• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Ecole : les filles meilleures que les garçons en tout

Ecole : les filles meilleures que les garçons en tout

Une étude anglaise révèle que les résultats scolaires des filles sont meilleurs que ceux des garçons dans quasiment toutes les branches. En particulier dans celles qui mènent à des professions habituellement dirigées par des hommes.

Le fossé se creuse dès l’âge de 5 ans et s’agrandit jusqu’à 16 ans. Ainsi 62% de filles obtiennent de bons résultats contre 55% de garçons au premier diplôme accessible. La différence peut sembler faible (7%) mais il s’agit de branches où antérieurement les garçons excellaient. L’étude montre aussi qu’à 16 ans il y a deux fois plus d’échec chez les garçons que chez les filles. Lesquelles ont de meilleurs résultats y compris dans les filières technologiques.

Dans le domaine particulier de la lecture les garçons sont à la traîne. Pour 20% d’entre eux lire est un passe-temps féminin ou ennuyeux. Curieuses raisons. Car lire c’est aussi comprendre les énoncés d’histoire et de science et former sa pensée.

Les femmes, même meilleures aux études et plus diplômées que les hommes, choisissent en majorité des métiers moins bien payés, avec moins de responsabilités et une hiérarchie moins marquée : paramédical, enseignement, par exemple. Elles sont moins nombreuses à vouloir des postes proches du sommet de la pyramide des salaires et de pouvoir. Cela se vérifie également en France :

« En France, où la réussite des filles à tous les étages du système scolaire est tout aussi incontestable (les filles sont en tête pour l’obtention du bac général, de la licence, et des masters, elles essuient moins de redoublement, etc.), le problème n’en reste pas moins qu’elles choisissent moins les filières scientifiques, puis les masters promettant à des emplois mieux rémunérés et plus à responsabilité. »

Ce choix est-il la conséquence d’une dévalorisation des femmes dans le travail ? A l’heure actuelle cette thèse semble difficile à soutenir. Leurs qualités professionnelles ne sont pas mises en doute. La présence de femmes à la têtes d’entreprises parfois très importantes devrait stimuler les étudiantes fraîchement sorties des études à viser le sommet de la pyramide. Ce n’est pas le cas. Ont-elles une affinité particulière, liée à leur sexe, pour les métiers d’aide et d’écoute ? La maternité les a historiquement placées en première ligne des soins et de l’éducation des humains. Faudrait-il les forcer à choisir des métiers d’argent et de pouvoir si elles ne le souhaitent pas ? Nombre d’entre elles ont fait le choix des métiers d’argent et de pouvoir, et y ont réussi. Celles qui ne font pas ce choix ont donc possiblement d’autres motivations.
savoirlire-logo-245x300.jpg
Le niveau d’étude et les résultats scolaires ne sont donc pas proportionnels au métier choisi et à sa rentabilité financière. Une parenthèse ici, à propos de ce que l’on nomme l’inégalité des salaires, qui est directement liée au constat produit dans cette étude. Elle est essentiellement due à deux raisons. D’une part, comme indiqué dans l’étude, le choix du métier, et d’autre part le choix du travail à temps partiel, plus fréquent chez les femmes. La différence qui est parfois citée dans les médias est la différence globale entre tous les métiers mais pas à l’intérieur des mêmes métiers dans la même entreprise. « A travail égal, salaire égal » est un slogan trompeur car ce n’est pas là la question. De plus, nombre d’hommes exercent des métiers qui ne sont ni d’argent ni de pouvoir : paramédical, construction, par exemple. Ce n'est donc pas spécifiquement féminin.

Pourquoi les garçons sont-ils distancés dans les résultats scolaires ? Qu’est-ce qui se joue à leur niveau ? L’école est-elle aujourd’hui mieux adaptée aux filles ? Ont-elles des qualités que les garçons possèdent moins ? Y a-t-il une psychologie masculine particulière liée à la représentation sociale qu’ils ont d’eux-mêmes ? L’abaissement du masculin et la survalorisation du féminin dans notre société sont-ils en cause ? Autant de question ouvertes. Le désir d’excellence dont il était question hier, si important pour la réussite individuelle et celle de la société entière, n’est-il plus assez valorisé chez les garçons ?

Concernant la lecture, le déficit est à mon avis un vrai problème. Les Etats du monde entier devraient lancer une grande campagne de soutien à lecture dans tous les pays du monde et à tous les âges. Lire, c’est ouvrir la pensée à de nouvelles notions, développer ses propres capacités intellectuelles, c’est améliorer sa pratique de la langue.

Devant la désaffectation de la lecture et les affaiblissement de la langue et de la pensée : langage sms, épicène, bande dessinée, importance grandissante de l’image, entre autres, l’Unesco et les Etats devraient faire de la lecture une cause mondiale avec une décennie de campagne. J’ai quelques idées à ce sujet et j’y reviendrai ultérieurement.


Moyenne des avis sur cet article :  2.39/5   (23 votes)




Réagissez à l'article

72 réactions à cet article    


  • voxagora voxagora 9 juillet 2012 10:47

    Faire entrer tous les enfants au même âge (7 ans par exemple) à l’école primaire 

    est une aberration, c’est du forçage, une entreprise insensée.
    De même que les absurdités de devoir être à tel âge ds telle classe, ou la stigmatisation du redoublement, par là du redoublant, alors que ça peut être un très bon repositionnement.

    Pourquoi préférer la casse ? vaste question.

    Les filles ne sont pas plus intelligentes que les garçons, mais l’intellect des garçons, 
    pour de très très bonnes raisons, est plus lent à atteindre son « plein emploi » que celui des filles.
    Il faut le dire et le répéter à nos enfants garçons, s’ils en souffrent,
    avec toutes les conséquences possibles sur leur comportement, leur scolarité, l’image des femmes etc..

    Et titrer « Les filles meilleures que les garçons en tout », bonjour les dégâts ! 
    Au cas improbable où des jeunes gens liraient ceci, on peut leur dire que c’est transitoire,
    que c’est parce que les filles, n’ayant pas ce qu’ils ont, vont compenser provisoirement ce manque
    par une plus grande agilité intellectuelle, en attendant que les choses s’égalisent.

    Les métiers et fonctions des citoyens, ensuite, suivant le sexe, c’est plutôt du coté de la question de l’égalité des droits. Ce n’est pas sans rapport, mais c’est un autre aspect.

    Je ne sais pas si on trouve encore cet excellent travail de Catherine et Guy Vermeil,
    un livre très simple et extraordinaire intitulé « Le lièvre et la tortue ».
    .


     




    • Francis, agnotologue JL 9 juillet 2012 12:01

      voxagora,

      je suis tout à fait d’accord avec vous. N’oublions pas non plus, qu’à âge égal, les filles sont souvent plus grandes que les garçons.

      Et culturellement, les garçons, pour masquer ce qu’ils prennent pour une infériorité intellectuelle insupportable, se réfugient dans le jemenfoutisme ; c’est catastrophique.

      Faut-il envisager d’abandonner abandonner la mixité ? Ou admettre un décalage artificiel d’un an entre filles et garçons d’une même classe ? Ou autre choses ?


