• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Paradoxes du glyphosate et confusions entre les glyphosates et un procès (...)

Paradoxes du glyphosate et confusions entre les glyphosates et un procès concernant le Roundup et le Ranger Pro et l’industriel Monsanto

Ma dernière production sur Agoravox date du 30 septembre dernier (il y a plus de 10 mois) et avait pour titre « Les paradoxes du glyphosate ».

Je n’ai rien à en retirer. En revanche, un nouveau titre avec un texte actualisé pourrait être ainsi libellé : « Paradoxes du glyphosate et confusions entre les glyphosates et un procès concernant le Roundup et le Ranger Pro et l’industriel Monsanto »

 

Entre les déclarations des politiques, les appels à pétitions sur les réseaux sociaux, les articles de presse plus ou moins bien informés -plutôt moins bien, disons-le- et très souvent partiaux, il se dit nombre de bêtises (l’écrivant, je pense à un autre substantif, plus trivial, mais reflétant mieux la réalité), parfois tout et son contraire…

En Californie, il ne s’est pas agi du procès du glyphosate (très nombreuses déclinaisons commercialisées par un assez grand nombre d’industriels et de sociétés) mais bien de celui de la firme Monsanto, notamment à travers ses tentatives de non-information voire de désinformation, et de deux de ses herbicides commercialisés aux USA : Roundup et Ranger Pro (qui associent au glyphosate des molécules dont la toxicité a souvent échappé au contrôle des autorités lors des processus de ‘’registration’’) à travers une utilisation contestable de l’aveu même du plaignant dont la peau a été en contact fréquent avec ces formulations.

Le grand public en France confond glyphosate et produits herbicides formulés dont l’ancêtre et toujours produit phare est le Roundup de Monsanto. Passé dans le domaine public depuis plus de vingt ans, le glyphosate est la substance herbicide la plus utilisée au monde depuis quarante ans, aussi bien en désherbage total qu’en utilisation modérée et ‘’vertueuse’’ (en lieu et place du pâturage d’antan) en ‘’agriculture de conservation’’ (des sols sous-entendu : conservation physico-chimique et restauration de l’activité biologique).

Sur sa toxicité intrinsèque, plus exactement sa cancérogénicité, la polémique n’est pas éteinte mais, même si l’on donne raison au CIRC-OMS qui le classe au tableau 2A, il y rejoint les échappements diésel, le travail de nuit, la viande rouge, etc… Mais le lièvre est soulevé : il appartient aux autorités scientifiques et décisionnelles de n’autoriser les produits herbicides à base de glyphosate que sur l’examen toxicologique et écotoxicologique des formulations proposées, donc des coformulants.

 

Le grand public, les ‘’écolos’’ et bien des politiques, croient combattre Monsanto (Bayer) en s’attaquant à l’utilisation ‘’agricole’’ (oui, précision, parce qu’il y a les surfaces de ballasts des voies ferrées qu’il faut, c’est une nécessité, maintenir hors enherbement) du glyphosate. Or, à la limite, Monsanto (mise à part sa réputation) n’en a finalement rien à cirer : ses vrais marchés sont liés aux cultures OGM résistantes au glyphosate qu’on peut désherber en les aspergeant de… Roundup (en fait un kit semences+herbicide). Nos pays interdisent ces cultures (la France depuis 2008)… C’est ailleurs que Monsanto va faire son beurre…

 

Dernier point à soulever : l’absence de l’interdiction à trois ans du glyphosate dans la loi sur l’alimentation. Ah !... que d’encre, que de logorrhées verbales et diatribes enflammées !... Mais, réfléchissons : inscrire cette interdiction dans la loi, c’est aussi formaliser les peines à infliger aux contrevenants…

Or, on l’a compris, il y a des usages respectables du glyphosate (j’avais cité la dévitalisation préalable à toute lutte contre le court-noué de la vigne) et même vertueux (l’agriculture de conservation). Les chercheurs, les techniciens et nombre de professionnels cherchent et tentent de mettre au point les solutions alternatives : si ce n’est pas au top au bout des trois ans, doit-on… les considérer comme délinquants ? Si oui… alors interdisons à trois ans la viande rouge, le travail de nuit, l’utilisation du formol et, bien sûr, les moteurs diesel !!!

 

PDF - 1.1 Mo

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.26/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

103 réactions à cet article    


  • gueule de bois 21 août 2018 18:37
    A la marge de votre article, fort intéressant, comme le précédent, je signale ceci.
    Monsanto commercialisait sous la marque roundup un désherbant à base de glyphosate.
    Il commercialise maintenant avec le même nom et le même emballage un autre produit
    Si ce n’est comme je le crois que du vinaigre c’est le vinaigre le plus cher jamais vendu.
    En tout cas j’ai déjà essayé le mélange vinaigre+sel et même dans l’eau bouillante. Effet instantané mais très limité dans le temps (repousse après quinzaine) .

    • Bella Ciao 21 août 2018 20:48

      @gueule de bois


      Bonsoir GdB, Bayer commercialise effectivement l’acide pélargonique (un acide gras qui perturbe le fonctionnement des organismes chlorophylliens et qui, en tant qu’acide a des effets dessiccants) formulé sous le nom de Dévatol. Cette substance étant produite dans la nature par les géraniées (mais loin de la concentration du Dévatol), elle est considérée comme contribuant au « biocontôle » mais n’est pas encore au cahier des autorisations de l’agriculture biologique. C’est un produit chimique corrosif : précautions d’usage évidemment.

      Quant à l’acide acétique (personnellement j’utilise du vinaigre blanc dilué auquel j’ajoute une cuillerée au litre d’huile végétale ou une cuillerée de savon noir pour l’adhésion au feuillage), rien à voir avec Monsanto-Bayer : Scotts France commercialise deux formulations jardin, la plus connue étant le Naturen. Action dessiccatrice assez rapide mais sans grande persistance : on peut avoir à intervenir jusqu’à six fois dans l’année. Avantage : issu de la dégradation oxydative de l’alcool éthylique lui même issu de la fermentation de glucides, il poursuit la chaîne de biodégradation en donnant de l’eau et du dioxyde de carbone...

    • gaijin gaijin 21 août 2018 18:43
      il y a bcp de choses cancérigènes
      raison de plus pour ne rien interdire de ce qui est cancérigène
      ou bien ?

      • vesjem vesjem 21 août 2018 19:32
        bella ciao
        ton article est d’un humour fou !

        • Bella Ciao 21 août 2018 20:52
          @vesjem

          Vous savez, les tenants du tout glyphosate comme les anti-glyphosate ne font pas preuve d’un humour fou smiley et les agriculteurs qui tentent au maximum de réduire leurs intrants chimiques et de trouver des alternatives sont suffisamment stipendiés et stressés pour ne pas verser non plus dans l’humour.

