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Accueil du site > Tribune Libre > L’ultra-libéralisme vu comme un nouveau totalitarisme

L’ultra-libéralisme vu comme un nouveau totalitarisme

Comme après 1945, nous allons bientôt nous demander comment le plaisir que prennent les membres de la sphère politico financière à pervertir les rapports humains et à modifier l’ordre naturel du monde a-t-il pu gangrener l’ensemble de la planète et la précipiter dans le chaos.

En 1938, nous étions dans un contexte particulier.

Un peuple, humilié pendant plus de vingt ans par ses vainqueurs de 1918, voulut retrouver sa fierté en portant au pouvoir des personnes animées par une haine irraisonnée contre un groupe d’individus stigmatisés comme complices des dérives du capitalisme international et désignés comme étant à l’origine de tous les malheurs d’une nation.

Depuis le début des années quatre-vingt, un nouveau système, nourri de la vanité et la vénalité de quelques uns, se met en place en se rattachant à la vision manichéenne du monde proposée par le modèle financier anglo-saxon.

Comme les nazis, ses instigateurs organisent la destruction systématique d’un groupe social désigné : les classes moyennes européennes coupables de disposer de l’éducation et des moyens suffisants pour représenter une menace contre l’ordre primaire qu’ils veulent rétablir.

A l’instar des Etats-Unis qui, depuis la conquête de l’Ouest, ont séparé le monde entre bons et méchants, la sphère politico financière scinde désormais le monde entre riches et pauvres.

Margaret Thatcher a été l’initiatrice, en Europe, de cette bipolarisation qui hiérarchise les individus en fonction de leur valeur marchande.

Se calant sur le modèle fourni par ses cousins américains, elle a mis en place les réformes pour développer le secteur financier au détriment de la production industrielle.

Alors que les nazis déportaient les peuples, les ultra-libéraux ont eu l’idée, pleine de cynisme, de déporter les outils de production.

La guerre économique et son langage feutré entre gens bien éduqués a ainsi remplacé la guerre entre armées.

A la mort physique des déportés nazis s’est alors substituée la mort sociale des chômeurs, donnant ainsi l’illusion à la caste politico financière de pouvoir se dédouaner de sa responsabilité puisqu’il n’y avait apparemment pas délit d’holocauste.

Apparemment, car si l’on s’en réfère à sa définition - Holocauste : massacre ciblé et systématique d’un groupe social ou ethnique - , le débat reste ouvert.

L’obsession de la Dame de Fer n’était, ni plus ni moins, que d’appliquer la théorie darwinienne de l’évolution des espèces à l’espèce humaine : les plus forts ( riches ) dominent naturellement les plus faibles ( pauvres ) et les éliminent.

L’application de cette théorie, qui se rapproche de la théorie de la race Aryenne développée par les nazis, a permis de transformer le monde en un gigantesque casino aux mains de spéculateurs dénués de toute vision à long terme et de tout affect humain, à l’image de Patrick Bateman, héros du livre de Breat Easton Ellis - American Psycho.

Façinés par le pouvoir économique perçu comme un élixir qui permet de tout obtenir, des biens matériels aux plaisirs charnels, les hommes politiques se sont inféodés au lobbying des grands groupes industriels.

Or, comme l’écrit Philippe Starck dans l’un de ses derniers livres, il n’y a pas de traduction mieux appropriée pour le mot lobbying que le mot corruption.

La corruption a ainsi été légalisée, par ceux-là même qui sont censés la combattre.

Se calant sur le modèle anglo-saxon, les politiciens du monde occidental ont ainsi dépensé toute leur énergie à faire valider par leurs concitoyens la règle, totalement fausse et mensongère, qui voudrait que ce qui est légal ( les lois votées par le parlement corrompu par les lobbies ) est forcement moral.

Afin de pouvoir profiter tranquillement de la collusion qu’ils organisaient et des profits personnels qu’ils pouvaient en tirer, les mondes politiques et économiques ont appliqué la même recette que le régime nazi vis-à-vis de sa victime désignée.

Se calant sur le modèle utilisé par tous les régimes totalitaires, l’objectif poursuivi a été de gouverner le peuple par la peur : peur de la déportation géographique liée aux délocalisations, peur de déclassification sociale, peur de perdre son emploi…..

