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Accueil du site > Tribune Libre > Et si l’on parlait d’autre chose ?

Et si l’on parlait d’autre chose ?

Il y a des exclus qui sont autrement stigmatisés, bafoués, rejetés, violentés, expulsés !

Il y en a qui sont réduits à rien et qu'on laisse crever, comme les chiens.

Pas un mot pour les sortir de là, des politiques aveugles et veules, des décrets ignominieux, des paroles en l'air, quand il y en a.

Eux ne disent rien : pas les moyens ! Tant de souffrances dans leur chair, on ne parle même plus de dignité. On ne veut plus les voir : Disparaissez ! Vous gênez le paysage !

Et quand certains s'indignent et tentent de les aider, « on » les décrète hors la loi !

Mais, au bout du compte, chacun s'en accommode.

Alors ? Où est passée la décence ?

Parce que, pendant ce temps-là, d'autres nous inondent de leurs revendications petites, bourgeoises, petit-bourgeoises, étalent leurs sentiments, nous défient de leur différence.

Les mœurs évolués les laissent en paix, libres de leur vie et de leurs choix, de gagner leur pain !

Ils s'offusquent, se rebiffent : la liberté ne leur suffit pas, ils veulent plus, reconnus, adoubés, identiques !

Des enfants gâtés : « regarde-moi » ! « reconnais-moi » ! Mais pas pour ce que je fais, mais pour ce que je suis, pour ce que je veux.

Le pouvoir n'entendra-t-il que les « pigeons » ? les carabins ? Les patrons du « CAC » ! les homos ?

Le monde va à vau-l'eau ; tout va de travers, le peuple est étranglé, le sol est mort, les océans pollués, irradiés, vidés de leurs vies, pourris de plastiques, l'eau douce est pesticidée, les espèces sauvages sont éradiquées, les forêts abattues, l'air pollué, le nucléaire explose en toute impunité.

De sourdes guerres menacent d'éclater- combats de coq autour d'un grain- les religions ne sont plus que des dogmes mortifères, guerrières, comme au bon vieux temps ! Le mensonge fait flores, l'individu s'exhibe, chatoie, se pousse du col, se rebiffe, s'offusque...

Et pendant ce temps-là... les homos veulent se marier.

Quid des Gide, des Foucault et de tous ceux qui ont, par le passé, fait de leur différence, des œuvres ?

Et pour plaider leur cause, on transforme un mystique aux amours platoniques en « gay ».

Tout est dit dans ce mot : l'Amérique, l'Améri-ique...

On marche sur la tête, le monde tourne à l'envers et... les homos veulent se marier.

Peu leur en chaut de faire des petits dans un bocal, de payer des ventres affamés pour en porter, ils n'ont pas trop envie de regarder du côté des pays « exportateurs d'enfants » ! Ces pays lointains qui les font à des prix abordables !

Ils ont la tune, ils veulent leur gosse.

Point.

Et ce n'est que justice.

Ils oublient un peu vite le sort des générations précédentes : les goulags, les camps de la mort ; ils veulent tout et tout de suite !

Vivre leur sexualité, bourgeoisement, au fond de leur lit douillet dans des appartements chauffés, non, cela n'est pas assez raisonnable. Ce n'est pas suffisant. Non, l'impatience est à la mode : il faut en profiter !

Pleurez sur moi, pleurez sur moi !

Et si je ne pleure pas, je suis une ennemie !!!

Alors :

Au nom de mes ami(e)s homo, libres, gagnant leur vie, qui ne sont pas cailloutés, qui ne sont pas stigmatisés et ne demandent rien, heureux de vivre un temps où ils n'ont plus besoin de se cacher ou de se frustrer, pour tous ceux qui déambulent dans notre société sans être inquiétés, mais aussi pour celles qui, sans amour, sans fric, sans soutiens se débrouillent à survivre ; pour tous ces hommes perdus dans leur veuvage ou leur divorce, tous ces solitaires, ces esseulés, qui pleurent en douce le soir devant leur verre, pour toutes ces détresses qui ne peuvent s'organiser, pour tous ces humbles qui ne pipent mot, pour tous ces drames de la vie, je demande, aux homos à qui le sexe opposé ( est-il opposé ?) dégoûte la libido, à tous ces homophobes à qui ceux de leur propre sexe dégoûte la libido, je demande, oui, je demande qu'ils se calment, qu'ils nous foutent la paix, qu'ils s'agitent pour d'autres combats, beaucoup plus urgents ceux-là !

