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Accueil du site > Tribune Libre > Au Vénézuela comme au Brésil, les revanchards yankees à la manœuvre

Au Vénézuela comme au Brésil, les revanchards yankees à la manœuvre

Après le Brésil, sous la menace d'un « golpe » fomenté par les Etats-Unis s'appuyant sur les forces les plus rétrogrades du pays, intéressons-nous au Vénézuela , autre pays sous la menace directe d'un coup d'état d'inspiration yankee.

Nos médias nous montrent la grande misère de ce pays, pourtant assis sur la fortune du pétrole. Avec de gros plans sur des queues pour avoir un bout de pain, des étals de magasins vides, des familles ne mangeant qu'une banane par jour. Tout ça pue la manipulation. Le but, là encore, c'est de faire table rase de toutes les avancées sociales apportée par le régime de Chavez, dont la mort reste plus que suspecte, et de son successeur Maduro.

Ceci fait partie d'un plan géostratégique global des Etats-Unis visant non seulement les pays d'Amérique du Sud qui ont su s'extirper des griffes yankees, mais aussi la Russie, la Chine et, d'une autre manière, l'Europe. Arme principale : la baisse du prix des matières premières. En mettant sur le marché du gaz et du pétrole de schiste, l'offre devient pléthorique et les tarifs baissent. Premiers visés : la Russie et le Venezuela. En jouant de tous les registres pour freiner la croissance de la Chine, donc sa demande de matières premières. Premiers visés, le Brésil et l'Europe. Autre levier : attiser autant que faire se peut l'insécurité à partir du foutoir au Moyen-Orient. Premier visé : l'Europe englué dans un problème de migrants fabriqués par les aventures militaires étasuniennes dans cette région (Irak, Afghanistan, Lybie. Autre levier encore : l'Ukraine afin de rendre impossible tout rapprochement entre l'U.E. et la Russie et metrre en difficultés les économies tnt russes qu'européennes par des « sanctions » économiques boomérang.

Au Vénézuela, le but de toutes les manips, c'est de virer Maduro pour le remplacer par un pantin à la solde de Washington et recommencer à voler les profits du pétrole que Chavez avait récupéré pour son peuple. La baisse du prix du pétrole coupe les subsides du gouvernement vénézuélien. Les propriétaires et les forces de droite du pays organisent la pénurie de biens de consommation courante, attisant ainsi la ire des populations. L'inflation devient galopante. De grandes manifestations secouent le pays, les « étudiants » de droite excitant et manipulant les sans-dents. Dès lors, on lance, à travers la presse inféodée aux forces les plus conservatrices, une pétition pour demander, comme au Brésil, la destitution du président Maduro. Même objectif, mêmes éléments…

Derrière ces troubles, c'est le spectre d'un coup d’État orchestré par Washington qui se fait jour. Les fachos de la CIA manœuvrent pour reproduire au Venezuela leur coup du Chili. Sans effusion de sang si possible, sinon… Des armes circulent, des mercenaires se tiennent prêts. Ils doivent déjà avoir leur Pinochet en réserve. L’option de l’assassinat du président successeur de Chavez, Nicolas Maduro, est activée. La CIA et ses complices au premier rang desquels les médias, tous inféodés à la droite extrême, voudraient profiter du niveau élevé d’exposition du président au cours de ses contacts directs avec la population pour s'en débarrasser radicalement. Ils trouveront bien un « Lee Arvey Oswald »...

La CIA, la droite et l'extrême-droite sud-américaine (ainsi que certains dirigeants européens) n'ont jamais digéré le virage radical vers leur émancipation de l'oppression étasunienne opérée par beaucoup d'Etats d'Amérique du Sud. Nostalgique des périodes où elle semait la terreur, la CIA veut prendre sa revanche sur le chavisme. Ce mouvement n'est pas exempt de reproches, mais il a ouvert des horizons et redonné espoir à des millions de personnes, malgré un climat international particulièrement injuste et hostile à son égard.

Le camarade Chavez a tout de même de très belles choses à son actif. D’abord il a foutu dehors les compagnies pétrolières rapaces étasuniennes et européennes pour rendre à son peuple le profit de cette manne pétrolière sur laquelle son pays, le Venezuela, est assis. Ensuite il a mis ces masses énormes de pognon récupéré au service de son peuple : éducation, santé, réduction des inégalités, élimination de la grande pauvreté. Enfin il a suscité partout en Amérique du sud des mouvements de libération politique de gauche qui se débarrassent enfin de la mainmise ultralibérale des multinationales et des officines étasuniennes.