Les grands médias, courtisans serviles du pouvoir politico financier, ont relayé ce mécanisme de gouvernance par la peur en s’appliquant à diffuser des informations qui entretiennent un sentiment d’insécurité générale.

Or la peur est un facteur de régression sociale. Lorsque chaque citoyen devient un ennemi, c'est-à-dire un concurrent qu’il faut éliminer pour satisfaire aux diktats de puissance et de taille critique imposés par les esprits primaires qui régentent le monde, aucune cohésion sociale n’est possible.

La mondialisation est fondée sur trois principes essentiels :

Augmenter la valeur ajoutée des entreprises et la rémunération des actionnaires en réduisant la masse salariale des employés peu qualifiés grâce à des transferts de production vers des pays à faible niveau de rémunération et à faible protection sociale.

Atteindre une taille critique suffisante pour soumettre les fournisseurs à une pression permanente sur les prix.

Réduire l’être humain à sa fonction animale de consommateur.

 

Comme sous le régime nazi, des esprits pervers et cruels jouissent de la peur qu’ils observent chez ceux qu’ils enferment dans leur logique cynique.

Ainsi, des ingénieurs employés par un équipementier automobile français, ont récemment été soumis à un choix particulier : être déportés sur un site de production en Roumanie en étant soumis au Droit du travail local et au salaire local ( 600 € brut par mois ) ou subir un licenciement économique.

Dans ce même monde impitoyable de la sous-traitance automobile, les fournisseurs sont également soumis à la technique perverse des enchères inversées.

Le principe est le suivant : Un donneur d’ordre informe trois fournisseurs que leurs offres ont été retenues pour la fabrication de tel sous-ensemble et qu’une enchère aura lieu tel jour entre 14h et 17 h.

Le jour venu, les trois fournisseurs se connectent à un serveur informatique spécialement mis en place à cette occasion, chaque fournisseur étant anonyme et identifié comme fournisseur 1, 2 et 3.

Les enchères inversées commencent. Le fournisseur 1 propose un prix de 100 € pour sa prestation, ce prix étant visible pour les fournisseurs 2 et 3. A 14h20, le fournisseur 2 ayant refait ses calculs propose un prix de 98 €….etc…A 17 h les enchères inversées sont closes et le moins disant économique remporte le marché.

A l’identique de ce qui se passait dans l’Allemagne nazie, des personnes apparemment éduquées basculent petit à petit vers un mode de fonctionnement barbare vis-à-vis de leurs semblables.

Elles prennent plaisir à les soumettre ou à les humilier en les réduisant à leur fonction de petites variables d’ajustement économique, méprisables d’accepter l’asservissement au système qu’elles ont elles-mêmes mis en place.

L’état de conscience de la classe politico financière à nous imposer un système qui détruit les liens sociaux et déshumanise des sociétés qui ont mis des siècles à se construire est total.

Cette caractéristique, qui transforme en jouissance l’observation des souffrances qu’on inflige aux autres, les rapproche des esprits cruels à l’origine d’un des pires totalitarismes qu’ait connu le 20éme siècle.

Il n’est pas anodin que le peuple allemand valide à nouveau des règles de fonctionnement basées sur des rapports de force et sur l’adhésion à un mouvement collectif régit par une minorité qui engage une majorité dans sa logique de destruction.

Pris individuellement, les Allemands semblent très concernés par l’écologie.

Pris collectivement, ils se soumettent aux lois de la mondialisation, laquelle éloigne les lieux de production des lieux de consommation et génère un gaspillage énorme des ressources naturelles de la planète en coûts de transport et en pollution.

Une des explications à cette dérive collective, qui ouvre la voie à toutes les barbaries, pourrait être que les Allemands sont éduqués dans un rapport de soumission à des lois qu’ils valident sans en mesurer la portée.

Il est étonnant de voir qu’en Allemagne, même si une rue est libre de tout véhicule, aucun piéton ne traversera la chaussée si le feu pour piéton est au rouge alors que les piétons français prendront la liberté de le faire.

Là où le Français exerce sa liberté, l’Allemand accepte de perdre son libre arbitre.

Cette différence est fondamentale dans l’accomplissement de son rapport aux autres.

D’un côté la valeur première est sa conscience en tant que sujet libre facteur de diversité, de l’autre celle qui prime est son utilité en tant que sujet soumis à des règles dictées par la collectivité.

