septembre 2017 10:16

            @Shawford
            En cette saison ? je vous propose la Corée du nord, le champignon a fait une percée spectaculaire sur le marché !!!


          • Abou Antoun Abou Antoun 26 septembre 2017 10:27

            @ZenZoe
            Peut-être que les oliviers vont disparaitre du pourtour méditerranéen dans quelques dizaines d’années et qu’ils vont s’épanouir plus au nord, comme les vignes ?
            Je me demande si une espèce septentrionale comme la tanche du pays nyonsais est réceptive à cette maladie ? Mon grand-père et son fils mon oncle cultivaient cette variété dont l’ennemi principal était le gel (désastre en 1956).


          • Armelle Armelle 26 septembre 2017 10:29

            @Shawford
            Moi, entre le 665 et le 667 !!!


          • Fergus Fergus 26 septembre 2017 11:12

            Bonjour, ZenZoe

            « Un crève-coeur cette histoire d’oliviers »

            En effet ! Mais pas seulement : en Corse, ce sont des milliers de végétaux qui ont été détruits, notamment dans les régions d’Ajaccio-Sartène-Propriano d’un côté, et de Porto-Vecchio de l’autre. Ce n’est évidemment pas sans conséquence sur le moral des habitants des contrées infectées.

            « Il suffit pour les végétaux que leur environnement naturel soit modifié trop rapidement et hop, ils deviennent plus vulnérables aux maladies et aux parasites (un peu comme les humains au fond). »

            Vous avez parfaitement raison, et seuls les inconséquents et les cyniques - à l’image de Trump - croient ou font semblant de croire pour sauvegarder à court terme leurs intérêts que tout cela relève de fables écologistes.

            Pour ce qui est des oliviers plus au nord, si l’on n’en est pas encore à voir des plantations au-dessus de la Loire, le fait est que les oliviers y sont de plus en plus présents, y compris sur la côt nord. Personnellement, des malfaisants en ont même volé deux dans mon jardin - le plus vieux avait 28 ans - lorsque j’habitais dans la campagne près de Morlaix. smiley 


          • Fergus Fergus 26 septembre 2017 11:41

            @ Abou Antoun

            Je me souviens avoir lu en 2015, peu après mon premier texte sur le sujet, un article sur les oliviers du Nyonsais et des Baronnies. J’ai retrouvé cet article : lien. Les exploitants s’y montraient plutôt confiants en arguant du fait qu’ils ne travaillaient qu’avec des boutures locales, propres à la tanche.

            Le problème de la contamination par le voisinage d’autres végétaux n’en existe pas moins. Fort heureusement, la maladie reste contenue sur les abords de la Méditerranée. Qui plus est, la sous-espèce qui y sévit – multiplex – est différente de celle – pauca – qui fait de ravages dans les Pouilles.



          • baldis30 28 septembre 2017 11:02

            @Fergus
            bonjour,

            le climat breton paraissait favorable à l’implantation des oliviers et Yvan Audouard avait même tenté l’aventure dans le golfe du Morbihan... hélas il y a une chose que l’olivier supporte mal c’est le sel associé à trop d’humidité .... 

             L’oliveraie importante et d’implantation la plus septentrionale est à ma connaissance celle de Brison-Saint-Innocent, lieu-dit « les oliviers » sur la rive Est du lac du Bourget . Il est fort possible qu’il s’agisse d’une variété italienne compte tenu de l’Histoire et aussi de l’existence de quelques oliveraies bien exposées sur certains grands lacs italiens. Dans les deux cas il y a un micro-climat mais tout de même le froid hivernal semble moins toucher la variété par rapport aux variétés méridionales françaises.


          • Fergus Fergus 28 septembre 2017 13:12

            Bonjour, baldis30

            En réalité, l’olivier ne craint pas le froid et supporte aisément des températures de -10, voire -15°. Ce qu’il craint, c’est surtout l’humidité. Et bien évidemment les embruns salés.


          • Loatse Loatse 26 septembre 2017 11:41

            Je propose de transférer nos oliviers en bretagne (après tout il y pousse bien des palmiers, des mimosas et quelques cactées)


            Suivront bien entendu les plants de lavandes..

            puis les figuiers.


            Dans le sud, chez nous quoi, je propose une reconvertion à l’avocat, au pamplemousse (nous avons déjà le citron qui est moins fameux que celui que l’on trouve en italie, le limone de sorrento


            Apparemment ce qui limite la croissance de cette bactérie s’attaquant aux oliviers ou la tue, n’a pas fait son office... est ce que les dernières canicules (3 épisodes cet été dans le var, juin juillet aout) la sécheresse, bref tout ces changements affectent aussi les micro organismes ? ca semble aller de soi quand on constate les dégats sur certains autres végétaux...

            Ici aussi dans mon village, les figuiers de barbarie cette année sont dans un état lamentable tout boulottés, par contre les lauriers tains nous l’ont joué « jungle »...

            la chenille processsionnaire qui s’attaquait aux pins a été stoppée (à coup de sorte de pate goudronnée) par contre les palmiers à hyères se sont fait boulottés aussi au point qu’il a fallu les changer...

            mais bon l’homme s’adaptera comme il l’a toujours fait...

             il y a rarement des monocultures d’oliviers ici.. et ca se vend localement en appoint... à des prix au dela du 20 euros les 75 cl et pour cause elle est uniquement pressée à froid, pas de rajout des reste à chaud et pas non plus de mélange européen avec le trop plein de la tunisie, de l’italie, de la grece... auquel vous pouvez aussi trouver de l’huile de vidange...

            Mais bon, le bassin méditerranéen sans huile d’olive, la tomate mozza sans son filet au gout inimitable fruité, ca vous change tout de même la face du monde...

            • Fergus Fergus 26 septembre 2017 12:06


              Bonjour, Loatse

              Il existe déjà des champs de lavande aux Royaume-Uni comme le montre ces superbes photos : lien. Nul doute qu’il va également s’en implanter en Bretagne dans les prochaines années.

              Quant aux mimosas et aux palmiers, ils sont déjà très nombreux en Bretagne où les oliviers connaissent également un réel engouement. Nul doute que le réchauffement climatique va accentuer une tendance qui se confirme d’année en année dans les pépinières et les jardineries bretonnes.

              Pour ce qui est du pamplemousse, c’est sans doute une bonne idée pour l’avenir avec le pomélo, ces espèces d’agrumes semblant – à ma connaissance – insensibles à X. Fastidiosa.

              Dommage pour les figuiers du sud s’ils sont eux-mêmes victimes d’une forme de dépérissement : ces arbres sont en effet magnifiques et il serait dommage de les voir décimés.

              « le bassin méditerranéen sans huile d’olive, la tomate mozza sans son filet au gout inimitable fruité, ca vous change tout de même la face du monde... »

              Bien d’accord avec vous, même si je n’aime ni l’huile d’olive, ni la mozzarella, pas plus que la tapenade. En revanche, j’aime beaucoup la sauce provençale où le goût particulier de l’huile d’olive est noyé dans les autres saveurs. 