Le succès de Chavez, une révolution en construction, c’est son pays décrété « territoire libre d’analphabétisme » par l’Unesco en 2005, c’est près de 60.000 nouveaux établissements, 55.000 enseignants incorporés chaque année, 75.000 bibliothèques, un accès gratuit à la santé avec la coopération de Cuba, la création de dispensaires et de médecins dans les banlieues et le secteur rural, la production nationale de médicaments génériques gratuits, 178.000 Vénézuéliens pauvres récupérant la vue grâce à la mission « Miracle », le traitement du Sida gratuit, 4 millions de personnes engagées dans le sport, la reconnaissance des peuples indigènes, la distribution de terres aux paysans, 3 millions d’hectares distribués, des pensions de vieillesse à plus de 20.000 agriculteurs et pêcheurs qui ont atteint l’âge de la retraite sans avoir cotisé, la nationalisation des secteurs de l’économie qui, adossée à la hausse des prix du pétrole, ont généré d’importants revenus dont bénéficie la majorité de la population.

Il va de soi que de telles réalisations au profit du peuple n'ont pu se faire qu'au détriment des parasites. On comprend dès lors que ceux-ci veuillent se débarrasser de Maduro, cet empêcheur de magouiller en rond…

Méditons sur ce principe : tout ce qui est bon pour les Etats-unis est mauvais pour le reste du monde.

Illustration X - Droits réservés.


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41 réactions à cet article    


  • JC_Lavau JC_Lavau 12 mai 2016 12:09

    Sur certains jeux de cartes de quand j’étais minot, un des valets était nommé : La Hire. En l’occurrence Etienne de Vignollès, dit capitaine la Hire, compagnon d’armes de Jehanne la Pucelle.
    On a pu lire aussi dans la presse déchaînée que JM le Pen avait provoqué la hire de sa fille...
    Il demeure que l’élision est obligatoire en français : l’ire. Dans les mots croisés : vieille colère.


    • acetrip 12 mai 2016 17:18

      @JC_Lavau
      lol.

      quel rapport avec l’article ??????

    • tf1Groupie 12 mai 2016 12:53

      « Ceci fait partie d’un plan géostratégique global des Etats-Unis »

      Hypothèse de base certes incontestable et rassurante quand au fonctionnement du Monde.


      • Ruut Ruut 12 mai 2016 14:12

        @tf1Groupie
        Indirectement TF1 avec son anglicisme permanent, ses séries presque uniquement US, rarement d’autres nations et ses émissions où le Français est de plus en plus rare en est le plus bel exemple.


      • Nilsboy 12 mai 2016 16:40

        Vous racontez n’importe quoi, tout ça juste pour dire "méchants yankee"... ma belle-famille vit là-bas, je sais de quoi je parle, et ce qui se passe en ce moment est juste la suite logique à la gouvernance pourrie et au vol organisé par le pouvoir en place. Avec cet article vous ne faites qu’insulter les vénézuéliens qui doivent passer 5h/par jour pour trouver à bouffer ou des produits de 1ere nécessité. Svp arrêté de rédiger sur ce pays vous n’y connaissez absolument rien , une chance pour vous que la majorité des vénézuéliens ne lisent pas le français vous en auriez pris pour votre grade avec ce torchon...


        • leypanou 12 mai 2016 18:04

          @Nilsboy
          Avec cet article vous ne faites qu’insulter les vénézuéliens qui doivent passer 5h/par jour pour trouver à bouffer ou des produits de 1ere nécessité. : bien sûr que les pénuries organisées n’existent pas, n’est-ce-pas ?

          L’un des problèmes des gens comme Chavez ou Maduro est de trop ménager des prétendues démocrates qui ne reculent devant rien pour arriver à leur fin, c’est ce qui a aussi perdu Allende. Quand l’empire a osé dire que le Vénézuela constitue une menace pour lui, on sait à quoi s’en tenir.

          Même la mort de Chavez est pour le moins un peu louche. Mais çà, certainement, vous n’êtes pas au courant.

