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Accueil du site > Tribune Libre > L’État impartial, c’est Bayrou

L’État impartial, c’est Bayrou

« Le moment est venu de dire : C’est assez ! ça suffit ! Stop ! (…) Nous sommes depuis deux mille ans la civilisation qui refuse de faire du faible le responsable des mauvais choix du fort. (…) Ce ne sont pas les chômeurs qui sont responsables du chômage mais les gouvernants. » (Paris, 11 février 2012).

Nicolas Sarkozy devrait annoncer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle ce mercredi 15 février 2012 dans la soirée à la télévision. La campagne est donc vraiment commencée avec tous les protagonistes.

Pour un électeur, il y a (au moins) deux manières d’aborder une élection présidentielle en France, en sachant qu’elle régente l’ensemble de la vie politique pendant la durée du mandat présidentiel (cinq ans depuis 2002).

Soit on vote pour ses propres convictions, on cherche, par les discours, par le positionnement, par le programme, le candidat le plus proche de soi, de son opinion, de sa pensée politique, et dans ce cas, les sondages influent peu et l’élection serait de la plus grande sincérité.

Soit on considère que cette échéance a pour but de désigner efficacement la personnalité qui sera Président de la République à partir du 16 mai 2012 (une procédure de recrutement comme une autre).

Et dans ce dernier cas, plus pragmatique qu’idéologique, les sondages peuvent avoir une influence, difficile à déterminer en raison des calculs et des contre-calculs (des études aux États-Unis révéleraient que cette influence serait cependant négligeable ; en France, aucune étude sérieuse n’a pu être faite, car il faudrait mettre un échantillon représentatif de la population hors de l’espace médiatique pour qu’il ne prenne connaissance d’aucun sondage pendant les quelques semaines qui précèdent le premier tour).


Vote utile ?

Le principe de réalité du second cas est pourtant un élément essentiel de prise en compte dans une élection. C’est d’ailleurs l’argument du "vote utile" : voter pour des petits candidats serait inutile et ferait le jeu des grands candidats opposés.

C’est difficile de répliquer à ce genre d’argument, car il y a du vrai et du faux : toutes les voix qui vont vers un candidat dont on est sûr qu’il ne sera pas présent au second tour sont des voix "perdues". Mais que veut dire "perdues" ? Perdues pour désigner le Président de la République, assurément, mais peut-être pas perdues pour faire pression auprès des candidats présents au second tour et pour les élections législatives. Avec le but de créer un rapport de forces.

Exemple typique : il y a une quasi-certitude pour que Jean-Luc Mélenchon ne soit pas présent au second tour. Voter Mélenchon pourrait donc affaiblir le score au premier tour de François Hollande ; mais voter Mélenchon, cela pourrait au contraire forcer François Hollande à prendre des positions plus "à gauche" dans sa campagne du second tour.

D’ailleurs, historiquement, les campagnes des grands partis de gouvernement cherchent plutôt à cliver au premier tour (histoire de ramasser les éventuelles voix pour les petits candidats dès le premier tour) et à rassembler au second tour (pour prendre des voix chez les hésitants du camp d’en face).


Un choix entre trois personnalités, in fine

Concrètement, à presque deux mois de l’échéance, à l’exception de la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui plafonne en dessous de 10% mais qui pourrait évoluer, il est certain qu’aucun des candidats n’obtenant pas 10% dans les sondages ne puisse être présent au second tour. Ce qui, en clair, signifie qu’il n’y a que quatre candidats qui aient la capacité d’être qualifiés : deux qu’on présente comme certains d’arriver au second tour, à cause de leur forte avance, François Hollande et Nicolas Sarkozy, et deux autres, encore assez distancés mais dont une inflexion dans la campagne pourrait créer la surprise, Marine Le Pen et François Bayrou.

Et parmi ces quatre candidats, seule Marine Le Pen semble générer une opposition suffisamment générale pour être sûr qu’elle ne serait jamais élue à l’issue d’un hypothétique second tour.

Donc, dans le choix tangible d’une personnalité pour désigner un Président de la République en 2012, il n’en reste que trois : François Hollande, Nicolas Sarkozy et François Bayrou.

La situation ne semblerait d’ailleurs pas très différente dans le cas (très improbable) où Marine Le Pen ne parviendrait pas à collecter ses cinq cents parrainages.

La question palpable du 22 avril 2012, ce serait donc une sorte de plébiscite à trois dimensions, concernant les trois personnalités citées. Un vote anti-Sarkozy, un vote anti- ou pro-Hollande ou encore un vote Bayrou (au contraire des deux autres, François Bayrou jouit de sondages de popularité qui montrent qu’il n’inspire aucune forte défiance, même si cela ne signifie rien en intentions de vote).


Comment être gouvernés après 2012 ?