            • LE CHAT LE CHAT 26 septembre 2017 13:58

              @Loatse
              Et pourquoi pas des champs de coton dans le pas de Calais , il ne manque pas de tchadiens et autres africains pour faire les récoltes , ils s’y connaissent !  smiley smiley  smiley


            • baldis30 28 septembre 2017 11:09

              @Loatse
              bonjour,

              pour la Bretagne voir ma réponse à Fergus ... je suis stupéfait quelquefois de voir des oliviers en vente chez des pépiniéristes , notamment une pépinière entre Rennes et Saint-Malo. Etant donné que les variétés d’oliviers sont pour beaucoup autostériles - (Cailletier niçoise, Lucques, Verdale de l’Hérault, Tanche, ...... ) et nécessitent la présence d’une autre variété quelquefois bien précise pour être pollinisé je vois mal l’intérêt de cette implantation ....


            • Fergus Fergus 28 septembre 2017 13:17

              @ baldis30

              « une pépinière entre Rennes et Saint-Malo. »

              En l’occurrence Tuloup qui commercialise effectivement des oliviers qui se vendent bien.

              Non loin de là, le Jardiland de Cap Malo à La Mézière en vend également, notamment des arbres âgés de plusieurs décennies au prix de 500 ou 600 euros !


            • marmor 26 septembre 2017 11:49

              Magnifique copié/collé de notre contributeur, qui ne cite pas ses sources mais se retrouve, comme de coutume, en tête de gondole, alors que Rocla s’est fait bannir pour son copié/collé d’un article, fort interessant, mais non signalé comme copié ... deux poids deux mesures.


              • Fergus Fergus 26 septembre 2017 12:14

                Bonjour, marmor

                Voilà un commentaire malveillant dont - allez avoir pourquoi ? - je ne suis pas surpris !!! smiley

                Je ne fais jamais de copié-collé ! Et lorsque je cite un paragraphe d’un article, je mets toujours des guillemets et j’identifie les auteurs.

                En l’occurrence, je suis ce dossier depuis 2 ans, et l’actualité récente m’a incité à faire un point sur la progression de la maladie. Pour cela, j’ai lu des articles français, italiens et espagnols, et surtout j’ai pris connaissance de données de la généralitat valencienne et des Draaf françaises.

                Rien ne vous empêche d’en faire autant, sur ce sujet out tout autre. Mais sans doute préférez-vous - hélas ! - vous en tenir à des commentaires manipulateurs et malhonnêtes !


              • marmor 26 septembre 2017 13:05
                @Fergus
                Mais voui, c’est cela ! vous êtes mieux informé que le directeur de l’INRA !!
                La propriété intellectuelle est facilement détournée en changeant deux ou trois mots d’un texte.Légalement, il ne s’agit plus d’un copié/collé...
                Franchement, on se demande qui est malhonnête  !

              • Fergus Fergus 26 septembre 2017 13:16

                Bonjour, Robert Lavigue

                Vous êtes pathétique dans votre constante détermination à dénigrer et à persifler.

                Les liens, je ne m’en encombre en général pas. Mais en l’occurrence, je peux vous en mettre un, trouvé sur le site de la Draaf de Cors, le CR du Cropsav végétal du 17 juillet que j’ai gardé en favori pour en discuter avec un ami corse sur le point de rentrer de la région de Sartène et dont je sais qu’il est très soucieux de l’épidémie insulaire : lien. Vous pouvez naturellement cliquer sur les différents documents annexés.



              • marmor 26 septembre 2017 13:17
                @marmor
                Quelle maîtrise des langues ! Italien, Espagnol, Valencien (different du catalan et de l’espagnol )
                Arriver à traduire des textes truffés de termes techniques et spécifiques, cela demande une parfaite connaissance de la langue, ce qui ne semble pas vous déranger. Franchement, chapeau !! ou pas ..Plus difficile d’avouer qu’on a pompé un article de sciences et vie ou de l’horticulteur breton ! Et ce n’est pas vos offuscations de vieille demoiselle prise la main dans le sac ou vos insultes camouflées qui me feront changer d’avis !! ( Putain, je ne suis pas prêt de publier sur ce site, va y avoir barrage !! )

              • Fergus Fergus 26 septembre 2017 13:51

                @ Robert Lavigue

                Merci pour ce lien qui corrobore très largement le contenu de mon article.

                Pour ce qui est de wikipedia - dont je ne me sers jamais comme source -, les liens sont mis là uniquement pour permettre aux lecteurs d’avoir une idée globale d’une information donnée sans entrer dans un détail plus technique. Les personnes plus exigeantes ont l’habitude de faire leurs propres recherches.


              • Aristide Aristide 26 septembre 2017 14:28

                @Fergus


                Pour ce qui est de wikipedia - dont je ne me sers jamais comme source 

                Il me semble donc assez logique que vous évitiez de donner à répétition des liens vers ce lieu de méconnaissance à tous vos lecteurs ou que vous en réévaluiez la nature du contenu ... pour vos sources.

                Sans vouloir vous froisser, je crois que votre modestie ne souffrirait pas à prendre en compte ce lieu, imparfait mais indispensable tout de même, à quiconque cherche une information fiable. Qu’il existe çà et là des erreurs, des avis controversés, des imprécisions, ... est le lot de toutes les « encyclopédies ». 

                Mais bon, la encore, il est de bon ton de croire que tout seul devant son ordinateur, on est capable de fournir une information aussi précise et validée que des centaines de contributeurs arrivent à publier gratuitement.



              • Fergus Fergus 26 septembre 2017 16:59

                @ Aristide

                J’ai donné dans l’article un lien sur la décision européenne 2015/789 et indiqué que la plupart des données - du moins concernant la France - sont disponibles sur les sites des Draaf.

                Pour l’Espagne, j’ai puisé mes informations sur différents sites qui donnaient malheureusement des informations parcellaires et de surcroit en espagnol, et c’est pourquoi je ne les ai pas cités.

                J’ajoute à cela - nous en avons déjà débattu avec d’autres intervenants du site - que seule une petite minorité des lecteurs semble ouvrir les liens à la recherche d’informations plus détaillées.

                Ce qui ne m’empêche pas, lorsque je trouve un site particulièrement intéressant et détaillé sur un sujet de le mentionner en fin d’article. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait dans mon récent article sur le Festival Paimpol 2017 en mettant un lien sur le remarquable site chants-marins.info.


              • baldis30 28 septembre 2017 11:30

                @marmor
                bonjour,

                vous semblez oublier que l’oléiculture en France est une affaire essentiellement de petits producteurs ... et d’associations sérieuses où des bénévoles font les cours de taille et de greffe tout en parlant d’entretien et de variété ...

                En ce qui concerne l’INRA ... demandez donc à son directeur ce qu’il fait du domaine de Melgueil .... Il est vrai qu’on pourrait aussi demander à certaines municipalités qu’on a aidé à mettre en place un début d’arboretum sur l’olivier ce qu’elles en ont fait après changement de municipalité ...

