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Accueil du site > Culture & Loisirs > Sports > En selle pour le mythique « Paris-Brest-Paris » randonneur

En selle pour le mythique « Paris-Brest-Paris » randonneur

Organisé tous les quatre ans, le légendaire Paris-Brest-Paris (PBP) s’élancera de la capitale le dimanche 18 août. Si l’on en croit le quotidien Le télégramme du 27 juillet, ils seront 6668 randonneurs, venant de 66 pays, au départ cette année – un record – pour tenter de parcourir dans les délais impartis les 1219 kilomètres de cette épreuve d’endurance. Un sacré défi pour les participants !

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Photo FF Vélo

C’est à Rambouillet, dans le superbe cadre de la Bergerie nationale – célèbre notamment pour ses majestueux mérinos –, que le coup d’envoi de ce long périple aller et retour entre l’Île-de-France et la rade de Brest sera donné aux cyclotouristes. Les départs pour les différentes catégories de participants, qu’ils s’élancent en vélo solo, en tandem, en tricycle, s’étaleront en plusieurs vagues du dimanche 16 heures jusque dans l’après-midi du lundi. Âgés « de 18 à 82 ans » selon Le Télégramme, les engagés devront, pour que leur performance soit validée par les organisateurs, parcourir la distance dans un délai de 80, 84 ou 90 heures selon la nature du défi. À noter que tous les participants, jeunes ou moins jeunes, hommes ou femmes, doivent être titulaires de brevets de randonnée de 400 ou 600 km établis dans les mois précédant l’épreuve pour pouvoir s’aligner sur le PBP. 

C’est en 1891 qu’est créé, sous la forme d’une épreuve décennale, le Paris-Brest-Paris à l’initiative de Pierre Giffard, journaliste au quotidien Le Petit Journal. Une première qui voit la victoire de Charles Terront tandis que le seul grand-bi de l’épreuve est rapidement contraint à l’abandon sur les routes de l’époque, non asphaltées ! Le PBP, devenu international dès l’édition suivante en 1901*, voit augmenter en 1911 et en 1921 le nombre de ces randonneurs qu’on appelle alors des « touristes-routiers ». Le temps passant, les courses de vélo sont entretemps devenues de plus en plus courtes pour alléger les charges d’organisation et encourager les initiatives des attaquants. Dès lors, le PBP est progressivement délaissé par les pros, qui ne peuvent plus concilier l’entraînement spécifique qu’exige une épreuve d’endurance de ce type avec le calendrier des courses. C’est ainsi qu’en 1931, les professionnels deviennent très minoritaires dans le nombre des inscrits.

Non organisée en 1941 pour cause de conflit, l’épreuve, qui n’intéresse plus que de rares coureurs professionnels, voit en 1948 la mise en place de deux catégories distinctes chez les amateurs, répartis entre les randonneurs « allure libre », d’une part, et les randonneurs « audax  », d’autre part, ces derniers étant engagés dans un challenge chronométrique régulé, exempt de tout esprit de compétition ; objectif pour les audax : « partir ensemble, arriver ensemble ». L’année 1951 marque la fin de l’aventure professionnelle après la victoire du modeste Maurice Diot, alias « Le teigneux » : Henri Desgrange, directeur du journal sportif L’Équipe, jette l’éponge. Cette année-là, 351 participants ont bouclé le parcours dont 6 femmes en vélo solo.

Près de 12 000 m de dénivelée !

Devenu purement amateur à partir de 1956, le Paris-Brest-Paris adopte un rythme quinquennal en maintenant la cohabitation entre les randonneurs libres et les randonneurs audax. C’est à cette époque que le nombre des participants atteint son plus bas niveau de l’ère post-professionnelle. Cette désaffection dure jusqu’en 1966. En 1971, l’on enregistre enfin un net regain d’intérêt avec la participation de 325 randonneurs libres et 328 randonneurs audax, partis quatre jours auparavant. Huit de ceux-ci, à peine revenus à Paris, s’alignent sur l’épreuve libre et parviennent à boucler la distance dans les délais, malgré plus de 2400 km dans les jambes en une semaine (du jeudi au jeudi) : un exploit stupéfiant ! En 1975, c’est la scission : les audax sont absents ; ils continueront d’organiser leur propre épreuve à partir de l’année suivante en gardant une périodicité quinquennale tandis que les randonneurs libres adoptent le rythme quadriennal – toujours en vigueur – pour ce qui devient officiellement le Paris-Brest-Paris randonneur.

