Le sujet est
dérangeant et donc il y a des intérêts à le minimiser ou l’ignorer et c’est pour cela que je remets
et remettrai un post déjà placé que j’ai complété.
Ne verra pas
qui ne veut pas voir. Ne dira pas qui espère en douce un petit ou grand bénéfice pour sa maison. Un
fascisme aux couleurs du XXI° de moins en moins décomplexé en préparation qui
n’est pas tout à fait celui que l’on croit.
Il ne faut pas craindre le fascisme
brandi comme un épouvantail au second tour d’une présidentielle pour
gagner par deux fois par défaut quand l’adversaire ainsi stipendié a été
de toute façon lui-même battu par l’abstention massive par deux fois aussi (le
nombre d’abstentions au second tour ayant été largement supérieur à celui
de son score où il a juste récupéré ce que perdait Macron). Il ne faut pas
craindre le fascisme ainsi brandi qui accompagne ce genre de comédie en
cherchant à dévoyer et instrumentaliser nos réflexes civiques.
Il faut plutôt craindre les méthodes
qui nous habituent à des pratiques et références mises au goût du jour qui nous
y préparent et y conduisent pas à pas lorsque ces dénonciateurs de
circonstances électorales les mettent résolument, méthodiquement et avec
persévérance à leur service quand ils craignent l’expression et le débat
démocratique et s’appliquent à tenter de faire taire opposants et adversaires.
Chacun a pu voir l’escalade commencée depuis Sarkozy contre les syndicats jusqu’à un Macron qui à peine élu lançait 17
perquisitions à l’encontre d’un adversaire reconnu finalement innocent puis
déployait ses prouesses vis-à-vis des mouvements sociaux pour nous
emmener ensuite dans un niveau de
propagande médiatique fondée sur
l’intimidation et la disqualification de toute parole non conforme encore
jamais vue en dehors des guerres affectant notre territoire. Et cela continue
de plus belle avec chacun des événements internationaux en cachant ou disqualifiant tout une partie
des éléments de compréhension.
Il faut
plutôt craindre un fascisme rampant, aux apparences soft, en costumes et
tailleurs de marque, à la diction châtiée. Un philosophe, éphémère ministre de l’Éducation Nationale a
recommandé que l’on tire au fusil sur les gilets jaunes, un autre de plateaux
médiatiques, Enthoven dont l’épouse
dirige France Inter a dit qu’entre LFI et le RN, il fallait choisir le RN. Des
préfets, depuis les gilets jaunes sortent régulièrement de la
neutralité de leur fonction. Un fascisme dans lequel l’extrême-droite sert
simplement d’adjuvant et n’est pas à l’abri de se voir sacrifier après usage
par ceux qui l’ont aidé à prospérer renforçant
ainsi leur prétendue légitimité ce qui est un processus historique déjà vu. Un
fascisme en préparation à la dangerosité trompeuse et pernicieuse. En raison des
moyens modernes de surveillance et des effets de meute des réseaux sociaux
manipulables à l’envie. En raison de la sophistication des techniques et
matériels mis à la disposition de la
violence dite légitime et ce n’est pas fini. Faut-il rappeler le contrôle des
médias et instituts d’opinion par des oligarques et le service public en
soumission au pouvoir ? Une démocratie exigeante et renforcée est plus que
jamais d’actualité. Notre vigilance et lucidité et implication aussi. La force de ces gens,
c’est notre ignorance, notre attentisme
et le retard de nos prises de conscience et bien sûr le contrôle qu’ils
ont sur les médias et les instituts d’opinion dont les contenus nous sont
imposés sans échappatoire.
Et ne nous
trompons pas, cette tentative permanente de vouloir liquider LFI qui
visiblement semble convenir à d’autres témoignant au passage de la profondeur
de leur attachement à la démocratie nous avise aussi de leur aveuglement et de
la faiblesse de leur conscience politique, ne comprenant pas qu’ils seront les
prochains dès lors qu’ils s’aventureraient à devenir gênants.