        • vesjem vesjem 21 août 2018 22:03
          @Bella Ciao
          c’est pour çà qu’on les trouve (ces agriculteurs) à 55ans entre 6 planches à force d’intoxication douce ou massive due aux pesticides
          mais le glyphosate, mon bon bella ciao, c’est certainement excellent pour la santé ;
          note qu’aucune statistique sur l’espérance de vie des agriculteurs, ne parait dans les merdias ;
          je constate par contre que toi, apprenti sorcier qui ne manipule jamais ces excellents produits et qui en vante même les bienfaits, tu encourages de façon criminelle les utilisateurs à en user, et tu tentes de polluer les esprits par ta propagande infecte

        • Attila Attila 21 août 2018 22:27

          @vesjem
          "

          c’est pour çà qu’on les trouve (ces agriculteurs) à 55ans entre 6 planches à force d’intoxication douce ou massive due aux pesticides
          mais le glyphosate, mon bon bella ciao, c’est certainement excellent pour la santé  « 

           Portail d’information des publics Cancer Environnement du Centre Léon Bérard
           » En France, l’InVS a analysé la mortalité par cause et par secteur d’activité de 1968 à 1999 dans le cadre de la mise en place d’une étude de cohorte pour la surveillance de la mortalité par profession (programme Cosmop) : il s’agit d’une première analyse de ce type qui n’a pas permis d’observer de surmortalité par aucun cancer chez les agriculteurs (InVS, 2006). « 
          .
           » Les premiers résultats, publiés en septembre 2011, montrent que, de manière générale, la santé des salariés et des exploitants agricoles est meilleure que celle du reste de la population française "

          .


        • joletaxi 22 août 2018 00:42

          @cassini


          c’est une honte, et la presse, soudoyée par bigpharma est remet une couche


          pourtant, c’est charmant un bambin tout plein de pustules

        • Bella Ciao 22 août 2018 00:48

          @vesjem


          Compte-tenu de la prégnance des suicides chez les agriculteurs, je trouve déplacée l’allusion aux 6 planches. Allez visionner https://www.facebook.com/brutnatureFR/videos/2108328676083435/?t=9

          Si vous lisiez certains médias, effectivement spécialisés vous trouveriez ces statistiques, issues entre autre de la MSA et des Inspections du Travail. Hors suicide, rassurez-vous le taux de morbidité pathologique n’est pas plus élevé chez les agriculteurs que dans l’ensemble de la population française, le taux de survenues de cancers y est inférieur (moins de tabagisme, mode de vie plus sain), du moins en métropole et Corse (il semble que le taux de cancers de la prostate, entre autres, soit plus élevé en Martinique et Guadeloupe ; on n’a peut-être pas fini de parler du chlordécone)…

          En restant factuel, j’ose tout de même espérer que je ne fais pas de « propagande » (« infecte » qui plus est, et de façon « criminelle » ; comme vous y allez ! smiley ). Sérieux : avant ma retraite, je n’encourageais pas à l’usage des pesticides et travaillais même à la réduction de leur utilisation ; depuis ma retraite, sur mon petit territoire végétal, en particulier mon modeste potager, je suis en « bio+ 2.0 » smiley

          i.e. : (1) Plus bio que bio puisque je n’utilise même pas les pesticides chimiques autorisés en bio (soufre, cuivre, extraits de pyrèthre…) d’où « bio+ ». Le coût : cette année j’ai perdu tous mes raisins (aussi bien merlot que muscats de table) décimés par un black-rot foudroyant (là en bio, rien à faire, hélas !) puis par le mildiou (aucune protection préventive au cuivre) ; j’ai perdu la moitié de mes oignons et échalotes (mouche de l’oignon)… Quant aux pucerons sur divers végétaux, les rosiers entre autres : au jet d’eau ! Cette année je n’ai pas utilisé de vinaigre blanc pour désherber : j’ai utilisé la binette et… le soleil.
           (2) Et 2.0 parce que tout est sur le compost que j’élabore (un andain de feuilles mortes, végétaux divers et tontes d’un voisin ; et évidemment le composteur ménager).

          Ah, reste le glyphosate… car il m’arrive d’en utiliser. Si, si : dilué dans des pots profonds dans lesquels je plonge les pousses de ronces qui m’embarrassent, un couvercle et le tour est joué...





        • Hecetuye howahkan 22 août 2018 08:36

          @Bella Ciao


          Salut pour le mildiou, ici en Irlande on utilise une solution diluée d’ huile essentiel de tea tree + vinaigre..

          super pour les tomates, on badigeonne au pied..on n’a pas de raisins ici...

          mais bon pourquoi continuer à cultiver ce qui pourrit... ??

          pour les pucerons une solution d’ail dilué...feuilles de rhubarbes etc etc etc etc etc ....

          plus on soigne , plus on est malade...c’est rempli de gens malades partout de plus en plus ,...pareil pour les végétaux, le docteur fol amour ne savait pas et ne sait toujours pas ce qu’il fait...

          il s’en tape , ça rapporte du blé..


        • Attila Attila 22 août 2018 13:19

          @JulietFox
          Le sujet de l’article, c’est l’herbicide à base de glyphosate. Vous nous mettez un lien vers un article de catéchisme qui parle de l’ensemble des produits phytosanitaires.
          Pour le glyphosate, les études scientifiques citées prouvent qu’il n’est ni toxique ni cancérigène. Certains produits phytosanitaires actuels peuvent sans doute poser des problèmes de santé, encore faut-il le prouver : avez vous des études scientifiques validées ?
          A mon tour de mettre un lien :

          Vignobles et mildiou : le bide du bio

          .


        • vesjem vesjem 22 août 2018 14:06
          @Bella Ciao
          cesse de t’offusquer comme un freluquet ; vas te faire engraisser par monsanto avec des cuillères de glyphosate ou d’agent orange, au choix

        • Bella Ciao 22 août 2018 15:19
          @vesjem

          Vous êtes d’une courtoisie exemplaire et je vais me faire… euh… empapaouter par qui ? Ah non : « engraisser » par… -drôle compte tenu de la teneur de mon papier- par Monsanto… dont j’ai dit que c’était le procès : la société et ses deux produits Roundup et Ranger Pro.

          Le mot freluquet m’a amusé vu mon âge canonique smiley Cela dit : JE NE M’OFFUSQUE PAS (faut me relire cher vesjem…).


        • Bella Ciao 22 août 2018 15:25
          @JulietFox

          Bonjour. Je connais non seulement ce docu, mais aussi les cas dont il est question. Bien qu’on déborde du seul sujet glyphosate, vous me donnez l’occasion justement… d’écrire qu’il y a d’autres pesticides autorisés à l’usage, dont certains sont autrement plus préoccupants que le glyphosate.

          Ce dernier est devenu un emblème, un symbole, un marqueur sociétal et idéologique. Et souffre des politiques commerciales agressives de son « inventeur », Monsanto (entre autres les kits ’’semence OGM résistant au glyphosate + Roundup’’), lequel (« Monsanto papers ») a en outre joué au c.. !

        • Alren Alren 22 août 2018 17:56
          @Attila

          L’utilisation massive de produit aussi dangereux que ceux qui déciment les abeilles est relativement récente.

          Les agriculteurs âgés qui entrent dans les statistiques de décès, n’ont pas reçu les doses des agriculteurs âgés actuellement de quarante ans qui n’ont pas pris de précaution pour utiliser ces produits à vingt-trente ans.
          Ce sont eux, dans trente quarante ans, qui pourront avoir statistiquement une vie abrégée.