                 Ce que dit Fergus est juste et le bilan intermédiaire qu’il fait est exact ...

                Sur l’aspect phytosanitaire on sait que l’un des meilleurs insecticides de la mouche de l’olivier, mais aussi d’autres mouches et d’autres insectes dont des vecteurs a été interdit ...alors que la réglementation en place et le fait que cet insecticide soit à la fois photolysable et hydrolysable donnaient de plus que sérieuses garanties. Allez donc voir comment dans le sud de l’Espagne notamment à Jaen et environs comment cela se passe y compris pour la santé de ceux qui le passent ... Allez voir.... Et là il y a bien une association avec des insectes-vecteurs.....

                A-t-on essayé ? ras-le-bol des matraquages verts d’allure vert-de-gris !

                Au fait vous pourriez peut-être parler du sharjah avec le directeur de l’INRA ....et aussi de la mouche de la cerise ...


              • chantecler chantecler 26 septembre 2017 11:51

                Des mutations induites par le soleil , je n’y crois pas trop .
                Par contre à force de bidouiller avec les pesticides , que l’on initie des mutations , davantage .
                L’écosystème est très fragile et à force de jouer aux apprentis sorciers ....


                • Fergus Fergus 26 septembre 2017 13:01

                  Bonjour, chantecler

                  D’accord avec vous, l’usage des produits chimiques, mais aussi les manipulations génétiques sont infiniment plus dangereux que le soleil dont l’effet se limite probablement à déplacer les espèces végétales et animales et latitude et en altitude.


                • Aristide Aristide 26 septembre 2017 13:51

                  @Fergus


                  Vous dites n’importe quoi ? Il s’agit de maladies, de bactéries, d’animaux qui sont exogènes et qui provoquent des méfaits par une absence complète de défense naturelle dans les lieux d’importation.

                  Cette manie de déformer la réalité pour essayer de démontrer vos affirmations gratuites , des lubies écologistes sans fondement qui accusent pèle mêle, l’industrie pharmaceutique, les agriculteurs, les chercheurs, ...




                • Xenozoid 26 septembre 2017 15:43

                  @Aristide
                  tu nous dis que on est entrain de terraformer,l’antropisme, le temps de l’homme,et tu as raison.

                  l’homme que tu défends,change le sens des mots,il n’y a pas de nature, il y a évolution,le controle absolu,la fin du monde de l’histoire,et enfin l’évolution du plus fort....

                • Fergus Fergus 26 septembre 2017 17:04

                  @ Aristide

                  C’est vous qui racontez n’importe quoi, une dois de plus !

                  Je répondais à Chantecler sur les produits chimiques et le soleil, pas sur les déplacements d’animaux qui sont bien évidemment totalement démunis hors de leur milieu naturel, de même que l’arrivée de bactéries exogènes a, de manière tout aussi évidente, des effets sur les territoires où elles sont larguées dans la nature.
                   


                • Aristide Aristide 26 septembre 2017 20:07

                  @Fergus


                  Vous approuviez globalement son message « Des mutations induites par le soleil , je n’y crois pas trop . Par contre à force de bidouiller avec les pesticides , que l’on initie des mutations , davantage .L’écosystème est très fragile et à force de jouer aux apprentis sorciers ... »

                  Vous écrivez « D’accord avec vous, l’usage des produits chimiques, mais aussi les manipulations génétiques sont infiniment plus dangereux.que le soleil etc.. »


                  Sur ce sujet précis des contaminations bactèrielles, il me semble qu’il a énoncé clairement une causalité entre pesticides et produits chimiques et ces contaminations. Ces maladies et autre problèmes posés par l’importation involontaire d’insectes qui se déclarent nuisibles à nos plantes n’ont rein à voir avec cela.

                  C’est à cette affirmation et votre approbation que je répondais. Une simple remise en contexte de cet article en place d’un discours assez fumeux sur les méfaits de ces industries qui en l’occurrence ne sont pas concernées. Au contraire, si’il arrivait qu’un insecticide efficace et peu cher était trouvé sur les palmiers, un remède pour les oliviers, mais bon ...

                  Il est tellement de bon ton, ce n’est pas spécialement pour vous, de se déclarer contre les médicaments quand on en a pas besoin, contre les pesticides quand on est bio-compatible, contre les vaccins quand on compte que les autres se vaccinent, , ... Toutes ces postures assez ridicules où la simplicité du jugement remplace l’analyse sérieuse des problèmes posés. Jugement posé en des termes simplistes comme on se plait souvent ici sur de nombreux sujets.

                • baldis30 27 septembre 2017 08:33

                  @chantecler
                  bonjour,

                  pas besoin de soleil ou de pesticides des substances naturelles comme la colchicine ont des pouvoirs certains mutagènes. Et là personne n’y peut rien ... ! je ne cite que cet exemple il y en a d’autres ... !


                • baldis30 27 septembre 2017 08:50

                  @Aristide
                  bonjour,

                  le problème de l’importation est multiples

                  à commencer par le règlement européen qui impose à celui qui exporte de fournir l’attestation comme quoi ce qu’il exporte est sain .... bizarre, bizarre.....

                  En ce qui concerne la xylella, elle est apparu en ex-Yougoslavie avant que les hostilités internes ne se développent ... là plus de contrôles, des cheminements de matériels de toutes sortes, civils ou militaires. Puis retour au Pays ...

                  Ceci est in phénomène parfaitement connue avec l’ambroisie à feuilles d’armoise endémique aux U.S.A. arrivée en France par un aérodrome où débarquèrent les armes de WWII pour les troupes alliées. ( On peut remarque que dans les deux cas cela est lié à une guerre)

                  Même chose pour l’importation des termites via l’exploitation des ressources ligneuses de l’Afrique par des ports de l’Atlantique ( lien : esclavage) !

                  Jadis les gouvernements impuissants devant certaines épidémies décidaient « le cordon sanitaire » lequel était « musclé et armé » ... Dans certains cas on le fait encore d’une façon moins « autoritaire » parce qu’on a des moyens de prophylaxie ... 

                  Dans le cas de l’olivier les incompétents-dirigeants ( pléonasme) ne se sont pas rendus compte qu’au moins 10 % de l’économie de la Méditerranée ; d’Israël à Gibraltar et aux côtes atlantiques du Maroc dépendent de la culture de l’olivier ... c’est pas leur problème puisque par essence tous les méditerranéens sont des cons, des riens et des fainéants, des petites personnes aux cheveux noirs, aux yeux marrons, sans aucun sang aryen de beau-blond-aux-yeux-bleus .... Qu’ils élèvent des vaches pour produire du lait pour Nestlé et Cie ! du beurre pour la commission ...

                  Je ne suis pas loin d’avoir bien compris ce langage dans bien des conversations !


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 26 septembre 2017 12:02

                  Si vous tapez MICHELE ET OLIVIER dans l’association des couples, vous optenez : ADAM ET EVE. Lisez-donc : 

                  LES PLANTES MAGIQUES - Michèle Bilimoff

                  • Fergus Fergus 26 septembre 2017 13:17

                    Bonjour, Mélusine7

                    Merci pour l’info. Avis aux amateurs !