    • Traroth Traroth 9 juillet 2012 13:26

      Pour éviter la stigmatisation du redoublement, un moyen simple est la progression à la carte. Si un élève est très bon en math et mauvais en histoire, est-ce que ça a vraiment du sens de lui faire refaire tout le programme de math ? C’est démotivant et stigmatisant. En fait, c’est l’idée même de classe qu’il faut remettre en cause.


    • voxagora voxagora 9 juillet 2012 13:49

      Un élève très bon en maths et mauvais en tout ne redouble pas en principe.




    • kemilein 9 juillet 2012 15:39

      de mon constat personnel, ni les filles ni les garçons n’étaient meilleurs.
      ils étaient bien capable de se montrer digne de l’endoctrinement qu’ils subissaient, prompte a se conformer a ce qu’on attendaient d’eux.
      en sommes des cons et des connes, des personnes simple sans saveur sans personnalité (sauf celle véhiculée par les merdia de jeune pouf et pof tocard)

      je n’ai constaté aucune intelligence d’aucune forme, ni aucune disposition féminine particulière. des « psittacistes » conditionnés a la bêtise et par la bêtise et a l’abrutissement par l’abrutissement.

      et je me garderais bien si j’étais vous de vanter la supériorité féminine de la servilité et de la bêtise, ça pourrait être mal vue.


    • lsga lsga 9 juillet 2012 16:16
      @JL
      tout à fait d’accord avec JL, les filles commencent à se masturber beaucoup plus jeune que les garçons.

    • kemilein 10 juillet 2012 04:17

      isga dit vrai mais c’est faux
      la masturbation féminine est plutot ’accidentel" (se frotter le clito) alors que bon un mec faut qu’il se la sorte et se bouge le prépuce (pour ceux qui sont entier) c’est quand mm moins accidentel.
      mais les petios se touche pas mal la nouille et les parents les culpabilisent et leur génère une honte > frustration > névrose.

      ya pas vraiment de précoce.


    • HerveM HerveM 9 juillet 2012 10:51

      C’est, entre autres, une affaire d’hormones. Le jeune adolescent, soumis à d’importants pics de testostérone, se sent obligé de jouer la surenchère virile pour espérer séduire les jeunes femelles de sa classe. Et quoi de moins viril que d’être le premier de la classe, traité pire qu’une gonzesse par les petites frappes et autres authentiques benêts ?

      Pour remédier au problème, l’arrêt de la mixité scolaire devrait se faire dès l’entrée en 6ème. Déjà qu’à cet age, la défiance à l’autorité est de mise chez le jeune mâle, une discipline militaire et l’absence de courbes féminines, même naissantes, est hautement recommandé pour remettre nos p’tits gars au boulot !


      • tf1Goupie 9 juillet 2012 11:22

        On observe exactement la même chose en France.

        C’est tout simplement par ce que les filles sont plus « dociles » et donc plus respectueuses de l’enseignement.
        L’acquisition de la connaissance est plus rapide si l’écoute est positive.

        Il est cependant possible que cette tendance s’inverse puisque la proportion de filles parmi les élèves « perturbateurs » est en train d’augmenter, mais si la rebellitude des garçons est encore largement majoritaire.

        La proportion faible des filles dans les filières scientifiques est encore largement culturelle, mais il faut noter que dans les concours de Médecine les filles font depuis peu la majorité des reçus ...


        • Gollum Gollum 9 juillet 2012 11:37

          Pourquoi les garçons sont-ils distancés dans les résultats scolaires ? Qu’est-ce qui se joue à leur niveau ? L’école est-elle aujourd’hui mieux adaptée aux filles ?


          Pour moi la réponse me semble assez évidente. L’apprentissage scolaire nécessite une passivité et une soumission à laquelle les garçons ne sont pas particulièrement aptes...
          Bref une absence de motivation évidente due à la structure même de l’apprentissage trop passif, trop soumis à l’autorité du professeur.. Le mâle a besoin de dominer et l’école vous apprend exactement le contraire...

          • stanh 9 juillet 2012 12:18

            Les filles sont encore majoritairement éduquées pour être plus sérieuses et dociles, les garçons pour être plus égoïstes et chaotiques (« c’est un garçon faut bien qu’il se défoule ! allez vas jouer au foot ! » ).
            J’ai connu quelques nanas fort intelligentes qui n’en foutaient pas une en cours car elles préféraient profiter de la vie de manière chaotique et indépendante, qu’elles refusaient d’être de petites filles sages:elles agissaient « comme des garçons ».

            Certaines veulent réussir et ont conscience qu’en tant que femme, elles partent avec un handicap dans des sociétés aux restes misogynes encore actifs. Au même titre que certains enfants d’immigrés sur-brillent dans leurs études.

            Et il ya surement encore plein de raisons.


            • diverna diverna 9 juillet 2012 12:24

              Attention ! On raisonne ici en moyenne. Il est possible (et je pense que c’est le cas) que les garçons se « dispersent » (c’est le cas de le dire) davantage que les filles. il y aura des garçons très brillants qui vont devancer les filles et d’autres bien plus faibles.
              Un autre point d’observation courante est que les filles apprennent plus tôt (maturité pour cet apprentissage plus précoce) mais les garçons reviennent en force vers 16 ans, au moment où de nombreuses filles, elles, se « dispersent » (pas toutes , bien sûr).
              En simplifiant (beaucoup) ilsemble que les enfants filles soient plus performantes à l’école et les ados garçons plus performants , surtout s’il y a compétition. En France, les premières échéances (BAC) arrivent un peu tôt (compte tenu des programmes) pour que les garçons aient refait leur retard.


              • Tristan Valmour 9 juillet 2012 13:45

                C’est une étude britannique qui s’appuie sur le GSCE que l’on passe à 16 ans. Pour pouvoir généraliser, il faudrait étudier ce qui se passe dans d’autres pays, comme le Japon ou Singapour.

                Pour le cas britannique, c’est simple. Les profs sont mal payés, c’est un métier essentiellement féminin alors les british ont fait appel à des profs d’Europe de l’Est, qui comme chacun le sait, sont particulièrement jolies, surtout les Bulgares et les Ukrainiennes. Enfin, les Bulgares de Nessebar en plein été, les connoisseurs apprécieront. Cela n’affecte que peu les élèves filles (en Angleterre, l’homosexualité touche davantage les garçons que les filles d’après une étude de Dunn et Robert dans Gender, a new paradigm ), en revanche les élèves garçons ne peuvent étudier dans de bonnes conditions si le chemisier « de la prof » est largement ouvert, qu’elle porte des lunettes, entrouvre légèrement ses lèvres et passe régulièrement la main dans les cheveux, ce qui est le cas dans 64 % du temps d’après une étude de l’équipe du professeur Englund (en réalité, de ses doctorants), Phd en neurosciences cognitives, et spécialiste du mouvement ondulatoire des cheveux blonds et de leur rapport avec l’intelligence. Mais le professeur Englund travaille pour Wiley, un concurrent de Pearson, alors les médias n’en parlent pas. Il y a sur le sujet une omerta qui confine au complot et trahit bien les dysfonctionnements en matière de Recherche avec un grand R.

                Bon, ce que j’ai écris dans le paragraphe précédent est naturellement une connerie, on peut blaguer sur les multiples études qui sortent tous les jours, sur tous ces produits miracles qui améliorent la mémoire (comme si c’était simple !) sans effet secondaire bien entendu. Il faut bien occuper les chercheurs et justifier les milliards investis. Et je ne parle pas de l’inflation des doctorats qui servent de caution, si t’en as pas un, t’es plus rien. Il vaut alors mieux en avoir plusieurs.