        • Bella Ciao 22 août 2018 18:38
          @cassini

          Il n’y a pas de « défense » mais seulement un post factuel qui fait le point. J’appelle cela raison garder : ni lobbyisme industriel, ni lobbyisme syndical, ni idéologie, ni lobbyisme écolo, ni populisme, ni conspirationnisme…


        • Bella Ciao 23 août 2018 00:31

          @Alren


          Alren, il faut que vous soyez conscient de ce que les pesticides d’antan étaient autrement plus toxiques, ou dangereux à manipuler, et étaient utilisés à des doses parfois massives. Songez que le sulfure de carbone a longtemps été un désinfectant du sol (traduisez : un stérilisant) ; songez qu’on a longtemps désinfecté les semences de blé (pas seulement) avec des organo-mercuriques (ou mercuriels), qu’on longtemps utilisé l’acide sulfurique comme défanant des pommes de terre, qu’on jusqu’à la fin du XXème siècle des fumigations des sols (maraichage, replantation d’une vigne, etc) aujourd’hui évidemment interdites, qu’on a jusqu’il y a peu utilisé les colorants nitrés pour désherber les céréales à paille, détruire les mousses et les cochenilles et autres vermines sur les troncs et ramures des arbres fruitiers en hiver, utilisé des insecticides organo-chlorés (famille du DDT) et des organophosphorés, utilisé en bio la roténone (extraite de racines de plantes tropicales), insecticide architoxique dont la DL50 de 2,8 mg/kg pour la souris mâle en faisait (interdite depuis 2008) un pesticide 1000 fois plus toxique (toxicité aiguë) et écotoxique que… le glyphosate, utilisé massivement les phytohormones ou auxines de synthèse (défoliants lors de certains conflits), etc, etc...

        • fatallah 23 août 2018 12:33

          @Attila

          > Pour le glyphosate, les études scientifiques citées prouvent qu’il n’est ni toxique ni cancérigène.

          Ce produit est en outre un détergent puissant, qui nettoie bien les cuves. Et les rivières, on voit bien la mousse sur les petites cascades juste après les épandages.

          Si la molécule est peu toxique, son usage est catastrophique sur l’environnement : plus d’adventices (c’est le but) et donc plus d’oiseaux et plus d’insectes. Et les campagnes sont propres ! Les pare-brises aussi !

          Individuellement, chaque paysan n’est pas responsable de l’état de la nature, de l’environnement, n’est pas responsable de la disparition de la faune et de la flore. De la disparition de la vie ... Chacun veut gagner sa vie sur un marché libre et faussé (TAFTA et autres facilités de commerce mondial). Mais la somme des actions individuelles est toxique pour nous tous.

          Ce n’est pas la molécule qui doit attirer l’attention mais ce sont les pratiques agricoles qu’il faut revoir et il faut interdire les biocides ....

        • Bella Ciao 23 août 2018 13:31
          @fatallah

          Bonjour fatallah ; je me permets d’entrer dans votre échange smiley

          Lorsqu’il y a épandage et qu’un bassin versant concentre, ce n’est pas la molécule glyphosate seule qui est transportée, mais le produit commercial avec son ou ses tensio-actifs. De bons tensio-actifs : le savon noir, le Teepol©, les liquides vaisselles. Tous des liquides moussants…

          Le Bassin versant recueille de tout (et donc d’autres pesticides). La rivière va trimballer ces molécules, les médicaments évacués par les urines, les rinçages divers…

          Vous avez raison… sauf que la frange d’agriculteurs ayant adopté, ou expérimentant, d’autres itinéraires, d’autres pratiques… augmente fortement. Je conseillais à quelqu’un la lecture d’un « magazine » agricole tel que La France agricole (des reportages et interviewes souvent passionnants et… inattendus). Mais il y a la lettre d’Ecophyto-PIC avec entre autres les résultats des expérimentations des fermes Dephy-Ecophyto.

        • fatallah 24 août 2018 13:55

          @Bella Ciao

          Je suis d’accord avec vous, les rivières charrient pas mal de choses .... et beaucoup trop de terre, puisque les sols dégradés sont peu cohésifs.

          Ce que je voulais dire, c’est que l"herbicide soit du vinaire ou une molécule de synthèse légèrement toxique, l’usage généralisé et intensif fait qu’il n’y a plus rien dans les campagne : ni fleurs sauvages, ni insectes, ni oiseaux, ... C’est ça qu’il faut aussi changer. Cela fait combien de temps que vous n’avez pas vu une hirondelle ?

          Le député Françcis Ruffin a publié ses reportages sur les agriculteurs. Sans parti pris. Et c’est très intéressant à lire, la présentation des différents points de vue, les rappels historiques ...



        • Bella Ciao 25 août 2018 11:26

          @fatallah


          Fatallah, vous venez de me faire découvrir un…« journal fâché avec tout le monde, ou presque » smiley smiley smiley

          Il y a de plus en plus de terroirs dans lesquels ou sur lesquels (et pas seulement en « bio ») fleurs sauvages, insectes, oiseaux et même petits gibiers (pour peu que la mécanisation les épargne) sont présents, sont de retour [*]. Un indicateur : la présence et les vols de rapaces diurnes (buses notamment). L’identification des causes et leur hiérarchisation des effets que nous observons est toujours très difficile. Je vais vous donner deux exemple qui concernent les insectes butineurs, notamment ceux qui restent en activité l’hiver : les abeilles domestiques.

          (1) Assez généralement les cinq premiers mois de 2018 ont été pluvieux, en outre plutôt froid en avril et mai. Dans un paysage floral appauvri (ou plutôt monotone), quelle est la part du climat subi dans l’effondrement de colonies (manque de nourriture pour le couvain) par rapport à d’autres causes, en particulier pesticides ? Pour ces derniers, au-delà des enquêtes, on va analyser les ruches (les cadres, les aires d’atterrissage, etc) et faire une recherche d’insecticides en priorité…

          (2) Cette dernière recherche va mettre en évidence un apport à la ruche de tel ou tel insecticide. Provient-il de cultures proches ou provient-il de la lutte contre le Varroa entreprise par l’apiculteur ? OK, enquête. Combien d’apiculteurs reconnaîtront avoir par exemple déposé des petits papiers-buvards imbibés à l’entrée de la ruche ?

          Vous devez vous douter que ce propos trouve des racines dans des choses vécues et n’est pas le produit d’une dissertation.

          [*] Ne serait-ce qu’en raison de l’obligation des bandes enherbées et des règles de « verdissement » de la PAC...

