Les quartiers populaires, à Melun et ailleurs ont besoin de sécurité REPUBLICAINE !
Beaucoup de melunais se rappellent de cet « évènement » qui est loin d’être un fait divers, survenu le lundi 19 octobre 2015 avec le saccage d’un bus.
Voici ce que relatait « la République » l’hebdomadaire local
http://www.larepublique77.fr/2015/10/19/un-chauffeur-de-bus-frappe-et-caillasse/
« Une altercation entre un chauffeur de Mélibus et plusieurs individus mal garés s’est produite lundi 19 octobre, vers 16 h 45, à Melun, avenue Saint-Exupéry (quartier Montaigu).
Le conducteur a demandé à la voiture d’avancer ce qui a déplu à ses interlocuteurs qui sont descendus de la voiture. Ils ont été vite rejoints par d’autres jeunes qui ont insulté puis frappé le chauffeur, lequel a eu la présence d’esprit de faire descendre tous les voyageurs en ouvrant les portes à l’arrière. De grosses pierres ont été lancées contre le bus, dont de nombreuses vitres ont été brisées.
Des renforts de police sont intervenus pour sécuriser le secteur et deux suspects ont été interpellés. Par mesure de sécurité, les lignes de bus ont été temporairement déviées. »
L’association familiale laïque de Melun qui rassemble 245 familles et qui constitue de loin la première organisation familiale de la Ville et une des plus dynamiques du quartier Montaigu a interpellé le Maire de Melun.
Nous avons été reçus par son directeur de cabinet.
Nos adhérents et responsables, inquiets par le climat d’insécurité régnant dans ce quartier proposaient qu’une réunion puisse rassembler les différents acteurs associatifs du quartier pour qu’ensemble nous puissions réfléchir à la situation et trouver des voies de transformation
Il nous fallait écarter deux dangers :
- La négation de ce « climat d’insécurité »
- Le risque de stigmatisation d’une population en fonction de ses origines.
Tous les habitants et notamment les plus humbles qui habitent au cœur de ce quartier populaire partagent un sentiment de crainte voire de peur :
- De nombreux dealers continuent à faire leurs affaires ;
- Des menaces pèsent sur des familles qui ont osé faire des remarques à des jeunes « squattant » des bas d’immeubles.
Le directeur de cabinet de Monsieur le Maire nous a écoutés et nous a promis la tenue dans la quinzaine d’une réunion partenariale.
L’association a attendu patiemment mais rien n’est venu….
Les attentats meurtriers survenus à Paris le 13 novembre n’expliquent pas tout.
Il paraît que cette réunion aurait lieu début janvier, nous allons bien évidemment relancer la ville « chat échaudé craint l’eau froide »….
Le seul signe, négatif, celui-ci ,que nous avons reçu : c’est le choix du Maire de prendre comme représentant des familles au CCAS de sa ville parmi les trois candidats proposés par l’UDAF 77, une femme de 84 ans ne résidant pas du tout à Melun plutôt que deux melunaises dont la présidente active et jeune de notre association….
Au-delà de cette péripétie, nous tenons à la convocation d’une réunion inter-associative car l’inquiétude monte et il nous semble INDISPENSABLE que deux volets de l’action publique se développent :
- Une préventive avec une action éducative auprès des populations, nous avons prévu déjà la création d’atelier et de cours de français mais d’autres actions sont nécessaires ;
- Une sécuritaire, indispensable….Ce n’est pas « notre tasse de thé » mais elle est INDISPENSABLE .
Nous n’avons pas, nous, ASSOCIATION, des remèdes miracles mais des idées et estimons que la consolidation du lien social dans ce quartier est l’une des réponses que nous pouvons porter collectivement dans le cadre de notre champ de responsabilité.
Jean-François Chalot
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