          Quant à parler de majorité de vénézueliens, c’est tout simplement ridicule. De Vénézueliens manipulés oui.


        • Nilsboy 12 mai 2016 18:38

          @leypanou

          Mais arrêtez d’aller chercher le complot partout, le problème vient du fait que le pays a été mal géré depuis longtemps, comme je le disais ma belle famille est vénézuélienne et est arrivée en France il n’y a qu’une dizaine d’année car balcklisté par le gvt Chavez après avoir signé pour le référendum révocatoire de 2003/2004, je suis allé sur place et tout le pays est gangréné par la corruption voilà où est le problème. Êtes vous allé sur place ? Connaissez vous des vénézuéliens sur place pour avancer ce que vous dites ? Je ne suis de toutes façons pas là pour être pour ou contre l’influence US là bas le but de mon 1er commentaire était de dénoncer les mensonges contenus dans cette article d’après ce que je sais et ce qu j’en ai vu sur place.


        • maQiavel maQiavel 12 mai 2016 18:50

          Les deux commentaires au dessus du mien manquent de nuance.

           

          Il faut se rappeler qu’avant la révolution bolivarienne, le Venezuela était pillé et étrillé par son élite compradore et par des puissances étrangères (les USA principalement) et que le peuple était maintenu volontairement dans un état de rareté monétaire absolument pitoyable. Chavez a réussit à les mettre au pas (ça ne s’est pas fait sans heurts car ces gens ont failli réussir un coup d’Etat, mais le peuple Vénézuélien s’est levé bravement ) et c’est dans ce sens qu’il a construit la nation Vénézuélienne : en faisant passer l’intérêt public avant les intérêts particuliers.

          Il est impossible de comprendre la révolution bolivarienne et son immense succès auprès des couches les plus défavorisées du peuple vénézuélien, si on fait abstraction de ce contexte.

           

          Mais il y’a des points négatifs : Chavez a mit l’humain et le peuple au cœur de sa politique, c’est tout à fait admirable. Le problème, c’est que le seul moyen de résister à la contrainte extérieure (principalement celle de l’empire américain) , c’est de développer une stratégie d’accumulation de puissance. Mais pour réussir, il fallait diminuer la dépendance à la rente pétrolière et développer des infrastructures de production. C’est vraiment le gros problème de l’action de Chavez qui a eu le tort de vouloir le bien du peuple tout de suite ici et maintenant. Le Venezuela est à présent la victime de la guerre économique que livre la classe dirigeante américaine

           

          Les Vénézuéliens ne sont pas manipulés, ils souffrent réellement de la baisse des couts du baril comme quasiment tous les pays exportateurs de pétrole (à l’exception de quelques uns qui bénéficient de coûts d’extraction bas).

           

          Au fond, l’important n’est pas que Maduro soit démit si le peuple Vénézuélien le décide, il est souverain. L’important est que les institutions issues de la révolution bolivarienne qui instituent la souveraineté populaire survivent, c’est ça le véritable enjeu.


        • CN46400 CN46400 12 mai 2016 20:20

          @maQiavel


           C’est tellement facile de critiquer ceci ou cela, ou de donner quelque leçons que j’ai presque honte de m’exprimer tant que la crise n’est pas d’une manière ou d’une autre dépassée. 
            Le Venezuela n’a pas réussi à s’extraire du « syndrome hollandais » qui frappe tous les pays exportateurs de matières premières chères. Dans cette situation, abondance de devises fortes, les produits courants importés sont souvent, sinon toujours, moins chers que ceux qui sont fabriqués sur place. Ce qui plombe le développement d’une industrie locale. Ajouter une hausse sérieuse du niveau de consommation par des subventions conséquentes et l’impérialisme n’a plus qu’à réduire le robinet à devises pour générer une grosse pagaille...
           Ce danger était, sans doute, dans les têtes mais pas dans les prévisions à court terme.

        • CN46400 CN46400 12 mai 2016 20:51

          @Nilsboy


          Effectivement, pas besoin de complot, la bourgeoisie vénézuélienne est addict à l’import depuis bien avant Chavez, bien plus intéressée par les spéculations commerciale que par la production de biens divers. Et c’est donc parfaitement logique, le capitalisme cherchant toujours le profit maximum.