        • Attila Attila 21 août 2018 20:41

          Bella Ciao,

          Votre objectivité sur ce sujet est bienvenue.
          Ceci dit, une petite précision : « Sur sa toxicité intrinsèque, plus exactement sa cancérogénicité, la polémique n’est pas éteinte »
          Il ne faut pas confondre toxicité et cancérogénicité :
          — la toxicité est l’aptitude du produit à provoquer la mort. Elle est évaluée par l’observation de la mortalité du groupe de rats de laboratoire auxquels on injecte le produit. Plus la dose provoquant la mort est faible, plus le produit est toxique. On utilise une procédure scientifique normalisée, universellement reconnue. Le résultat porte le nom de dose létale médiane, en abrégé DL 50. Les résultats de cette procédure scientifique permettent de comparer la toxicité des produits entre eux.
          — La cancérogénicité est l’aptitude à provoquer des cancers chez les personnes exposées. Elle s’évalue en comptant le nombre de cancers déclaré dans deux groupes de personnes exposées et non-exposée. On suit médicalement les deux groupes dans leur vie quotidienne pendant un certain temps, on appelle cela une étude clinique et, plus précisément dans ce cas, une étude de cohorte.
          .
          La toxicité du glyphosate est connue depuis longtemps, le chiffre de sa DL 50 est de 4 ou 5 grammes suivant les article. La DL 50 du sel de cuisine est de 3,3 grammes, légèrement inférieure au glyphosate, donc. Le glyphosate est légèrement moins toxique que le sel


          Pour la cancérogénicité, les résultats d’une étude de cohorte ont été récemment publiés. Quand ce type d’étude utilise mille participants, c’est déjà une grosse étude dont les conclusions sont fiables. La dernière étude scientifique sur le glyphosate et cancer a réuni 89000 (quatre vingt neuf mille) participant : c’est un chiffre énorme, probablement un record. Ils ont été suivis pendant vingt ans ce qui est également extrêmement long. Cette étude a été validée, c’est-à-dire que d’autres scientifiques ont examiné si les règles de cette procédure scientifique ont été scrupuleusement respectées, ce qui est le cas. Dans ces conditions, les résultats de cette étude constituent une preuve, quels que soient ces résultats.
          Conclusion : même au bout de 20 ans, les scientifiques n’ont trouvé aucune augmentation des cas de cancers chez les personne exposées par rapport à celles qui n’ont pas été exposées. Le glyphosate n’est pas cancérigène.

          .


          • Attila Attila 21 août 2018 20:42

            @Attila
            J’ai oublié le lien :
            Glyphosate, le nouvel amiante ?

            .


          • Bella Ciao 21 août 2018 21:19
            @Attila

            Bonsoir Attila.

            D’abord merci d’avoir décelé une certaine objectivité derrière le raison garder dont j’ai voulu témoigner.

            Effectivement, toxicité et cancérogénicité sont des notions totalement indépendantes. J’ai utilisé à dessein l’amalgame tant sont souvent pauvres, du moins éloignés de toute réalité scientifique, les
            arguments développés, y compris par les politiques, et tant la confusion entre les deux est généralisée ; je suis resté dans un volet « vulgarisation ». Aux valeurs des DL50 on nous opposera (avec pertinence) la question des effets cocktail ainsi que celle de l’exposition…

            Dans mon premier article j’avais parlé du métabolite AMPA, produit au cours de la dégradation biotique du glyphosate. En fait, nous rejoindrions, à nous apesantir, la biochimie des phosphonates... 

            J’ai -évidemment- eu à connaître l’étude américaine portant sur le très large échantillon (89 000 sujets) suivi durant deux décennies. Et je sais que tout a été fait pour que le CIRC n’en dispose pas.

            Pour sortir des arguments scientifiques et agronomiques, j’ai choisi d’accepter ce classement au tableau 2A des cancérogènes probable pour rappeler qu’au même niveau de cancérogénicité « probable » (supposée), il y a notre mode de vie tout simplement : aliments et boissons avalés trop chauds, travail de nuit, utilisation du formol, travail de nuit, et… ce que nous respirons dans les embouteillages des échappements diésel (et essence au tableau 2B) !!!...

          • Bella Ciao 21 août 2018 21:55

            @Bella Ciao


            J’ajoute à ma réponse que la DL 50 admise est de 4900 mg/kg (rat par ingestion) avec une DJA de 0,3 mg/kg/jour (sels d’ammonium, sels de potassium, sels de di-ammonium, sels d’isopropylamine. Mais là encore, la réalité vient de ce que ne sont pour le moment pas donnés ces éléments pour l’ensemble des coformulants. Que sait-on de la tox des surfactants utilisés ? A quoi s’ajoutent les désherbants associant deux molécules herbicides (dont par exemple l’oxadiazon…).

            Cela montre qu’on se trompe de cible lorsque l’on fait référence au récent procès californien pour stigmatiser LE glyphosate : il s’agit de produits formulés, utilisés à main (et plus) nue (j’ai en tête le témoignage utilisé par des sites écolos-radicaux de l’ouvrier agricole argentin disant « on traite à dix fois la dose recommandée et on marche pieds nus dans les champs traités »...)

            Un chauffard tue quelqu’un à bord d’une, au hasard, conduite intérieure... « Tartempion GtD » . Qui est coupable : la voiture Tartempion GtD ou le conducteur ?

          • vesjem vesjem 21 août 2018 22:09
            @Attila
            je suppose que monsanto vous paye grassement, et que chaque matin vous avalez à la petite cuiller votre dose de glyphosate, bien plus délicieuse que le sel de guérande
            minables créatures

          • Attila Attila 21 août 2018 22:31

            @Bella Ciao
            « Que sait-on de la tox des surfactants utilisés ?  »
            Pour la toxicité, je ne sais pas, mais pour le cancer c’est le produit complet qui est testé.

            .


          • Attila Attila 21 août 2018 22:46

            @vesjem
            "

            je suppose que monsanto vous paye grassement, et que chaque matin vous avalez à la petite cuiller votre dose de glyphosate, bien plus délicieuse que le sel de guérande
            minables créatures "
            Minable argumentation. Rien que le fait de s’en remettre aux conclusions d’études scientifiques validées qui ne vont pas dans le sens de vos délires, et hop ! On est catalogué comme agent de Monsanto. C’est de la folie furieuse !
            Par votre comportement, vous révélez que vous êtes incapables d’accepter la réalité, vous n’êtes que de pov’petits n’enfants perdus dans vos rêves. Grosse colère d’un gosse de dix ans.

            .Moi, je n’accepte pas qu’on accuse sans preuve. Surtout lorsque des preuves scientifiques innocentent le glyphosate sur la toxicité et le cancer.
            Accepter des accusations sans preuve, c’est ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Car chacun d’entre nous peut se voir, à son tour, être accusé de n’importe quoi.
            Vos accusations sur le glyphosate, c’est un procès en sorcellerie.

            .


          • Bella Ciao 21 août 2018 22:58

            @Attila Raison de plus pour ne pas stigmatiser le seul glyphosate... Non ?


          • Bella Ciao 21 août 2018 23:44

            @Bella Ciao


            Je rectifie, l’étude épidémiologique américaine portait sur près de 55 000 sujets (Farmers, travailleurs agricoles) dont une partie n’avait jamais été en contact avec un glyphosate et l’autre (en gros quatre fois plus nombreuse) avait permis une segmentation en quatre quartiles d’exposition croissante. Variance quasiment égale à 1/1 des cinq groupes quant aux survenues de cancers…


          • Bella Ciao 21 août 2018 23:53
            @ Attila :

            « Pour la toxicité, je ne sais pas, mais pour le cancer c’est le produit complet qui est testé. »

            Raison de plus pour ne pas stigmatiser le seul glyphosate, non ?