                En réalité, aucun programme scolaire n’est calqué sur le développement du cerveau et des fonctions qui lui sont associées. Or, la maturation de celui-ci n’est pas continue et affecte différemment les garçons des filles, et est même dépendant de la langue (et de bien d’autres choses d’ailleurs). Jusqu’à 15 ans, le cerveau féminin mature plus vite que le cerveau masculin dans la plupart des domaines. Le retard, surtout en ce qui concerne le cortex frontal, est rattrapé vers 25-30 ans. L’étude citée a été faite pour les 16 ans. Ceci explique cela. Et tout ce qui est écrit dans le présent paragraphe est vrai. On sait tout cela depuis 30 ans environ !

                Tchuss


                • jef88 jef88 9 juillet 2012 13:57

                  Et le fait qu’il y ait plus d’enseignantes que d’enseignants ?
                  l’enseignement ne serait il pas mieux adapté pour les filles ?


                  • chantecler chantecler 9 juillet 2012 14:00

                    Evidemment !

                    Ancien instit , je l’ai constaté dans toutes les classes du primaire que j’ai eu à conduire .

                    Les gamines sont bien plus performantes que les gamins à l’école primaire .

                    De toutes origines mais en particulier maghrébine...

                    Pourquoi ? En général le garçon est choyé dans la famille : on lui laisse tout passer .

                    Et puis la relation mère / fils pour le meilleur et pour le pire .

                    Le gamin est souvent le petit homme investi par tous les fantasmes familiaux ....

                    En principe l’avenir matériel de la famille , la fierté , dépend du garçon alors que la fille est une charge qu’il faut caser au plus vite...

                    Et les filles comprennent beaucoup plus rapidement le dilemme ...

                    Soit elles conquièrent l’autonomie matérielle , professionnelle , soit elles seront dépendantes du mari que l’on leur choisira ou qu’elles trouveront ...

                    Les garçons en primaire vont se défouler avec un ballon de foot qu’ils enverront dans toutes les directions .

                    Les filles se regroupent , bavardent , font des jeux pas envahissants : corde à sauter , marelle etc

                    Bref sont plus sociales et échangent infiniment plus .Bien plus éveillées .


                    • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 02:01

                      @Chantecler

                      Ce que vous dites du primaire vaut probablement jusqu’à la fin des études ; pour tous ceux qui ont l’expérience de ce métier, c’est une évidence et je ne vois rien à ajouter ni à retrancher à votre propos. 


                    • anty 9 juillet 2012 14:21

                      Il faut séparer les deux sexes à l’école et addapter l’enseignement pour les garçons


                      • xmen-classe4 xmen-classe4 9 juillet 2012 14:32

                        Donc le programme scolaire favorise les filles.

                        Les garçon peuvent très bien s’ennuyer à cause d’un programme trop lent et marginalisé des vrais problèmes de notre société.


                        • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 02:14

                          @xmen-classe4

                          Oui, cela doit être ça : les programmes sont faits spécialement pour des andouilles et les exigences sont tellement élémentaires que les garçons se sentiraient deshonorés s’il leur fallait condescendre à un pareil niveau. C’est ce qui fait que, très supérieurement intelligents sans doute au sortir du berceau, très vite ils cessent quand même de faire le poids sur le plan intellectuel. Enfin, pas tous. L’ironie ne doit pas nous faire tomber non plus dans la caricature.


                        • Prudence Gayant Prudence Gayant 9 juillet 2012 14:55

                           Séparer les sexes comme demande Anty ? cela donnerait les testicules à droite et les cerveaux féminins à gauche ?
                          Ce sont sûrement les petites Afghannes, les petites Pakistanaises les petites Indiennes qui seront fières de savoir qu’elles sont plus intelligentes que les garçons. Se protéger le cerveau d’un drap cela a sûrement un effet positif, les garçons devraient essayer.
                          S’acharner sur les femmes ne rendra pas certains hommes intelligents, et encore moins fréquentables. et encore moins avenants.

                           


                          • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 02:07

                            « S’acharner sur les femmes ne rendra pas certains hommes intelligents, et encore moins fréquentables. et encore moins avenants. »

                            @Prudence Gayant

                            Je crains en effet qu’un bon nombre d’interventions, dans cette page, ne viennent corroborer, et au-delà de toute espérance, la thèse soutenue par l’auteur de l’article.


                          • Mr-J 9 juillet 2012 15:18
                            Je suis plutôt pour ré-introduire la non-mixité des classes. Pour tout simplement qu’il n’y ait pas de favoritisme, les professeurs mâles qui favorisent les élèves filles, c’est bel et bien une réalité. Ridicule je le concède, mais tout de même : elles sont sur-notés en plus d’être moins souvent punis. Pour les retards par exemple, mais aussi parfois pour la même faute commise à quelques minutes d’intervalles, les hommes sont-ils plus tolérant face aux erreurs de la gente féminine, en apparence c’est à n’en pas douter.

                            L’uniformisation des tenus, mais aussi des effets personnels seraient je le pense de bonnes choses, car les jeunes m’ont l’air de plus en plus touché par les dérives de la compétition technologique... Peut-être me fourvoierais-je ? Sans compter que la jalousie peut amener à certaines formes de criminalités : vols, racket, recèle, mais aussi trafique de drogue pour être en mesure de se payer ce que leurs parents ne peuvent leurs offrir.

                            La progression à la carte comme le préconise Traroth, me semble être un excellent complément qui en plus d’être bénéfique pour l’orientation de l’élève lui permet de ne pas se retrouver totalement à la ramasse lorsqu’il change de classe. Je pense par exemple à mon niveau d’allemand qui n’a guère évolué depuis la quatrième et que j’ai lourdement payé lors de ma tentative de passer le baccalauréat.

                            J’avais lu un article très intéressant sur Agoravox (que je n’arrive pas à retrouver) et qui parlait des différences entre le cerveau masculin et féminin, il était dit que le mode d’apprentissage scolaire actuel était plus adapté aux cerveaux féminins qu’aux cerveaux masculins. Un parallèle avec ces thèses eut été ici le bienvenue, surtout face à l’animosité (pour moi : inexpliqué) dont vous êtes victime.

                            • Christian Labrune Christian Labrune 9 juillet 2012 15:33

                              @Mr-j

                              Oui, vous avez raison. Et imposer aux filles, quelle que soit leur origine, le port de la burqa. Faire en sorte, surtout, qu’une école de filles ne soit pas dans le même quartier qu’une école de garçons, pour éviter les rencontres. Il serait même possible d’imposer un trottoir aux garçons et un autre aux filles. Trottoir impair pour les garçons, comme le premier chiffre du numéro de sécurité sociale, et trottoir pair pour le deuxième sexe. Même séparation dans les autobus, les cantines, les jardins publics, etc.

                              A terme, l’idéal serait de créer des villes réservées chacune à un sexe particulier. Le puritanisme y trouverait son compte et le problème démographique s’en trouverait naturellement résolu. 


                            • Mr-J 9 juillet 2012 15:46

                              Il était pour moi question de faire des classes non-mixte. Pas des écoles.