La question cruciale en 2012 est de savoir si les Français sont contents de la manière dont ils sont gouvernés depuis 1981, c’est-à-dire depuis plus de trente ans.

Car au contraire des mandats d’avant 1981, le pouvoir est désormais concentré par le représentant de l’Exécutif (pouvoir du prince) qui est en même le chef de facto du parti majoritaire (pouvoir parlementaire).

Que ce soit en période ordinaire ou en période de cohabitation, celui qui a détenu le pouvoir avait également l’ascendant sur le grand parti majoritaire, ce qui a rendu les parlementaires peu autonomes. Cela a été pour François Mitterrand en 1981 et 1988, pour Jacques Chirac en 1986, 1995 et 2002, pour Édouard Balladur en 1993, pour Lionel Jospin en 1997 et pour Nicolas Sarkozy en 2007.

Il est clair désormais que ce serait le cas également en 2012 dans l’hypothèse d’une réélection de Nicolas Sarkozy ou d’une élection de François Hollande. Que ce soit pour l’UMP ou pour le PS, dans tous les cas, leurs parlementaires seraient soumis à l’effet godillot par nécessité (les élections législatives arrivant juste après l’élection présidentielle).


Un État impartial

Une telle configuration met à mal l’impartialité de l’État. L’État impartial n’est pas un thème nouveau : il avait été le thème principal de la campagne présidentielle de Raymond Barre en 1988 pour s’opposer à la fois à l’État RPR et à l’État PS.

Aujourd’hui, il est devenu presque anodin que l’UMP devienne un parti qui régisse toutes les nominations dans la haute fonction publique.

Mais parallèlement, en cas de victoire du PS, le risque d’un nouvel État PS serait bien réel. Pour preuve, cette rencontre de François Hollande le 10 janvier 2012 avec trois cents hauts fonctionnaires (ambitieux) leur expliquant ceci : « Je sais que certains d’entre vous sont aussi là parce qu’ils cherchent des postes. Ils ont raison, car des postes, il y en aura. ». Bonjour l’État impartial que le candidat socialiste a eu le toupet de revendiquer le 6 février 2012 !

Dans ce contexte, un seul candidat capable d’être élu Président de la République le 6 mai 2012 et qui peut garantir à l’ensemble du peuple français l’impartialité de l’État : c’est François Bayrou.

Pour une raison assez simple : son point faible dans cette élection, à savoir l’absence d’un grand parti derrière lui capable d’obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale, est devenu un point fort dans cette quête sincère d’un État impartial. La garantie d’être un arbitre et pas un monarque.

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En cas d’élection, François Bayrou serait en effet dans l’obligation de composer avec une majorité parlementaire diversifiée issue d’horizons différents. Cette absence de majorité béton est l’assurance d’une renaissance du débat parlementaire où la partition ne serait plus déjà jouée avant qu’elle ne soit écrite.


L’État impartial, c’est aussi la solidarité avec tous les Français

L’État impartial, c’est également un État qui cherche à maintenir la cohésion nationale, qui prône le rassemblement de tous les Français et évite tous les anathèmes sur une catégorie de personnes. Ce sont ces valeurs républicaines, peu éloignées du gaullisme social, que François Bayrou a souhaité mettre en avant en réagissant à l’interview musclé de Nicolas Sarkozy dans "Le Figaro Magazine" du 11 février 2012.

En insistant sur la solidarité, François Bayrou a prononcé, à la Maison de la Chimie à Paris le 11 février 2012, un discours résolument rassembleur : « Cette solidarité qui fait qu’un peuple, une société, une nation ne sont pas formés de personnes étrangères les unes aux autres, chacune s’occupant de son propre avenir, mais qu’il y a entre nous des liens qui font que nul n’est abandonné, singulièrement pas les plus faibles, nul n’est oublié, singulièrement pas celui qui a des difficultés, nul n’est laissé de côté, singulièrement pas les plus fragiles. ».

C’est une question de valeurs : « Ces valeurs correspondent à l’idée que chaque être humain est en soi un absolu. Il peut être malade, paralysé, sans capacité de production, génial, formidablement entreprenant… Il n’y a pas de différence, pas de balance où l’on pèse celui qui sert et celui qui ne sert pas. On ne peut soutenir l’un et abandonner l’autre. Et c’est cela notre choix. Et ce choix-là est en effet, puisqu’ils aiment utiliser le mot, c’est un choix de "civilisation". ».