Animée par son besoin viscéral de puissance, l’Allemagne ferme, une nouvelle fois, les yeux sur l’épuration sociale en cours et la disparition des diversités et des spécificités culturelles générées par la mondialisation.

L’uniformisation du monde ne lui pose pas de problème, puisqu’elle s’organise sur la base de rapports de force qui constituent précisément sa manière naturelle de communiquer.

 

Lors de leurs dernières vacances en Espagne, un couple d’amis m’a relaté les faits suivants.

Ayant loué une maison par l’intermédiaire d’une agence gérée par un couple d’Allemands, ils avaient appelé la veille de leur arrivée pour signaler qu’ils seraient sur place le dimanche au lieu du samedi.

Lors de la remise des clés, après que le gérant leur ait confirmé que la maison restait libre le dimanche suivant, un débat houleux est intervenu puisque celui-ci voulait bien leur louer la maison du dimanche au dimanche au lieu du samedi au samedi mais réclamait un jour de loyer supplémentaire…… au motif que les dates de réservation n’étaient pas respectées !!

Ayant aussi profité de leur séjour pour visiter d’autres maisons à louer dans le même secteur, ils avaient pénétré dans une villa laissée libre le matin même par ses locataires Allemands dans laquelle la vaisselle n’était pas faite, des immondices trainaient par terre, des tasses de café étaient encore sur la table à moitié pleine…….au motif que le ménage était compris dans le prix !!

Le premier exemple est révélateur de ce que, dans le mode de fonctionnement allemand, le contrat est plus important que le bon sens, la volonté de faire plaisir et d’arranger la situation lorsque c’est possible.

Le second démontre un manque total de respect pour autrui et notamment pour la classe inférieure représentée par la femme de ménage espagnole qui devra nettoyer la villa.

Enfermés jusqu’à l’absurde dans leur logique du respect des règles, les Allemands manquent toujours de la subtilité nécessaire pour apprécier une situation en fonction d’un contexte qui varie selon les circonstances.

Incapables d’apprécier leurs semblables comme des sujets sensibles qui luttent pour conserver leur dignité face aux épreuves que propose la vie, ils ne s’embarrassent pas de délicatesse et ne semblent toujours pas disposer de la palette des nuances émotionnelles nécessaire pour s’adapter à des personnalités diverses et variées.

Cette incapacité à communiquer les engage à valider leur adhésion à des mouvements collectifs dont la force protectrice les rassure et les protège de leur rapport brutal aux autres.

Les multinationales n’étant administrées que par des pervers égoïstes, fanatisés par la course au profit comme substitut à leur vide intérieur et à leur angoisse d’être mortel, cette brutalité s’est malheureusement propagée à l’ensemble du monde.

Les valeurs françaises que sont la liberté, l’égalité et la fraternité sont devenues incompatibles avec celles utilisées par la caste politico financière qui fonctionne sur les principes de la soumission, de la hiérarchisation et de l’égoïsme.

La soumission, source de toutes les perversions est sa valeur dominante.

Au contraire d'obéir qui permet d'accepter un ordre dont on saisit la portée parce qu’il nous paraît juste et justifié, se soumettre c’est accepter la loi du plus fort sous la contrainte .

Les Français sont capables d’obéïssance s’ils comprennent le sens des consignes qu’on leur demande d’appliquer.

Au nom de leur liberté de penser, ils ne veulent cependant pas être intégrés dans un processus qui déshumanise le monde.

Incapables d’accepter la perte de cette liberté, ils ont développé un dégoût du monde moderne et un dégoût d’eux-mêmes, en tant que complices passifs ou actifs d’une évolution que certains qualifient honteusement de progrès alors qu’elle est vécue par eux comme une régression et un retour de l’homme à l’état de nature.

Notre consommation excessive d’anxiolytiques n’a pas d’autre explication que ce sentiment de lâcheté et d’impuissance qui nous ronge lorsque s’exposent à nos yeux les ravages sociaux de notre participation, contrainte et forcée, à un système qui détruit nos valeurs républicaines.

 

En conclusion, Mesdames et Messieurs les fanatiques de la caste politico-financière :

Ne vous étonnez pas qu’un nouveau fanatisme religieux émerge comme rempart pour combattre la loi universelle du profit que vous souhaitez imposer à toute la planète.