                  • nono le simplet 26 septembre 2017 12:10

                    autre maladie , le chancre de marronnier ...

                    j’ai un magnifique marronnier près de chez moi qui dépérit d’année en année ...
                    ce matin, il est est le seul arbre du coin avec son manteau marron de feuilles toutes recroquevillées dont une bonne partie sont tombées ...

                    • nono le simplet 26 septembre 2017 12:17

                      @nono le simplet
                      sans parler des ormes pratiquement disparus dans le coin ...


                    • Fergus Fergus 26 septembre 2017 13:30

                      Bonjour, nono le simplet

                      Eh oui, les ormes ont pratiquement disparu dans notre pays, tout comme les peupliers noirs. Et c’est un crève-cœur.

                      Quant aux marronniers, ils sont effectivement eux aussi menacés, et ce n’est pas une bonne nouvelle tant ces arbres sont magnifiques.

                      Autre disparition probable, celle du frêne, un arbre auquel je suis personnellement attaché, en lien avec mon enfance au cours de laquelle, armé d’une serpette, je montais tailler des petites branches pour nourrir les chèvres qui raffolaient des feuilles de cet arbre. Les frênes sont désormais attaqués par une maladie imputable à un champignon et nommée la chalarose.


                    • nono le simplet 27 septembre 2017 01:32

                      @Fergus
                      salut Fergus

                      chez moi je n’ai pas encore vu des attaques sur les frênes, ce qui serait dramatique dans le marais poitevin où le frêne têtard est omniprésent le long des « conches » ... permettant de fixer les berges et faisant un bon bois de chauffage sans tuer l’arbre 
                      en cherchant un lien sur le frêne têtard j’ai effectivement lu qu’il était menacé smiley

                    • Fergus Fergus 27 septembre 2017 09:53

                      Bonjour, nono le simplet

                      Le fait est que le marais sans ses frênes risque de perdre une partie de son charme. Il semble malheureusement que cet arbre soit là aussi condamné comme l’a été le peuplier noir, également présent dans ce terroir, mais de manière moins emblématique que le frêne têtard.

                      Il restera les saules, et sans doute les autorités envisagent-elles dès maintenant de remplacer les frênes par d’autres espèces non menacées et capables de jouer le même rôle de fixation des berges. C’est évidemment consternant, mais au moins l’origine du mal - un dépérissement dû à un champignon - est-elle d’origine naturelle et pas la conséquence de manipulations d’apprentis-sorciers. Maigre consolation ! smiley

                      En attendant, profitons de ce superbe marais. J’invite à cet égard tous les lecteurs qui ne le connaissent pas à s’y rendre et à se laisser glisser au long des conches sur les barques à fond plat pour profiter des couleurs d’automne qui commencent à apparaître ici et là, parfois drapées le matin d’effilochures de brume du plus bel effet. smiley


                    • troletbuse troletbuse 27 septembre 2017 12:12

                      @nono le simplet
                      le chancre de marronnier
                      Tout à fait d’accord. La définition de marronnier dans Wikipédia est
                      https://www.agoravox.fr/spip.php?page=forum&id_article=197031&id_forum=5009598
                      ou aussi :
                      https://www.agoravox.fr/spip.php?page=forum&id_article=197031&id_forum=5009598
                      C’est à peu près ce que sont les articles de Fergus et de Grounichou
                      Attention de ne pas confondre avec Macronnier. Il n’en est aucunement question.  smiley


                    • baldis30 28 septembre 2017 11:35

                      @Fergus
                      bonjour,

                      un champignon .... ? Et à quoi sert le sulfate de cuivre ?

                      même attitude sur un autre problème relatif au papillon du palmier .... à quoi sert le bacillus thurigensis ? ...

                      réponse ... Ahhhhhh mais le joli papillon du palmier ( originaire dont on ne sait où , exactement comme le palmier ...) serait détruit .....


                    • Fergus Fergus 28 septembre 2017 13:21

                      @ baldis30

                      Je ne suis pas spécialiste, mais j’ai cru comprendre que tous les champignons ne sont pas sensibles aux mêmes traitements. Et dans le cas qui nous occupe, il n’y a, à ma connaissance, pas de problème de sauvegarde de papillons.


                    • baldis30 1er octobre 2017 22:27

                      @Fergus

                      bonsoir,

                      j’ai malheureusement entendu qu’il ne fallait pas utiliser le bacillus thurigensis parce que les jolis papillons y sont très sensibles sous la forme chenille .... or le produit très efficace est recommandé en agriculture biologique ( sous différentes marques ....) .

                      Pour les champignons quels qu’ils soient il n’y a que le sulfate de cuivre ( voir aussi pour la vigne,) , ou alors des préparations avec des produits vraiment dangereux .... Par exemple pour les platanes du canal du Midi .... contaminés par la c...... de marins d’eau douce du dimanche ( à noter dans cette expression la double noblesse de ces personnes liée aux deux particules) !


                    • Loatse Loatse 26 septembre 2017 13:24

                      Bordu de bordu à propos de marronnier j’ai eu du nez en vérifiant l’état de santé de mes zamours du jardin du luxembourg (ceusses dont les fruits tombésse retrouvaient garnis d’allumettes pour les transformer en animaux... (y’avait pas de tablettes tactiles et autres machins virtuels à l’époque et donc on créait à donf avec tout ce qui nous tombait sous la main)


                      bordu de bordu eux aussi sont touchés ! 

                      pourtant paname c’est pas le sud ! (quoique les hivers neigeux étaient courants et le froid glacial idem dans les années 60 et 70)

                      rhaaaaa ! smiley


                      • Fergus Fergus 26 septembre 2017 17:10

                        @ Loatse

                        Merci pour ce lien. Voilà une nouvelle consternante que j’ignorais bien que j’aie déjeuné récemment rue Monsieur-le- Prince avec l’intention d’aller faire un tour au Luxembourg. Je n’en ai pas eu le temps et je ne le regrette pas compte tenu des vides que les abattages ont déjà dû laisser dans le parc.


                      • baldis30 28 septembre 2017 11:39

                        @Loatse
                        bonjour,

                        faites donc des traitements phytosanitaires dans une grande ville et tout ce qu’il y a de vert à l’allure vert-de-gris vous tombe sur le râble .... 

                        il n’y a rien de plus c... qu’une municipalité qui implante partout des oliviers souvent importés ( importés avec quels certificats sanitaires) et qui ne les traite pas ... favorisant ainsi la dissémination .... c’est valable pour toutes les espèces végétales !


                      • Aristide Aristide 26 septembre 2017 13:42
                        L’olivier est en danger, combien de temps pour trouver une parade ? Nul ne le sait. Mais pour la plupart des espèces de palmier c’est mort à plus ou moins longue échéance, le papillon et le charançon auront raison d’eux assez rapidement. Il n’y a aucun traitement efficace. Maintenant, les fourmis d’argentine sont arrivées, les moustiques tigres, ...