            Reste à espérer que, malgré les souffrance du peuple, mais dans son intérêt, cette crise se solde par un affaiblissement conséquent de la partie « compradore » de cette bourgeoisie

        • maQiavel maQiavel 12 mai 2016 22:43

          @CN46400
          Loin de moi l’idée de jouer au donneur de leçon, c’est simplement une analyse que j’ai faites. 

          Pour le reste, je suis d’accord avec toi... 

        • Ouallonsnous ? 12 mai 2016 23:34

          @maQiavel

          Excellente analyse Machiavel, je vous plusse mille fois et invite les débatteurs intéressés par le sujet à réfléchir à la pérennité des institutions mises en place par la révolution bolivarienne.

          Peut être établirons ils un paralléle avec ce qui se passe chez nous et serons ils l’objet d’une prise de conscience que ne leur a pas permis le lavage de cerveau de nos merdias ?


        • CN46400 CN46400 13 mai 2016 09:12

          @maQiavel


          Curieusement on en revient à Lénine après la guerre civile qui se battait avec acharnement pour le contrôle strict de l’import par le gouvernement. Favoriser l’entrée des biens d’équipement au détriment des biens de consommation avec les privations que çà suppose et les tensions politiques inhérentes qui ne pourront être surmontées que par une crédibilisation accrue du gouvernement.

            De France, où tout et n’importe quoi peut être acquis si on a de la « soudure », c’est facile à dire. A Caracas c’est évidemment plus compliqué.....

        • leypanou 13 mai 2016 11:03

          @Nilsboy
          Mais arrêtez d’aller chercher le complot partout, : si vous pensez que les États-Unis ne sont pas capables de chercher à éliminer d’une manière ou d’une autre des dirigeants qui leur déplaisent, libre à vous.

          La corruption, l’insécurité au Vénézuela, cela existe et H Chavez a été incapable de les régler, personne ne dit le contraire.

          Si vous êtes en France, lisez autre chose que les Le Monde ou autre Libération ou Marianne, etc, etc si vous voulez vous renseigner sur le Vénézuela.


        • César Castique César Castique 13 mai 2016 11:10

          @maQiavel

          « ...c’est dans ce sens qu’il a construit la nation Vénézuélienne : en faisant passer l’intérêt public avant les intérêts particuliers. »


          Ce n’est pas cela du tout. Chavez et succ. ont fait passer les intérêts des particuliers avant les intérêts particuliers, tout en négligeant complètement l’intérêt public dans une perspective de moyen terme déjà.


          Si gouverner, c’est prévoir, la démonstration est faite de l’incapacité absolue d’une bande de sociaux-démagogues, qui auront réussi à acclimater une pénurie d’énergie dans l’un pays les plus riches du monde en ressources énergétiques.


          Ça ressemble à une histoire belge !

        • CN46400 CN46400 13 mai 2016 11:45

          @César Castique


           je suppose que vous avez engrangé de gros bénéfices puisque, vous, contrairement à Maduro, vous aviez prévu la baisse du pétrole, et aussi l’impact de El Nino sur le niveau des barrages hydro électriques.....

        • maQiavel maQiavel 13 mai 2016 13:54

          @César Castique

          -Ce n’est pas cela du tout. Chavez et succ. ont fait passer les intérêts des particuliers avant les intérêts particuliers, tout en négligeant complètement l’intérêt public dans une perspective de moyen terme déjà.

           

          ------> Réduire les inégalités économiques, c’est faire passer l’intérêt général au dessus des intérêts particuliers.

          De fait :

           

          effondrement du taux de pauvreté qui est passé de 48,6 % de la population générale en 2002 à 27,8 % en 2010

          - le taux de « pauvreté extrême » (correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %.

          -le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.

          -le coefficient de Gini, qui mesure le degré d’inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, a connu, dans la même période, une évolution considérable au Venezuela est passé de 0.498 en 1999 à 0.39 en 2011, ce qui représente une réduction spectaculaire des inégalités.

           

          Il ne s’agit pas de plaider l’égalité stricte mais il est un fait que lorsque les inégalités économiques sont trop élevées, il n’existe pas de république digne de ce nom, surtout si une classe s’approprie les ressources du pays.


        • maQiavel maQiavel 13 mai 2016 13:55

          Ce gras dans mon commentaire est apparu de lui même ...