Entre la peur et la colère, il y a l’espérance

L’État impartial, c’est redonner le pouvoir d’initiative de la loi aux parlementaires.
L’État impartial, c’est ne pas imposer un parti dans l’ensemble des centres de décisions.
L’État impartial, c’est ne pas diviser les citoyens par des provocations électoralistes.
L’État impartial, c’est ne pas promettre qu’on rase gratis quand il faut réduire la dette publique (Le dernier rapport de la Cour des Comptes dirigée par le socialiste Didier Migaud, téléchargeable ici, a désavoué le 8 février 2012 les propositions économiques de Nicolas Sarkozy et de François Hollande).
L’État impartial, c’est ne pas s’engager dans un scénario à la grecque.
L’État impartial, c’est peut-être aussi ne pas aller au dîner du CRIF pour mieux défendre la laïcité.
L’État impartial, c’est encore protéger les plus faibles et ne pas instituer un droit de tuer qui se révèle très dangereux aux Pays-Bas et en Belgique.

D’un côté des valeurs républicaines mises à mal par le « choix d’un certain nombre de cibles proposées à l’exaspération collective », de l’autre un Parti socialiste tout puissant et revanchard, sans conscience de la situation de grave crise, prêt à mettre à mal le désendettement de la France par des considérations clientélistes, est-ce donc cette alternative que veulent nous imposer les médias ?

Pourtant, rebâtir un État impartial avec toutes les personnes de bonne volonté, hors des intérêts particuliers et des passions déraisonnables, c’est possible dès 2012.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (15 février 2012)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Les naufrageurs, dehors !
Le rassemblement des Français.
Les surprises de 2012.
L’union nationale.
Les valeurs aujourd’hui.
Les candidats à l’élection présidentielle.
Le problème du quinquennat.

 

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50 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL1 15 février 2012 09:43

    Quand Sylvain Rakotoarison joue aux « Dix petits nègres » !

    « il y a une quasi-certitude pour que JL Mélenchonne soit pas présent au second tour. » dit-il, sans paraître douter une seconde de la chance de son poulain Bayrou d’y arriver !

    Bref, encore n’importe Coué !

    D’ailleurs, ça m’écœure, quelqu’un qui parle de la façon dont « les Français sont gouvernés » !

    On ne demande pas au président de la République d’être une gouvernante, de gouverner les Français, mais e diriger la France, nuance ! Et encore ! Vu que l’Etat a abandonné la plupart de ses prérogatives, c’est un État déclaré en faillite qu’il est question de diriger. D’ailleurs, ils n’aspirent même plus à être le chef d’un gouvernement mais à exercer une bonne gouvernance.

    Les Français n’ont rien à espérer d’un Bayrou ringard et archaïque qui n’aspire qu’à avoir son jouet depuis que Mitterrand le lui avait promis. Mitterrand ne lisait pas dans le marc de café. Qu’on se le dise.


    • Hervé Torchet 15 février 2012 10:46

      Bayrou a déjà prouvé en 2007 que, à partir du point où il en est actuellement, il pouvait dépasser les 20% et donc accéder au 2e tour.

      Votre aversion contre lui est votre droit, mais les faits méritent d’être respectés.


    • Jean Jean 15 février 2012 11:04

      bayrou cest pareille que hollande et melanchon

      pour sauvé la france il faut SARKOZY

      SARKOSY il a protégeé les francais dans la crise
      il a sauvé la libie
      il a des valeures
      il aime les ouvrier et les ouvriers il l ’aime
      cest le president du peuple parcequil il veut des référins d’homme

      SARKOZY 2012


    • Francis, agnotologue JL1 15 février 2012 11:11

      Bayrou avait un boulevard en 2007. Cela n’a pas suffit. Comme Ségolène Royal, il a raté le coche. Seule son obstination et son orgueil le portent : ça ne fait pas un candidat crédible.

      Oui, j’ai de l’aversion pour lui, comme j’en ai pour tous les candidats du système qui nous opprime et nous mène à la ruine.


    • devphil30 devphil30 15 février 2012 14:02

      Si c’est de l’humour alors c’est de très mauvais gout et si c’est ce que vous pensez alors vous êtes un gros con car vous n’avez pas vu en sarko un petit être qui n’aspire qu’au pouvoir qui nous a dis que les français jugerais de ses résultats mais les résultats de ce nain sont catastrophiques autant pour la démocratie que pour la France et les Français.


      sarko a vanté le travailler plus , il a pioché des voix dans le monde ouvrier ( pour ce qu’il reste) avec ses discours sur ceux qui se lèvent tôt etc .....
      ce président est un menteur dangereux pour la démocratie car il n’a aucune vision pour la France il ne pense qu’a ses amis , à l’argent , au pouvoir.

      Pourvu qu’il dégage au premier tour 

      Philippe 

    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 15 février 2012 14:37

      Des « référins d’homme ».