                              Vous n’arrivez sans doute pas à comprendre les difficultés que peuvent rencontrer les jeunes garçons dans ce genre de milieux, s’il faut rester dans l’humour essayer donc de comprendre les difficultés due à une érection lors de l’apprentissage des théorèmes mathématiques.

                              Les rapports que vous insinuez entre la burqua et l’école laïque ne serait pas quelque peu névrotique ?

                              Enfin pour continuer dans ce sujet je suis pour le port de la burqua ne vous en déplaise, la liberté ne s’impose pas : amie de l’impérialisme.


                            • Mr-J 9 juillet 2012 16:01
                              Excusez-moi j’avais lu Christiane au lieu de Christian. Vous connaissez donc le petit désagrément que j’avais essayé de vous faire partager :).

                            • johnford johnford 9 juillet 2012 16:58

                              Il est évident que l’hyper-sexualisation de plus en plus précoce des filles (string, maquillage) ne doit pas aider les garçons à se concentrer en cours ; éviter de mélanger garçons et filles dans les salles de classe me paraît indispensable. Et il y aurait création d’emploi du côté des enseignants.

                              L’uniforme scolaire, comme au japon vous voulez dire ? je ne pense pas que ce soit indispensable ; ça permettrait surtout de s’assurer que les tenues restent décentes et de masquer les inégalités entre classes sociales.


                            • Mr-J 9 juillet 2012 17:41

                              John :

                               Je ne pense pas défendre les uniformes pour des raisons ’puritaines’ comme dirait l’autre, mais en une sorte pour lutter contre le communautarisme culturel (différent du communautarisme que l’on pourrait appeler ethnique) des jeunes générations et la crânerie matérialiste, en une sorte le : je possède donc je suis ; tendance que j’ai observé chez les plus jeunes.

                              J’ai assisté durant ma scolarité à ce que j’appelle le communautarisme culturel qui s’apparente à des préférences vestimentaires, politiques, sportives, musicales etc.

                              Les élèves se livrent une sorte de guerre entre eux à cause de leurs préférences, ce qui est ridicule et dangereux en plus d’être, je le crois, un problème exclusivement français et nouveau.


                            • Christian Labrune Christian Labrune 9 juillet 2012 21:48

                              @Mr-J

                              J’observe qu’on parle ici des filles et des garçons sans même préciser leur âge. Ce qui s’observe dans les classes du second cycle, les seules que je connaisse, c’est qu’on peut déjà deviner le niveau de culture et de développement intellectuel du groupe à la manière dont les sexes y sont répartis. S’il se fait quelque part un rassemblement de garçons ou de filles, c’est très mauvais signe, il y a fort à craindre qu’on ait affaire a des jeunes un peu perturbés et très immatures. D’où la nécessité de leur apprendre très tôt - et dès la maternelle, contrairement à ce que vous proposez -, à vivre avec des gens de l’autre sexe. Dans les classe ultra-violentes des banlieues (j’en ai connu quelques unes) les garçons ont peur des filles et cela se traduit habituellement par un machisme absolument répugnant.

                              Il va sans dire que vos histoires d’érection me paraissent totalement incongrues. Ce n’est pas cela qui empêche de faire des études, de devenir Président du FMI ou d’obtenir une médaille Fields. Le Président de la République lui-même, peut-être, et quoique socialiste... mais passons !

                              Les grands penseurs n’ont pas tous été impuissants ! Je vois que vous êtes partisan de la burqa ; c’est bien, il faut de la pudeur. Vous aurez sans doute remarqué que dans les rues du centre des grandes villes, dans les piscines ou dans les classes où on n’a pas pris la précaution de séparer les sexes, les mâles sautent sur tout ce qui passe à leur portée, comme on voit faire aux taureaux dans les prairies. Ce n’est pas bien du tout. Dans les quartiers du 93 où s’installe déjà progressivement la charia et où le corps féminin s’est aboli, ces sortes d’obscénités, Dieu merci, sont devenues tout à fait impossibles.

                              Il y aurait bien une autre solution que j’ai déjà plusieurs fois proposée ici-même, ce serait d’imposer la castration avant même l’entrée à l’école primaire. J’aime beaucoup la musique ancienne ; en peu d’années on disposerait enfin dans les écoles de musique d’excellents chanteurs pour le vieux répertoire destiné à la Sixtine. Les hautes-contre pourront bien faire tous les efforts qu’ils voudront, ils n’arriveront jamais à la cheville des Farinelli ou des Moreschi !


                            • Mr-J 9 juillet 2012 22:51
                              En effet cela avait vocation d’être incongru à l’image de vos précédant sarcasmes.

                              Vous pensez réellement ce que vous dites sur le niveau de culture et de développement intellectuel ? Je pense que les affinités amicales n’ont rien à voir, les filles sont par exemple les premières à penser à mon plus grand étonnement que l’amitié homme-fille est impossible, tout simplement parce que cette même amitié nait d’un désir sexuel... Je trouve ça à la fois idiot théoriquement mais relativement juste sur le plan de la pratique...

                              Concernant la burqua vous mélangez un peu tout, ça me coupe l’envie de déblatérer sur le sujet. La burqua est pour moi une problématique religieuse ayant donc attrait à la sphère privée, par conséquent je n’ai pas à juger de cette pratique, je n’ai pourtant jamais dit qu’elle était bénéfique, j’ai simplement insinuer ne pas être contre.

                            • tf1Goupie 9 juillet 2012 23:11

                              « essayer donc de comprendre les difficultés due à une érection lors de l’apprentissage des théorèmes mathématiques. ... »

                              LoL !!

                              Parce que vous croyez qu’avoir une érection dans une classe où il n’y a que des garçons c’est plus facile ?


                            • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 02:24

                              @Schweizer.ch

                              La sexualité des adolescents, on n’en a rien à f..., si j’ose dire. C’est leur affaire. Ca les travaille sans doute plus que les adultes, et les jeunes générations seraient sans doute moins perturbées s’il n’y avait pas eu le sida et si elles jouissaient des mêmes facilités qu’ont pu connaître les gens de ma génération, qui avaient vingt ans en 68. La répression de la sexualité est quand même le meilleur moyen qu’on ait jamais trouvé pour fabriquer des imbéciles incurables. Depuis vingt ans on observe, de fait, et surtout dans les milieux les moins favorisés, une espèce de retour à la niaiserie et au puritanisme. C’est une véritable catastrophe pour la civilisation.


                            • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 02:41

                              « Concernant la burqua vous mélangez un peu tout, ça me coupe l’envie de déblatérer sur le sujet. La burqua est pour moi une problématique religieuse ayant donc attrait à la sphère privée, par conséquent je n’ai pas à juger de cette pratique, je n’ai pourtant jamais dit qu’elle était bénéfique, j’ai simplement insinuer ne pas être contre. »

                              @Mr-J

                              En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout puritain, mais je trouve l’exhibitonnisme sur la voie publique assez choquant. Et je ne fais aucune différence entre le malade mental qui va ouvrir son manteau à la sortie des écoles et une femme dont la burqa me dit d’aussi loin que je la vois : je cache un sexe. Là-dessous, dit la burqa, ce n’est pas une femme (avec des pieds, des mains, un corps et surtout un cerveau) c’est un sexe, juste un sexe. Je cache une femme, laquelle n’est qu’un trou, des pieds à la tête, rien d’autre.