Mais aussi que plutôt que, la main sur le cœur, ils affirment leurs bons sentiments, ils dévoilent à toutes fins utiles, leurs prostitutions, leurs débordements, leur débauche comme on peut le faire pour les nuisibles hétéros.

Nous remettrons les choses en place ; il n'y aura pas, d'un côté la cucuterie fleur-bleue des gentils homos, et l'abjecte violence des autres.

Alors oui, je demande : Qu'ils se marient donc ! Et qu'on en finisse !

Qu'ils jouent leur partition de conformité, qu'ils se fondent dans la masse si c'est leur plus grand souhait !

Mais je n'en suis pas sûre !
Qu''ils s'incluent donc dans ce monde délétère ; d'autres pays plus libéraux que le nôtre l'ont déjà fait, et cela donne des forces vives à leur doctrine.

Car ils ne sont pas révolutionnaires ! Ils veulent juste que les choses continuent comme elles sont ! Qu'attendre ?
Marions-les, cela ne peut servir que les intérêts bourgeois !

Qui sait ? Peut-être sont-ils l'espoir du libéralisme ?

Le petit rouage qui manquait, la petite goutte d'huile pour que tout continue ; à l'identique, benoîtement conformiste !

Allons, festoyons .

Marions-les et que l'on puisse passer à autre chose !


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14 réactions à cet article    


  • joshuadu34 joshuadu34 21 novembre 2012 09:36

    L’article partait bien... Dommage que le final soit si appuyé, même si, dans le fond, je suis plutôt en accord avec ce qu’il exprime...

    Oui, le mariage homo est une fumisterie, non pas dans le sens ou il serait soit-disant contre nature, ce qui est une logique pompeuse et bancale, mais plutôt dans le sens ou c’est le mariage lui-même qui représente une énorme fumisterie ! Quel est donc ce devoir, quelle est donc cette peur, ou cet égocentrisme pompeux qui pousse deux être qui s’aiment à prouver cet amour par l’apposition d’une signature, d’un acte de propriété marital, entre deux être ? Quel besoin y a t’il dans un couple à s’appartenir ? Si ce n’est, au nom d’une morale rétrograde et purement capitaliste (voir les origines réelles du mariage) qui pousse à une possession marquée noir sur blanc comme on signe un acte de propriété foncière !

    J’ai vécu de merveilleuses années avec celle qui avait partagé ma vie, jusqu’à ce que la maladie nous sépare. Et nul besoin n’existait, entre nous, de nous prouver autrement que quotidiennement, par notre présence au côté l’un de l’autre, que cet amour était bien présent ! En quoi affirmer que cette femme que j’aimais (que j’aime toujours par delà la mort) était mienne aurait-il prouver autre chose qu’un narcissisme de ma part ? La confiance que nous nous donnions mutuellement suffisait largement à notre bonheur !

    En fait, le mariage n’est rien d’autre que l’expression narcissique d’une possession bourgeoise ! Et voir que ceux qui, jusqu’ici, n’avaient pas besoin de ce mariage pour se prouver leur amour ne se battent plus que pour avoir le même droit narcissique me gène aux entournures !

    Mais je défend pourtant ce droit là au nom d’une liberté qui existe pour tous, même si, au fond, cette liberté n’est que celle de choisir ses chaines !

    Il existe, pourtant, dans ce débat, une autre vérité que celle philosophique du mariage, de la possession. Cette vérité, c’est celle d’une reconnaissance, ou plutôt d’une nécessaire banalisation d’un fait : le droit pour chacun de vivre sa vie au même titre que les autres, quelle que soit sa confession, sa sexualité consentie, sa couleur de peau, etc... A ce nom là, la défense du droit au mariage pour tous est nécessaire, puisque le combat n’en est pas, loin s’en faut, à lutter contre l’acte de domination, de propriété, que représente le mariage.

    Et puisque le mariage est « commun », il doit aussi être offert à ceux qui ne vivent pas la même sexualité que nous, tant que celle-ci est librement consentie ! C’est un acte de banalisation et de rejet de la phobie fort et nécessaire !

    Concernant la priorité des combats, je suis d’accord avec vous, il existe bien des combats à mener contre des abus sociétaux bien plus importants que celui-ci, mais je sais, et vous le savez sans doute autant que moi, que le niveau de réaction est faible, et que cette réaction est dirigée par le populisme médiatique qui influence la dite réaction ! Ce niveau étant faible, il est toujours possible, en intégrant un combat existant, de détourner un peu celui-ci vers d’autres sujets que celui qui est initialement imposé. A nous de nous servir de chaque combat pour l’amener vers une généralisation, même si c’est loin d’être facile !