      C’est cultissime. Pas de doutes à avoir, ce type est un authentique militant UMP.

       smiley


    • Pelletier Jean Pelletier Jean 15 février 2012 17:07

      @jean,


      faites vous relire avant publication, attention à l’orthographe, vous donnez une mauvaise image de votre candidat.

      http://jmpelletier52.over-blog.com/


    • Francis, agnotologue JL1 15 février 2012 17:44

      « @jean,
      faites vous relire avant publication, attention à l’orthographe, vous donnez une mauvaise image de votre candidat.’ » (Pelletier Jean)

       smiley)  smiley  smiley


    • Didier 67 Didier 67 15 février 2012 18:18

      @Jean

      Et dire que certains doutent de l’ironie de votre message....


    • sophie 15 février 2012 18:25

      Merci Jean de rétablir certènes véritai, il falé le dhire !


    • Daniel Roux Daniel Roux 15 février 2012 19:49

      @ Jean

      Bravo pour le sketch du sous-chien droit dans ses bottes. Je plusse.


    • Patrick Samba Patrick Samba 15 février 2012 21:01

      Avec tout mon respect pour l’auteur et son mentor, néanmoins il est inutile d’aller plus loin, l’Etat impartial c’est celui dirigé par la vraie gauche :

      Appel à un rassemblement des forces de gauche de la Dignité et/ou de l’Indignation - AgoraVox le média citoyen   !!!


    • 100reproches 100reproches 15 février 2012 23:11

      Il n’a pas sauvé la langue française. Il a traité le peuple de « pauvre con »


    • Agerate Agerate 16 février 2012 16:41

      Relisez les philosophes qui ont inventé la démocratie... Vous y apprendrez que la nature de l’homme possédant une face faible, la démocratie ne peut s’épanouir qu’en présence de contre-pouvoirs.

      Si François Hollande est élu, le pouvoir de la gauche aura encore moins de contre-pouvoir que la droite ces dix dernières années.

      Vous vous félicitez que la gauche va remplacer l’absolutisme de droite. Mais un absolutisme de gauche, ça reste un absolutisme.

      Ce n’est pas d’une alternance dont nous avons besoin. Ce dont nous avons besoin, c’est ce que dont ne veulent pas le PS et l’UMP : une réforme profonde de la constitution.


    • Daniel Roux Daniel Roux 15 février 2012 09:53

      Bayrou est du même tonneau que Sarkozy, juste un peu moins irresponsable et corrompu*.

      « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. » disait Edgar Faure.

      En l’occurence avec Bayrou, ces multiples changements de pied en fonction des humeurs du microcosme en sont un bel exemple. Ni de droite, ni de gauche, bien au contraire.

      La France a besoin d’un homme « normal » pas d’un autre agité égocentrique.

      * Corrompu : Décomposé, vicié.


      • Hervé Torchet 15 février 2012 10:49

        Un homme normal appuyé sur le parti des Guérini, des Kucheida, des Pupponi, non, très peu pour moi. Un homme normal dont le projet, comme le relate l’auteur de l’article, est de distribuer des postes à des hauts fonctionnaires, très peu pur moi. Et pui, avec ses prévisions de croissance illusoires, il développe un programme irresponsable.


      • Pale Rider Pale Rider 15 février 2012 11:23

        Daniel Roux, vous exagérez. Car s’il y a quelqu’un qui, sans être inremuable, montre quand même une constance inégalée dans ses principes et dans ses choix, c’est bien François Bayrou !
        Ethique de conviction : c’est pour moi ce qui a toujours présidé à mes votes aux présidentielles, c’est-à-dire jamais le vote « utile ». Cette fois, à mon sens, le vote de conviction se superpose au vote « utile », car Bayrou peut encore passer... si, justement, les Français renoncent au « vote utile ». Déjà, en 2007, un ami américain passé à la maison nous consoler le jour de l’élection tragique de Sarko, nous avait dit que, sans le vote utile, Bayrou serait passé. Il est encore temps de réagir.
        Quand on voit le rapport de la Cour des Comptes, et Rocard qui trouve irréalistes les promesses de Hollande, « l’autre », « l’innomable » étant à jamais discrédité, un seul chemin : BAYROU !


      • Daniel Roux Daniel Roux 15 février 2012 14:02

        @ herve torchet

        Hollande gouvernera au centre droit. Vous devriez être content.

        Quant aux pourris qui vivent de la politique et de la corruption qui règne en France, il serait temps qu’ils soient jugés et condamnés à de lourdes peines. J’espère que Joly et Montebourg seront du gouvernement et seront chargés du grand ménage.

        @ pale rider

        J’ai moi même un ami Vénusien qui me disait que Bayrou serait bien mieux sur sa planète que sur la Terre. Je le cite :

        « Nous, on aime bien le brouillard. »

        Excusez le, chacun sait bien que les Vénusiens sont connus pour leur franc parler.


      • OuVaton OuVaton 15 février 2012 10:50

        Bon, on est bien content que Sarko soit enfin sur la ligne DU départ !