Ne sous-estimez pas notre capacité de résistance au système que vous souhaitez nous imposer car :

  • Même sous anxiolytiques, là où vous privilégiez la puissance et la force, nous resterons indulgents pour les faiblesses humaines qui conditionnent notre humanité.
  • Même sous anxiolytiques, là où vous voulez uniformiser le monde, nous continuerons à vouloir nous épanouir dans la diversité source de créativité.
  • Même sous anxiolytiques, là où vous tentez d’oublier votre triste destin d’êtres mortels en engageant le monde dans une marche forcée qui détruit sa diversité, nous continuerons à accepter, avec humour, notre finitude certaine et à privilégier la vie joyeuse en société à la triste solitude de psychopathes en col blanc obsédés par l’argent.
  • Même sous anxiolytiques, là où vous continuez à alimenter votre brutalité naturelle en exploitant à nouveau une main d’œuvre bon marché, nous nous refuserons toujours à humilier, par des salaires indécents, des populations déjà fragilisées par leur déracinement et leur extrême pauvreté.
  • Même sous anxiolytiques, nous continuerons à vouloir grandir le genre humain et à éduquer nos enfants pour qu’ils ne deviennent pas des clones de vos personnalités déshumanisées par un excès d’égoïsmes et prêtes à valider tous les totalitarismes.

Car, même sous anxiolytique, nous continuerons à avoir une âme.


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19 réactions à cet article    


  • yapamordom 3 février 2014 21:42

    j’ai arrêté de lire à ’’l’ordre naturel du monde« ...ça m’a rappelé Luis Rego, brillantissime avocat de la défense au tribunal des flagrants délires :’’ nous fascistes nous voulons un monde où les riches sont contents d’être riches et les pauvres contents d’êtres pauvres ! », voila l’ordre naturel du monde des hordes barbares...

    ps : l’histoire des nazis qui nous gouvernent n’aura retenu qu’une phrase tirée du discours imbécile du procureur Desproges, qui aurait voulu qu’on pût « rire de tout mais pas avec tout le monde », la réponse en acte de Régo est magistrale...

    http://www.dailymotion.com/video/xbgo53_luis-rego-la-journee-d-un-fasciste_fun


    • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 3 février 2014 22:29

      L’histoire balbutie.

      Le rôle actuel de l’Allemagne, ne vivant que pour soi, apportant le chaos et la misère chez autrui, semble des plus sinistres.

      En Europe, la chute programmée de la gréce, transformant ce pays en contrée gratuite pour touristes et réservoir de main d’oeuvre gratuite. Au niveau international par la balkanisation de l’Est. Au niveau général en prônant la surexploitation des travailleurs du monde.

      Mais aussi les Etats-Unis, qui, depuis 1945, ont eu pour constante d’initier le chaos dans le monde.

      Là où l’histoire diffère, est dans l’hostilité des USA face à l’Allemagne des années trente, leur complémentarité aujourd’hui.

      Là où l’histoire se répète est dans la résistance de la Russie, qui pour cela crée un régime miroir, qui peut être tout aussi sinistre, et l’insignifiance de la France, qui trahit ses engagements, puis s’effondre comme un chateau de carte. Au moins en ce qui concerne ses dirigeants.

      En France, l’espoir réside dans une partie de la population qui ne baisse pas les bras malgré l’effondrement. Encore faut-il qu’on ait conscience de cet effondrement.

      L’association USA-UE, avec l’Allemagne comme moteur européen et la Grande Bretagne comme courroie de transmission est une machine méta-totalitaire qui nous mènera, comme tous les totalitarismes au chaos et à la destruction.


      • AlainV AlainV 3 février 2014 23:40

        Ne confondez pas l’Allemagne des possédants (au pouvoir) et l’Allemagne des autres, avec ses 12 millions de pauvres, avec sa classe moyenne en constante diminution. Sur 20 ans, en monnaie constante, les salaires ont baissé en Allemagne ! La fortune des plus riches a considérablement augmenté.
        Pour retrouver le pouvoir, le parti social-démocrate a renoncé à tous ses thèmes de campagne, sauf d’un SMIC au taux horaire de 8,50 euros (il est plus de 10 Euros en France, vous voyez l’exploitation).
        Il y a bien deux Allemagnes !

        Warren Buffett déclarait : « Il y a bien une guerre des classes, et nous, la classe des riches, l’avons gagnée. »
        Il faudrait accepter cela et devenir peu à peu leurs esclaves ? Combien de gens en France ont un travail, mais n’ont pas assez pour en vivre ?