                              Or, quand je vois une femme, même nue, pour moi, c’est un être humain, ce n’est pas seulement un sexe. La nudité n’a rien d’obscène. Le voile qui cache ostensiblement est plus obscène que la nudité. Faites donc l’expérience, dans une réunion, de redoubler la fonction dissimulatrice du pantalon en vous appliquant les deux mains ostensiblement sur l’entrejambe ! De toute façon, vous n’oseriez même pas le faire.

                               

                               


                            • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 10:41

                              « Excusez-moi j’avais lu Christiane au lieu de Christian. Vous connaissez donc le petit désagrément que j’avais essayé de vous faire partager :). »

                              Mr-J

                              « Désagrément ? » Ah, bon. Certains diraient plutôt le contraire, mais vous aurez sans doute la bénédiction de Benoît XVI, ce qui n’est pas rien.


                            • Christian Labrune Christian Labrune 9 juillet 2012 15:58

                              à l’auteur,

                              Votre constat est tout à fait pertinent : tous ceux qui ont été professeurs ne manqueront pas d’apporter de l’eau à votre moulin, et il n’est même pas nécessaire de recourir à l’objectivité de statistiques qui sont de plus en plus précises : c’est perçu comme une évidence quand on est sur le terrain.

                              Certains disent : les filles sont plus « dociles ». Elles se conforment effectivement mieux aux exigences de discipline qui sont nécessaires dans l’école, mais les garçons ne sont pas moins dociles. Même si leur docilité elle est d’une autre nature, elle n’est pas moins évidente. C’est-à-dire qu’au lieu d’obéir à la rationalité du système d’instruction, ils préfèrent se soumettre aux lois grégaires du groupe social dont ils sont issus. Lorsque la culture est valorisée dans leur milieu social où l’obtention des diplômes est perçue comme la condition de la réussite sociale, ils peuvent aussi bien réussir que les filles. En revanche, dans des milieux où l’échec scolaire est plus répandu, il arrive que la culture, par ressentiment, soit assez méprisée, comme l’avaient fait apparaître bien des études de Bourdieu. Et dès lors, dans des écoles où on désespère de pouvoir obtenir les diplômes sans de considérables efforts, on s’acharnera plutôt, virilement (la testostérone ?), à tout détruire. Puisque je ne peux pas réussir, je vais empêcher les autres de travailler. C’est ainsi que depuis une vingtaine d’années le sens de l’émulation s’est inversé dans nos banlieues : celui qui travaille et réussit est un « bouffon », c’est-à-dire une sorte de lèche-cul du système, et la suprême élégance est d’attendre sans rien faire la fin d’études dont on n’aura jamais rien su tirer.

                              La destruction du système républicain d’instruction publique par les socialistes à partir du milieu des années 80 a considérablement accéléré en France cette évolution. « Avoir le bac » est devenu un droit qu’on a progressivement reconnu, même à des illettrés. A partir du moment où l’école se méprise elle-même jusqu’au point de délivrer de faux diplômes, comment pourrait-elle encore être respectée par ceux qui croient devoir la fréquenter par obligation mais que l’étude n’a jamais intéressés ?

                              Je ne sais pas si les filles sont plus intelligentes que les garçons ; qu’est-ce que c’est que l’intelligence ? Cela résulte d’un nombre si considérable de paramètres que cela restera toujours impossible à évaluer scientifiquement. En tout cas, il m’a toujours semblé qu’elles étaient infiniment moins connes. Les grandes civilisations sont celles où les femmes ont une grande influence. Les progrès en civilisation, disait à peu près Fourier, sont toujours en raison directe de la liberté des femmes.

                              S’il fallait s’en tenir à la Bible, qui reste une référence pour bien des obscurantistes, il suffirait de comparer Eve la curieuse et son compagnons Adam, le plus obéissant des bovins. Sans Eve, nous serions encore à poil, en train de bouffer des crudités et de tourner entre les quatre murs du jardin d’Eden, comme des poissons rouges dans leur bocal, pour le divertissement d’un grand demeuré céleste.



                              • Christian Labrune Christian Labrune 9 juillet 2012 16:05

                                Erratum

                                J’ai écrit à la deuxième ou troisième ligne du second paragraphe :« Même si leur docilité elle est d’une autre nature, elle n’est pas moins évidente.

                                Le premier »elle" est évidemment de trop ; on voudra bien m’en excuser. Je renonce à lire jusqu’au bout : si je trouvais une autre faute, il ne me resterait plus que le seppuku. Je n’y tiens pas.

                                 


                              • hommelibre hommelibre 9 juillet 2012 16:23

                                @ Christian :

                                Pas de souci pour les fautes. Je préfère vous lire viviant... smiley

                                "C’est ainsi que depuis une vingtaine d’années le sens de l’émulation s’est inversé...«  : C’est peut-être une raison majeure en effet. Et c’est un constat désastreux. D’ailleurs ce n’est pas que dans les banlieues. L’attaque contre la culture occidentale passe par l’attaque du »mâle blanc" entre autres représentations du méchant. Celui qui veut réussir est assimilé au prédateur strait, celui qui perd est cool et drôle. Cela date bien des années 70 il me semble, avec le culte du anti-héros. Cela a eu son sens à une époque, mais on ne voyait pas où cela menait...


                              • Mr-J 9 juillet 2012 17:24
                                Pour ce qui est de la pensée de Bourdieu que j’avoue ne pas connaître, cela me semble bien simplifié notamment le côté ’empêcher les autres de travailler par surplus de testostérone’, ayant moi-même été un élève très perturbateur je serais d’avis de dire que cette barrière résulte d’une conséquence et non d’une obscure volonté auto-destructrice, la réalité serait plus proche de la sur-enchère en vue de la prolongation des plaisirs récréatifs^^. Toutefois, je ne nie pas la stigmatisation dont est victime la tête de classe, mais de là à parler de lèche-cul du système ? Allons. Restons sérieux. Tout dépends du comportement de la personne, il y a des têtes de classes qui s’entendent très bien avec les derniers de la classe et vice versa, après il y a des préjugés et si la personne ne fait rien pour se débarrasser des préjugés dont il est la cible il ne faut pas s’étonner de le voir être stigmatisé et cela est vrai peut importe le niveau de l’élève.

                                Satanés socialistes ! A cause d’eux nous avons la main d’oeuvre la plus qualifiée au monde ? Quelle honte ! 

                                Concernant les filles qui seraient infiniment moins connes, nous n’avons pas dû côtoyer toujours les mêmes ou peut-être est-ce un problème de ma génération ? Je pense en toute honnêteté que la bêtise et la méchanceté sont très bien partagées et qu’une fille n’hésite généralement pas à se montrer autant si ce n’est bien plus cruelle qu’un homme.

                                Fourier parlait de progrès sociaux... Si vous le souhaitez je peux vous achever après votre seppuku ^^.

                                Et concernant la bible, c’est bien beau de faire le sulfureux, mais faire l’apologie d’Eve cela revient à faire l’apologie de la corruption et de la guerre.

                              • tf1Goupie 9 juillet 2012 19:41

                                C’est marrant parce que c’est une étude anglaise, mais tous les « liquidateurs » du système scolaire Français se l’approprient goulument !