                        Depuis la nuit des temps, les mouvements de population, de produits, de plantes ont provoqué des catastrophes sanitaires. Les indiens d’Amérique du Sud ont été largement décimés par les maladies qui accompagnait les nouveaux venus. Pour lutter, on a eu le recours à des remèdes pire que le mal, la myxomatose pour éradiquer les lapins. Les plantes invasives comme la jacinthe d’eau envahissent nos paysages, nos étangs et lacs et éliminent les espèces locales. De la même manière des animaux ravagent nos campagnes, les ragondins détruisent les berges en Camargue, ...

                        Quelle conclusion tirer de ces phénomènes ? Tirer sur la mondialisation en criant au loup, limiter tous les mouvements de populations, de plantes, ...C’est tout de même assez paradoxal de se plaindre de la manière dont on a importé des plantes exotiques de nombreux continents et d’un autre coté de se féliciter de acclimatation de palmiers, mimosas et autres eucalyptus en Bretagne. Cela procède exactement du même type de comportement consistant à « forcer la nature », défaut rédhibitoire pour les écolos-bio-machin qui hantent ce lieu.

                        Mais bon, quelles solutions à tous ces échanges qui ne portent pas seulement leur lot d’inconvénients ?

                        • Fergus Fergus 26 septembre 2017 13:57

                          Bonjour, Aristide

                          Entièrement d’accord avec vous sur les constats !

                          Pour ce qui est de nos échanges planétaires, on ne peut en effet vouloir la mondialisation - utile à certains égards - et en contester les conséquences. Sans doute faut-il édicter des règles de limitation des échanges au strict nécessaire, et imposer des normes plus drastiques. Mais qui en prendra l’initiative avec de réelles chances d’aboutir ?

                          Un mot sur les Bretons : il ne se « félicitent » pas de l’arrivée de nouveaux végétaux du sud, ils prennent simplement en compte une réalité.


                        • Aristide Aristide 26 septembre 2017 14:21

                          @Fergus


                          Des règles ? Des normes ? Allons, elles existent et n’empêchent pas les accidents qui provoquent ces contaminations. Pour le reste, il est assez hypocrite de désigner notre modèle capitaliste, libéral , etc ... qui dans le même temps où il démontre son imperfection, ses tares, ses défauts, ... apporte à tout un pan de la population mondiale les moyens de vivre par les échanges qu’il impose.

                          Sur les bretons, il n’y a aucune réalité dans l’importation de végétaux exotiques autre que le désir de quelques ... privilégiés de se distinguer du commun, ou pire essayer de démontrer je ne sais quelle théorie sur le réchauffement climatique. Les végétaux ont été importés, rien à voir avec une évolution naturelle provoquée par le changement du climat. 


                        • Fergus Fergus 26 septembre 2017 17:22

                          @ Aristide

                          Sur le premier point, encore une fois nous sommes d’accord, à ce détail près que jusqu’ici, les règles et les normes qui existent n’ont pas toujours été appliquées avec suffisamment de rigueur. Et sans doute faut-il aller plus loin au fur et à mesure de la progression de nos connaissances environnementales.

                          Sur les Bretons - mais cela vaut pour toutes les régions -, les gens font leurs choix de végétaux en fonction de ce qu’ils trouvent dans les jardineries et qui les séduit pour leurs jardins.

                          Or, la politique de vente est bien souvent définie par les équipes de marketing au sommet des chaînes comme Magasin Vert, Jardiland ou Truffaut. En conséquence, rien à voir avec des individus lambda qui voudraient se la jouer sudistes en achetant des lavandes ou de romarins !


                        • Aristide Aristide 26 septembre 2017 19:45

                          @Fergus


                          Je ne nie aucunement l’influence de la publicité, du marketing, de la mode sur les choix des consommateurs. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, il reste tout de même une certaine liberté de choix dont le consommateur use ou pas. Si un breton plante un olivier chez lui, il sait bien que ce n’est pas un arbre local. C’est tout.

                          Le citronnier ne survit qu’a des températures modérées en hiver de -5° à 12° dans sa période de repos. Cette plante est donc inadaptée à pratiquement toute la France, la bande côtière proche de Menton exceptée cette plante est exotique. 

                          Il ne s’agit pas pour moi de désigner le Breton plus que l’Alsacien, je soulignais simplement que des comportements d’acclimatation d’animaux de plantes ont existé de tout temps et donc que la mise en accusation de la « mondialisation » est une explication bien oiseuse ...

                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 26 septembre 2017 14:14
                          avec Paul NUWMAN né un 26 septembre

                          • Fergus Fergus 26 septembre 2017 17:40

                            @ Mélusine7

                            Ce film est magnifique ! L’un de mes préférés !

                            Tellement que j’envisageais - et envisage toujours - de lui consacrer un jour un article. Merci de l’avoir mentionné, même s’il n’est pas directement en rapport avec le sujet de l’article.


                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 26 septembre 2017 14:17

                            De Paul NEWMAN


                            • Xenozoid 26 septembre 2017 15:11

                              les pays bas sont touchés par beaucoup de problemes avec les arbres,beaucoup de « maladies »je reviendrais plus tard avec des liens/articles,cette année est très riche surtout dans les villes,ici a la haye les marronier on vraiment morflé,ils était grillés en juillet déjà


                              • Xenozoid 26 septembre 2017 15:29

                                @Shawford


                                megalex de jodorowsi tu connais ?

                              • Xenozoid 26 septembre 2017 15:35

                                @Stormbringer

                                tu rouilles,ta rémission est une illusion,si tu continues,on fera du coral

                              • Xenozoid 26 septembre 2017 15:48

                                @Stormbringer

                                bon, ton épé stormbringer ,étant forgé des os de dieu,ne serais pas de ce monde ?

                              • Xenozoid 26 septembre 2017 15:53

                                @Xenozoid


                                je remet

                                les pays bas sont touchés par beaucoup de problemes avec les arbres,beaucoup de « maladies »je reviendrais plus tard avec des liens/articles,cette année est très riche surtout dans les villes,ici a la haye les marronier on vraiment morflé,ils était grillés en juillet déjà

                              • Xenozoid 26 septembre 2017 15:59

                                @Stormbringer

                                non

                              • Xenozoid 26 septembre 2017 16:04

                                @Stormbringer

                                j’en ai rien a foutre de ton status ou le status des autres, t’es barré

                              • Xenozoid 26 septembre 2017 16:13

                                @Shawford
                                les pays bas sont touchés par beaucoup de problemes avec les arbres,beaucoup de « maladies »je reviendrais plus tard avec des liens/articles,cette année est très riche surtout dans les villes,ici a la haye les marronier on vraiment morflé,ils était grillés en juillet déjà


                              • Xenozoid 26 septembre 2017 16:18

                                @Xenozoid


                                vas te faire mettre cro magnon !