        Les salaires sont trop bas parce que le fruit du travail n’est plus partagé entre les salariés et les actionnaires. Les actionnaires prennent la plus grosse part des bénéfices. Et les gouvernements ne lèvent presque plus d’impôts sur les plus riches, ils leurs créent des « niches fiscales », gigantesques.
        Vous vous souvenez des cadeaux de Sarkozy ? Non. On les a oubliés, mais ces cadeaux continuent avec Hollande, et c’est 200 milliards par an.

        Les Allemands ont les mêmes problèmes que nous : quand je parle des Allemands, je pense à la classe moyenne et aux pauvres. Les autres se disent allemands ou français, mais leur fric est partout, sauf dans leur pays. Les îles Caïman, vous connaissez ?
        Il ne faut pas écouter leurs paroles, mais observer leurs actes.

        Vous savez qu’ils ont créé en décembre un corps de gendarmes européens ? Pour mater les émeutes en France, ils feront venir un GIGN polonais ou bulgare, histoire qu’ils ne pactisent pas avec les émeutiers, comme ça se passe avec la police ukrainienne en ce moment.


      • AlainV AlainV 3 février 2014 23:45

        N’oublions pas qu’il y a des riches en Grèce, avec plus de 300 milliards d’euros placés bien au chaud, en Suisse en particulier. Une bonne partie pourrait être récupérée, si le gouvernement grec en avait la volonté, les USA, la France et l’Allemagne l’ont fait et le font encore.
        Et il y a des pauvres en Allemagne.
        Ouvrez les yeux. La fracture n’est donc pas entre l’Allemagne et la Grèce, mais entre les riches de tous pays et les pauvres de tous pays. Les médias nous enfument.


      • art.35 4 février 2014 19:15

        « l’hostilité des USA face à l’Allemagne des années trente »
        Bah dit donc c est pas les cours d histoires qui ont du vous fatiguer pendant votre scolarité
        Les USA ont financé et soutenu l Allemagne entre les 2 guerres . Sans les perfusions économique de Wall street et l énorme soutient des industriels US à Hitler il n y aurait pas eu de guerre ... Joliment répété les mensonges de cette guerre et nier le role capitale du grand capital himself dans la monté d Hitler donne à votre commentaire comme à cette article une allure de brouillon


      • roujan 4 février 2014 03:42
        Le premier président de la commission Européenne était un Nazi
        http://www.geopolintel.fr/article789.html

        • BA 4 février 2014 07:39
          Depuis plusieurs années, l’économie mondiale était en lévitation.

          Depuis plusieurs années, l’économie mondiale montait haut, très haut dans le ciel, car elle reposait sur ... le kérosène fourni par les banques centrales.

          Les banques centrales étaient devenues des distributeurs automatiques de kérosène.

          Mais aujourd’hui, les banques centrales arrêtent de distribuer le kérosène.

          Et donc notre avion va reprendre contact avec le sol.

          Notre avion a commencé sa descente.

          Mardi 4 février 2014 :

          Tokyo : le Nikkei finit en chute de 4,18%, inquiétudes généralisées.

          La Bourse de Tokyo a terminé la séance de mardi en chute de 4,18%, victime d’inquiétudes généralisées pour l’économie américaine, la zone euro et les pays émergents.

          A Tokyo mardi comme à New York la veille, les investisseurs ont mal pris la publication de deux indicateurs manufacturiers décevants dans les deux premières économies mondiales, aux Etats-Unis et en Chine.

          Cette mauvaise nouvelle a alourdi davantage un climat déjà anxiogène, où les craintes de déflation pour la zone euro s’ajoutent aux turbulences dans les marchés émergents.

          « Les investisseurs doivent rester à distance des actifs risqués pendant un petit moment, car le désarroi ne semble pas près de disparaître », a prévenu Mitul Kotecha, analyste à la banque Crédit Agricole. 

          « Avec la diminution de l’aide monétaire américaine, des inquiétudes variées pour les pays émergents et une croissance plus faible en Chine, nous avons un cocktail pour quelques semaines instables, si ce n’est plus », a-t-il précisé.