Le nombre des inscrits dépasse les 2000 participants en 1983, puis celui des 3000 en 1991. Le seuil des 5000 est dépassé en 2007, et celui des 6000 en 2015. Lors de cette 18e édition de l’épreuve, l’on a compté 5870 partants sur 6094 inscrits ; parmi eux, 4610 ont vu leur performance homologuée au terme du périple. Combien, parmi les inscrits de 2019, s’élanceront de Rambouillet et boucleront les 1219 km de la 19e édition dans les temps impartis ? Réponse dans les prochains jours. Pour l’anecdote, c’est un Allemand de Dresde, Björn Lenhard, qui détient le record de l’épreuve en 42 heures et 26 minutes pauses incluses ! Le record féminin est détenu depuis 1995 par la Française Brigitte Kerlouet en 44 heures et 14 minutes : la Bretonne est arrivée seulement 54 minutes après les premiers hommes !

Les personnes désireuses d’encourager les participants sur le parcours sont naturellement les bienvenues, notamment dans les sections accidentées où les engagés devront affronter une partie des 11 835 m de dénivelée positive de l’épreuve. Cela vaut tout autant pour les habitants permanents des départements traversés que pour les vacanciers qui y séjournent. Les uns comme les autres pourront, entre autres lieux, voir passer les randonneurs aux points de contrôle de Mortagne-au-Perche, Villaines-la-Juhel, Fougères, Tinténiac, Loudéac, Carhaix et Brest (lien). Tous les participants ne seront pas équipés de la même manière : des dizaines de vélos spéciaux sont engagés. On pourra notamment voir des vélos et tandems couchés, des vélos carénés, ou bien encore des vélos et tandems rameurs. Et peut-être d’autres surprenants prototypes. Bon courage à tous les participants ! Et sincères félicitations à tous ceux qui iront au bout de l’effort, non pour se confronter aux autres engagés, mais pour se mesurer au défi qu’ils se seront lancé à eux-mêmes ! 

Cette année-là, c’est d’ailleurs un Italien du Val d’Aoste qui gagne la course : le légendaire Maurice Garin. Le coureur est naturalisé français peu après. Le Valdotain entrera ensuite dans l’histoire comme vainqueur du 1er Tour de France en 1903.

 

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Photo Actu.fr

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26 réactions à cet article    


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 14 août 2019 08:48

    Un Paris-Brest, ça ne s’improvise pas, il faut s’organiser !


    • Fergus Fergus 14 août 2019 09:11

      Bonjour, Séraphin Lampion

      Et pour le retour Brest-Paris, ne pas hésiter à avoir recours au redoutable kouign amann pour ses calories !


    • gruni gruni 14 août 2019 09:24

      Bonjour Fergus

      Comme tu l’écris, un sacré défi pour les participants. Et combien de jours pour récupérer après un effort de cette intensité ? Malgré le « kouig aman »


      • Fergus Fergus 14 août 2019 09:37

        Bonjour, gruni

        « combien de jours pour récupérer après un effort de cette intensité ? »

        Tout dépend évidemment des participants, les plus habitués aux épreuves de longue distance ayant sans doute les meilleures capacités de récupération. 

        A noter que parmi les 8 qui, en 1971, ont aligné le PBP randonneur puis le PBP audax, le meilleur d’entre eux a réalisé sur le second parcours environ 55 heures, ce qui est remarquable pour un type qui a doublé l’épreuve en totalisant 2400 km parcours en une semaine !

        Cette double participation, vue d’un mauvais oeil par les organisateurs, a d’ailleurs joué un rôle dans le schisme entre les randonneurs libres et les audax qui a suivi cette édition.


