KRACH imminent, quelles conséquences pour la France ?
Le KRACH boursier et financier est en suspens depuis un an, mais l’histoire s’accélère et il pourrait advenir dans les semaines qui viennent, quelle forme risque-t-il de prendre et quelles seront les conséquences pour l’économie de notre pays et nos concitoyens ?
Une montagne de dettes et une montagne de risques. Ce sont les raisons fondamentales pour lesquelles ce KRACH risque d’être si fort. Les Etats occidentaux ont bien trop fait tourner la planche à billets depuis 2008 et à nouveau depuis les confinements du COVID. La plupart ont une dette publique supérieure à 100 % du PIB. Les Etats-Unis ont atteint 31 400 milliards de dollars et 124 % du PIB, la France est à 3014 Milliards d’euros soit 112,5 % du PIB. Il était impossible de trouver des préteurs pour de tels montants (l’épargne mondiale n’y aurait pas suffit), il a donc fallut faire tourner la planche à billet.
Résultat des courses, entre des montagnes d’argent en supplément dans le circuit et des tensions sur les marchés de l’énergie et des matières premières, nous avons désormais une inflation élevée. Elle tourne autour de 5-6 % en France depuis un an. Et c’est là que se referme le piège : les banques centrales pour limiter l’envolée des prix sont obligées de bloquer la croissance en augmentant le prix de l’argent. Et pour cela, elles augmentent les taux d’intérêts : entre mars 2022 et juillet 2022 le taux passe de 0,25 % à 5,5 % pour la FED aux Etats-Unis et entre juillet 2022 et juillet 2023, le taux au jour le jour est passé pour la BCE de 0,25 % à 4,5 %.
Or, une augmentation aussi forte et rapide à forcément des effets sur le monde réel. Le marché immobilier a commencé le premier à montrer des faiblesses : les transactions sont bloquées en France et le début de baisse commence : 1 % depuis le début de l’année au niveau national, mais 5,5 % à Bordeaux sur un an et peut-être 10 % sur Lyon. A cela s’ajoute le fait qu’avec une inflation à 5 % par an, même si votre prix immobilier reste stable, cela implique 5 % de baisse de pouvoir d’achat. Les prix continueront de baisser, car une hausse de 4 % des taux implique une baisse au minimum de 30 % de la capacité d’emprunt.
Passons aux choses sérieuses : curieusement, la bourse a tenu depuis un an contre vent et marées mais cela ne va pas durer. Le marché obligataire est celui qui souffrira le plus. Les obligations émises avant juillet 2022 en Europe (et donc avant la hausse de taux) ne valent en réalité plus rien et sont impossibles à négocier : qui va acheter une obligation qui arrive à échéance en 2052 avec 1 % de rapport annuel quand il peut en acheter une à échéance 2053 avec 4,5 % d’intérêt ? Il est donc possible que le décrochage soit de plusieurs dizaines de pourcent.
Mais les actions vont aussi fortement souffrir : lorsque les obligations rapportent désormais beaucoup (et avec moins de risques que les actions), ces dernières doivent être plus rentables, or malgré les énormes bénéfices actuels, ce n’est pas le cas. Il est donc logique que la bourse baisse aussi et sérieusement.
D’où le problème suivant qui nous touchera tous : les risques de faillite bancaire. Car toutes les banques sont engagées sur les 3 marchés précédents et ont pris de gros risques (car c’est ce qui rapporte !) : lors du dernier « stress-test » effectuée par la BCE sur les banques européennes, ce sont les banques françaises qui essuient le plus de pertes. La Banque postale tomberait ainsi à 0,05 % de capitaux propres. Néanmoins pas de panique inutile, elles ne feront pas faillites. Le risque le plus grand est celui d’une vacance bancaire (fermeture provisoire) comme en Grèce ou à Chypre avec une limitation du montant des retraits et une recapitalisation (avec financement par la planche à billet, bien sûr !).
Les conséquences sur l’économie réelle risquent d’être sévères, les entreprises seront dans une situation difficile d’où des risques accrus de licenciement. Des banques bloquées pourront prêter moins d’argent aux entreprises et aux particuliers. Et l’Etat aura le plus grand mal à financer sa dette sur un marché sinistré.
51 réactions à cet article
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Vous êtes pessimiste ! Vous n’écoutez donc pas le discours de Bruno Le Maire ? TOUT VA BIEN !