        • César Castique César Castique 13 mai 2016 18:09

          @CN46400


          «  je suppose que vous avez engrangé de gros bénéfices puisque, vous, contrairement à Maduro, vous aviez prévu la baisse du pétrole, et aussi l’impact de El Nino sur le niveau des barrages hydro électriques..... »


          La seule chose que j’avais prévue, depuis longtemps, c’est que, d’une manière ou d’une autre, le chavisme allait se casser la gueule, ce qui fait que la mort du Caudillo vénézuélien m’avait contrarié. Sans son charisme, l’expérience perdait beaucoup de son intérêt


          Pour le reste, c’était à Chavez de prévoir et d’agir, si ses prédécesseurs n’en avaient pas été capables, ou avaient obéi à d’autres intérêts. 


          Il me paraît inimaginable que dans un pays semi-développé de trente millions d’habitants, il ne se soit pas trouvé ne fut-ce qu’une poignée de spécialistes - responsables de la production d’électricité et météorologues -, conscients de la vulnérabilité du pays du point de vue de son approvisionnement en électricité, pour tirer la sonnette d’alarme. 


          A moins que Chavez, comme d’autres autocrates peu instruits, ne supportât aucune suggestion ni remarque émanant de gens plus savants que lui. Pour que ce qui est de la fragilité économique du Venezuela, le monde entier la connaissait, à l’exception peut-être de Chavez lui-même qui pensait que la chute des cours des matières premières, c’est comme les accidents de bagnole, ça n’arrive qu’aux autres.


          Cela dit, ça ne me dérange pas qu’on accuse les Américains de tous les maux de la planète, mais je préférerais qu’en Europe, on mette le paquet à fond sur la réactivation de la Guerre froide par le prix Nobel de la Paix 2009, parce que le Venezuela, le grand public s’en fout.



        • César Castique César Castique 13 mai 2016 18:23

          @maQiavel


          « Réduire les inégalités économiques, c’est faire passer l’intérêt général au dessus des intérêts particuliers. »


          Le véritable intérêt général, c’est l’intérêt du pays et des générations à venir. Chavez s’en est foutu au point que quand Maduro s’est mis en tête d’augmenter la production de pétrole, il a dû, l’an dernier, aller emprunter cinq milliards de dollars à Pékin, portant ainsi à cinquante milliards de dollars, remboursables en pétrole, le montant de la dette du Venezuela envers la Chine.


          Remarquez que le Venezuela ne m’a jamais intéressé qu’en tant qu’exemple du fonctionnement d’un pays du tiers monde très riche, mais qui pâtit des carences d’une population économiquement très peu performante et - ce qui va presque toujours de pair - de dirigeants politiques bonimenteurs et peu efficients. 


          Pour ce qui est du coefficient de Gini, je note qu’il est facile de réduire les inégalités quand il y a des sous à répandre, mais si la distribution de poissons n’est pas accompagnée d’un apprentissage de la pêche - vous connaissez la métaphore comme tout le monde... -, ça ne mène nulle part à terme.

        • CN46400 CN46400 13 mai 2016 18:51

          @César Castique


           Rappel : Durant les années Chavez, l’ambiance générale autour du pétrole, élites instruites comprises, était au « Peak Oil » qui arrivait en courant sur l’Occident avec une explosion tragique des prix du barril......vrai ou faux ?

        • maQiavel maQiavel 13 mai 2016 20:15

          @César Castique

          On ne peut pas juger Chavez si on fait comme si avant lui, il n’y avait rien, il faut tenir compte de l’état du pays avant son arrivée. Tenir compte de l’intérêt général, ce n’est pas seulement prendre en compte les générations à venir c’est aussi prendre en compte les générations qui existent ici et maintenant.

           

          Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, Il a trouvé le pays dans une situation Et d’injustice Et de grande pauvreté. C’est un fait. Et les difficultés que connait le Venezuela aujourd’hui ne remettent pas en question son action qui les a partiellement corrigés.

          Certes, tout n’est pas rose dans son action, je l’ai précisé plus haut mais vous manquez de nuance, les choses ne sont ni toutes noires, ni toutes blanches …


        • Nilsboy 17 mai 2016 12:55

          @leypanou
          Au risque de me répéter, hormis ma belle mère et belle soeur, tout le reste de ma belle famille vit à Maracaibo et Caracas donc mes infos ne viennent ni de Libé ni de Marianne ni d’AgoraVox mais des personnes habitant directement sur place. Comme je le disais je ne suis pas là pour argumenter sur le rôle des US mais plutôt pour emmener quelques vérités au milieu de toutes ces hypothèses.