    Ainsi, le combat de Notre-Dame-des-Landes devient un combat pour le choix d’une société autre qu’économique, poussant vers la qualité de vie plutôt que vers l’économie ressentie. Ainsi, ce combat là, celui du mariage pour tous, devient aussi le combat d’une liberté de choix et d’une reconnaissance à cette liberté, cherchant à effacer des siècles de fumisterie bien pensante.

    Reste les autres combats à mener, et ils sont légion !


    • alinea Alinea 21 novembre 2012 10:05

      Oui, je suis pour le droit au mariage, pour ceux qui le veulent, bien que, comme vous, je ne me sois jamais mariée !
      Mon agacement vient de cette surmédiatisation, de ces choses sans cesse répétées, toujours les mêmes ! Ce combat précis ne me touche pas, puisque le mariage ne m’intéresse pas, et cette volonté de se faire reconnaître me paraît puérile et qui, pourtant envahit notre société !
      Tous les combats écologiques ont une bien plus haute portée que le fait précis d’un lieu ; c’est un combat vital ! Gardons-lui toutes nos forces !
      Merci de votre tempérance, elle est rare de nos jours...


      • joshuadu34 joshuadu34 21 novembre 2012 10:39

        Merci à vous pour cet article, plutôt... Dans cette lutte « pour/contre », les arguments utilisés sont inévitablement les mêmes, et toujours exempts d’une réelle réflexion. Vous remettez les chose à leur place, intégrant et ré-estimant leur importance, il était vital de le faire !


      • filo... 21 novembre 2012 11:18

        « On marche sur la tête, le monde tourne à l’envers et... les homos veulent se marier »

        Votre phrase selon moi elle résume tout. Nous sommes à la fin d’un système. La crise actuelle est inextricable. Les pouvoirs en place dans nos sociétés dites « civilisées et démocratiques » ne sont que des figurants myopes dans les griffes du capitalisme financier sans vergogne.


        Après nous avoir bercés par ce qu’ils ont surnommées la démocratie et son expression première votation démocratique. Ils nous ont présentés le choix grand démocratique ; voter pour la gauche ou pour la droite. Ce que nous avons faits étaient plein d’illusions car dans les faits rien ne changea.

        Tout au plus nous nous sommes balancés tantôt à gauche, tantôt à droite. Exactement comme les c... quant ont fauche le foins.


        Et donc nos politicards avaient besoins de souffler et ils nous balancent « un os à ronger » , les homos à marier.

        Effet de diversion est totalement atteint apparemment au vu des réactions et des bagarres que ça provoqué.

        Alors qu’en réalité et dans des conditions normales sujet homos, mariage ou pas ; beh, ont s’en fous.

        Après tout c’est leurs culs n’est pas !


        • alinea Alinea 21 novembre 2012 12:36

          filo : « la crise est inextricable... et on nous balance un os à ronger ».
          Alors qu’il est déjà si difficile de rassembler ses idées et ses forces, cet os est un outrage à notre intelligence, à notre liberté ; la seule solution était de le bouder... raté ! trop dur pour beaucoup de ne pas foncer sur le chiffon rouge que l’on agite devant eux.
          Parce que, oui, on s’en fout !!


        • Furax Furax 21 novembre 2012 12:23

          Je vous propose la fin d’un texte visionnaire de Philippe Murray, publié en septembre 2004 :

          " On publia des sondages dans lesquels la société française déclarait qu’elle était d’accord pour applaudir aux évolutions de la société française, mais de grâce, qu’on arrête de lui brailler dans les oreilles. Les partisans du néo-mariage expliquèrent à la fois qu’il ne fallait pas interpréter leur demande comme une volonté de normalisation ou comme un désir d’imitation mais qu’il y avait de ça quand même, et que d’ailleurs ils se moquaient des institutions dont ils étaient exclus, sauf que le seul fait d’en être exclus leur apparaissait comme un outrage. Réclamant en même temps le droit à la différence et à la similitude, exigeant de pouvoir se marier par conformisme subversif et pour faire « un pied de nez à la conception traditionnelle du mariage » (comme l’écrivent encore les impayables Christophe Girard et Clémentine Autain), ils affirmaient aussi que ce même mariage, à la fois convoité et moqué, revendiqué pour être rejeté, et de toute façon transformé s’ils y accédaient jusqu’à en être méconnaissable, serait un remède souverain contre «  l’alarmant taux de suicide » qui sévit chez les jeunes homosexuels, ce qui laisse supposer que ces derniers se suicident tous par désespoir de ne pouvoir convoler officiellement. On aurait pu imaginer d’autres motifs.

