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Commentaire de Bella Ciao

sur Paradoxes du glyphosate et confusions entre les glyphosates et un procès concernant le Roundup et le Ranger Pro et l'industriel Monsanto


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Bella Ciao 29 août 2018 10:12
@Self con troll

Vous me donnez l’occasion de revenir vers vous smiley

En raison d’oublis de ma part lorsque je vous ai répondu au sujet des « robots » mais aussi parce que cette question du gros attelage piloté par GPS nécessite de ma part un complément d’information.

Effectivement, comme vous l’écrivez, ce pourrait être la tentation d’un pilotage à distance, depuis son bureau… comme les gars qui depuis les USA ou Hawaï pilotent des drones au-dessus de l’Afghanistan ou au-dessus de la Mésopotamie. Mais, en réalité, il s’agit d’autre chose et ce qui est important dans ce que j’ai décrit réside dans l’association de la cellule GPS sur le terrain et de l’antenne sur le toit de l’engin effectuant une opération. Car cette association conduit à une résolution de l’ordre… du centimètre. C’est-à-dire qu’un tel système -et il y a de plus en plus d’exploitations agricoles équipées- évite les recoupements, les doubles doses… d’engrais (par exemple les compléments azotés en végétation), de pesticides (bio aussi bien que conventionnels), de n’importe quel intrant ; permet de piloter une irrigation plus économe en eau… Cela est appelé « agriculture de précision ». Vous me direz « tels que décrits, ces systèmes restent dans le cadre d’un modèle agricole à remettre en cause. C’est vrai MAIS toute avancée technologique de ce genre pourra être récupérée dans le cadre d’une agriculture plus vertueuse, plus acceptable, plus durable… tout en restant suffisamment productive pour nourrir une population croissante à partir de moins en moins de terres labourables et de surfaces prairiales disponibles…

Ce qui m’amène aux drones et à mes oublis. J’ai également eu l’occasion il y a quelques années de voir les premiers drones permettant d’observer et de quasiment quantifier avec grande précision topographique l’état de parcelles de vigne subissant une attaque de mildiou. En lumière naturelle comme ne infra-rouge fausses couleurs les caméras embarquées décrivaient parfaitement l’état physiologique d’une portion de vignoble, tout comme la prévision de récolte et livraison de raisins au chai… En perspective à l’époque : faire appliquer en localisé et avec précision une éventuelle pulvérisation bas volume de pesticide (même bio)…

Enfin, sauf à le scanner (mais…© ?), je lisais hier dans la revue Réussir Vigne un article fort intéressant sur les travaux et espoirs d’un chef de culture sur un domaine de renom en Champagne (La Malmaison à Epernay) en matière de production durable, agroécologique et même agroforestière. En attendant un quasi non-travail du sol, ce monsieur pose la question »Et si on créait un pulvérisateur autonome sur coussins d’air pour limiter les tassements ?". Et, derechef il utilise sur les tracteurs enjambeurs à roues (*) un système de télégonflage adaptant la pression des pneus à l’état du sol en fonction de l’opération à réalisée. 

(*) Je précise à roues parce que certains sont équipés de chenilles répartissant évidemment la pression au sol...

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