        • maQiavel maQiavel 12 mai 2016 16:52

          Merci pour l’article, je vais voir cela ...


          • Jose Alves 12 mai 2016 19:33

            Mon pauvre Monsieur Victor, vous êtes vraiment à coté de vos pompes et vous dites n’importe quoi.

            Ce qui me rassure c’est la description de votre personnalité que vous avez eu la bonne idée de publier et là, au moins il y a de la cohérence :

            Votre article correspond exactement à votre profil, en particulier votre dernière phrase pour vous décrire « fainéant robuste »………………..(c’est vous qui le dites !!!!!!!)

            Il n’y a qu’un « fainéant robuste » qui peut écrire des bêtises pareilles , comme tous les « fainéants robustes » qui vivent de l’aumône de Maduro dont le seul effort est de l’applaudir comme des pingouins en rut lors de ses discours populistes………….

             


            • Le421... Refuznik !! Le421 12 mai 2016 21:10

              @Jose Alves
              Les pingouins en rut applaudissent de concert votre macchartysme crasse...
              Ca a eu marché... Mais !!


            • leypanou 13 mai 2016 10:56

              @Jose Alves
              Quand on n’a rien à dire d’intéressant, on fait des commentaires sur le profil de l’auteur de l’article.
              Vous faites pitié.


            • Le421... Refuznik !! Le421 12 mai 2016 21:05

              Il ne faut quand même pas sortir de St Cirq pour comprendre les choses essentielles.
              Des principes de base.
              Les gens friqués, par définition, de droite, sont pour la concurrence dans tous les domaines, dans la mesure où ils partent, de fait, avec deux longueurs d’avance.
              La règlementation rendant la compétition plus équitable entre les faibles et les forts devient une entrave systématique aux profiteurs de tout poil.
              Les gens sans pognon ont deux choix.
              Nés cons, ils devront s’accomoder d’une existence de seconde zone, spectateurs attentifs des splendeurs de la haute classe décrite et exposée par des Stéphane Bern de service, et souvent atteints du complexe du larbin qui leur donne une admiration servile pour leurs maîtres.
              Nés plus malins, leur vie sera une succession de désillusions qui les amènera à l’aigreur permanente, à la résignation ou au pire, au suicide. La révolte est réservée aux seuls fous à qui la vie aura donnée une paire d’attributs sexuels de bonne taille, ou, pour nos amies féminines, le courage de leur vie si difficile parfois...
              Chercher à définir le critère droite ou gauche, mon père ce vieux fou, paix à son âme, le décrivait si bien.
              Droite ou gauche ? Regarde les chiffres de ton compte en banque...

              Je reste un sale con.
              Même avec 5 chiffres, mon compte reste à gauche. Carrément.
              La bêtise, ça ne s’explique pas.
              Comme disait Michel Colucci, je suis con, mais putain, j’aime ça !!


              • BA 13 mai 2016 07:34

                A propos des récentes révélations qui montrent que l’Arabie Saoudite est impliquée dans les attentats du 11 septembre, l’émission télévisée « 60 minutes » a évoqué 28 pages du rapport d’enquête : ces 28 pages ont été censurées !


                Aux Etats-Unis, les familles des victimes des attentats demandent que les 28 pages censurées soient déclassifiées : elles veulent que tous les citoyens puissent enfin lire ces 28 pages.


                Problème : l’establishment refuse de rendre publiques ces 28 pages censurées !


                Lundi 2 mai 2016, dans le New York Post :


                L’establishment ment à propos du rapport sur le 11 Septembre [New York Post]


                Alors que la pression pour la déclassification des 28 pages impliquant les Saoudiens dans le 11-Septembre s’intensifie, l’establishment de Washington serre les rangs autour de nos “amis” saoudiens.

                Dimanche, le directeur de la CIA, John Brennan, a mis en doute la crédibilité du chapitre de l’enquête du Congrès datant de 2002 sur le 11 Septembre, qui traite du soutien étranger des attaques, chapitre que son patron, malgré les promesses réitérées aux familles des victimes du 11-Septembre, refuse de rendre public.