                                i count on it

                                la sorte de beuh que j’ai est nickel, pas de maladies ,super manipulée

                                with DenHaag with love


                              • Xenozoid 26 septembre 2017 16:27

                                @Shawford
                                c’est vrais qu’avec les variations sur le canabis il risque de penser que mes plants ont atteinds au moins 10 metres.ouawwwwh ceci dit(et que mon francais entre temps devint meilleur)

                                je disais autre chose a savoir,,

                                je me cite si tu veux bien :
                                « les pays bas sont touchés par beaucoup de problemes avec les arbres,beaucoup de « maladies »je reviendrais plus tard avec des liens/articles,cette année est très riche surtout dans les villes,ici a la haye les marronier on vraiment morflé,ils était grillés en juillet déjà »



                              • Xenozoid 26 septembre 2017 16:46

                                @Shawford


                                c’est de la bonne ?

                              • Fergus Fergus 26 septembre 2017 17:47

                                Bonjour, Xenozoid

                                Les maladies qui mettent en péril la survie de certaines espèces d’arbres ont déjà évoquées dans plusieurs commentaires. Et vous avez raison de le souligner, le marronnier est désormais clairement menacé.

                                Outre le marronnier déjà mentionné à plusieurs reprises, citons l’orme, le peuplier noir, le frêne, peut-être le figuier, sans oublier le mélèze, de plus en plus attaqué dans les Alpes du sud par un champignon.


                              • Xenozoid 26 septembre 2017 17:52

                                @Fergus

                                ici c’est 18 différents arbres,par différent attaques tout est désequilibré,l’homme depuis 5000 ans a en fait terraformé la planete,,,,lol
                                les chiffres d’un bout de papier et d’un écran, on valeur de lois...
                                je me suis égaré

                              • Xenozoid 26 septembre 2017 17:55

                                @Xenozoid

                                bonsoir

                              • Lebougnat Lebougnat 26 septembre 2017 18:41

                                @Fergus
                                 Aussi, depuis 2008 la pyrale du buis , insecte venu d’Asie

                                Le problème ce sont des ravageurs insectes,maladies cryptogamiques ou virales venues de contrées lointaines par le biais des importations.

                                Ils trouvent refuge sur des végétaux qui n’ont jamais été en contact avec eux et qui n’ont pas les défenses immunitaires adaptées.

                                On peut faire le parallèle avec les indiens d’Amériques qui furent décimés lors de l’arrivée des premiers colons


                              • Fergus Fergus 26 septembre 2017 18:54

                                @ Lebougnat

                                Vous avez raison, j’oubliais les buis dont les médias ont rapporté à différentes reprises la décimation dans les parcs de châteaux emblématiques. Mais pas seulement car les buis sauvages sont également affectés par la pyrale.


                              • njama njama 26 septembre 2017 16:23

                                Il y a deux bactéries tueuses d’oliviers, l’une s’appelle tsahal, l’autre colon_zionist elles sévissent en Palestine depuis quelques décennies, personne auparavant ne connaissait leur existence

                                Ces sales bêtes sont responsables de l’arrachage de plus 1 million d’oliviers


                                • Fergus Fergus 26 septembre 2017 17:50

                                  Bonjour, njama

                                  Vous avez raison, mais ces bactéries-là sont hors-sujet. Vous auriez d’ailleurs pu citer également les citronniers, également victimes des mêmes agents pathogènes à mortalité fulgurante.


                                • njama njama 26 septembre 2017 16:30

                                  Il n’y a pas que les citadelles pisseuses qui tuent les oliviers


                                  • njama njama 26 septembre 2017 17:03

                                    et le purin d’ortie ça ne marche pas ?

                                    est-ce que la bactérie fait vraiment crever les oliviers ou non ? parce que c’est peut-être une manière pour l’arbre de s’en protéger, ils ne sont pas cons les arbres

                                    c’est débile de les arracher avant qu’ils soient morts ...

                                    ou faut les élaguer fortement, l’olivier ça se taille très bien... pas toute l’année


                                    • Fergus Fergus 26 septembre 2017 17:57

                                      @ njama

                                      Oui, Xylella fastidiosa fait crever les oliviers dans les Pouilles. Irrémédiablement dès lors qu’ils sont touchés. Et les producteurs de la région de Lecce ont bien tenté au début de prendre des mesures en taillant et en isolant les arbres atteints, mais en pure perte, la cicadelle porteuse de la bactérie volant d’un arbre à l’autre ! Très vite, les autorités ont compris qu’il fallait tout arracher et brûler dans un rayon suffisant pour détruire les arbres infectés et les cicadelles.



                                      • baldis30 28 septembre 2017 11:46

                                        @njama
                                        bonjour,

                                        c’est très bien de le signaler, mais pensez-vous être cru ?

                                        merci pour le lien

                                        On peut aussi pour certaines espèces parler d’associations racinaires ... un arbre meurt et une partie de son écheveau racinaire s’il est imbriqué avec un autre « passe au service » de l’autre ...


                                      • Xenozoid 26 septembre 2017 17:39

                                         les pays bas sont touchés par beaucoup de problemes avec les arbres,beaucoup de « maladies »je reviendrais plus tard avec des liens/articles,cette année est très riche surtout dans les villes,ici a la haye les marronier on vraiment morflé,ils était grillés en juillet déjà 


                                        • Xenozoid 26 septembre 2017 17:58

                                          les muppet c’est cool

                                          imaginons deux poulet

                                          • Xenozoid 26 septembre 2017 18:16

                                            la theorie de l’exponenciel


                                            video 8 part lecture,about how it is a fraud



                                            • Xenozoid 26 septembre 2017 18:25

                                              @Xenozoid


                                              vous devriez regarder,très instructif

                                            • baldis30 27 septembre 2017 08:57

                                              Bonjouir,

                                              dans le cas de l’olivier en France cela veut dire que les efforts entrepris depuis 1976 pour remettre en état la production arrêtée par suite de l’hiver rigoureux de 1956 sont devenus vains ... La filière oléicole française actuellement intéresse directement au moins 5.000 personnes ...( sans oublier ceux qui pratiquent de façon partielle dans un aspect familial)

                                              Plus de production en perspective et de nouveau des terres laissées à l’abandon à la garrigue alors qu’on sait d’expérience qu’une oliveraie entretenue est un élément ( un : pas le seul !) d’une politique de coupe-feu ....

                                              Faudra pas s’étonner dans trois ou quatre ans .....


                                              • Fergus Fergus 27 septembre 2017 09:38

                                                Bonjour, baldis30

                                                Il n’y a pas encore le feu - si j’ose dire - chez les oléiculteurs de Provence : aucun olivier n’a encore été touché, et les foyers d’infections sont tous concentrés pour l’instant dans des zones urbanisées, principalement sur une frange côtière de quelques dizaines de kilomètres de part et d’autre d’Antibes.