                              • Christian Labrune Christian Labrune 9 juillet 2012 22:12

                                @Mr-J

                                Bourdieu a écrit beaucoup de stupidités sur l’école, qui n’ont pas peu contribué à sa destruction. Il considérait qu’elle était l’institution qui permettait aux enfants de la classe bourgeoise, aux « héritiers » donc, d’acquérir le savoir qui leur permettrait d’assurer leur domination sur le bas peuple. Idées dans la lignée du gauchisme de la fin des années 60 : c’est vrai qu’il y avait alors peu d’enfants d’ouvriers dans les grandes écoles, mais maintenant, après tant de réformes, il n’y en a pratiquement plus. Cela dit, Bourdieu n’a pas écrit que des sottises ; sa description des croyances, des manières de penser des groupes sociaux (dans « La distinction », par exemple) est souvent brillante et fort juste.

                                Quand je vous dis que l’émulation s’est inversée, ce n’est pas l’expression d’un fantasme. Je vous parlais des lycées du 93, non pas de Louis-le-Grand ou de Henri IV. Tous ceux qui ont enseigné dans certaines classes de ces sortes d’établissements vous diront malheureusement la même chose. Mettez vous un peu à la place d’élèves qui sont arrivés à l’ancienneté au niveau du bac et qui n’ont pas les rudiments, qui ne maîtrisent toujours pas les règles du calcul algébrique ou qui sont incapables de produire trois prases dans un français cohérent. Imaginez un peu qu’on vous impose de suivre un cours de licence dans une discipline qui vous est totalement inconnue. On vous dirait : mais c’est passionnant, le chinois, ou l’arabe, ou la théorie quantique. Certes ! mais quand vous ne comprenez rien à ce qu’on vous raconte, cela ressemble tout de même à un supplice. On en est à peu près là, d’où la violence et le désespoir.


                              • Mr-J 9 juillet 2012 23:28

                                C’est qu’il en deviendrait sympathique le Bourdieu. Sinon ne vous inquiétez pas ceux qui y sont allés à l’ancienneté comme vous dites pour le Bac je les connais bien... Bon c’est bien beau de critiquer les comportements grégaires, mais finalement il serait sans doute plus judicieux de remettre en cause le système éducatif déficient...Pourquoi apprends-on aux élèves chaque année exactement la même chose, parfois pour l’histoire, mais surtout pour l’anglais ? C’est quand même un monde de revoir chaque année ou presque la ségrégation raciale pendant plusieurs heures. Pourquoi perds-t-on notre temps à l’école primaire à apprendre mille et une chose alors que les élèves ne savent toujours pas écrire correctement ? (J’ai personnellement appris à écrire d’une façon que je juge satisfaisante depuis que j’ai arrêté l’école, alors voyez !) Alors qu’en Finlande -il me semble- ils mettent l’accent sur cet apprentissage doublé à celui des mathématiques et les résultats sont très bons, même pour les enfants issus de l’immigration. Pourquoi as t-on le droit de faire redoubler un élève pour... Ses absences ! Et pourquoi toute l’administration scolaire comme toute administration qui se respecte est à la fois inutile et bornée ? Pourquoi lorsque le gouvernement décide de supprimer des postes il ne fonctionne pas au mérite, mais à l’ancienneté ? Pourquoi les cours ne sont pas tous sur internet ? Pourquoi la filière littéraire n’a que si peu de débouchés ? Bref, pas la peine de continuer, si ? 


                              • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 10:56

                                « Bon c’est bien beau de critiquer les comportements grégaires, mais finalement il serait sans doute plus judicieux de remettre en cause le système éducatif déficient... »

                                @Mr-J

                                Remettre en cause le système, je n’ai fait que cela pendant vingt ans, mais les choses ne sont pas aussi simples que vous paraissez le croire et il faut se méfier des illusions. On nous a présenté pendant des années le modèle allemand comme une réussite. Aujourd’hui, ils connaissent les mêmes difficultés que nous. On va donc chercher du côté de la Finlande. Demain, on s’inspirera de l’Iran ou du Mali. Il me semble qu’avec votre idée de séparation des sexes, vous êtes déjà à l’avant-garde.

                                Le problème, c’est qu’il n’y a pas de miracle dans le domaine de l’enseignement. Si on n’a pas le niveau, si on n’a pas acquis les rudiments, on est bloqué. On peut bien décider par décret qu’on ne fera plus redoubler les élèves, que 80% (et pourquoi en sacrifier encore 20% ?) devront accéder au niveau du bac, s’ils sont illettrés à la fin de la 3e, cela ne changera pas grand chose à leur état. C’est en procédant ainsi qu’on a détruit le système. Je ne le répéterai jamais assez : il vaudrait mieux modifier la déclaration des droits de l’homme et lui faire dire que « les naissent libres, égaux et bacheliers » (ou licenciés, ou docteurs !). Cela éviterait à tout le monde bien des souffrances. 


                              • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 11:23

                                schweizer.ch

                                C’est tout à fait vrai. C’est surtout l’OCDE qui a précipité partout le déclin des systèmes d’instruction en voulant faire en sorte que l’enseignement devienne un marché rentable. L’Education nationale en France était un état dans l’état. Les socialistes soucieux comme toujours de complaire à leurs maîtres (en la circonstance, le libéralisme et la finance) ont d’abord perverti la fonction de l’école, la transformant en « lieu de vie », vidant les enseignements de leur contenu.

                                Cette démarche est tout à fait caractéristique d’une certaine forme de totalitarisme. Ce que les Français ne savent pas, en général, c’est qu’avant la guerre, on parlait d’Instruction publique, et non d’Education nationale. C’est le ministre Anatole de Monzie, assez séduit par le système mussolinien, qui a changé la dénomination du ministère. Instruire, c’est éduquer, bien évidemment, mais la réciproque n’est pas vraie, et l’éducation peut n’être qu’un dressage. Au début de la guerre, Carcopino, sans doute pour rassurer un peu, est revenu à l’Instruction publique, mais cela n’a pas duré. A la Libération, où des gens pourtant remarquables se sont occupés de redresser la situation, on a oublié de revenir à l’instruction publique tout en instruisant quand même. Aujourd’hui, on n’instruit plus guère : on occupe, on divertit, on amuse. Les profs de lettres, que je connais bien, préfèrent emmener leurs élèves au théâtre pour leur faire entendre des textes qu’ils sont incapables de comprendre (avec un vocabulaire de 400 mots, on ne va pas loin) joués par des acteurs qui ne les comprennent guère mieux dirigés par des metteurs en scène souvent très incultes. Mais tout le monde est content : tout va très bien, Madame la Marquise !