          • Attila Attila 22 août 2018 00:14

            @Bella Ciao
            C’est bien 54000 agriculteurs, mais j’avais lu quelque part que leurs conjoints avaient été suivis aussi, ce qui ferait bien 89000 personnes. Mais si c’est pas ça, c’est pas ça.
            Sur le fond, ça ne change rien.

            .


          • Attila Attila 22 août 2018 10:37

            @Bella Ciao
            « Raison de plus pour ne pas stigmatiser le seul glyphosate, non ? »
            L’ANSES avait interdit certains additifs au glyphosate utilisés chez des concurrents de Monsanto.

            .


          • vesjem vesjem 22 août 2018 13:56
            @Attila
            la question est :« monsanto te paye bien ? »
            tu réponds où tu la fermes

          • vesjem vesjem 22 août 2018 14:02

            @Attila

            t’es sûr que c’est pas 54825,31 agriculteurs , mon bon ?


          • Attila Attila 22 août 2018 16:50

            @vesjem
            « a question est :« monsanto te paye bien ? »tu réponds où tu la fermes »
            Vous êtes vraiment complètement cinglés, les zécolos. On demande des preuves scientifiques des accusations, ce qui est une demande normale chez un adulte digne de ce nom, et vous ne voulez pas en démordre : on est payés par Monsanto !
            Prouvez-le. Ce n’est pas à « l’accusé » de prouver son innocence, c’est à l’accusateur d’apporter la preuve de son accusation.

            .


          • Bella Ciao 22 août 2018 18:43

            @vesjem


            Non seulement le sous-entendu adressé à Attila est peu sympathique, sinon détestable, mais par rapport aux échanges il passe « à côté ». Si vous lisez bien (1) personne ne « défend » ni n’excuse Monsanto ; (2) en l’occurrence Monsanto va chercher de la tune ailleurs que dans nos pays qui ont proscrit les OGM et donc le tiroir-caisse OGM aspergé au Roundup…


          • Attila Attila 22 août 2018 21:34

            @vesjem
            « la question est :« monsanto te paye bien ? »tu réponds où tu la fermes »

            Cette obsession à accuser ceux qui ne sont pas d’accord avec vous d’être à la solde de Monsanto est révélatrice : vous n’avez rien de sérieux pour accuser le glyphosate, rien de rationnel.
            Votre opposition au glyphosate est idéologique et religieuse. C’est votre droit mais vous devez respecter ceux qui ne partagent pas vos croyances.

            .


          • vesjem vesjem 22 août 2018 21:47
            @Bella Ciao
            plus faux-cul et cynique, tu meures

          • Bella Ciao 22 août 2018 22:27

            @vesjem


            Ces mots sont surprenants ; mais si tel est votre bonheur...

          • Attila Attila 22 août 2018 22:49

            @Bella Ciao
            N’ayant plus d’argument, il s’attaque aux personnes.
            C’est un sophisme qui porte le nom d’« attaque ad hominem ».

            .


          • vesjem vesjem 23 août 2018 09:52
            @Bella Ciao
            ton bonheur à toi, c’est de polluer en parole (sur commande) et chimiquement
            continue de brouter ton glyphosate préféré

          • Bella Ciao 23 août 2018 11:06

            @vesjem


            Vous n’avez décidément rien compris… ou vous faites celui qui ne comprend pas. L’article précédent « les paradoxes du… » montrait que la face noire était adossée à une face blanche. Qu’à des pratiques critiquables de tout herbicide pouvaient répondre des pratiques vertueuses utilisant, à dose réduite, cet herbicide…

            Mon article actuel ajoute les confusions qui sont actuellement faites entre une société, Monsanto, ses désherbants-phares à base de glyphosate, le glyphosate beaucoup plus généralement (moult produits et moult sociétés), entre les notions de toxicité [*] et/ou écotoxicité (là, le procès californien montre que se mettre plus ou moins abondamment du produit sur la peau… c’est sacrément dangereux) et celle de cancérogénicité (réelle ou prétendue) annoncée par une, le CIRC, rattachée à l’OMS.

            Les commentaires vous ont montré que ce dernier point est toujours en débat ; il ne serait pas étonnant que des procès à venir éclairent mieux les conflits d’intérêt et pourquoi nombre de scientifiques doutent…

            [*] Confusion extrême encore illustrée ce matin par les commentaires sur la publication par 60 millions de consommateurs à propos des résidus retrouvés dans les couches-culottes pour bébés. J’ai par exemple entendu la phrase « ...des résidus de pesticides toxiques comme le glyphosate réputé cancérigène ». Monsieur (ou madame ?) je connais quelqu’un qui est violemment anti-glyphosate et plus généralement anti-pesticides, qui fume comme un sapeur (tableau 1 du CIRC : cancérogène avéré) et pulvérise dans sa maison, y compris dans sa cuisine (vaisselle, ustensiles…) un insecticide à base de… néonicotinoïde (les « tueurs d’abeilles »). Sacré paradoxe là aussi, ne trouvez-vous pas ?


          • Bella Ciao 27 août 2018 10:34
            @vesjem

            Merci cher monsieur… Toujours aussi courtois ?

            Cela dit, votre vidéo est connue et passe et repasse sur les réseaux sociaux. Mais vous ne la commentez pas. Le Monde (qui est lui-même très critique et hostile au glyphosate) avait donné le témoignage d’un ouvrier agricole argentin qui expliquait qu’on épandait massivement ce Roundup sans respecter les doses recommandées (il donnait même un rapport de un à dix !!!) et qu’il pataugeait couramment pieds nus dans la boue de Roundup (glyphosate+tensig-actif+surfactant+tampon de pH, etc)…

            C’EST EN RAISON DE CE GENRE D’UTILISATION MASSIVE DE DÉSHERBANTS QUE NOUS REJETONS LES CULTURES OGM LEUR RÉSISTANT.

          • Bella Ciao 27 août 2018 10:46
            @Self con troll

            Bonjour. Je ne suis pas un spécialiste de tout dissertant sur tout… Les « hydroponics » existent depuis longtemps (ne serait-ce que pour du travail de laboratoire) et sont, je crois, expérimentés dans la perspective de productions « dans l’espace » (en station, sur la lune, sur… mars ?). La nutrition des végétaux (Liebig, XIXème siècle) suit les mêmes règles hors sol que via le substrat sol. Mais, hors sol, la question du désherbage ne se pose pas smiley

            Je reste bêtement accroché à nos sols, à nos terres labourables comme à nos bocages herbagers, à nos forêts et à nos pelouses de montagne… À nos troupeaux, à nos élevages au maximum en plein air. Aux bruits multiple de la campagne.