      • Fergus Fergus 14 août 2019 10:01

        Petite digression sur le thème de la compétition  :

        Nombreux sont, sur ce site, les intervenants qui, en différentes occasions, ont dénoncé l’esprit de compétition, certains allant jusqu’à prétendre qu’il n’est pas inhérent à l’Homme.

        L’histoire du Paris-Brest-Paris démontre qu’au contraire, cet esprit  observable dans les comportements des enfants dès la maternelle  est bel et bien constitutif, à des degrés divers, du comportement humain.

        Depuis les années 80, le nombre des participants au PBP audax, dénué de tout aspect de compétition, n’a cessé de décroître. Dans le même temps, le nombre des participants au PBP randonneur n’a cessé de grimper. Résultat : 88 partants en 2016 pour la formule audax contre 5870 partants en 2015 pour la formule randonneurs. 

        Les raisons de cette désaffection de l’audax résident à l’évidence dans son manque d’attractivité, précisément parce qu’il n’y a pas dautre challenge que parcourir ensemble la distance. Et donc la parcourir en peloton, les plus puissants rongeant leur frein pour adapter le rythme aux moins performants tandis que ces derniers peinent à suivre ce rythme. Au final : une formule frustrante condamnée à disparaître.

        Dans la formule randonneur, il y a un chronométrage individuel. Certes, le PBP n’est pas une course, et aucun podium n’est prévu à l’arrivée pour saluer la perfomance des meilleurs. Mais il s’agit bien d’un challenge lié à la performance, chacun espérant réaliser un meilleur chrono ou un meilleur classement que la fois précédente. Sans compter les mini-défis qu’au coeur de l’épreuve se lancent des groupes d’amis ou des adhérents d’un club de cyclotourisme. Bref, il y a là un esprit de compétition, même s’il est drastiquement tempéré par les consignes de bonne conduite répétées à chque édition par les organisateurs.

        Telle est du moins ma vision du sujet. Mais peut-être ne la partagez-vous pas...


        • chantecler chantecler 14 août 2019 10:55

          @Fergus
          Individualisme et compétition vont de paire .
          C’est même la base du néolibéralisme .
          Le souci c’est que sans règle cette compétition n’a pas de sens .
          Parle t’on de compétition quand on introduit un renard dans un poulailler ?
          Les poules auraient elles une chance ?
          Non mais c’est pourtant ainsi que ce système s’est construit .
          Et on en apprécie chaque jour le résultat .
          La concurrence libre et non faussée est un leurre .
          Car elle n’est ni libre ni non faussée .
          Sauf pour nos idéologues et politiciens qui eux ne subissent aucune compétition , puisqu’ils sont tous recrutés dans le même vivier , dit du libéralisme .
          Certes à la base un peu de compétition ne pouvait pas faire de mal sauf si elle s’inscrit dans trop de durée et dans le dérèglement absolu .
          Car là il n’ s’agit plus de compétition mais d’asservissement qui ne profite qu’à des sociopathes dénués de toute éthique .
          Ah, c’est certain , ils sont à l’aise prônant la dérégulation et la limitation des contrôles, retirant tout frein à leur désir de pouvoir et d’enrichissement .
          Parfois avec un très faible bagage à la base : suffit d’être « communiquant » , d’avoir du bagout, de l’entregent et de se foutre du bien commun , du bien public .
          Tout est à vendre, tout est à libéraliser , que des opportunités pour cette néo caste qui ne pense qu’à s’enrichir par n’importe quels moyens .
          Et l’on s’étonne que tant de secteurs dans notre société soient en crise ?
          Je n’en fais pas la liste car elle est connue de tous et ça me fiche le tournis .
          Un tout petit exemple : j’ai une mutuelle santé, une vraie créée par des gens qui travaillaient dans la m^me institution .
          Sans arrêt je suis dérangé sur mon téléphone fixe par des centrales d’appel qui me proposent des mutuelles privées, en fait des assurances privées , à capitaux internationaux et douteux , ce qui n’existe pas, en remplacement .
          On ne crée pas : on détruit et on crée un chaos .
          Je pense que le problème des futures retraites , qui ne dépendront plus de la solidarité , ni de la répartition , procède du même stratagème.