        Si on admet que Hollande devrait passer le premier tour (à prouver OK), la seule chance de Bayrou, c’est de passer devant Sarko au premier tour. Il doit donc dézinguer sec le président en sachant qu’il devra compter sur une grande partie de ses thuriféraires pour gouverner. Prendra-t-il Morano comme premier ministre ? Ou Baroin ? Wauquiez peut-être ? Pas fastoche.

        • devphil30 devphil30 15 février 2012 14:04

          Retourne d’ou tu viens 

          Arrête de parler sans savoir et pense à la misère que ce pourri de sarko à générer 

          Philippe 

        • Traroth Traroth 15 février 2012 10:56

          Les libéraux soutiennent Bayrou, donc. Intéressant, non ?


          • Traroth Traroth 15 février 2012 11:00

            La stratégie de récupération des déçus du sarkozysme par Bayrou aura au moins marché sur Sylvain Rokatoarison ! smiley


            • devphil30 devphil30 15 février 2012 11:29

              Bonne analyse sur les forces en présence et les candidats MAIS il a encore fallu que vous dérapiez sur votre candidat favori.


              Ayez une analyse objective non partisane , non Bayrou n’a pas le monopole de l’état impartial et il ne sera pas élu en 2012 ne vous en déplaisent car la volonté des Français est un virage à gauche.
              Bayrou sera peut être le recours en 2017 mais je ne pense pas que 2012 soit son année et d’ici à 2017 ....il se passera beaucoup de choses 

              Philippe

              • Agerate Agerate 15 février 2012 12:26

                Très belle analyse, tout est dit, ou presque.

                Personnellement, je me bats depuis dix ans contre le pouvoir absolu de la droite. On m’a souvent qualifié « de gauche » à cause de ça.

                Aujourd’hui, tout indique que nous fonçons tout droit vers un régime qui donnera TOUS les pouvoirs à la gauche. Je m’apprête donc a entrer de nouveau en résistance. En résistance contre la gauche, cette fois.

                Et sur ce forum, on me traitera de mec « de droite ». Peu importe. Je sais ce que je suis et c’est tout ce qui compte : démocrate.

                Bayrou a raison : le clivage droite/gauche ne répond à aucun des principaux problèmes de la France. Notre salut viendra de la réforme de notre mode de gouvernance, du rétablissement de la démocratie véritable.

                Il se peut que les français choisisse le « virage à gauche » en 2012. Mais nous le regretterons, comme nous l’avons regretté avec les précédents.

                Une fois de plus.


                • Taverne Taverne 15 février 2012 15:04

                  Virons Nicolas Hollande, le candidat de l’UMPS !

                  Et votons Bayrou. Au moins, lui, il n’a qu’un seul visage. Ce n’est pas un Janus qui change de face tout le temps.


                  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 15 février 2012 22:52

                    Taverne, on voit très bien sur votre avatar que vous êtes un reptilien. 


                  • reprendrelamain reprendrelamain 15 février 2012 15:20

                    Le bègue de Pau roule pour la droite depuis longtemps et nous emmerde avec ses leçons de morale et son allure de professeur.

                     Il doit rêver qu’un chômeur grec musulman essaye de lui voler son portefeuille pour lui mettre une claque et passer de 5% à 25% d’intention de vote après 200 passages des images aux infos comme en 2007 !


                    • Agerate Agerate 15 février 2012 18:02

                      Pas de chance, la claque c’était en 2002. Pas en 2007.

                      Et si au lieu de balancer des boules puantes et de vous planter tout seul, vous débattiez sur le fond ?

                      Vous verrez, être démocrate, c’est vachement sympa.


                    • reprendrelamain reprendrelamain 15 février 2012 19:00

                      pas de chance pour lui...
                      Vous voulez débattre sur le fond ? Concernant Bayrou qui est en politique depuis 30 ans qui a été ministre, député etc. il n’y a pas de fond juste de l’ambition personnelle.


                    • Agerate Agerate 15 février 2012 19:15

                      En gros vous niez aux autres le droit de penser différemment de vous.

                      Dommage... smiley Je ne vois pas que ce que je pourrais vous répondre.


                    • Pelletier Jean Pelletier Jean 15 février 2012 17:10

                      Toujours le même et insaisissable  rêve de la tentation du milieu, cela n’a jamais marché en France, et puis décidemment au fil des semaines il ne décolle pas le candidat Bayrou, il est loin du score à deux chiffres.

                      http://jmpelletier52.over-blog.com/ 

                       


                      • Beaurepaire Beaurepaire 15 février 2012 17:55

                        Bayrou ce matin est à 13 points dans les sondages. C’est pas mal ! Mais est-ce la réalité ? Je ne connais plus que quelques partisans de ce personnage. Ils sont sur Agoravox et dans les médias. En 2007 nous étions très nombreux et on a perdu. 