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@Michel DROUET
L’homme est martien , la femme vénusienne . Bruno , au fait de la modernité est anusien. -
@Aita Pea Pea
Bruno , au fait de la modernité est anusienCertes, mais pour le coup, c’est nous qu’on l’a dans le ...
Merci qui ?. Merci nono !!!
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Mais non, mais non, Bruno Lemaire a dit que tout va bien... il récuse cette idée qu’il y a un appauvrissement de la France, il va nous protéger de la « skrinkfation », en résumé pas d’augmentation du prix du paquet de chips, mais pour le même prix vous en avez moins qu’avant... ah les industriels, des brigands !
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Merci pour cet article. La bourse a tenu parce que les marges des des entreprises augmentent même si les ventes stagnent ou diminuent. Mais ça ne va pas durer éternellement.
En tout cas, la concurrence n’a pas joué pour baisser les prix, même si les grandes ’’marques’’ perdent des parts de marché au profit des produits d’appel.
Concernant les obligations, évidemment les ’’anciennes’’ obligations à taux faible s’écroulent puisque les taux augmentent, l’épargne des ménages est la masse d’ajustement des marchés.
Comme d’habitude, les ’’moyens’’ cotisent pour les modestes et se font dépouiller par les riches-
heureusement que le site est venu au secours de l’auteur en plaçant une belle image en tête de gondole
Du coup l’article attire l’attention !
Incroyable que de nombreux auteurs sur ce site ne comprennent pas qu’une image donne de la prégnance à leur article
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@Bendidon ... Wind Pilgrimer
Ben ouais. C’est un peu comme le tapin...
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Sinon l’article dit tout et dit rien
Le grand mage ATTALI avait pronostiqué un grand KRASH financier pour aout
et ... RIEN !
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@Bendidon ... Wind Pilgrimer
Attali est, en plus de sénile, responsable de la situation en tant que conseiller économique depuis des décennies. -
C’est pas comme aller cracher ses dents chez le dentiste, histoire d’être insolent.
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Puisque vous connaissez l’avenir vous allez donc gagner beaucoup d’argent.
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@pipiou
Ceux qui n’ont rien peuvent essayer de spéculer à la baisse, mais en général ce ne sont pas eux qui sont fervents de spéculation : si on n’a que la chemise, on hésite à la risquer.
Généralement, en fin de cycle les gros possédants refilent les avoir fragilisés aux banques, qui les placent dans les fonds d’épargne retraite ou assurance vie des ’’Français ’moyens’’. -
@Eric F
Apparemment vous essayez de faire une généralité à partir du cas des « actifs pourris » de la crise de 2008.
Mais ces actifs n’ont pas été spécialement refilés en fin de cycle et les banques ne les ont pas recasé dans les fonds de retraite à l’insu des épargnants, elles les ont vendu, en faisant miroiter des profits alléchants, à des acteurs qui espéraient faire un bon coup ... -
@pipiou
En effet, même la ’’vertueuse’’ Caisse d’Epargne a incité ses fidèles clients cherchant des placements pépères à acheter Natixis à 18 euros, leur disant qu’il y avait entre autres des titres étasuniens plus solides que le roc. La Poste a fait de même. -
@Eric F
Les titres natixis , placement « pépère » ?
Mouarf ! -
@chantecler
ouaih, ils les ont fourgués comme tels ! -
@Eric F
Ceux qui ont déjà ramassé l’énorme gamelle Natixis ne sont pas près d’y regoûter !!! -
Qu’on en rigole ..
Qu’on se le dise ...
« Le Maire va mettre à genoux l’économie Chinoise ... »
Bruno Le Maire ne rêve plus , il cauchemarde à Donf !
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Imaginons le début du monde.
Avec seulement 2 habitants Alex le maçon et Alain le paysan.
Le paysan dit au maçon « construis moi ma maison pour 1000 (peu importe l’unité) en un an, mais je ne les ai pas, donc je te dois 1000 que je paierai dans un an »
Le maçon dit au paysan « donne moi à manger pendant un an, cela vaut 1000 (peu importe l’unité) pour un an, mais je ne les ai pas, donc je te dois 1000 que je paierai dans un an »
Les dettes totales du monde sont donc de 2000, égale a 100% du PIB, avec une forte progression de zéro à 2000.