        • velosolex velosolex 14 août 2019 11:15

          @chantecler
          D’accord avec vous
          Sans doute que l’esprit de compétition est lié à la testostérone, et à l’esprit de domination qui en découle. Voir le premier tour de France, et Abel et Cain se livrant un duel homérique dans le Ventoux. 

          Parait que les femmes veulent à tout prix se hisser au niveau des hommes. Il faudra aussi qu’elles leur tape sur le crâne, pour leur faire lâcher leur couronne, et leur trône. L’homme est con depuis la nuit des temps, et ça ne s’arrange pas, alors que la fin semble de plus en plus proche, et que tout espoir de podium s’estompe pour l’humanité.
          La culture actuelle potentialise la bétise, avec une agressivité étonnante, gravée dans les algorithmes, car c’est la promesse du meilleur retour sur intérêt. La catastrophe doit rapporter un maximum, avant qu’elle ne rende l’âme. 

          Le vélo ? Il est devenu extraordinaire. Tout en carbone, léger comme une plume, répondant à la moindre sollicitation. Le problème, c’est le bitume, sa qualité peu en rapport avec la machine..Et même les routes qui disparaissent. Ne parlons pas des ponts !


        • Fergus Fergus 14 août 2019 11:36

          Bonjour, chantecler

          « Individualisme et compétition vont de paire »

          D’accord avec vous sur ce point. 

          « C’est même la base du néolibéralisme »

          Non, c’est la base des rapports commerciaux et des rapports humains depuis la nuit des temps. Le néolibéralisme n’a fait que légitimer ce qui était un peu  combattu par les doctrines religieuses. Cela dit, le fait est que l’on atteint des sommets de cynisme dans le détricotage des systèmes de protection solidaire.

          Mais on est là très loin de la compétition sportive.


        • Fergus Fergus 14 août 2019 11:40

          Bonjour, velosolex

          « Sans doute que l’esprit de compétition est lié à la testostéronev »

          C’est de moins en moins vrai : depuis que les femmes ne sont plus confinées dans des tâches ménagères comme autrefois, beaucoup se révèlent « des mecs comme les autres » sur ce plan !


        • velosolex velosolex 14 août 2019 10:49

          Bonjour. Quand on les jambes, et l’entrainement, ce sont les problèmes de selles qu’il faut surmonter. Ca peut rapidement devenir une vraie torture, et un motif d’abandon, après avoir tout essayé, même les couches.... Beaucoup d’ingénieurs et de bricoleurs se sont penché sur le problème, car la loi de la gravitation est dure, mais c’est la loi, même quand le dos perd son nom avec beaucoup de grâce.

          Ca vaudrait assurément un article. Ne pas croire que les selles les plus moelleuses sont les plus confortables. Pendant longtemps les selles en cuir ont été l’argument privilégié, et les selles anglaises « Brooks », institution vénérable et légendaire continuent à avoir leurs adeptes. J’en fait partie, du moins pour le cyclotourisme. https://bit.ly/2Z2W5oOIl existe une selle évidée en son centre pour ceux qui ont des problèmes de périnée. On se prend la tête avec les problèmes de cul, en dehors des cours de justice. Mais tout cela n’est pas du même ressort. 

          Tout le malheur du monde, vient que des gens ont oublié les joies simples du vélo


          • Fergus Fergus 14 août 2019 11:50

            @ velosolex

            « ce sont les problèmes de selles qu’il faut surmonter »

            Exact ! Je n’ai jamais fait de longues distances en vélo, excepté en quelques rares occasions où j’ai flirté avec les 150 km en région parisienne. Ma plus longue distance : 201 km entre Saint-Rémy-les-Chevreuse et La-Croix-en-Touraine lorsque j’avais 18 ans. Ce jour-là, j’avais choisi le vélo pour me rendre dans un camp de vacances international tandis que mes bagages voyageaient en train. Je suis arrivé très fatigué, mais surtout avec un mal de fesses qui a duré au moins 3 jours !  smiley

            Je n’ai jamais recommencé. Il est vrai que mes balades en Auvergne sur des distances de 50 ou 60 km en parcours accidenté suffisaient largement à assouvir mon envie de vélo.


