@Octave Lebel@Aristide.
Et pourquoi
donc : « L’extrême-droite a bien l’intention d’être la
roue de secours offrant un sursis aux oligarchies entrées en agonie dans l’Union
Européenne. »
Tout cela vaut bien une diabolisation et une chasse à l’homme
permanente. C’est vrai qu’il y a de quoi être contrarié quand on pense
que l’on va se voir supprimer les niches fiscales qui nous vont bien, imposer un régime d’impôts réellement
progressif et équitable ne pesant pas pour l’essentiel sur les classes moyennes
et populaires ainsi que sur la consommation, ce qui va quand même renforcer les
services publics et permettre enfin aux salariés de vivre correctement de
leur travail et d’envisager plus tranquillement l’avenir en rééquilibrant ainsi
la répartition de la valeur produite. Faire une politique de l’emploi et non du
moindre coût du travail. Prendre le
risque de la démocratie au lieu de galoper vers une oligarchie renforcée de la
collaboration de l’extrême-droite.
Un monde où 10% d’entre nous possèdent 50% du
patrimoine, 50% (dont les 10 % précédents) qui possèdent
92% et 50% qui se débrouillent
avec les 8% restant sans oublier ceux qui n’ont rien ou pas grand-chose
(référence INSEE).Une réalité tellement vertigineuse que nous avons du mal à
nous la représenter. Qui a de quoi nous faire réfléchir quand on essaie de nous
culpabiliser avec nos salaires trop élevés, nos services publics trop coûteux
comme nos retraites, la dette que nous devons (qui doit à qui ?).
C’est vrai qu’à l’idée de changer cette supercherie, on peut
comprendre qu’il y en a qui soient tendus voire énervés