Mais la situation est-elle réellement catastrophique ? Non, sans doute vous en conviendrez.
Comment comprendre cette boutade ?
l’important n’est ni le PIB (le calcul est discutable), ni la dette, mais
- savoir si nous produisons des choses utiles ou pas, c’est à dire si la contrepartie du pouvoir d’achat est utile ou pas.
- savoir si ces choses utiles généreront des entrées de fond (pour rembourser l’emprunt éventuel ayant financé l’opération)
Et dans le monde actuel, n’avons nous pas beaucoup trop de choses ’inutiles", c’est à dire de choses que nous payons sans que cela ne réponde à un besoin et/ou un plaisir.
Mes exemples favoris sont
- la pub : aucun plaisir, et même une forte pollution (interruption programme, démarchage, panneau, prospectus, ...)
- les traders et le monde de la finance : beaucoup d’énergie dépensée pour ne rien produire de réel
- les lois et réglementations, beaucoup trop nombreuses et complexes. Ici aussi beaucoup d’énergie dépensée pour ne rien produire de réel.
- etc
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https://www.imf.org/fr/Blogs/Articles/2021/12/15/blog-global-debt-reaches-a-record-226-trillion
France : en gros, 1% de la population mondiale, 1% de la dette. Problème ?
Mais la question est « qui détient la dette mondiale »
Réponse : c’est le monde ! Donc globalement patrimoine = dette (pas de surprise !)
Et en France, réponse : en gros la moitié de la dette est détenu par les français (via leurs placements), donc déjà, globalement seulement une demi dette, mais quand même l’équivalent de plus de 6 mois de production.Ce qui me semble important, c’est l’utilisation de l’argent :
- en achetant/payant vos produits, avez vous envie de payer celui qui vous démarche par téléphone, pollue votre boite avec les prospectus et interrompt sans cesse vos programmes ? Non ! mais vous le faites
- en payant à votre banque des intérêts sur votre emprunt, ou des agios sur la tenue de compte, avez vous envie de payer un trader (bien payé) qui joue au poker menteur toute la journée sans rien produire de réel
- etc.
Et qui détient ces 2260 milliards de dettes mondiales ? Le sujet reste à détailler ...
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@lecoindubonsens
Dans votre parabole, le maçon et le paysan pourraient faire un troc équilibré. Mais on n’a plus ni maçon ni paysan, mais des administratifs et des gestionnaires, les deux empruntent pour importer. Et ils cotisent pour les oisifs.
La mesure d’efficacité économique ne devrait en effet pas être le PIB, mais l’activité productive de valeur ajouté tangible. -
@Eric F « les deux empruntent pour importer. »
il est certain qu’une situation de balance commerciale négative permanente n’est pas viable : le monde ne va pas nous entretenir à vie sans contrepartie.
Nous devons produire et exporter l’équivalent en valeur de ce que nous importons.
Et ok avec vous, difficile d’exporter la production d’administratifs et gestionnaires. -
@lecoindubonsens
On exporte quand même des armements, et la conjoncture est favorable à ce secteur, triste d’en arriver à dépendre des guerres ! -
@Eric F
Mais les guerres arrivent à cause de ça ! -
@Eric F « On exporte quand même des armements »
Sur l’exemple Ukraine, les exportons nous réellement ?
Ou dons ? ... donc sans aucune contrepartie.
Même pas moyen pour nos gouvernants d’expliquer que leur décision va t-en-guerre est bonne pour notre balance commerciale -
@lecoindubonsens
Je ne parlais pas de la fourniture d’armes tirées de nos arsenaux à l’Ukraine (qui ne les paye surrment pas autrement qu’avec l’argent qu’on lui donne par surcroit), mais de la vente d’armement à des pays qui renforcent leur défense. -
@lecoindubonsens
Votre exemple est ineptes parce que ces dettes entre le maçon et l’agriculteur ne sont pas libellées en argent, mais en nature, c’est un troc. Pourquoi d’ailleurs fixer une durée de 1 an, et pas de 1 mois ou de 10 ans ?
Sinon il faudrait inscrire dans les dettes celle des parents à l’égard de leurs enfants dès la naissance pendant 30 ans, celle de la mairie pour l’entretien des chemins pendant 50 ans, ou 500 ans, celle du salaire jusqu’à la retraite d’un fonctionnaire ou d’un cadre qu’on recrute, celle de la réfection du toit de la maison dans 30 ans, celle de l’essence et de l’entretien de la voiture (ou du chien) qu’on achète, tous les devoirs, toutes les obligations, etc.