          • troletbuse troletbuse 14 août 2019 11:58

            @Fergus
            un mal de fesses qui a duré au moins 3 jours !

            Pourquoi, vous étiez devant sur un tandem ?


          • troletbuse troletbuse 14 août 2019 10:52

            Moi j’aime pas le Paris-Brest, c’est trop sucré. Est-ce que Micronomo y participe, sans selle évidemment ?


            • velosolex velosolex 14 août 2019 11:05

              @troletbuse
              Il existe un Paris-Brest oriental, cap à l’est, car Brest est aussi le nom d’une ville de Bielorussie.
              Un parcours passant tout près de Tchermobyl, et qui affole les compteurs, et les cardiomètres.
              On peut dormir dans le fossé sans crainte d’être dérangé près de la centrale. Certains coureurs d’origine cosaques, pénétrés de l’esprit de des « ballets russes », choisissent de se défaire de leur selle de vélo, et de rouler en danseuse. 


            • troletbuse troletbuse 14 août 2019 11:18

              @troletbuse
              Avec les articles de Fergus et Grounichou, par exemple smiley


            • troletbuse troletbuse 14 août 2019 11:54

              @BERNARD
              C’était pour Bernard


            • Fergus Fergus 14 août 2019 12:03

              Bonjour, troletbuse

              Je ne mange jamais de Paris-Brest, pas plus d’ailleurs que toute autre pâtisserie composée de crème ou de laitage.


            • troletbuse troletbuse 14 août 2019 12:26

              @Fergus
              Vous participez donc à la fermeture des boulangerie-patisserie  smiley


            • Fergus Fergus 14 août 2019 13:13

              @ troletbuse

              « Vous participez donc à la fermeture des boulangerie-patisserie »

              En aucune manière : je suis un gros mangeur de pain (de froment, de seigle et de... sarrazin).

              Quant à la pâtisserie, je ne la dédaigne pas, loin s’en faut, mais sous la forme de tartes aux fruits sans crème.

              Je participe donc à la pérennisation de mon habituelle boulangerie-pâtisserie qui, soit dit en passant, marche très bien. smiley


            • Fergus Fergus 14 août 2019 16:20

              Bonjour, exol

              Un grand merci pour ce commentaire débordant de courtoisie.

              Au fait, sous quel pseudo trolliez-vous ces derniers temps ? smiley


            • alinea alinea 14 août 2019 17:31

              Moi je sais qu’à Saint-Brieuc se joue une coupe de France sur une semaine, avec plein d’ambitions pour le site... c’est mon fils qui l’organise pour la FFC !!

              https://www.tourismebretagne.com/offres/trophee-jeunes-et-coupe-de-france-vtt-ploeuc-sur-lie-fr-2432072/

              Il y a deux ou trois ans, le tour de France féminin !!

              le vélo, j’en ai raconté un morceau, vu des Gilets Jaunes, sur « lundi matin » !!!

              J’aime évidemment plus les défis faits par tout autre que vedettes ! aussi ce Paris Brest qui évoque si fort un gâteau, me plaît !


              • Fergus Fergus 14 août 2019 19:34

                Bonsoir, alinea

                Je suis au courant de ces épreuves de Ploeuc : j’ai vu cela sur Le Télégramme. Grosse organisation. Sincères félicitations à tous les bénévoles !
                J’y serais bien allé faire un tour demain après-midi  c’est à 55 km de chez moi pour les 2e manches des épreuves de descente, mais je suis coincé par un artisan, hélas !

                « ce Paris Brest qui évoque si fort un gâteau, me plaît ! »
                 smiley


              • alinea alinea 14 août 2019 20:43

                @exol
                c’est exol maintenant ; exotique !! bonne vacances !!


              • JC_Lavau JC_Lavau 16 août 2019 14:20

                @exol. Tu en as oublié : elle « connaît Poutine par les astres ».


              • chantecler chantecler 14 août 2019 17:50

                En tous cas pour ne plus avoir mal au cul rien ne vaut le régime sans sel(le) .

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