Fallait être vraiment c.. 1980 immersion au large de Cannes de pneus usagés pour servir de récifs artificiels, ces derniers se désagrègent
Fallait être vraiment c.. 1980 immersion au large de Cannes de pneus usagés pour servir de récifs artificiels, ces derniers se désagrègent
Le 27 septembre comme tous les matins, sur ma boite mail, je lis les nouvelles de quelques sites abonnés.En lisant le titre de l'un d'eux, j'ai pensé très très fort : oh !, les cons, ce n'est pas possible, eh bien si.
… et fidèle à mon esprit, le fameux dialogue d'Audiard a resurgit : vidéo. version courte, version plus longue.
Développement de cette gigantesque stupidité, le titre à l'origine de ma colère !
Il faut que je vous précise que je lisais le titre d’un article de Futura Planète
Récif artificiel : Le fiasco des pneus en mer dans les Alpes Maritimes : L'article.
.. en même temps ma colère s'est renforcée lorsque s'est remémoré en moi, la triste époque où l'on balançait allégrement et impunément à la mer des fûts qui contenaient des déchets radioactifs ( voir le paragraphe en bas de mon article )
Curieux ( c'est ma nature ), sur le web, j'entreprends des recherches sur ce sujet, et je découvre cet article :
« Des faux récifs faits de pneus : une hérésie bientôt corrigée en Méditerranée » : source.
… et sur un autre site, je lis ceci :
Forte des recommandations du célèbre naufragé volontaire Alain Bombard, la DDE des Alpes-Maritimes a planché sur un nouvel habitat. En 1980, les pneus sont devenus la maison des poissons. « La conscience écologique n’était pas la même qu’aujourd’hui, reconnaît Guillaume Bernard. C’était l’idée du moment avec les moyens du moment. » la suite. Libération 23/09/18. .. Ben mon neveu qui ne connaît pas l'action de désintégration et d'altération de l'eau de mer, ( même la plupart des enfants de 10 ans le savent !), ... et notre « Vieux homme de la mer » notre Alain Bombard lui le spécialiste des océans, avec son expérience de « Naufragé volontaire », qui a passé tant de jours très prêt de sa surface, ne savait pas que l'eau de mer avait un fort pouvoir de décomposition,...Alzheimer sur sa fin de vie ,.. ou tout simplement quels « éventuels espoirs financiers », allez savoir, toujours est-il que son « feux vert » pour ce type de récif artificiel m'étonne beaucoup ! D'ailleurs à l'époque du projet, parmi l'équipe de « zébulons », il n'y a pas eu un gugusse qui dise, « eh !,les gars, vous n'avez jamais bien regardé dans quels états se trouvent les pneus des trains d'atterrissages des gros n'avions qui au cours de la deuxième guerre mondiale ont été abattus quelque part en mer ». Ben oui, les pneumatiques pour les véhicules existent depuis 1889, et au moment qu'a germé cette débile idée de créer des récifs artificiels en mer avec des pneus , ces derniers existaient depuis environ une centaine d'années, donc une période qui a bien été suffisante pour constater dans quel état pouvait se trouver le caoutchouc après un très long séjour en mer, et ce par less simple examens des épaves de bateaux qui transportaient des véhicules. Regardez cette vidéo d'une quinzaine de minute, qui nous montre l'épave du M/S THISTLEGORM coulé en mer Rouge en octobre 1941,...restez attentif sur l'état d'une botte en caoutchouc après une vingtaine d'années d’immersion : Là. Ce cargo transportait de nombreux véhicules ( motos, camions etc ), Dans le commentaire écrit il est marqué ceci : Une épave célèbre de la mer rouge, coulée par l'aviation allemande lors de la dernière guerre, dans le détroit de Gubal et retrouvée par l'équipe Cousteau dans les années 50. Alors les spécialistes de la mer, concepteurs du projet du récif artificiel avec des pneus usagers ignoraient le phénomène que l'eau de mer a une action d'érosion et de dégradation sur les objets y compris sur les pneumatiques,... et ils n'ont pas eu la curiosité d'aller voir au moment de la mise en œuvre de leur projet, dans quels états se trouvaient les pneumatiques des véhicules une quarantaine d'années après leur immersion. Commentaires écrits de la vidéo : Une plongée superbe par eau claire ! : vidéo. ( Je pense qu'au moment du projet, si on avait remonté les pneumatiques, pas sûr que ces derniers auraient résisté seulement à la pression de gonflage )
Concernant l'opération en cours, regardez sur c reportage de FR 3 Cote d'Azur, l'état de pneus une fois retirés de leur immersion : photos, vidéo, et article.
De lire les différentes sources, l'opération enlèvement des pneus immergés s'est échelonnée entre 2015/2018. A noter qu'à l'époque de leur immersion, la firme de pneumatiques américaine Goodyear a plutôt « encouragée » ce procédé : 1 –2 ,....alors que la firme française Michelin s'est investie elle plutôt dans l'opération de récupération : 1.
Pour cette opération « extraction pneus immergés », l’interview de Christophe Aubel, directeur général de l'agence française pour la biodiversité : vidéo.