-
@Et hop ! « Votre exemple est ineptes parce que ces dettes entre le maçon et l’agriculteur ne sont pas libellées en argent »
Certes l’exemple est simpliste (c’est une parabole) mais il est bien chiffré en monnaie (1000). Tous vos exemples ne tiennent pas avec l’hypothese « debut du monde, seulement 2 humains » -
@lecoindubonsens
Début du monde, deux (ou 2 000) humains, il n’y a ni dette, ni monnaie, ni prix, ni spécialisation du travail, il y a des services qui s’accordent puis se rendent, le crédit est noté dans les mémoires sous forme de sentiment d’honneur et de prestige, sans être converti en prix, la dette l’est par le sentiment de reconnaissance.
Pourquoi déclarer une dette de 1000 pour 1 an, et pas de 3 pour 1 jour ou de 100 000 pour 100 ans ?
Toutes les dettes ne sont pas automatiquement convertibles en argent : l’obligation d’être aimable, d’informer, de nettoyer, de jouer, de se parer, de rester, de s’en aller, d’aider, d’écouter, de rire, etc..
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@Et hop !
M.Hudson dénonce certaines théories économiques comme des chevaux de Troie de l’impérialisme. Il faut remonter loin, vous avez raison, pour s’en apercevoir.
Obligation d’écouter ... combien de Mohicans résiduels ?
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@Et hop ! « Début du monde, deux (ou 2 000) humains, il n’y a ni dette, ni monnaie »
Bien sur ! dans la réalité vous avez raison dans vos remarques et questions.
Mais vous devriez comprendre qu’il s’agit d’une parabole, histoire bien simpliste et totalement théorique pour faire passer une idée = celle que l’argent, la monnaie ne devrait avoir aucune valeur en soi (donc peu importe sa quantité créée), mais que l’important est de l’échanger à la juste valeur de biens et services, et de travail/production fournis
Dans cette hypothèse le montant de la dette a peu d’importance. -
@lecoindubonsens
C’est ce que Karl Marx appelait une robinsonnade.La valeur marchande d’un bien (c’est-à-dire en monnaie) dépend de la conjugaison de trois facteurs :
— son utilité,
— son coût de production en heures de main d’oeuvre et en fournitures,
— sa rareté (rapport entre l’offre et la demande).La très grande majorité des biens et des crédits sont hors du marché, ils n’ont pas de prix. Le projet de la société marchande est de tout rendre commercial, pour pouvoir prendre une marge commerciale au passage, rien ne doit être privé ni gratuit.
Par exemple, l’usage de la monnaie est gratuit quand on achète et quand on vend avec des pièces et des billets : la transaction ne coûte rien, garder l’argent ne coûte rien. C’est un service public.
Avec la bancarisation et la monnaie électronique, la disparition des monnaies physiques, chaque paiement permettra de percevoir des frais et des taxes, chaque somme conservée devra payer des frais et taxes de garde, des petits %, mais des sommes énormes puisque perçues sur chaque transaction, chaque opération, chque jour de détention. -
@Et hop !
Vous abordez divers points indépendants.
"La valeur marchande d’un bien (c’est-à-dire en monnaie) dépend...«
j’écrirais plutôt »"La valeur marchande d’un bien (c’est-à-dire en monnaie) DEVRAIT dépendre...« car tellement de contre exemples, mais ok avec vous sur le principe.
»Le projet de la société marchande est de tout rendre commercial, pour pouvoir prendre une marge commerciale au passage« :ok avec vous pour définir ainsi le systeme capitaliste. Mais la France n’est pas capitaliste sur tout, par exemple l’enseignement est majoritairement public et financé par impôts, sans commerce.
»Avec la bancarisation et la monnaie électronique"
il y a effectivement paiement par exemple des cartes et services associés. Mais s’il s’agit d’un réel service (le débat est ouvert, simplicite et sécurité de paiement pas carte, facilité de suivi de compte en ligne, ...), pas choquant qu’un service soit payant. -
@lecoindubonsens
C’est pas le système capitaliste, c’est le système marchand, appelé aussi la marchandisation du monde. C’est poser comme principe que tout doit pouvoir s’acheter, et que le but de toute activité humaine est, comme pour les commerçants, d’essayer de ramasser le plus possible d’argent, ce qu’on appelle la vénalité. Par principe, on ne doit pas acheter un enfant, ni payer des faveurs sexuelles, ni un homicide, ni une autorisation administrative, ni un témoignage, ni un diplôme, ni un jugement, etc.