          Mais ces réflexions tomberont très bientôt sous le coup des lois anti-homophobie qu’un gouvernement vassalisé par les associations se prépare en toute sottise à faire voter. Mieux vaut donc se taire. Par-delà le néo-mariage, en effet, et quelques autres revendications divertissantes (suppression de la mention relative au sexe sur les papiers d’identité afin d’en terminer avec les « problèmes kafkaïens rencontrés par les individus de sexe mixte, hermaphrodites, transsexuels, transgenres », ou encore « dépsychiatrisation des opérations de changement de sexe »), c’est la réduction au silence du moindre propos hétérodoxe qui se profile, c’est l’écrasement légal des derniers vestiges de la liberté d’expression, c’est la mise en examen automatique pour délit de lucidité. Il est urgent que personne ne l’ouvre pendant que se dérouleront les grandes métamorphoses qui s’annoncent, dont ce petit débat sur l’effacement de la différence sexuelle est l’avant-propos. Le néo-mariage, dans cette affaire, n’est que l’arbre baroque qui cache la prison.« 

          Marions les donc et qu’on n’en parle plus, vous avez mile fois raison !

          Quant aux »Femen« et autres »beaux esprits", si elles tiennent à faire réellement oeuvre de subversion, qu’elles produisent leurs performances chez ceux qui menacent réellement notre humanité. Aux sièges de Goldmann Sachs et Rotschild. Elles ne le feront jamais. Les chiens ne mordent pas la main qui les nourrit.


          • alinea Alinea 21 novembre 2012 12:31

            Ça ne m’étonne pas de Philippe Murray, que j’apprécie beaucoup ! Merci pour ce texte Furax et pour la concordance de nos pensées.


          • jack mandon jack mandon 21 novembre 2012 12:52

            Bonjour alinea,

            si l’on parlait d’autre chose...

            « La non demande en mariage »
            de notre ami Georges,

            Ma mie, de grâce, ne mettons
            Pas sous la gorge à Cupidon
            Sa propre flèche,
            Tant d’amoureux l’ont essayé
            Qui, de leur bonheur, ont payé
            Ce sacrilège...

            J’ai l’honneur de
            Ne pas te demander ta main,
            Ne gravons pas
            Nos noms au bas
            D’un parchemin...

            La poésie à des années lumières de la réalité finissante.

            Réalité qui semble nous inviter à penser que le monde
            va connaitre une métamorphose, au mieux, dans cette
            chronologie naturelle,
            La métamorphose donne le sentiment d’un saut qualitatif,
            au pire, une mutation monstrueuse, une destruction irréversible.
            la dilution de la métamorphose, une conjonction contre nature,
            Cette destruction est engagée, le combat d’Eros, bien illustré par Georges,
            contre celui de Thanatos, que vous soulignez sans fard,

            Le monde va à vau-l’eau ; tout va de travers, le peuple est étranglé, le sol est mort, les océans pollués, irradiés, vidés de leurs vies, pourris de plastiques, l’eau douce est pesticidée, les espèces sauvages sont éradiquées, les forêts abattues, l’air pollué, le nucléaire explose en toute impunité.

            De sourdes guerres menacent d’éclater- combats de coq autour d’un grain- les religions ne sont plus que des dogmes mortifères, guerrières, comme au bon vieux temps ! Le mensonge fait flores, l’individu s’exhibe, chatoie, se pousse du col, se rebiffe, s’offusque...

            C’est un combat millénaire de l’ombre contre la lumière,

            De l’amour contre l’argent ou la mort, c’est la même chose.

            alea jacta est.

            Merci pour votre article



            • alinea Alinea 21 novembre 2012 13:04

              Est-ce à dire que nous serons toujours les jouets du fatum ; est-ce à dire que nous ne sommes que de pauvres bouchons ballotés par les flots ? Que notre volonté de lutter et d’avancer vers plus de lumière n’est qu’un voeu pieu ?
              Peut-être après tout, mais c’est cela notre vie, et elle n’est pas inintéressante ; elle produit des rencontres et notre petit chemin personnel se fraye des voies escarpées ou embroussaillées : il y a toujours à faire !...
              Merci à vous pour votre réponse


            • filo... 21 novembre 2012 15:21

              Sans vouloir monopoliser le débat que votre article très bien fait et aéré inspire je souhaite prolonger ma pensée entamée dans mon précédent commentaire.