          • gaijin gaijin 4 février 2014 08:52

            oui sur le fond
            mais dommage d’étayer ça sur une vision enfantine de l’histoire
            ce qui se passe dans les années 30 c’est qu’un pays brisé par une crise financière venue des états unis a sombré dans un délire paranoiaque et a porté a sa tête un fou financé par des puissances étrangères .......
            l’objectif étant de faire barrage au monstre russe qui menaçait les volonté de toute puissance des financiers-mafieux

            « Comme après 1945, nous allons bientôt nous demander ..... »

            mais non on ne s’est rien demandé ! on a vite tiré une chape de plomb sur l’ensemble classé le monde en bons ( nous ) et méchants ( les autres ) remplacé le devoir de comprendre par le devoir de mémoire et repris les affaires courantes .....( cad le biseness aux ordres et profits des states ....)

            « Ainsi, des ingénieurs employés par un équipementier automobile français, ont récemment été soumis à un choix particulier : »
            ça n’a rien de récent .....ce genre de chose se retrouve dans les plans sociaux depuis déjà plusieurs années ......


            • claude-michel claude-michel 4 février 2014 09:48

              Très bon article sur la vision de notre monde d’aujourd’hui...(Pas de quoi être fier)..Nous marchons sur la tête de vouloir continuer cette gabgie des humains au nom de l’argent...Rendez vous compte ce que les banquiers et grands argentuers (1%) ont réalisé...Dominer la planète avec du papier..pas avec des canons.. ?


              • Muslim 4 février 2014 10:32

                Je ne comprends pas, pourquoi nommez-vous « ultra-libéralisme » la logique libérale ? Ce que nous avons devant les yeux, au-delà des fables, est bien le projet libéral, qui avance et continue son bonhomme de chemin, mais il n’est pas « ultra », « extra » ou « supra », c’est le libéralisme dans son plus simple appareil.


                • bourrico6 4 février 2014 11:32

                  Bah, tu peux couper les cheveux en 12 et sodomiser les drosophyles autant que tu le souhaites, ça ne change rien.


                • tf1Groupie 4 février 2014 11:13

                  « Là où le Français exerce sa liberté, l’Allemand accepte de perdre son libre arbitre. »

                  ça résume toute la bêtise de l’article qui compare juste financiers et nazi, camps de concentration et pôle emploi.

                  Alors donc en France c’est la merde : on manifeste, on gruge, on traverse en dehors des clous, mais c’est super parce qu’on est libres ... Affligeant !!


                  • bourrico6 4 février 2014 11:31

                    Qui sait comment les idées nauséabondes de l’ultralibéralisme seront jugées dans le futur...

                    J’espère un jour voir les Spartacus & Co devant un tribunal pour crime contre l’humanité.


                    • tf1Groupie 4 février 2014 11:40

                      Avec de telles stupidités tu minimises les vrais crimes contre l’humanité.
                      Pendant ce temps le communisme de Mao (plus grand crime de masse de l’humanité) n’a jamais été jugé.

                      C’est dingue comme les gens perdent le sens des mots avec Internet.

                      fascisme, esclavage, totalitarisme, extermination, etc ... tout ça ne veut plus rien dire pour les lobotomisés


                    • eric 4 février 2014 11:42

                      Absurde ! Les vrais totalitarismes, socialismes en tout genre, des nationaux aux internationaux, sont toujours hostiles a ce que leur populations partent a l’étranger, parce qu’elles interprètent cela, a juste raison, comme un vote de désapprobation avec les pieds.
                      Les taux de chômage en occident sont inversement proportionnel au degré de libéralisme, comme les taux de pauvreté sont en lien direct avec le degré d’étatisme et de socialisation. Grèce, Espagne, Portugal, France. la diffusion de la pauvreté et du chômage est directement correllee au poids des bureaucraties.
                      Les anglais se réjouissent que leurs jeunes aillent faire leurs premières armes a étranger, les socialistes français commencent a s’inquiéter qu’un jeune sur deux ne se voit plus d’avenir en France et a s’indigner qu’ils se barrent après avoir été forme ici. Ils cherchent les moyens de les poursuivre fiscalement....
                      Oui, il reste des relents totalitaires en France, mais comme il n’y a pas d’ultraliberaux, il faut bine qu’ils se cachent autre part...


                      • spartacus spartacus 4 février 2014 13:06
                        Peut être que l’auteur pourrait aller faire un tour à Berlin pour sortir de ses clichés et anecdotes vaseuses anti-Allemands. 