                      • Loulou 15 février 2012 17:17

                        Je suis d’accord avec vous sur la nécessité de l’Etat impartial. Il correspond à la conception française de ce que devrait être l’Etat. Idéologiquement, il faudrait donc voter pour M. Bayrou.

                        Malheureusement, je pense que votre article s’inscrit trop dans le contexte national et ne prend pas assez en compte notre système globalisé : celui de la finance et notre appartenance à une institution qui va être amenée à prendre de plus en plus de pouvoirs, l’Europe.

                        Qu’on le veuille ou non, nous sommes dépendants de la confiance des marchés. Minés par la dette, nous ne pouvons pas établir notre conception de l’Etat. Une fois soutenus par une croissance forte, nous pourrons réellement débattre sur l’orientation que veulent prendre les français pour la France. Les mains liées, nous sommes obligés de regagner la confiance des marchés.

                        En réalité, nous ne pouvons pas nous permettre d’être dans le débat idéologique, c’est un problème de pays riche. Nous sommes dans l’urgence.

                        Pour sortir de l’ornière, le Président de la République devra donner une nouvelle impulsion à la France par de profondes réformes. Réformes possibles à condition qu’il dispose d’une majorité solide au sein de l’Assemblée et du Sénat, qu’il ait des parlementaires pour voter ses réformes. Ce qui ne sera pas le cas de M. Bayrou, comme le souligne cet article.

                        Après, qui est le candidat le plus à même de mener à la fois de profondes réformes tout en préservant le plus possible nos valeurs républicaines, le débat est ouvert...


                        • Agerate Agerate 15 février 2012 18:47

                          Oui, des réformes très profondes sont nécessaires en France, aujourd’hui. Vous avez parfaitement raison.

                          En revanche sur la méthode je pense exactement l’inverse de vous : concentrer tous les pouvoirs - une fois de plus ! - entre les mains d’un courant d’opinion (gauche ou droite) mènera à l’immobilisme, comme d’habitude.

                          L’UMP avait tous les pouvoirs dont une armée de députés godillots. Les réformes structurelles ont-elle été faites ? Non.

                          Prenons du recul et observons ce qui se passe ailleurs... La plupart des pays européens qui s’engagent dans de grande réformes le font grâce à une alliance élargie. Quelque chose qui fait fortement penser au concept de « majorité centrale » défendue par Bayrou.

                          C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les allemands voila dix ans, avec les résultats que vous connaissez. Etait-ce une majorité stable ? Non, une alliance de circonstance qui a fait exploser la gauche allemande et qui a profondément bouleversé le paysage politique allemand. Peu après, Shröder perdait les élections. Mais qu’importe, les vraies réforme avaient été initialisées et personne ne les remit en cause.

                          La conclusion qu’elle est-elle ?

                          Ce ne sont ni la concentration des pouvoirs ni la stabilité qui rendent la réforme possible. Sinon les dictatures seraient des régimes formidablement réformateurs. Or c’est le contraire : les dictatures sont stables et puissantes, mais elles sont immobiles, figée dans un face à face avec leur peuple, contractées sur leurs moyens de répression. Le changement est un danger mortel pour elles (Cf l’implosion de l’URSS).

                          Un peu comme les verres très durs, qui paradoxalement se pulvérisent quand ils subissent une contrainte trop forte.

                          Ce qui rend la réforme possible, c’est au contraire une large approbation du peuple. Or en France, la droite comme la gauche ne représentent chacun que 30% de la population, c’est à dire une minorité. Donc seul un pouvoir qui s’appuiera sur une majorité allant bien au-delà de la droite seule ou de la gauche seule pourra réformer vraiment la France.

                          Une majorité centrale, donc. Ni plus ni moins ce que nous seront in fine obligé de faire, lorsque nous sombreront pour de bon, comme on l’a vu ailleurs en Europe.

                          Il est urgent que nous élisions un président qui n’aura pas une majorité toute cuite à sa disposition. Ce président aura moins de pouvoir. Mais ce président sera beaucoup plus puissant.

                          Ce n’est pas de pouvoir qu’il nous manque. C’est de puissance.


                        • Beaurepaire Beaurepaire 15 février 2012 17:36

                          « Le moment est venu de dire : C’est assez ! ça suffit ! Stop ! (…) Nous sommes depuis deux mille ans la civilisation qui refuse de faire du faible le responsable des mauvais choix du fort. (…) Ce ne sont pas les chômeurs qui sont responsables du chômage mais les gouvernants. » (Paris, 11 février 2012).


                          Belle citation qui illustre merveilleusement bien le personnage de François Bayrou ! Du temps où Chirac était Président, de mauvais souvenirs de la gauche au pouvoir ont fait que je l’ai soutenu activement. C’était hier ! Nous étions nombreux et avions beaucoup d’élus. Ils étaient à part quelques exceptions des bons à tout et des propres à rien. D’ailleurs ils l’ont tous trahis, sauf le fidèle berger des Pyrénées. Il est vrai qu’il était difficile à suivre et que cela ne débouchait sur rien. Aucune alternative à la crise.