                Brennan a dit, lors de l’émission “Meet the Press” [émission de télévision politique américaine sur NBC, NdT], qu’il est “assez perplexe” quant à la campagne bipartisane pour la communication des pages censurées, qui relieraient des représentants du gouvernement saoudien à certains des pirates de l’air via, entre autres preuves, des documents financiers et téléphoniques. Il les rejette comme étant un méli-mélo “d’informations non confirmées et non vérifiées” et “juste une collecte d’informations en provenance des dossiers du FBI.”

                En fait, une grande partie des informations vient des propres dossiers de Brennan à Langley.

                On m’a dit que la toute première page du chapitre cite un mémorandum de la CIA en date du 2 août 2002 qui a trouvé « d’incontestables preuves d’un soutien à l’intérieur du gouvernement saoudien au profit de ces terroristes. »


                Brennan était directeur adjoint de la CIA à cette période.

                Les remarques de Brennan font écho à celles des coprésidents de la Commission sur le 11-Septembre, Tom Kean et Lee Hamilton, qui la semaine dernière ont rédigé un article dans USA Today afin également de discréditer les 28 pages et de faire douter de la nécessité de les révéler au public – bien qu’un récent sondage national montre que presque trois quarts des Américains veulent que le gouvernement communique tout ce qu’il sait au sujet du complot.

                Kean et Hamilton ont suggéré que la commission a “minutieusement” enquêté sur les pistes saoudiennes et finalement innocenté les représentants saoudiens cités.

                Ils se sont même fait un devoir de suggérer qu’ils avaient disculpé un des principaux représentants saoudiens identifiés dans les 28 pages – Fahad al-Thumairy – alors qu’en réalité les rapports internes de la commission que j’ai obtenus révèlent que les enquêteurs ont conclu que l’ancien membre du consulat saoudien basé à Los Angeles n’avait pas été honnête sur sa relation avec les pirates de l’air.

                « Seulement un salarié du gouvernement saoudien mentionné dans les 28 pages, Fahad Al-Thumairy, a été impliqué dans notre enquête sur le complot. Il a été employé par le ministère saoudien des Affaires islamiques et était imam d’une mosquée à Los Angeles, » ont-ils écrit. « La précédente commission parlementaire ne l’a pas interrogé ni aucun autre saoudien. Notre équipe l’a vraiment interrogé en Arabie saoudite. C’est aussi ce qu’a fait le FBI. »

                « Mais, en fin de compte, nous avons reconnu dans notre rapport que nous n’avions ‘trouvé aucune preuve’ qu’il ait aidé les deux futurs pirates de l’air qui sont passés par Los Angeles, » ont-ils ajouté.

                C’est de l’impunité

                Les notes internes de la commission sur l’entretien en 2004 avec Thumairy en Arabie saoudite – qui s’est tenu dans un palais royal sous l’œil vigilant de gardes militaires saoudiens – révèlent que le témoin, à plusieurs reprises lors de l’interrogatoire, a dissimulé quelque chose qui a contrarié les enquêteurs, ce qu’ils ont clairement reconnu dans leur rapport non publié.

                Thumairy a prétendu invraisemblablement qu’il ne connaissait que l’entraîneur présumé des pirates de l’air – l’agent de renseignement saoudien Omar al-Bayoumi – sur des photos diffusées à la télé, malgré les rapports du FBI faisant état d’une grande quantité d’appels téléphoniques entre Thumairy et Bayoumi, tant sur le téléphone portable de Thumairy que sur sa ligne fixe au cours d’une courte période en décembre 1999 – juste avant que les pirates de l’air n’arrivent à Los Angeles. Il a aussi insisté sur le fait qu’il n’y avait jamais rencontré Bayoumi, malgré les témoins oculaires qui ont dit avoir vu les deux hommes se rencontrer plusieurs fois dans une mosquée de Los Angeles contrôlée par le consulat saoudien.

                Kean et Hamilton ont également affirmé que tous « les membres de la Commission sur le 11-Septembre et le personnel concerné ont eu accès aux 28 pages, » mais au moins une enquêtrice de haut rang a été renvoyée par le directeur de la commission pour avoir demandé l’accès aux 28 pages, bien qu’elle en ait eu l’autorisation et travaillait avec des dirigeants saoudiens.