                        Le libre arbitre, ce n’est pas d’insulter l’Allemand qui passe au passage protégé et admirer le Français qui ne passe à coté. 
                        C’est respecter le choix personnel ou éducatif de chacun.

                        • julius 1ER 4 février 2014 16:14

                          un peuple humilié pendant plus de vingt ans par ses vainqueurs de 1918, voulut retrouver sa fierté en portant au pouvoir des personnes animées par une haine irraisonnée contre un groupe d’individus stigmatisés comme complices des dérives du capitalisme international et désignés comme étant à l’origine de tous les malheurs d’une nation

                          @l’auteur,
                          je ne partage pas cette analyse de la situation qui prévalait en Allemagne entre les deux guerres mondiales, car le vrai problème de l’Allemagne en 1918 et jusqu’au années 30 a été de se remettre de la fin de la monarchie et de l’Empire,( avatar de la Monarchie ) l’Allemagne avec sa République de Weimar qui fonctionnait dans l’ensemble assez bien, mais n’avait pas le recul par rapport à l’expérience républicaine. que l’on pouvait avoir en France à la même époque ; de même que à l’instar de chez nous la bourgeoisie préférait Hitler plutôt que le front populaire, les allemands assez embourgeoisés préférait l’ordre au chaos et quand je dis chaos( peur du communisme via l’expérience Spartakiste) c’est pour cela qu’ils étaient une clientèle captive pour Hitler d’ailleurs s’il a été élu ce n’est pas un hasard mais bien parcequ’il représentait un rempart au communisme.
                          Alors si vous le voulez bien appelons un chat, un chat ....
                          autrement l’analyse est bonne et la « rigidité » allemande qui peut parfois être une force, peut aussi vite devenir une tare ... 

                          • Dany romantique 4 février 2014 18:30

                            à l’auteur,

                            Bravo pour la déconstruction du système : c’est balèze. Tout est dit. 
                            Seul souci de (controverse ?) c’est la vision de « soumission » des allemands laquelle serait dans son ADN. Traduisant en toute bonne honte bue sur une sorte Tea Party américain à l’échelle collective du peuple rhénan. C’est angoissant effectivement. Une culture de l’individualisme avec une mécanique collective. Relire ou lire Annah Arendt pour y voir clair ?? Les Japonais ont peut-être eux aussi ce tropisme, non ?
                            Il est certain que l’Histoire, (les historiens) donc les « alliés » n’ont pas beaucoup remué ce glissement, cette faillite en fait culturelle vers le fascisme qui a eu lieu (quand même) pendant... 12 ans au sein du peuple le plus éduqué d’Europe à l’époque. 
                            Pourquoi ??
                             Comme si l’on avait voulu vite refermer cette parenthèse comme un « avatar » un accident.. Le plan Marshall comme élixir accompagné comme simple exorcisme du tribunal de Nuremberg qui désigna une « simple clique », et hop, rien à voir, circulez. !
                            C’est un peu court en effet. A noter qu’en cette période actuelle ou l’on jette facilement l’anathème de l’extrème droite « nazi » vis à vis de toute subversion dissidente (comme à Farida Belghoud ou Dieudonné), on ne souffre d’aucuns malaise vis à vis de l’effet de levier par l’U.E. de la part des gouvernants Allemands pourtant porteurs -malgré eux ?- dans l’histoire du plus grand processus totalitaire. Le fait que la gouvernance allemande impulse à sa guise le désastre économique du peuple Grec, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie ne pose aucun problème : c’est légal. 
                            Je n’ai pas de réponse. Mais oui c’est inquiétant. Attention aux réveils. Les peuples assujettis, blessés, humiliés, peuvent toujours se réveiller.

                             


                            • christian pène 5 février 2014 17:40

                              quel ultra-libéralisme répété par un perroquet ?

                              il n’y a pas de libéralisme en France depuis Napoléon III ( avant lui TURGOT) qui a vérifié plusieurs fois sa légitimité en consultant , non pas les parlementaires , mais le peuple français.....

                              de toutes façons je ne vois rien de libéral ni dans le régime franco-républicain ni dans les institutions européennes.....sinon il faudrait me le prouver , et PERSONNE ne l’a encore fait......ALORS ??????????

                              affirmer n’est pas prouver.....

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Auteur de l'article

Bruno RAVEL


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