@Et hop !
« Il manque Khadafi dont les Anglo-américains ont fini par avoir la peu »
Je veux bien mais il faut m’expliquer qu’il est arrivé au pouvoir à la suite d’un mouvement révolutionnaire. Je pense que ce n’est pas le cas. C’est un coup d’Etat qui l’a mis au pouvoir en 1969.

Il a réorganisé les institutions en 1977 mais je ne crois pas que cela fut appuyé par un mouvement de masse. De mon point de vue, il n’y a pas de révolution sans soulèvement révolutionnaire.

Vous parlez ensuite de l’Iran. Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit. Il y a eu une révolution qui a chassé le shah. C’est ensuite que cette révolution a été confisquée par la théocratie qui a comblé le vide politique.

« La Bourgeoisie judéo-protestante associée dans la franc-maçonnerie »
Je ne vois pas du tout de quoi il s’agit. Je ne vois pas plus son rôle, son action.

"Il arrive que des leader révolutionnaires se retournent et fassent une contre-révolution anti-libérale appelées alors péjorativement populistes, Bonaparte, Khomeyni, Poutine.« 

Je ne vois pas en quoi les personnages que vous citez auraient été des »leaders révolutionnaires". Ils n’ont jamais été reconnu comme tels par des mouvements révolutionnaires. Bonaparte et Khomeyni sont intervenus après des révolutions pour s’imposer au pouvoir sans aucun mouvement révolutionnaire.

Quand à Poutine, il n’a rien à voir ni de près ni de loin avec des révolutions. Il apparaît à la suite d’une montée contre-révolutionnaire qui visait à liquider les derniers acquis de la révolution de 1917 dans une situation où la caste d’apparatchiks au pouvoir ne défendait plus ces acquis puisqu’elle aspirait à conforter sa situation (de privilégiés) par un retour au capitalisme. Il fait partie de ses nouveaux riches issu de l’appareil d’Etat qui, avec des méthodes de truand, se sont appropriés à bas coût les propriétés auparavant collectives de l’Etat en décomposition. Cela n’a rien à voir avec des mouvements révolutionnaires.