Le temps nécessaire pour la décomposition des objets dans la nature !
Voila une bonne question, et connaître la réponse est très intéressant, et comme le sujet de l’article et le pneu, pour celui-ci, il est dit : 100 ans : 1 – 2 -3 , et plus spécialement dans le milieu marin, c'est généralement idem : source. Donc on ne nous fera pas croire qu'à l'époque où il a été pris la décision absconse d'immerger ces pneus ( 1980 ) l'on ne connaissait pas la réponse, alors pourquoi l'avoir ignorée, ...et passer outre !
Il est dit qu'un pneu n'était pas biodégradable, car une substance biodégradable est une substance qui peut, sous l’action d’organismes vivants, se décomposer sans effet dommageable sur le milieu naturel, la biodégradation : wiki, alors que le pneu en se décomposant libère des métaux et d'autres contaminants chimiques qui contaminent alors l'eau, les sols et les écosystèmes, voir les rubriques:Fin de vie, Recyclage, et Réutilisation : wiki. Certains conseillent d'utiliser du béton pour créer des récifs artificiels, là idem, le béton n'est hélas pas éternel, car ce dernier sous l'action : eau-clorures-sulfates se dégrade également : page 153 Les bétons en site marine,..et également sur ce site page 60. Donc pour le béton ; il existe bien un phénomène d'altération, sauf que dans le béton qui se dégrade, finira je pense par être réduit en matière de son origine, c'est à dire du... sable. Résumer le béton se décompose mais à l'inverse des pneus, sans trop dégager de produits polluants ( je ne suis pas expert en chimie, mais enfin c'est mon avis, mais pour avoir dans certaines zones marines plus de poissons, ben, le jeu en vaut peut-être la chandelle.)
Néanmoins, je pense surtout à tout ce pognon que cela a coûté ( immersion/repêchage des pneus )
Evoqué en début d'article : L'énorme scandale de la mer poubelle, avec notamment l'immersion en mer des fûts contenants des déchet radioactifs !
En France, il était ou il est de bon ton de dire que 75% de notre électricité est d'origine nucléaire, comme cet article du Figaro.fr en date de mai 2017 : l'article. Mais la réalité est autre, puisque selon EDF, c'est un peu plus de 60% : source EDF ( par le passé, ce chiffre était nettement plus important, vu sur le site de l'EDF. En 2017, La production française d'électricité d'origine nucléaire a représenté un total de 379,1 TWh en baisse de - 1,3 % par rapport à 2016 ) Sur l'évolution au fil des ans de la production d'électricité nucléaire en France de 1975 à 2015, voir la rubrique Evolution de la production brute d'électricité : wiki. Comme la majorité de mes compatriotes, j'aime bien actionner l'interrupteur ou brancher une prise, et voir que tout fonctionne. Néanmoins, je me souviens bien cette bien triste époque ( années 50 ), ou des fûts qui contenaient de déchets radioactifs étaient tout simplement immergés en mer : résultats Google :là, résultats :vidéos. Dans cette recherche, le hasard a fait que j'ai notamment trouvé cet article d'Agoravox paru en octobre 2009 : Déchets nucléaires, un cauchemar durable, ainsi que celui de septembre 2013 : Les eaux de la Manche plus radioactives que celles de Fukushima...ce qui me fait dire, ... pauvre, très très pauvre mer poubelle !
Le constat est que l'on s’aperçoit maintenant que les dits fûts sont assez sensibles à la corrosion marine ( ben oui l'eau de mer ronge la ferraille ) une technique est utilisée, c'est la vitrification, deux autres solutions sont également utilisées : le bitumage, et le cimentage : là. Actuellement le rejet en mer des déchets radioactifs est réglementé par la convention de Londres 1972 : source : Agence nationale pour la gestion des déchet radioactifs l'Andra. Ce que je voudrais savoir, si dans les étapes de la fabrication des fûts qui ont contenu des déchets radioactifs, des économies ont été faites au détriment de la sécurité ? Déchet radioactif kézako : wiki ? .Classification des déchets radioactifs : Là. La page de L'IRSN ( Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire ) gestion des déchets radioactifs : La. Des déchets radioactifs ont été immergés en mer : résultats :Google. Une entreprise qui fabrique les fûts pour déchets radioactifs :La.
Nous le savons, les déchets radioactifs ont pendant de nombreuses années été immergés en mer.
Ouf, l'immersion en mer des déchets radioactifs est interdit depuis 1993 source ANDRA, autres sources : 1 -2 .
A noter que La convention sur la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersion de déchets, communément appelée Convention de Londres ou LC72 réglemente tous les rejets en mers : Source wiki
Liens en annexes :
Sur ce sujet des récifs artificiels avec de pneus, résultats Google : là.
Un récif artificiel en pneus démantelé au large de la Côte d'Azur : France Inter..
Pneus immergés, la fin d'une pratique : là.
L'image qui illustre mon article à été copiée sur le site :Les pneus pourris de Golfe-Juan.
Gilbert Spagnolo dit P@py
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