                              • fredcho1 9 juillet 2012 17:51

                                L’explication me semble hélas très simple : nous vivons dans une société archi-féminisée où le vieux rêve féministe radical est en train de prendre corps : survalorisation des femmes et du féminin, destruction systématique de tout ce qui est masculin, y compris de l’immense apport masculin en matière artistique, philosophique, scientifique... Le but est d’éliminer ce masculin tant haï (y compris par des hommes, voir plus haut la réaction « les femmes sont moins connes »... Ah bon, pourtant, quant on voit le niveau de la presse féminine, c’est loin d’être flagrant !). Du coup, les hommes baissent les bras et ne recherchent plus cette réussite qui était sensée leur apporter... la femme, récompense suprême ! Quand la femme recherchait l’argent de l’homme, la réussite de ce dernier était importante. Maintenant que la femme gagne son propre argent (pour elle, pas de blague) que lui importe la réussite du mâle... Du coup, les hommes se saoûlent (+ de 90 % des alcooliques !), se suicident (4 suicides sur 5), perdent pied (92% des SDF sont des hommes !), et subissent chaque jour la propagande misandre institutionnelle qui leur impose de gober qu’ils sont des monstres de violence et les femmes das anges de douceur !


                                • tf1Goupie 9 juillet 2012 19:38

                                  Ne vous inquiétez pas : les garçons veulent toujours la réussite, mais elle ressemble plus à Christiano Ronaldo, Booba ou Jamel Debbouze qu’à un Bac + 5 ...

                                  Intello c’est une insulte pour un garçon au collège, pas pour les filles.


                                • Christian Labrune Christian Labrune 9 juillet 2012 22:27

                                  @fredchol

                                  Oui, les femmes sont « moins connes ». Je persiste et je signe. Et je préfèrerais infiniment vivre au milieu d’une centaine de femmes, sans voir un homme à l’horizon, dans une sorte de grand « Bain turc » ingresque, plutôt qu’au milieu d’une centaine de poilus obsédés par le foot et toute sorte de conneries du même tonneau. J’ai dit.

                                   

                                   


                                • tf1Goupie 9 juillet 2012 23:18

                                  Ouais, c’est pénible : les dialogues sont beaucoup plus compliqués que sur FreePorn ! smiley  smiley


                                • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 01:21

                                  « On vous comprend. Si vous aspirez à disserter sur des questions philosophiques, les cohortes de lectrices de »Elle« , »Cosmopolitan« , »Marie-Claire« , Madame-Figaro », « Closer », « Ici Paris », « France-Dimanche », « Biba », « Point de vue », « Gala », « Voici », combleront vos attentes au-delà de toute espérance.« 

                                  @schweizer.ch

                                  C’est que lorsque je parle des femmes, cher Monsieur, il ne me viendrait pas à l’esprit d’abord de penser qu’elles sont idiotes ! Et pour cause : celles que j’ai connues lisaient plus volontiers Platon, Descartes, Spinoza ou Husserl. A ce compte-là, regardez dans le métro le nombre d’abrutis qui sont plongés dans »L’équipe" et vous serez vite édifié. Au moins, même avec les femmes qui ne sont pas des intellectuelles, il semblerait qu’il y ait tout de même une certaine variété s’il faut en juger par le nombre surprenant de titres que vous parvenez à citer. 


                                • Leo Le Sage 10 juillet 2012 04:18

                                  @AUTEUR/Par Christian Labrune (xxx.xxx.xxx.63) 10 juillet 01:36

                                  On voit monsieur que vous connaissez le domaine.
                                  Je ne connais pas la banlieue, enfin cette banlieue soi disant pourrie jusqu’à l’os, mais je pose de plus en plus de questions sur le sujet.
                                  Et le constat est le même... comme vous le dites si bien.
                                  Gageons que les politiques voudront bien lire votre prose pour notre plus grand bien.
                                  Intervenez plus souvent monsieur, cela nous fera le plus grand bien.

                                  NB : je n’ai pas encore lu toutes vos interventions mais je pense que j’ai bon...

                                  PS : vous n’arriverez pas à convaincre Marc GELONE/schweizer.ch c’est une perte de temps inutile.
                                  C’est une personne qui n’est pas convaincu par l’existence d’une seule race humaine...
                                  La banlieue il ne connaît pas...


                                • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 11:32

                                  « Et pour cause : celles que j’ai connues lisaient plus volontiers Platon, Descartes, Spinoza ou Husserl. »
                                  Et jamais la rubrique « Comment se faire calcer quand même ? », vous le jureriez ?

                                  @schweizer.ch

                                  Vous savez ce qu’on dit en pareil cas dans les procès aux Assises, lorsqu’il n’est même plus nécessaire d’expliciter : « Mesdames et Messieurs les jurés apprécieront ! »


                                • chmoll chmoll 9 juillet 2012 18:56

                                  surtout derrière l’école


                                  • joelim joelim 9 juillet 2012 19:24

                                    Les filles meilleures que les garçons en général non. Pour l’école oui. Elles sont plus précoces, et souvent plus raisonnables, ce qui explique cela.


                                    Mais elles ne sont pas meilleures tout le temps, en voici des exemples hilarants (à partir de 0’50) : Gazi/Buqja/Linda

                                    Pour ceux qui n’iront pas voir ça a trait à la façon de se garer, de conduire, ou de mettre son casque de vespa (oui : à l’envers, c’est possible smiley ), photos à l’appui, sur une musique albanaise super.

                                    Mais les hommes font pire puisqu’avec eux les soucis de conduite sont moins marrants et surtout bien plus dangereux. C’est surtout marrant quand certains machos se gaussent des quelques difficultés des femmes pour se garer, alors qu’eux prennent tellement plus de risque de partir dans le décor. 

                                    • xmen-classe4 xmen-classe4 9 juillet 2012 19:38

                                      c’est le genre d’article qui compare les femmes en bac ES et les garçons en BAC S.


                                      « le problème n’en reste pas moins qu’elles choisissent moins les filières scientifiques, puis les masters promettant à des emplois mieux rémunérés et plus à responsabilité. »
                                      étrangement, elle ne choisissent pas les filières ou il ne suffi pas de mémoriser.

                                      • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 01:36

                                        @xmen-classe4

                                        Vous avez tout à fait raison : le seul homme qui ait obtenu deux fois le prix Nobel était... une femme. Marie Curie.

                                        C’étaot à une époque où très peu de femmes accédaient aux études supérieures. Il est vrai que pour découvrir les propriétés du radium dont personne n’avait rien dit avant elle, il suffisait d’avoir un peu de mémoire.

                                        Je ne saurais trop vous conseiller, pendant que j’y suis, d’aller voir la fiche Wikipedia consacrée à Sophie Germain. Une mathématicienne tout à fait brillante et parfaitement autodicacte. C’est là :

                                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Germain

                                        Sophie Germain est enterrée au Père-Lachaise, dans la 16e division, juste en face du tombeau monumental de la Princesse Demidoff. Si vous allez au Père-Lachaise, portez-lui des fleurs, elle les mérite.

                                        Vous trouverez ici une photo de sa tombe :

                                        http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=175

                                         


                                      • brieli67 9 juillet 2012 20:52

                                        prochain conflit

                                        du pareil au même ?

                                        L O U I S E


                                        • 1984 9 juillet 2012 21:40

                                          Je propose à l’auteur d’aller se faire sodomiser un bon coup en back room ou il pourra enfin gouter au plaisir « d’être entre hommes ». Il y apprendra sans doute beaucoup sur lui et cessera de croire de façon ridicule que la FEMME est la cause de tout nos problèmes.