          • vesjem vesjem 27 août 2018 15:31
            @cassini
            non, tu n’es pas le premier à me féliciter ;
            mon nombril commence à ressembler au ventre d’une femme enceinte
            j’ai de plus en plus de mal à enfiler mes chaussettes à cause de mes chevilles enflées
            ma tête est plus grosse qu’un chou
            à part çà, çà va ; tu peux lire mon profil ; il t’en apprendra plus sur la personnalité qui est supposée m’habiter ...ou pas 

          • vesjem vesjem 27 août 2018 16:28
            @Bella Ciao
            Je ne suis pas du tout courtois avec les dèsinformateurs rémunérés par la cause qu’ils défendent
            Depuis quelques temps on voit poindre des personnes comme toi (glyphosatophiles), ou d’autres (linkyphiles) ou d’autres dont je ressens, avec l’esprit de synthèse que je crois posséder, le rôle de promoteur de sujets sensibles anti-naturels ; tu n’es pas libre, et çà me désole
            Toutefois, je souhaite sincèrement longue vie à toute ta famille et à ta descendance

          • pemile pemile 27 août 2018 16:31

            @vesjem « des personnes comme toi (glyphosatophiles), ou d’autres (linkyphiles) »

            Certain sont glyphosatophobe et linkyphile smiley


          • Bella Ciao 27 août 2018 17:48
            @vesjem

            Cher monsieur, sensible à vos vœux pour ma famille et ma descendance… je vous en remercie.

            Cela dit, de deux choses l’une : 

            (1) Ou bien « je touche » (je suis rémunéré) - par qui d’ailleurs ? (il y a une trentaine de sociétés mettant un désherbant à base de glyphosate sur le marché ; le plus gros fabricant étant la Chine), et alors ce n’est pas mérité parce que mon texte et mes commentaires sont trop objectifs, pas assez engagés d’un côté, trop peu « glyphosatophiles » comme vous dites. En outre parlant des coformulants et de leur toxicité plus que probable, je ne pense pas spécialement « plaire » à ces firmes.

            (2) Ou bien je ne touche pas, et alors, puisque mes écrits font de moi un « glyphosatophile », je suis bien c.., en tout cas couillon, de ne pas présenter une note d’honoraires à ces sociétés ; sachant que pour Monsanto-Bayer, c’est foutu puisque d’entrée j’ai fait allusion aux dissimulations de Monsanto… 

            D’autant plus couillon que ma retraite a été amputée de quelques euros de CSG supplémentaire et va, maintenant évoluer moins vite que l’inflation. D’autant plus couillon que, l’âge aidant, je cumule en ce moment les besoins, passant de cataractes en prothèses auditives en attendant les prothèses dentaires me permettant à nouveau de mastiquer confortablement... Et que ces sociétés pourraient me libérer de la LOA sur ma voiture en acceptant d’en financer une neuve, m’appartenant, comme si j’étais encore un jeune solvable pour les banques smiley  smiley  smiley


          • Bella Ciao 28 août 2018 00:01
            @Self con troll

            Pour cette année, évidemment, non seulement pas de raisins mais aussi une défoliaison précoce (sans compter le massacre que j’ai opéré au sécateur pour stopper, au moins affaiblir, l’explosion de black-rot). Cela dit, pour la photo, j’ai eu tous les stades de chacune des deux maladies fongiques smiley

            Donc, perspectives : PROPHYLAXIE. Facile pour le mildiou : élimination de toutes les feuilles tombées au sol car elles sont porteuses des oosporanges (ils se forment dès le contact des feuilles en point de tapisserie encore chaudes avec les pluies orageuses froides d’août et septembre, et les refroidissements nocturnes). Plus fastidieuse pour le black-rot car les tissus chlorophylliens ont tous été attaqués (feuilles, pétioles, vrilles, rafles des raisins…) et sont porteurs de pycnides qui évolueront en périthèces en vue de la multiplication sexuée du champignon. L’ultime occasion sera la taille...

            La prophylaxie pour Guignardia bidwellii (black-rot) est d’autant plus importante qu’aucun des fongicides autorisés en bio n’est efficace. Essayer de le contrarier en traitant à la bouillie bordelaise et en pulvérisant 48 heures plus tard un soufre ? Vous me direz que rien ne m’empêche d’acheter un fongicide « conventionnel », efficace… Sauf mon pari depuis plusieurs années de ne rien pulvériser du tout. En ce qui concerne le mildiou… je pense que je passerai de mon « bio+ » à « bio » et appliquerai en préventif une bouillie bordelaise au stade d’ouverture des rosettes de feuilles (les stades D à DE des professionnels) que je renouvellerai avant les premières plies annoncées au terme de la quinzaine de jours après ce premier traitement…

            Contre la mouche de l’oignon : changer de carré (rotation) car les larves non éliminées en liquidant les bulbes malades (échalotes et oignons) sont dans le sol. En outre je suis tenté cette année de faire… de l’ail.

          • vesjem vesjem 28 août 2018 08:46
            @pemile
            je sais, je t’ai lu

          • vesjem vesjem 28 août 2018 08:52
            @Bella Ciao
            tu sais comme moi , que sur le net, l’anonymat peut faire dire presque ce que l’on veut ; je ne m’exclus pas évidemment
            tu sembles malgré tout avoir de bonnes connaissances en agro-chimie...bio

          • Bella Ciao 28 août 2018 10:07

            @Self con troll


            Pour les robots, je suis non seulement incompétent mais surtout pas informé… En revanche il y a des agriculteurs et des mécaniciens agricoles qui phosphorent en permanence sur des solutions dont certaines peuvent avoir un avenir. Il y a un jeune maraîcher en Auvergne qui a imaginé un porte-outils léger, électrique, étroit, pouvant tourner sans grand débattement. Il a construit un prototype et il est probable qu’il intéressera un industriel… 

            Paradoxalement, l’automation est au point sur les gros matériels lourds : j’ai vu, il y a déjà six ans, de gros attelages (parcelles de 150 ha et plus et terres sableuses faciles à travailler) effectuer simultanément travail du sol, semis, dépôt d’engrais (qui peut être organique smiley ) sans… conducteur. Au sol (au centre) une cellule satellitaire relaie les transmissions GPS sur la situation très exacte de la parcelle et sur le toit du tracteur l’antenne GPS transmet le positionnement de l’attelage et reçoit les instructions de conduite et de commandes des outils en flux continu. 

            Cela étant, vous posez la question des sarments au sol. La prophylaxie par l’incinération concerne surtout l’eutypiose et les « maladies du bois » (esca, bois noir), voire la présence d’œufs d’acariens (les « araignées » jaunes et/ou rouges), voire d’autres agents infectieux en régions atteintes : nécrose bactérienne (dite maladie d’Oléron), flavescence dorée… Une prophylaxie du mildiou se résume à l’élimination des feuilles dès la fin de l’automne et éviter les flaques d’eau au sol (notamment dans les vignobles à taille basse ou en gobelets).

          • vesjem vesjem 28 août 2018 16:29
            @Self con troll
            il me semble, que dans ce merdier mondial très complexe, seuls les « entités ultra-organisées de longue date » mènent le bal car ils sont devenus très puissants
            les rebelles, les dissidents,, les opposants, freinent des 4 fers et tentent avec difficulté de faire passer leur message d’alerte
            il faut une grosse dose de ras-le-bol au peuple pour enfin se réveiller ; mais le mécontentement est sous contrôle
            alors, où se situer dans se manège où la désinformation et la propagande se mêlent intelligemment aux vérités ?