Dans les constitutions de type indo-européennes, il y a trois secteurs d’activité qui correspondaient aux ordres de l’2ncien-Régime : 1°) pouvoir religieux, social et culturel, 2°) pouvoir politique, militaire, justice, administration, 3°) pouvoir éconolique, agricole, industriel, commercial et financier. Le prix du premier est gratuit, et chaque bénéficiaire décide de ce qu’il veut donner, ce sont des dons, des quêtes ; le prix du second est taxé, imposé unilatéralement ; Seul le 3e secteur a des prix résultants d’un accord, un prix de marché.
Avec la monaie électronique, chaque opération deviendra payante, taxable, et censurable. Ce qui est impossible pour un paiement en espèces, il est complètement gratuit, la boite à gateaux où vous mettez votre épargne aussi.
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@Eric F
Pour combler ce manque de paysans et de macons, il faudrait regarder du côté des refugiés et la solution sera trouvée.
Visonnez ce que font les refugiés africains en Italie, et chacun est content, refugiés et italiens.
Italie : un groupe de migrants monte une coopérative agricole -
Finances :
La création de monnaie doit traduire une création de richesse. Si ce n’est pas le cas, il faut compenser par :
- soit une accroissement du travail,
- soit une diminution des gains,
- soit une ponction de l’épargne
voire un combinaison des 3 ; sinon c’est la Crise !
Ph Dessertine, BFM Business, 15/04/20
Je n’ai pas pu résister à l’envie de vous repasser cette déclaration dont l’auteur ne suscite pas l’enthousiasme des media...
Choisissez votre camp !-
@Phase : descente aux enfers !
"La création de monnaie doit traduire une création de richesse"
Une variante : la création de monnaie n’a (ne devrait avoir) aucune importance, l’important est d’être équitable dans l’échange monnaie contre travail/production et dans l’échange monnaie contre biens/services.
Avoir une quantité de monnaie infinie ne poserait pas de problèmes si les 2 échanges cités étaient équitables.
Ce sont ces points qui sont à corriger. -
@lecoindubonsens
Avoir une quantité de monnaie infinie ne poserait pas de problèmes si les 2 échanges cités étaient équitables.Tu reviens au troc... ?
vachement commode pour les échanges transcontinentaux de produits de haute technicité, par exemple
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Ils débarquent ! https://twitter.com/DamienRieu/status/1701677561745387947?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1701677561745387947%7Ctwgr%5E3344e40e0b09ca6efc588021f8b6dbc5eb84d13a%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.bvoltaire.fr%2Fgrand-format-italie-le-vrai-bilan-migratoire-du-gouvernement-meloni%2F Voila les bac+7 qui vont nous tirer d’affaire .
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"La création de monnaie doit traduire une création de richesse"
Il y a bien longtemps que cette affirmation reprise par Dessertine, très néolibéral, est devenue fausse. La monnaie est une matière première de la « classe » financière pour s’enrichir encore plus. Il y a bien création de richesse mais non productive.
Quant à ses solutions, elle traduisent tout à fait son côté néolibéral borné. Peut-être est-ce pour cela qu’il ne sucite pas l’enthousiasme sauf sur BFM.
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@Com une outre
en réponse à @phase descente... -
Signal inquiétant vous voulez retirez une certaine somme de votre compte bancaire l’employé va vous poser des tas de questions et vous faire remplir dix pages .
En fait l’argent qui est sur votre compte ne vous appartient pas tout à fait !
Vive la macronnie !!!!!
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Les conséquences sur l’économie réelle risquent d’étre sevères
Elles le sont déjà depuis un bon moment. Et la dite « nouvelle économie » c’est du flan.
“La Silicon Valley ne crée plus rien” : Sam Altman (ChatGPT) se lâche (presse-citron.net)
Et son bidule dernier cri, c’est du vent.
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Et Hollande « mon ennemi c’est la finance » a trahi : il n’a pas réalisé la séparation des banques en banques de dépôt ou d’investissement, meilleure méthode pour éviter un krach, et pour faire en sorte que le spéculateurs en subissent les risques.