                                          • nemotyrannus nemotyrannus 9 juillet 2012 22:35

                                            Peut-être que la dévalorisation joue un rôle,je vous fait confiance et veux bien le croire

                                            Je crois aussi me rappeler avoir lu une étude disant que l’acte de rébellion , d’insoumission était un acte viril dans les écoles .
                                            De là à dire que insoumission est aussi égal à refuser de faire ce qu’on fait à l’école,c’est à dire apprendre et être bon élève , en gros de « faire le lèche » comme on dit maintenant , il n’y a qu’un pas.

                                            Quand j’y étais , et ce n’était pas si loin que ça , c’est également comme ça que je l’ai vécu...

                                            Mais ce n’est pas une généralité , loin de là , et je reste persuadé qu’avec un peu de volonté ( et quelques recadrages si il le faut ) , ces garçons pourraient avoir un aussi bon niveau .


                                            • Oncle Kaï Oncle Kaï 10 juillet 2012 02:01

                                              Pour les nostalgiques de Bourdieu (vers 6’00) :

                                              Docile :
                                              Étymologie : emprunté au latin docilis (« disposé à être instruit, qui apprend aisément »).
                                              Adjectif : docile /dɔ.sil/ masculin et féminin identiques

                                              - Qui a de la disposition à se laisser conduire et diriger.

                                              - (Par extension) Se dit aussi, des animaux et même des choses qui se prêtent, qui obéissent.


                                              • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 08:40

                                                Ce n’est pas l’enseignement qui forme des crétins, c’est la télé : les jeunes y apprennent à penser en assistant, non pas à des débats mais à des disputes.

                                                Autrefois, la télé avait pour mission d’informer, instruire et distraire. Aujourd’hui la télé de masse distrait, distrait et distrait.


                                              • lsga lsga 10 juillet 2012 11:06

                                                Autrefois, la télé avait pour mission d’informer, instruire et distraire. 


                                                En voilà des propos de crétin ! Vous avez beaucoup regarder la télé ces dernières années ?

                                                l’ORTF avait pour mission principale celle d’assurer la propagande du pouvoir.
                                                Aujourd’hui, vous avez le choix entre des centaines de chaines, dont une large palette de chaînes d’information (d’EuroNews à Russia Today en passant par Al Jazeera), d’instruction (Historia & co), de distraction....


                                              • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 11:45

                                                Je crois qu’après ce post d’isga, plus personne ne pourra douter qu’il roule pour le néolibéralisme. Peut-être comme Mr Jourdain ignore qu’il fait dans la prose néolibérale ?

                                                Un idiot utile ou un lobbysite, le choix est permis, c’est si difficile de les distinguer. Qui prétend parler de ce qu’il ignore, l’ORTF vu qu’en 74 son père était encore au berceau. N’a-t-il pas fustigé publiquement « deux générations de soixante-huitards » (sic) ? Pfff ! quelle bêtise !

                                                Les gauchistes sont idéologiquement inféodés au néolibéralisme qu’ils prétendent combattre. L’extrême droite on le savait depuis longtemps. L’extrême gauche se révèle ici, mais c’est une longue tradition.


                                              • lsga lsga 10 juillet 2012 13:43

                                                et voilà, la haine de JL contre la vrai gauche quand on lui rappelle que sa ’vrai’ télé était un outil de propagande...


                                                 smiley

                                              • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 19:32

                                                La vraie gauche ? Laissez moi rire ! Un ramassis de sous marins d’extrême droite et de néolibéraux masqués !?

                                                Des gens qui font tout, d’une façon ou d’une autre pour qu’un vrai mouvement à gauche n’ait jamais assez de voix pour devenir influent, et d’intrigants qu’on n’entend que lors des présidentielles et qui vivent de ça parce qu’il y a des subventions à la clefs.


                                              • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 19:44

                                                Pour cet ignorant nommé isga qui se réjouit que nous ne sommes plus au temps de l’ORTF vu que nous disposons de centaines de chaînes télé,

                                                spécialement pour lui cette citation : «  »Les médias doivent donner une image d’apparente diversité, pour cacher une réelle uniformité« (Goebbels)

                                                Et celle-ci qui la complète : »« La liberté de la presse est entière ; il suffit d’avoir les milliards nécessaires. » Alfred Sauvy

                                                Lire à ce propos : Le contrôle des médias français par le complexe militaro industriel

                                                isga, un néolibéral déguisé en gauchiste ou un idiot de chez idiot utile au néolibéralisme.


                                              • lsga lsga 10 juillet 2012 19:56

                                                JL : tu m’as convaincu, on devrait retourner à la chaine unique de l’ORTF, c’était beaucoup mieux


                                                 smiley 

                                              • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 20:23

                                                isga,

                                                Pauvre idiot qui ignore ce qu’est le progrès technique, et qu’il a fallu des années et des années de travail acharné par des milliers d’ingénieurs et de techniciens pour qu’aujourd’hui ce que disait Goebbels au sujet de la Presse soit vrai au sujet de la télévision.

                                                Décidément, il faut que j’aie du temps à perdre pour répondre aux posts de cet ignorant.


                                              • lsga lsga 10 juillet 2012 20:43

                                                Bon, g pas compris :


                                                Tu préfères l’ORTF ou le câble ? 

                                                Perso, je suis pressé que l’ iTv débarque, pour qu’on ai un maximum de programmes amateurs complètement indépendants de toute problématique économique ou politique. 

                                              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2012 09:07

                                                Ce n’est pas sur Agoravox qu’un illettré apprendra l’orthographe ; ni sur les télés commerciales qu’un imbécile apprendra à penser.

                                                Je dis ça en comme ça, à tout hasard.


                                              • lsga lsga 11 juillet 2012 11:11

                                                Ct mieux avant, c ça ?


                                              • Acid World Acid World 10 juillet 2012 10:43

                                                Le problème vient selon moi en partie du corps enseignant, très majoritairement féminin dès le plus jeune âge. Or l’autorité masculine devrait aussi avoir sa place dans l’éducation. Il faut bien que les élèves prennent pour modèle leur professeur, et c’est difficile de le faire pour un garçon qui n’a eu que des « maîtresses » jusqu’en CM2...


                                                • Christian Labrune Christian Labrune 10 juillet 2012 23:04

                                                  @Acid World

                                                  Dans un système d’enseignement, il n’y a pas d’autre autorité que celle de la raison. Quand on veut dresser des chevaux à la manière des cow-boys, peut-être qu’il vaut mieux être un homme (et encore ? je n’en sais rien) mais quand on veut former des esprits, le sexe importe peu, seule compte la force de l’intelligence.

                                                  Il y a bien aussi parfois une dimension de séduction : mon professeur de musique, quand j’étais en 5e, était si extraordinairement belle que, les yeux étant éblouis, les oreilles n’entendaient plus rien. J’avais donc toujours 0 aux dictées musicales. Mais elle n’a pas peu contribué à me faire aimer passionnément la musique et c’est bien l’essentiel. L’année suivante, le prof était un homme, avec une tête et un habitus d’adjudant. J’ai rêvé toute l’année de pouvoir un jour lui casser la gueule.


                                                • hommelibre hommelibre 10 juillet 2012 23:15

                                                  Christian :

                                                  J’apprécie beaucoup votre façon de voir et vos interventions.


                                                • Jacques Raffin Jacques Raffin 10 juillet 2012 12:53

                                                  Chut !
                                                  Ne le dites pas à ma femme… Elle se prend pour le sexe faible.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès