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Pasagenoux

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Défendre la langue française
Promouvoir la Francophonie 
Favoriser le plurilinguisme
Travailler la traduction
Dénoncer la politique du tout-anglais

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  • Premier article le 11/07/2016
  • Modérateur depuis le 24/03/2017
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Derniers commentaires



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2019 17:51

    @ETTORE  On ne combat pas l’anglicisation En Marche en se moquant des gens, car c’est la meilleure façon de se décrédibiliser et de permettre ainsi aux angliciseurs de marquer des points.



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2019 11:16

    Vous êtes trop pessimiste, limite suicidaire cultuel. C’est vrai, Johnny Hallyday a pris un nom américain, mais, il a des circonstances atténuantes, car, abandonné par son père, il a été confié après sa naissance à sa tante Hélène Mar, qui est déjà maman de deux grandes filles nommées Desta et Menen, Jean-Philippe Smet part s’installer à Londres à l’âge de 3 ans avec ses deux cousines danseuses. C’est là que Desta rencontre puis épouse Lee Lemoine Ketcham, un Américain qui forme avec les deux sœurs le trio acrobatique Les Halliday’s, tiré du nom de scène pris par Lee Halliday. Cousin par alliance du petit Jean-Philippe, Lee Halliday devient son papa de cœur et le surnomme « Johnny ». En admiration devant cette figure artistique venue combler l’absence d’un père l’ayant abandonné dès la naissance, Jean-Philippe Smet a déjà en tête le rêve américain, lui permettant de croire à un succès futur malgré les difficultés de son enfance. Dès le début de sa carrière, il choisit comme nom de scène « Johnny Halliday », qui deviendra « Johnny Hallyday » à la suite d’une erreur de frappe effectuée sur la pochette du premier 45 tours du chanteur, « T’aimer follement », sorti en 1960. Producteur de Johnny à ses débuts, Lee Halliday lui permet de faire sa première scène l’année d’après à l’Alhambra (salle mythique de l’époque), et restera son directeur artistique jusqu’à la fin des années 1960 (source : http://www.nostalgie.fr/artistes/johnny-hallyday/actualites/johnny-hallyday-et-son-inspiration-americaine-70169529).

    Voici un extrait de ce que j’ai écrit à la mort de Johnny  :

    Johnny, c’était notre Elvis à nous, et si la force d’Elvis Presley a été d’être le premier Blanc à chanter comme un Noir, la force de Johnny Hallyday a été d’être le premier à chanter en français comme Elvis.

    Au début de sa carrière, dans les années soixante, la plupart de ses chansons étaient des traductions de standards nord-américains, et ainsi il a montré, mine de rien, que ce qui est chanté en anglais peut très bien être chanté en français. En fait, il était un défenseur de la langue française, mais sans le vouloir, sans le savoir, se contentant simplement de chanter en français et donc de hisser notre langue avec lui parmi les étoiles.

     Pourtant, Johnny Hallyday était imbibé d’Amérique, il était passionné d’Harley Davidson, rêvait de l’Ouest-américain et de sa fameuse Route 66, et voulait, bien évidemment, faire carrière aux États-Unis.

    Pour cela, il s’est essayé de chanter en anglais, car, si on trouve normal en France que les chanteurs anglophones ne fassent aucun effort pour chanter dans notre langue, les Français trouvent normal, eux, de chanter en anglais en pays anglophone sans s’étonner par ailleurs qu’il n’y ait aucune réciprocité. Allez comprendre !

    Quoi qu’il en soit, la force de Johnny c’était de faire ce que les Américains ne savent pas faire, ou ne veulent pas faire : rocker en français.

    En effet, le grand, l’immense talent de Johnny Hallyday, c’était de chanter le rock’n roll, la musique qui affole, en français. Quand il chantait en anglais aux États-Unis, cela n’avait aucun intérêt pour les Américains, car leurs rockeurs, eux, forcément, chantent mieux en anglais que lui, et il y en a des milliers, qui plus est, dans cet immense pays. En France, à écouter du rock en anglais, on préférera toujours l’original à la copie, mais par contre, dans tous les cas de figure, des rockeurs qui ont su si bien rocker en français, il n’y en avait qu’un, et c’était Johnny Hallyday, le meilleur rockeur francophone qui ait jamais vécu, que se soit en France ou ailleurs dans le monde.

    Johnny était un interprète. Il faisait passer des émotions, non seulement grâce à la musique, grâce à ses mélodies, mais aussi grâce aux mots qu’il exprimait. Et s’il lui advenait de chanter en anglais, alors les Français ne le reconnaissaient plus, n’accrochaient plus.

    Ceux qui défendent la langue française pour qu’elle reste une grande langue internationale ; ceux qui veulent qu’elle soit présente dans la Recherche, dans les Sciences, dans la haute technologie, dans le numérique, dans le dépôt des brevets, dans l’espace (on parle de coloniser Mars, mais quelle langue y parlera-t-on ?), etc., ceux-là avaient toutes les raisons d’être heureux d’entendre Johnny Hallyday chanter (en français) parce qu’il était la preuve vivante que notre langue a bien un caractère universel puisqu’elle peut tout dire, même la musique que chantent les Anglo-américains ; et on aimerait aujourd’hui qu’il y ait d’autres Johnny, notamment dans la musique électro, pour prouver aux David Guetta, Daft Punk et Cie qui ont capitulé face à l’anglais, qu’en français aussi, c’est possible.



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2019 07:58

    @Claire  Le règlement en question n’est pas un règlement privé, mais un règlement émanant du Service public, donc de l’État français, qui a des obligations à l’égard de la langue française, des obligations définies par le décret n°2009-796 et par la loi Toubon. France 2 faisant partie du Service public et France 2 finançant la représentation française à l’Eurovision, elle doit remplir sa mission à l’égard de la langue française, ce qu’elle n’a pas fait en permettant à Bilal Hassani de nous représenter en bilingue français-anglais, alors que notre pays n’est pas un pays bilingue français-anglais.
    Bien évidemment, il est normal que d’autres langues soient représentées à l’Eurovision, mais je ne demande pas que l’Eurovision se fasse en français, je demande tout simplement que la France y soit présente en français, pas en anglais ni en bilingue français-anglais.



  • Pasagenoux Pasagenoux 5 février 2019 23:07

    @Berthe  Oui, j’ai travaillé dans un supermarché, à Carrefour et j’ai même fait une pétition en ligne pour protester contre la caractère anglicisant de l’enseigne, si vous voulez la signer, ne vous gênez pas : https://www.petitions24.net/non_a_langlicisation_de_carrefour_de_la_france_e t_de_leurope
    Quant aux termes anglais présents dans nos dictionnaires, je regrette qu’ils ne soient plus francisés, lorsqu’on ne peut pas leur trouver un équivalent français. Par exemple, jadis, quand le peuple s’appropriait la langue, il entendait « packed boat », il écrivait « paquebot », il entendait « riding coat », il écrivait « redingote », maintenant, comme il est en voie de colonisation par l’anglo-américain, il entend « Tee-shirt », il écrit « tee-shirt », il entend « Fashion week », il écrit « Fashion week » ! Nous devenons donc un peuple qui n’est plus cohérent avec sa langue, et comme la langue, c’est l’âme d’un peuple, nous risquons de devenir un peuple sans âme.



  • Pasagenoux Pasagenoux 5 février 2019 22:38

    @France Républicaine et Souverainiste  Pardon, mais c’est tout de même un problème de ne pas se tenir au courant, et en plus forte raison lorsqu’on fait de la politique, car maintenant que l’ennemi (l’anglicisation) s’est installé chez nous faute de l’avoir vu lorsqu’il y prenait racine, que comptez-vous faire pour le déloger ?

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