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Je serai moins pessimiste que l’auteur quand à la décote d’une obligation à maturité 2052 par contre pour les obligations à maturités 10 ans émises en 2020 à 0,5% dans des assurances vies fond Euros, la cela va surement coincer et je comprends les réticences de Bruno Lemaire à augmenter les livrets réglementés avec les bases de calcul légal.Une obligation à la louche décote de 5% pour 1% d’augmentation de l ’autre coté ce qui donne une décote entre 20 à 25 %entre les émissions de 2020 et celle de fin 2023,pour les assureurs en cas de décollecte modéré des souscripteurs sans panique cela peut tenir. Si cela ne tient pas la loi sapin saura rectifier le tir. Dormez tranquille bonne nuit et regardez nounours et pimprenelle le marchand de sable ( Bruno Lemaire ) est passé, je ne le critique pas il est dans son rôle et ne vas pas crier aux loups surtout qu’il en fait partie. A l’heure actuelle tout le monde peut choisir ,s’informer ou passer un week end à Disney Land.
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Comme en 2007 les US sont déjà touchée, actuellement .... !
Automne — hiver 2007 mouvement discret de panique dans les banques de placement , fuite des capitaux, des petits investisseurs sont avertis ..
printemps 2008 le gouvernement Sarkozy floute le crash US jusqu"en mars .
Puis boume c’est la dégringolade .....freiner les annonces par une curieuse grève dans l’imprimerie .....
Avec Macron le porte flingue du WEF attendez vous à autre chose
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Oui mais en France, « le fric est dans le trafic » grâce à la guerre du cannabis chère à l’état, on est loin des places financières d’outre atlantique dont nos dirigeants devraient en prendre de la graine…
Malgré une opinion publique majoritaire à la légalisation, notre pays obtient son diplôme de narco-état qui préfère financer les réseaux mafieux et les terroristes, en nous assurant que tout va bien ...
Légalisé depuis quelques années outre-atlantique, voici les stocks des 10 premières entreprises du marché de cannabis à Wall Street (Marijuana Market) en 2021 :
Canopy Growth : $9.18 billion,
Curaleaf Holdings : $7.92 billion
Green Thumb Industries : $5.21 billion
Innovative Industrial Properties : $4.06 billion
Trulieve Cannabis : $3.71 billion
GW Pharmaceuticals : $3.39 billion
Cronos Group : $2.47 billion
GrowGeneration : $2.2 billion
Cresco Labs : $2.13 billion
Columbia Care : $2 billion.
Alors que nos services publics manquent de moyens, la politique de prohibition du cannabis en France peut-elle proportionnellement réaliser autant de bénéfices, à défaut de pouvoir solder la coûteuse insécurité ?
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Ca fait 15 ans qu’on nous promet le krach du siècle, les cassandre finiront par avoir raison.
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@vercingetorix
En effet, mais cette fois ci je crains que nous ayons atteint un point de non retour :
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On vit au dessus de nos moyens depuis 50 ans, et pour masquer ca politiquement, on a eu recours à la planche à billets et la dette
=> A un moment faut bien que la réalité rattrape le recit...
mais 5,5 % à Bordeaux sur un an et peut-être 10 % sur Lyon.
Ailleurs je sais pas mais à Lyon ya clairement pas 10 % de baisse. Sauf pour les passoires energetiques, dont le prix est corrigé, mais sinon il n’ya pas du tout cette degringolade pour des biens corrects.
Les prix continueront de baisser, car une hausse de 4 % des taux implique une baisse au minimum de 30 % de la capacité d’emprunt
Non, je suis pas d’accord. Les niveaux élevés de prix ne sont pas liées à une mécanique purement spéculative, mais à une demande forte dans un contexte de pénurie de logements. Ce qui va aller en se renforcant compte tenu des nouveaux delires reglementaires et fiscaux.
Donc les prix vont se maintenir, en revanche, ce ne sont plus les memes acquereurs. Exit les primo accédants et les revenus moyens, razzia pour les acquéreurs en cash, et donc à la clé une exacerbation des inégalités, et un nombre croissant de gens à la rue
Ce qui n’est pas mieux, certes
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Il est peut-être temps de recréer une monnaie nationale convertible en or.
L’histoire d’éviter que le PQ Euro ou dollars devienne un problème.
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