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Commentaire de Enki

sur Eternité et saisonnalité dans les communautés polythéistes et plus largement païennes, mais aussi dans le monde occidental


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Enki Enki 10 avril 15:21

@Jérémy Cigognier

C’est parce que vous n’avez pas récupéré les principes du féminin et du masculin. Et c’est normal, notre culture est issue du monothéisme qui les a effacés. mais ils sont évidents pour les cultures qui n’ont pas été absorbées par les religions abrahamiques.

Ouranos et Gaïa : pas besoin de développer...
Le yin est noir (sombre), humide, l’humus, froid : c’est féminin. Le yang est son contraire, son envers. Zou Yan disait qu’il faut comprendre comme l’ubac (yin) et l’adret (yang). Ce sont les versants, les moitiés qui font la montagne, l’unité. Le yin yang se redéclinant comme la terre et le ciel.
Tiamat est l’eau originelle, primordiale, salée, Apsu est l’eau douce. Dans le delta du Tigre et de l’Euphrate, les sumériens avaient affaire à de l’eau, partout, ils faisaient tout en roseau. Ils ont distingué ces deux états, Tiamat est féminin, puisque salée et primordiale et Apsu est masculin. C’est Tiamat et Apsu qui ont créé Anu, le ciel, masculin.
Entre le feu et la glace, ils est évident que le feu est le masculin et la glace le féminin.
Vous avez déjà dormi avec une femme : sa chaleur est plus douce, plus rayonnante que la vôtre. Les exceptions individuelles existent, bien sûr, mais on parle ici de traits caractéristiques, généraux.
De par chez moi, en Mélanésie, le sec est masculin, l’humide est féminin, c’est évident pour eux, instinctif même, en agriculture et en cuisine, il faut constamment les marier.

Habituez-vous à cette clé yin yang et vous verrez que ça (re)viendra vite.


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