          • Bella Ciao 29 août 2018 10:12
            @Self con troll

            Vous me donnez l’occasion de revenir vers vous smiley

            En raison d’oublis de ma part lorsque je vous ai répondu au sujet des « robots » mais aussi parce que cette question du gros attelage piloté par GPS nécessite de ma part un complément d’information.

            Effectivement, comme vous l’écrivez, ce pourrait être la tentation d’un pilotage à distance, depuis son bureau… comme les gars qui depuis les USA ou Hawaï pilotent des drones au-dessus de l’Afghanistan ou au-dessus de la Mésopotamie. Mais, en réalité, il s’agit d’autre chose et ce qui est important dans ce que j’ai décrit réside dans l’association de la cellule GPS sur le terrain et de l’antenne sur le toit de l’engin effectuant une opération. Car cette association conduit à une résolution de l’ordre… du centimètre. C’est-à-dire qu’un tel système -et il y a de plus en plus d’exploitations agricoles équipées- évite les recoupements, les doubles doses… d’engrais (par exemple les compléments azotés en végétation), de pesticides (bio aussi bien que conventionnels), de n’importe quel intrant ; permet de piloter une irrigation plus économe en eau… Cela est appelé « agriculture de précision ». Vous me direz « tels que décrits, ces systèmes restent dans le cadre d’un modèle agricole à remettre en cause. C’est vrai MAIS toute avancée technologique de ce genre pourra être récupérée dans le cadre d’une agriculture plus vertueuse, plus acceptable, plus durable… tout en restant suffisamment productive pour nourrir une population croissante à partir de moins en moins de terres labourables et de surfaces prairiales disponibles…

            Ce qui m’amène aux drones et à mes oublis. J’ai également eu l’occasion il y a quelques années de voir les premiers drones permettant d’observer et de quasiment quantifier avec grande précision topographique l’état de parcelles de vigne subissant une attaque de mildiou. En lumière naturelle comme ne infra-rouge fausses couleurs les caméras embarquées décrivaient parfaitement l’état physiologique d’une portion de vignoble, tout comme la prévision de récolte et livraison de raisins au chai… En perspective à l’époque : faire appliquer en localisé et avec précision une éventuelle pulvérisation bas volume de pesticide (même bio)…

            Enfin, sauf à le scanner (mais…© ?), je lisais hier dans la revue Réussir Vigne un article fort intéressant sur les travaux et espoirs d’un chef de culture sur un domaine de renom en Champagne (La Malmaison à Epernay) en matière de production durable, agroécologique et même agroforestière. En attendant un quasi non-travail du sol, ce monsieur pose la question »Et si on créait un pulvérisateur autonome sur coussins d’air pour limiter les tassements ?". Et, derechef il utilise sur les tracteurs enjambeurs à roues (*) un système de télégonflage adaptant la pression des pneus à l’état du sol en fonction de l’opération à réalisée. 

            (*) Je précise à roues parce que certains sont équipés de chenilles répartissant évidemment la pression au sol...

          • sirocco sirocco 22 août 2018 00:25

            Les crapules qui vendent du poison font leur pub sans complexe. C’est comme ça aujourd’hui sur Agoravox...


            • sirocco sirocco 22 août 2018 00:34

              @sirocco

              Si vous attendez que le gouvernement français, courtisé par les lobbies, interdise le glyphosate, vous avez le temps de rêver.

              La seule action valable - et je le dis depuis des mois - c’est de brûler les entrepôts des importateurs de ces saloperies, qui se font des couilles en or sur votre santé. Pas motivé ? Bon alors crevez à petit feu.


            • joletaxi 22 août 2018 00:39
              @sirocco

              vous avez du avoir dans votre famille, quelque aieul qui allumait des buchers pour rotir les sorcières non ?
              En tout cas votre commentaire prouve qu’il est inutile de discuter avec votre clique ; il faut vous combattre.


            • Bella Ciao 22 août 2018 00:56

              @sirocco


              Vous faites erreurs : le gouvernement et les politiques en général, à l’écoute des électeurs, sont plus sensibles au lobbying des ONG écologistes et aux mouvements d’opinion dont une partie des vagues naissent dans le marais des réseaux sociaux. 

            • Macondo Macondo 22 août 2018 09:09

              @Bella Ciao ... Bonjour. Cette dernière phrase est gigantesque, elle mériterait un autre Fil. On imagine un univers parallèle hors du champ visible dont aucune formule physique ne rend compte ni de l’existence ni même de sa survenance. Seule certitude, il est soutenu par une religion très prosélyte et grande gagnante, jusque ici. Côté jardin (pas la Beauce) je conseillerais plutôt « La révolution d’un seul brin de paille ». Bémol important, le lire au moins dix ans avant de toucher à la moindre particule de Terre. C’est certes beaucoup plus long en terme de désherbage et d’éradication du vivant, si long même qu’après une non pratique appuyée sur la philosophie naturelle dégoulinant du Livre, on arrive avec le temps à vivre en harmonie (ni totale, ni parfaite, à l’hôtel du cul tourné quelques fois) avec les dizaines de milliers d’autres, des eucaryotes eux aussi de naissance, propriétaires des lieux mais pas chiants (ils ont eu des gosses) ...


            • Attila Attila 22 août 2018 10:16

              @sirocco
              « C’est comme ça aujourd’hui sur Agoravox... »
              Agoravox n’est pas VOTRE site. Ses propriétaires ont décidé d’en faire un site généraliste où tous les points de vue peuvent s’exprimer.

              .


            • Bella Ciao 22 août 2018 11:11
              @Self con troll

              Bonjour. Vous citez le DDT et son interdiction. En fait, il y a toujours une colonne bénéfices, une colonne risques. Le principal bénéfice du DDT a été de fortement diminuer la pression de transmission de la malaria (paludisme) et de faire baisser le taux de morbidité. Hélas, les moustiques vecteurs développent de plus en plus des résistances aux molécules insecticides utilisables et le palu tue encore, et beau coup trop en régions chaudes. Le principal risque : organochloré, le DDT s’accumule dans les graisses dans toute la chaîne alimentaire et de ce fait reste longtemps dans la nature...

            • Macondo Macondo 22 août 2018 11:20

              @Self con troll ... Bonjour. Je suis très troublé par votre avant-dernière question, qui fut notre éminent sujet de conversation, hier-soir à table ?!? Que diable n’êtes-vous pas entré, il y a toujours un bout de chien à réchauffer ...