                          En effet, quand Bayrou parle des gouvernants, il oublie qu’il en a été un très mauvais. Étudiez bien sa biographie il a voté tout ce qui amène la zone € à une banqueroute imminente. Il a tout voté à Strasbourg. Pire, il a été le plus actif partisan de l’ouverture des frontières aux produits fabriqués dans le tiers-monde par les financiers, ces esclavagistes modernes. Il a toujours demandé plus d’euro, d’Europe... il fréquente le « Siècle. »

                          Alors quand il reprend des propos qui traînent partout on doit lui répondre qu’il n’est pas chômeur car il sait tromper les gens. Les chômeurs et autres victimes des gouvernants actuels vont un jour comprendre qui a tout voté, décidé et détruit. Alors ils devront rendre des comptes. L’audit risque d’être bien pire que ce que ses copains des médias nous racontent.


                          • Aureus 15 février 2012 17:40

                            J’aime beaucoup les articles humoristiques.

                            Vous parlez bien de F. Bayrou l’ultra européiste qui pousse sans cesse à plus d’intégration européenne et donc à une subordination toujours croissante de la France aux marchés financiers ?

                            Ce même F. Bayrou qui clame haut et fort qu’il veut « réindustrialiser la France » en omettant soigneusement de parler du taux de change de l’euro qui détruit l’industrie française en conjonction avec l’article 63 du TFUE qui organise les délocalisations ("Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres, et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.") ?

                            La liste des contradictions de ce monsieur est longue comme le bras, mais vraiment, est-ce la peine ?
                            Personnellement, ce sera sans moi. Il m’a eu en 2007, lorsque je croyais que l’UE était une idée formidable mais j’ai bien déchanté depuis.


                            • Agerate Agerate 15 février 2012 18:06

                              En quoi le taux de change de l’euro est-il plus avantageux pour les producteurs allemands que pour les français ?


                            • Aureus 15 février 2012 18:18

                              L’industrie française et l’industrie allemande n’ont rien en commun.

                              Outre des positions de quasi-monopole mondial dans certains secteurs, les produits allemands jouissent d’un prestige dont ne bénéficie pas la production française.

                              Lorsqu’un Français ou un Espagnol moyen veut acheter une berline familiale, il se contrefiche de la marque ; le prix sera son premier critère et il ne voudra pas forcément une Renault.
                              En revanche, une personne aisée achètera une BMW ou une Mercedès précisément, quel qu’en soit le prix.


                            • Agerate Agerate 15 février 2012 19:01

                              1. La France est un gros producteur de luxe
                              2. Notre déficit commercial n’est pas fait uniquement avec les allemands mais avec... Tous les pays européens (sauf la Grèce).

                              Donc je reformule ma question :

                              En quoi le taux de change de l’euro avantage-t-il tous les producteurs européens sauf les français ?


                            • reprendrelamain reprendrelamain 15 février 2012 19:07

                              @Agerate

                              Mr Bayrou ne propose rien de plus ni rien de moins que les deux autres. Il se positionne au milieu, la belle affaire ! Il faut un changement radical du système, ce Monsieur ne représente absolument pas le changement bien au contraire !


                            • Agerate Agerate 15 février 2012 19:30

                              @reprendrelamain Vous devriez vous renseigner. Ce que j’expose dans mon post de 18H47 est un élément factuel de proposition radicalement différente entre Bayrou et tous les autres.

                              Il n’a jamais défendu une position de « milieu » ni d’équidistance. Mais une position « centrale » c’est à dire au coeur des problèmes, et non à l’écume des choses comme le font les autres partis en ne s’adressant qu’à des minorités.

                              Notez que le cœur ne se situe pas au milieu du corps.

                              Qu’est-ce qui est essentiellement différent chez lui ? Justement qu’il ne s’attachent pas seulement aux solutions (tous les candidats nous proposent des solutions miracles à la pelle), mais aussi et surtout à la méthode.

                              Et structurellement, les partis existants ne pourront jamais changer la méthode. Même si individuellement beaucoup sont conscients du problème.

                              Il faut donc un président qui soit en même temps indépendant des partis et volontaire à réformer en s’appuyant sur le peuple, et non contre lui. C’est son cas.


                            • c’est pas grave 15 février 2012 22:15

                              « En quoi le taux de change de l’euro avantage-t-il tous les producteurs européens sauf les français ? » AGERATE

                              depuis le lancement de l’euro , la balance commerciale française (excédentaire auparavant ) s’est dégradée au même rythme que l’euro s’est apprécié.
                              en 2007, le président Gallois , patron d’EADS , confirmait que chaque  hausse de 10 centimes d’ euro par dollar faisait perdre à son groupe 1 milliard d’euros  !

