Eh oui, le « bouillon de onze heures à huis-clos », le
Rivotril, a de nouveau été autorisé :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042430554
II. - Par dérogation
à l’article
L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité
pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l’objet
d’une dispensation, par les pharmacies d’officine en vue de la prise
en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par
le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur
présentation d’une ordonnance médicale portant la mention «
Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ».
Lorsqu’il
prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa
en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le
médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires
relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et,
d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse
respiratoire, établis par la Société française d’accompagnement
et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site.
La
spécialité mentionnée au premier alinéa est prise en charge par
les organismes d’assurance maladie dans les conditions du droit
commun avec suppression de la participation de l’assuré prévue à
l’article
R. 160-8 du code de la sécurité sociale.
Voir aussi mon
article d’avril :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/maisons-de-vieux-silence-on-tue-223093