                Et Hamilton lui-même a admis l’an dernier dans un entretien qu’il « ne lirait jamais » la section de 28 pages – « Je ne sais pas ce qu’il y a dedans. Personne n’est jamais venu me voir pour me dire que je devais lire ces pages. »

                L’an dernier, tant Kean que Hamilton ont déclaré qu’ils ont voulu diffuser dans leur totalité toutes les 28 pages, ajoutant qu’ils étaient « gênés qu’elles ne soient pas déclassifiées.  » Maintenant, soudainement, ils poussent vers une sortie sélective, voire aucune, et minimisent l’idée il y ait quoi que ce soit d’explosif à découvrir.

                Ouais, y’a rien à voir ici, les gars, circulez.

                http://nypost.com/2016/05/02/the-establishment-is-lying-about-the-911-report/

                Traduction en langue française :

                http://www.les-crises.fr/lestablishment-ment-a-propos-du-rapport-sur-le-11-septembre-par-paul-sperry/


                • BA 13 mai 2016 09:45

                  Les Etats-Unis, un modèle à suivre.


                  Les Etats-Unis, un modèle pour tous les pays de la planète.


                  Les Etats-Unis nous montrent ce que sera le XXIe siècle.


                  Le XXIe siècle verra le retour des esclaves, qui resteront debout dans leurs usines pendant des heures, qui pisseront et qui chieront dans leurs couche-culottes.


                  Vendredi 13 mai 2016 :


                  Etats-Unis : privés de pause-toilettes, des employés portent des couches.


                  Les employés du secteur volailler aux Etats-Unis travaillent dans un tel climat de peur qu’ils n’osent pas demander de pause pour aller aux toilettes et portent des couches au travail, affirme l’ONG britannique Oxfam dans une étude.

                  D’après ce rapport publié mardi 10 mai, « la grande majorité » des 250.000 ouvriers du secteur avicole américain « dit ne pas bénéficier de pauses-toilettes adéquates », en « claire violation des lois américaines de sécurité au travail ». 


                  Ils « luttent pour s’adapter à ce déni d’un besoin humain de base. Ils urinent et défèquent debout face à la ligne d’assemblage, portent des couches au travail, réduisent leurs prises de liquides et fluides à des niveaux dangereux » et risquent « de graves problèmes de santé », martèle l’étude.


                  Les chefs de ligne refusent aux ouvriers ces pauses « parce qu’ils sont sous pression pour maintenir la vitesse de production », fait valoir Oxfam. « Le secteur volailler affiche aujourd’hui des bénéfices records » tandis que « les ouvriers gagnent de faibles salaires, souffrent de taux élevés de blessures et maladies, évoluent dans des conditions difficiles » et « un climat de peur », dénonce l’étude.


                  http://www.leparisien.fr/economie/etats-unis-prives-de-pause-toilettes-des-employes-portent-des-couches-13-05-2016-5791913.php




                  • CN46400 CN46400 13 mai 2016 15:10

                    @BA


                     Comme quoi, il y a pire que la loi El Khomri.... dixit un député PS (non frondeur)

                  • eric 13 mai 2016 11:00

                    Article sans interet. L’auteur ne sait pas compter jusqu’a 2. Il ecrit que les americain s’attaquent a la croissance chinoise, globalement fortement importatrice de matieres premieres, grace a une pression a la baisse du prix de celles-ci !

                    Il est profondement meprisant pour nombre de pays non occidentaux. Il suppose que ceux ci ne pourraient connaitre de croissance qu’en rackettant les autres grace a un prix eleve de leurs ressources naturelles.... ! Comme les pays« riches » peuvent, et payer, et repercuter ces hausses dans leurs prix, cela revient a dire que russie, venuezela, etc, ne vivraient bien que quand ils peuvent faire crever de faim les plus pauvres... ! Et tout a l’avenant. Il faut eviter ce pensum absurde, meprisant, neo colonial imperialiste et defendant le capitalisme ultraliberal de marche. Venezuela ? Il connait encore moins que l’economie. Sans commentaire donc....


                    • antyreac 13 mai 2016 12:22

                      L’auteur oublie des années des pénuries du peuple vénézuélien pendant le régne de chavez et de son successeur. 

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