                                                La situation est beaucoup plus préoccupante en Corse où les foyers se multiplient, particulièrement en Corse du Sud et, à un degré moindre, en Balagne. Les producteurs insulaires font toutefois remarquer que se n’est pas la sous-espèce tueuse de la bactérie, « pauca », qui sévit en Corse, mais la sous-espèce « multiplex » qui, elle, n’attaque pas l’olivier. Le problème n’est pas moins aigu pour autant, la prolifération contraignant les autorités sanitaires à faire procéder à l’arrachage de tous les végétaux aux contact des arbustes ou arbres infectés pour tenter de contenir l’épidémie. Sur l’île, ce sont 500 emplois et 2000 hectares de culture oléagineuse qui sont concernés : un redoutable défi !


                                              • baldis30 28 septembre 2017 12:02

                                                @Fergus
                                                bonjour ( ou re bonjour...)

                                                Le problème des zones urbanisées :

                                                 je viens de l’aborder au sujet des municipalités qui mettent des oliviers un peu partout sans les traiter ni les entretenir. (oliviers souvent importés parce que certains pays renouvellent leurs oliveraies pour des variétés plus productives et puis des arbres de deux cent ans cela se vend bien aux gogos .... quant aux certificats sanitaires ils donnent enfin la solution de l’invisibilité ).

                                                Aux conditions de les entretenir ( ce n’est pas seulement de l’engrais ou de l’eau- quoique sur ce plan l’olivier ne soit pas un gaspilleur) , donc traiter ET (j’insiste sur ce ET) que ce soient des variétés pollinisatrices ( exemples Corniale pour Lucques, Amellau /Verdale de l’Hérault -et réciproquement, Picholine /Aglandau, Cayon, etc..... ) je suis d’accord .

                                                De plus à ma connaissance le pollen d’olivier n’est pas allergisant ... ce qui est une autre contrainte en milieu urbain ... 


                                              • Pauline pas Bismutée 27 septembre 2017 11:21

                                                @ Fergus

                                                Effectivement difficile de faire la part des choses, la faune et la flore, comme le corps humain « luttent » constamment pour garder leur équilibre (homéostasie)

                                                Des pays « isolés » comme l’ Australie et la Nouvelle Zélande, ont des mesures draconiennes aux frontières pour essayer de protéger leur agriculture (= économie), mais importent un tas de m......de Chine...

                                                Pas d’accord du tout  smiley : l’huile d’olive (« extra virgin », première pression a froid), un nectar des dieux, de l’or en bouteille ...

                                                Il parait qu’en Bretagne, au milieu des artichauts, poussent d’autres plantes qui ressemblent aux plants de tomates....les variétés doivent « s’ améliorer » grâce au réchauffement climatique, a lire beaucoup de commentaires ... (attention au dédoublement de personnalité) smiley


                                                • Fergus Fergus 27 septembre 2017 11:55

                                                  Bonjour, Pauline

                                                  En réalité, il n’y a plus de pays totalement protégés, compte tenu de la multiplicité des échanges planétaires. D’où les mesures effectivement drastiques prises par les gouvernement d’Océanie pour protéger leur territoire. Mais cela ne sera probablement pas suffisant...

                                                  Pour ce qui est de l’huile d’olive, certains en raffolent en effet, et c’est notamment le cas de ma belle-fille. Mais malgré différentes tentatives - y compris dans le haut de gamme -, je n’ai jamais pu m’y faire et je crains que cela ne puisse s’arranger dans l’avenir, je continuerai à préférer n’importe quelle huile - bien raffinée - de colza, de tournesol et même d’arachide. smiley 

                                                  Je ne suis pas au courant pour les artichauts : jusqu’à présent, je n’ai jamais vu de champs parasités, notamment dans la Mecque de ce légume : la région de Saint-Pol-de-Léon. Je vais me renseigner...


                                                  • Pauline pas Bismutée 27 septembre 2017 12:28

                                                    @Fergus

                                                    C’est exact, il est impossible que ces pays puissent se protéger totalement ou indéfiniment ... pour l’instant, pas de catastrophe...

                                                    Pas de problème pour l’huile d’olive, déjà qu’il n’y en aura peut être pas pour tout le monde smiley !

                                                    Attention aux artichauts, y’en a qui ont des séquelles, on dirait smiley ...


                                                  • zygzornifle zygzornifle 27 septembre 2017 16:02

                                                    une variante de la bactérie s’attaque aux sans dents , le gouvernement jubile .....


                                                    • BA 28 septembre 2017 07:49

                                                      A propos des désastres climatiques :

                                                      USA : les désastres climatiques coûteront 360 milliards de dollars par an, soit 55 % de la croissance annuelle des Etats-Unis, SANS COMPTER LES PERTES LIEES AU CLIMAT DANS LE SECTEUR AGRICOLE !

                                                      Lisez cet article :

                                                      Les pertes économiques causées par les phénomènes météorologiques aux Etats-Unis devraient atteindre au moins 360 milliards de dollars par an au cours des dix prochaines années, soit environ la moitié de la croissance annuelle du pays, prévient une étude mercredi.

                                                      Alors que les ouragans, les inondations, les sécheresses ou les feux de forêt risquent de gagner en intensité et d’être plus fréquents en raison du changement climatique, des mesures sont nécessaires pour réduire la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis des combustibles fossiles, émetteurs de gaz à effet de serre, affirme le rapport de l’organisation non gouvernementale Universal Ecological Fund.

                                                      Selon l’étude, 80% de l’énergie produite et utilisée aux États-Unis provient de combustibles fossiles.

                                                      "L’utilisation de combustibles fossiles a un coût conséquent que l’économie américaine ne peut pas supporter", a déclaré le coauteur de ce rapport et ancien président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Robert Watson.

                                                      Le rapport a examiné deux types de coûts : ceux induits par les phénomènes météorologiques extrêmes influencés par le changement climatique, et les coûts de santé liés à la pollution atmosphérique causée par l’énergie fossile.

                                                      Ces coûts totalisent environ 240 milliards de dollars en 2017, sans compter les catastrophes qu’a connu le pays en août et en septembre avec les ouragans Harvey et Irma.

                                                      "Ces pertes économiques et ces coûts de santé annuels moyens représentent environ 40% de la croissance actuelle de l’économie américaine", selon le rapport.

                                                      "Au cours de la prochaine décennie, ces pertes économiques et coûts de santé devraient atteindre au moins 360 milliards de dollars par an, soit environ 55% de la croissance américaine", prévient le rapport.

                                                      L’étude s’appuie sur les données fournies par l’administration américaine, mais ne tient cependant pas compte de données telles que les pertes liées au climat dans le secteur agricole.

                                                      "Nous pouvons nous attendre à ce que les événements météorologiques extrêmes et les coûts et pertes économiques liés continuent d’augmenter, à moins que nous réduisions drastiquement les émissions de gaz à effet de serre", assure le coauteur du rapport, James McCarthy, professeur d’océanographie à l’université de Harvard.