              Déjà le titre «  Et si l’on parlait d’autre chose ? «  est une invitation à réfléchir.

              Alors réfléchissons et pourquoi pas tous ensemble.

              Il faut agir, donc cessons de réagir !

              Surtout si on admets l’idée que le système est fini et que ceux qui nous gouvernent sont incapables de trouver la moindre solution et n’ont aucune résistance face aux crapules de la finance. Nous ne pouvons plus compter sur eux, il est alors inutile de continuer à les subir. Le monde est au bout du chemin, au bord du précipice. N’attendons pas qu’un premier mouton saute dans le vide.

              Le changement peux encore se faire dans l’évolution et le dignité donc, sans révolution violente.

              Pour ça il faut 2 composantes. Une idée entièrement neuve sur notre future société à bâtir et un nouvel être politique (sans aucun lien avec les parties et tendances politique actuelles.

              Un société basée sur la paix, coexistence et partage.

              Et pour en arriver il suffit de le vouloir !

              Si nous voulons donc nous pouvons...


              • alinea Alinea 21 novembre 2012 15:59

                Je le tue à le dire Filo : cessons d’attraper tous les « pompons » tendus à chaque tout de manège ! Cela a l’air d’exciter et de suffire à pas mal de gens, mais pas à tous !
                Tout commence par le rêve et/ou l’utopie. Sachant que cela dessine un chemin que la vie aura tôt fait de dévier.
                Il ne faut donc ne pas être trop rigides avec néanmoins une ligne directrice et un sens critique aigu !
                Exigence, persévérance, écoute..minimum de qualités à retrouver car perdues dans le brouhaha ambiant !
                Délimiter les besoins communs, partagés par le plus grand nombre- même s’ils ne sont pas encore perçus par quelques-uns et que l’ambition soit le but mais pas tomber dans l’immédiateté tant à la mode.
                De manière plus pragmatique et en tâchant d’éviter les pièges et tirer les leçons de l’histoire : ne rien demander ; ne pas manifester pour éviter la répression mais organiser la survie pendant le blocage systématique de tous les rouages de notre société. Et surtout, bien se dire que ces actes, ces actions à mener sont du ressort de notre dignité, de notre liberté et s’armer de courage pour les vivre en recréant les liens nécessaires à notre réalisation « saine ».
                Je suis intimement persuadée que chacun d’entre nous, y compris les plus bouchés d’apparence, ont ce désir de se prendre en main, même à être de « petites mains ». J’ai écrit déjà pas mal de choses là-dessus, à voir si je peux le découper en articles, bases de réflexions et d’échanges !
                Bien à vous Filo


              • alinea Alinea 21 novembre 2012 17:52

                Quel humour, et quoiqu’un peu vulgaire, j’ai bien aimé votre « anusler » !!!
                Mais vous avez peut-être tort : les femmes aiment les homosexuels hommes ! Quand vous vous ferez draguer, essayez de voir les choses autrement ; enfin, ce que je vous en dis...


              • Hervé Hum Hervé Hum 21 novembre 2012 17:30

                Ahlinea, vous m’avez piégez ! Moi qui ne lis plus rien de ce sujet là, voilà que par fidélité à vos articles je me retrouve une fois de plus embarqué dans cette galère.

                Oui, vous avez raison, qu’ils se marient donc où ils veulent, ailleurs qu’en mairie. A l’église par exemple. Une qui les veulent pour renflouer ses caisses vides ou bien pour en remplir une toute neuve.

                M’enfin, qu’à la fin la république ne parle donc plus mariage mais d’union civile pour tous. Et puis surtout, que les enfants aient de bons parents !


                • alinea Alinea 21 novembre 2012 17:47

                  Bienheureuse de vous avoir piégé Hervé, parce que figurez-vous que moi aussi je me suis piégée ; je n’ai lu que peu d’articles : j’y ai vu toujours la même chose ; et je n’ai fait qu’un commentaire, une fois sur un article qui m’avait paru plus original. Et voilà que tous les jours, cinq six articles sur le sujet ; je me suis dit « merde » j’ai envie moi aussi(! !!) de dire ce que j’en pense.
                  C’est fait !
                  Pour moi la page est tournée.
                  Vous avez raison, l’importance des choses ne résident pas dans les « apparences » ( puisque je ne trouve pas d’autre mot plus juste !) mais dans le fond : bonheur de vivre et harmonie, autant que faire se peut

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