                              pour équilibrer notre balance commerciale , nous devrions avoir un taux de change externe compris entre 0.90 et 1.00 dollar par euro
                              nous en sommes aujourd’hui à 1.32  !

                              pouvons-nous le modifier ?

                               
                               


                            • HELIOS HELIOS 16 février 2012 03:24

                              Si l’euro est trop fort, cela veut dire que les produits fabriques sont trop chers !

                              parfait, il n’y a qu’a baisser les prix. ET C’EST POSSIBLE.

                              Alors, ou est le probleme...

                              le probleme provient du fait que si les prix des produits exportes sont baissés, alors les français et autres europeens beneficieront aussi de cette baisse. et c’est pas du tout acceptable pour les multinationales qui se gavent. elle se gavent parcequ’elle font produire a tres bas couts en chine, en inde etc et elles revendent tres cher. La realites est bien la, ce n’est pas l’euro qui est trop cher c’est que lorsque l’euro est fort, les marches domestiques sont moins rentables et la concurrence y est plus forte pour le bien de tous.

                              Vive l’euro fort !!!


                            • Le péripate Le péripate 15 février 2012 18:12

                              Bayrou. Dans un système électoral majoritaire à deux tours il n’y a aucune raison qu’un centre existe. Il faut sans doute voir dans les lois françaises sur le financement de la vie politique les raisons de la persistance de cette anomalie. Accéder aux remboursements des campagnes est sans doute un bon moyen d’existence.
                              Car en plus l’électorat français étant bi-modal, il n’y a aucune chance au centre : trop loin de l’électeur median de droite ou de gauche.


                              • Agerate Agerate 15 février 2012 19:36

                                L’esprit de la Constitution est exactement le contraire de ce que vous dites.

                                Tous les (sept) cinq ans, la constitution donne au peuple la possibilité de se choisir un président complètement indépendant des partis en place. C’est ce que voulaient les rédacteurs de la Vème. Le positionnement de Bayrou est parfaitement cohérent avec la constitution.

                                Par exemple centriste Giscard a été élu contre la droite et la gauche.


                              • COVADONGA722 COVADONGA722 15 février 2012 19:25

                                la devise de Bayrou
                                c’est « ma petite entreprise » ce proprietaire terrien et eleveur de chevaux c’est la fiscalité
                                qui lui est appliqué est dans le circuit politique professionnel depuis trente ans il a meme été ministre et sa seule tentative de loi est celle heureusement avortée qui devait permettre
                                aux collectivités de filer plus de tunes aux ecoles privées ben la vache pour un état impartial
                                macache oui pour un état du coté du manche oui qu’il l’europeaniste centriste de DROITE
                                mais c’est un homme de droite honteux il le cache et ne l’assume pas .Bref il ne deparre pas
                                avec le leader minimo ou le socedem flamby fait meme tres bien le troisieme larrons oui !
                                Marwaff quand je pense aux nombres d’éduquésqui jouent aux electeurs dans cette foire d’empoigne truquée qu’est la démocrasouille !!!


                                • Agerate Agerate 15 février 2012 19:40

                                  Est-ce imaginable, pour vous, que quelqu’un possède des idées originales qui ne se définissent pas exclusivement par « droite » ou « gauche ».

                                  Selon vous, une tomate, c’est blanc ou noir ?


                                • COVADONGA722 COVADONGA722 15 février 2012 20:22

                                  yep , bonsoir
                                  Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canards : c’est un canard. C’est vrai aussi pour les hommes politiques

                                  aphorisme aproximatif d’Audiard


                                  Asinus


                                • Agerate Agerate 20 février 2012 16:59

                                  C’est vrai aussi pour les trolls.

                                  Sans rancune.


                                • casp casp 16 février 2012 02:08

                                  Pourquoi diable exclure Mélanchon des candidats au second tour ?
                                  La vrai campagne n’as pas commencé, et j’ai l’impression que vous n’avez pas écoutez Mr Mélanchon.

                                  Si le discours de Bayrou en 2007 était parfait, dans l’air du temps, prônant le rassemblement et la réduction de la dette au bon moment. Les temps ont changé, son discours à moins de teneur face à l’ampleur des dégât de la crise, ses solutions arrivent trop tard et il est temps de passer à la résistance comme le dit si bien Bayrou. Mais avec un programme offrant réellement des innovations pour résister. Car le système actuel n’en offre pas et Mr Bayrour ne propose pas de changer le système il veux s’y intégrer au mieux possible.

                                  Ne vendons donc pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, Mélanchon devant Bayrou me paraît tout à fait possible. Devant Hollande, cela vas être dur, mais pas impossible defois que celui ci fasses quelques bêtise en route.

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