                                                      https://www.romandie.com/news/USA-les-desastres-climatiques-couteront-jusqu-a-50-de-croissance-etude/847404.rom


                                                      • Fergus Fergus 28 septembre 2017 09:02

                                                        Bonjour, BA

                                                        C’est malheureux à dire pour les populations qui en paieront le prix en vies humaines et destructions de leurs modestes biens, mais les dirigeants américains ne prendront les bonnes décisions en matière environnementale que lorsqu’ils seront confrontés à une augmentation significative du coût des catastrophes sur leur territoire.


                                                      • baldis30 28 septembre 2017 12:11

                                                        @BA
                                                        bonjour,

                                                        en général je ne suis pas tendre avec la politique U.S ; mais je vais mettre un double bémol à vos dires :

                                                        la sécheresse dans les grandes plaines .... la dendrochronologie a montré de façon claire que cet épisode malheureux a toujours existé du moins sur les sept mille dernières années ....

                                                        Connie Woodhouse a bien montré que le nombre de tornades dans ces mêmes lieux était TRES largement influencé par le phénomène LA NINA. 

                                                        Dans les deux cas la responsabilité anthropique sur l’aléa est nulle. Il fallait en tenir compte sur la vulnérabilité .... et choisir les bonnes cultures d’un côté et de l’autre ne pas se contenter de maisons posées simplement sur quelques cubes en béton ...


                                                      • Analis 30 septembre 2017 10:57

                                                        On parle là dans l’article et ses commentaires de Villeneuve et Menton, mais est-on vraiment sûr que cette bactérie n’est pas déjà présente en d’autres points de la Côte-d’Azur ? Si on en n’a que peu parlé dans la presse, j’ai vu ce qui ressemble fort à des indices de son action autour de Cavalaire et Saint-Tropez. Déjà l’année dernière, début septembre, j’avais noté le déssèchement de nombreux plants de mimosas d’hiver, ou acacias blancs, dans cette portion de la Côte d’Azur. Au point qu’à la résidence Les Mimosas (le nom est une coïncidence), le concierge avait scié plusieurs arbustes de cette espèce afin d’arrêter la contamination. J’ai noté cette année que le fléau s’était interrompu, beaucoup d’arbres ou arbustes n’ayant d’ailleurs séché que partiellement et survécu, d’autres étant bel et bien morts. Toutefois, il y a eu une reprise partielle, localisée à quelques endroits, de cette maladie au début de ce mois, donc à la même époque qu’en 2016. J’ai noté aussi qu’un nombre conséquent de chênes-liège séchaient de la même façon, souvent complètement, et fréquemment à proximité des mimosas touchés. En tous cas, en général en foyers. Des arbres et arbustes d’autres espèces desséchaient aussi sur place, dont je crois un olivier sauvage. Les symptômes ressemblaient bien à ceux de la bactérie Xyllela fastidiosa, dont on sait qu’elle peut toucher des chênes et même des mimosas (ou acacias), avec des spécificités particulières suivant les souches locales (tant de la bactérie que de ses cibles).


                                                        • Fergus Fergus 30 septembre 2017 11:20

                                                          Bonjour, Analis

                                                          Les végétaux sont désormais sujets à différents types d’infestation, parfois mortelles, parfois réversibles. La plupart sont dues à des agents pathogènes, principalement d’origine bactérienne ou fongique, venus d’autres pays où les espèces locales sont souvent - mais pas toujours - mieux armées pour résister.

                                                          Pour ce qui est des végétaux malades que vous décrivez, nul doute que la Draaf de Paca surveille ces plantations - et la présence d’insectes comme le charançon rouge qui attaque les palmiers - et prendra, si cela s’avère nécessaire, les mesures appropriées pour limiter l’extension des zones infectées, voire éradiquer les végétaux malades en cas de besoin.

                                                          Personnellement, je suis sincèrement navré de ces constats de dégénérescence. Pour les végétaux eux-mêmes bien sûr, mais plus encore pour les habitants dont le cadre de vie est plus en plus impacté.


                                                        • troletbuse troletbuse 30 septembre 2017 11:24

                                                          @Fergus
                                                          Pour les humains, il y a également une bactérie tueuse : c’est la macronite


                                                        • chantecler chantecler 30 septembre 2017 11:33

                                                          @troletbuse
                                                          Peut être mais ce n’est sans doute pas le FN l’antibiotique .
                                                          Un placebo tout au plus .
                                                          Et c’est bien le drame .


                                                        • eau-du-robinet eau-du-robinet 1er octobre 2017 16:53

                                                          Bonjour Fergus,
                                                          .
                                                          « À ce jour, aucun olivier n’a encore été contaminé sur le sol français. »
                                                          .
                                                          Je me permet d’apporter une petite correction à votre article.
                                                          .
                                                          La bactérie, Xylella fastidiosa, est déjà présente au Sud de la France voire la carte suivante :
                                                          https://www.franceinter.fr/s3/cruiser-production/2017/02/8ca22a5c-30b2-4ffd-b73a-e01e4c8ad7fb/640_visactu-xylella-fastidiosa-la-bacterie-tueuse-qui-menace-la-production-dhuile-dolive-15a47136142.jpg
                                                          .
                                                          Depuis 2015, la bactérie a été détectée en France, d’abord sur l’île de Corse, puis sur le continent, en Provence. Depuis 2016, elle a aussi été détectée en Espagne, d’abord aux Iles Baléares, et plus récemment sur le continent, dans la région d’Alicante.
                                                          Les foyers français et espagnols sont pour l’instant sous contrôle, mais personne n’est actuellement capable de prédire l’évolution de l’épidémie.
                                                          http://www.corsenetinfos.corsica/Xylella-fastidiosa-La-colere-des-agriculteurs-apres-l-entree-de-plants-illegaux-en-Corse-et-les-menees-des-pepinieristes_a26385.html
                                                          .
                                                          On peut malheureusement craindre que tous les oliviers européens puissent être attaqués, et anéantis en quelques années, si une solution n’est pas rapidement trouvée.
                                                          L’observation des infections montre que certaines variétés sont extrêmement sensibles et que d’autres semblent être plus tolérantes. Là réside un espoir de sauver l’espèce, et de pouvoir refaire des plantations là où la bactérie aura tué les oliviers des variétés sensibles.
                                                          http://culturagriculture.blogspot.fr/2017/08/111-une-grave-crise-phytosanitaire.html


                                                          • Fergus Fergus 1er octobre 2017 17:28

                                                            Bonjour, eau-du-robinet

                                                            « Depuis 2015, la bactérie a été détectée en France, d’abord sur l’île de Corse, puis sur le continent, en Provence. Depuis 2016, elle a aussi été détectée en Espagne, d’abord aux Iles Baléares, et plus récemment sur le continent, dans la région d’Alicante. »

                                                            Il semble que vous n’ayez pas lu l’article ! Ces faits y sont évidemment évoqués.

                                                            Cela dit, je confirme qu’à ce jour aucun olivier n’a encore été contaminé sur le sol français malgré l’augmentation inquiétante du nombre des foyers d’infestation. Sans doute du fait que c’est la sous-espèce « multiplex » de la bactérie qui sévit chez nous alors que c’est la sous-espèce « pauca » qui a ravagé le Salento dans les Pouilles.

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