            • joletaxi 22 août 2018 12:31
              @Bella Ciao

              ça c’est la soupe vendue par la secte
              en attendant, cela aurait pu sauver des millions de personnes...
              et d’ailleurs, devant le désastre du fait de son bannissement, certains pays recommencent timidement à l’utiliser
              quant à son accumulation dans les organismes, .. et alors ???

              par contre, l’usage en agriculture ne se justifiait pas vraiment, et à cette époque, on y a été à la grosse louche... ce qui n’emp^chera pas de faire des millions de vieux qui m’em... avec leurs camping cars

            • Bella Ciao 22 août 2018 12:58
              @Macondo

              J’ai écrit marais au sens de plus en plus courant d’un espace, naturel ou virtuel, mal défini, d’où peuvent émerger… tout et son contraire. Facebook où sont reprises, amplifiées, colportées.. les déclarations des politiques mais aussi les sites de pétitions (de toutes sortes, pétitions quelques fois contradictoires), les montages Youtube et Dailymotion, les titres de journaux les plus « accrocheurs » et des tweets recopiés multipliés à l’infini...

            • Macondo Macondo 22 août 2018 13:14

              @Self con troll ... Superbe oraison, une longue vie à cet homme qui passe les témoins, toute mon admiration pour savoir l’écouter et relever chaque tranche de sagesse populaire ancestrale, nous ayant pour le moins, amené sans trop d’encombres jusqu’ici. Plus abruptement, en évitant tout retard de décomposition, je ne désespère pas de mon côté participer à l’éclosion d’un arbuste de buis, d’un châtaigner quand l’ego se met à enfler, d’un prunier sauvage soyons fous ...


            • Macondo Macondo 22 août 2018 13:36

              @Bella Ciao ... Tout et son contraire, en effet. Moralité ? Que chacun face dans son petit coin suivant ses petits moyens. A l’embauche, les colibris en CDD, les sangliers en CDI, les facebookistes à la surveillance du parking à vélo à l’issue d’une formation professionnelle continue de seize semaines ...


            • sirocco sirocco 22 août 2018 17:38

              @Bella Ciao

              "...le gouvernement et les politiques en général, à l’écoute des électeurs, sont plus sensibles au lobbying des ONG écologistes et aux mouvements d’opinion [qu’aux fabricants de pesticides]..."

               
              Le gouvernement et les politiques en général ne sont sensibles qu’à une seule chose : le pognon, que ce soit sous forme de cadeaux, de promotion, de virement discret sur un compte offshore... et les ONG écologistes ne sont pas très généreuses sur ce plan.


            • Bella Ciao 22 août 2018 18:46

              @sirocco


              Qui a fait de la pub ? et pour quoi ? Au mieux, avec mon post je fais de la pub pour l’agriculture qui évolue dans le bon sens, du bio jusqu’aux « conventionnels » qui recoutent le moins possible aux pesticides (comme nous parfois aux médicaments)...

            • vesjem vesjem 27 août 2018 16:31
              @Bella Ciao
              mais , ma parole, tu viens de naître ?

            • Bella Ciao 27 août 2018 17:28
              @vesjem

              naître ou ne pas naître… telle est la question smiley


            • joletaxi 22 août 2018 00:35
              la toxicité du roundup avait déjà été jugée en... Californie


              il est probable que cette affaire reviendra devant cette fois des juges, et pas quelques Mme Michu choisies au hasard, dans la masse des citoyens US dont on nous explique qu’ils sont particulièrement imbéciles.

              une question me turlupine :
              Mr. Portier, artisan des conclusions du CICR, rémunéré par les avocats du plaignant dans cette affaire, aura-t-il un bonus si ce malheureux touche quelque chose ?

              • Bella Ciao 22 août 2018 00:53

                @joletaxi


                Oui Roundup, Ranger Pro pour la toxicité (et sous entendu la probable cancérogénicité du glyphosate selon le CIRC) ; et Monsanto pour ses dissimulations…



              • Bella Ciao 22 août 2018 01:06
                @ tout lecteur.trice/commentateur.trice


                 L’heure est à l’inquiétude. Les questions concernant l’agriculture, notre alimentation ou l’environnement sont au centre du débat sociétal sur l’avenir que nous […]
                Voir : https://www.pressesdesmines.com/produit/idees-recues-et-agriculture/

                Mon post est complété par un pdf qui, partant d’un témoignage d’agriculteur, plutôt favorable au glyphosate sous certaines conditions d’emploi, reprend des articles soit critiques(défavorables veuille-je dire), soit explicatifs...



                • nono le simplet 22 août 2018 05:57

                  ah c’était le bon temps quand le Round Up était inoffensif et biodégradable


                  • Bella Ciao 22 août 2018 10:45
                    @nono le simplet

                    Il est toujours biodégradable, à la condition de rencontrer des sols à bonne activité microbiologique… Et le processus n’est pas immédiat ce qui fait qu’il peut s’accumuler en cas d’utilisation intensive (et surtout de surdosage, ce qui est courant chez les jardiniers amateurs ou… dans certaines régions du monde) et migrer dans les eaux… Sa biodégradation produit un métabolite, l’AMPA, qui a fait l’objet d’études car on le trouvait préoccupant du fait d’une plus grande stabilité.

                    Mais là encore, sachez qu’avec le glyphosate, il y a d’autres molécules de coformulation. Pour vous donner une idée de la diversité de ce qui est sur le marché, l’Index ACTA des produits phytosanitaires, dans son édition de 2013, indiquait 131 spécialités commerciales autorisées en agriculture contenant du glyphosate : 111 mises sur le marché par une trentaine de firmes et 20 formulations ou déclinaisons du Roundup mises sur le marché par Monsanto. Cinq ans plus tard, il y en a moins car l’ANSES a fait retirer toutes les associations comportant des tallow-amines.

                  • Bella Ciao 22 août 2018 10:59
                    @cassini

                    Oui et non. Oui dans le sens de ce que la biodégradation détoxifie la substance… Mais non sur la définition. La toxicité (définition rappelée par un commentateur) correspond si vous voulez à un effet « poison »...

                  • vesjem vesjem 27 août 2018 16:37
                    @Bella Ciao
                    jusqu’au bout, tu t’enferres

                  • Bella Ciao 27 août 2018 17:25
                    @vesjem

                    … et le fer a dix sous


                    • Bella Ciao 22 août 2018 10:54

                      @chantecler


                      Oui smiley) À ma connaissance, la recherche d’alternatives fait évoluer la situation, y compris dans le cas du court-noué de la vigne pour lequel (contre le nématode vecteur du virus et contre le virus) les équipes de chercheurs avancent, notamment à Colmar et à Bordeaux).

                    • Xenozoid 22 août 2018 16:38
                      @Hecetuye howahkan
                      tu sais les statistiques c’est comme les sondages,la vie en bonne santé s’arrete a la retraite,comme la politique s’arrete au vote,en caricaturant,d’ou certain de reculer l’age de celle ci,(la retraite,berezina),le peuple sera alors en bonne santé car il travaille pour la vie,arbeit mach frei,en caricaturant,
                      vive la vie

                      Notre société est tellement fragmentée, si divers, qu’à ce stade, il est absurde de parler d’une « majorité ». C’est un mythe en partie préfabriqué par l’anonymat de nos villes. Presque tout les personnes que nous croisons dans la rue sont étranger : on relègue mentalement ces chiffres anonymes à la masse sans visage que l’on appelle le grand public, à laquelle on attribue quelques propriétés, on pense à des étrangers comme possédants. Ils doivent faire partie de la majorité silencieuse, cette force invisible qui fait que le monde est ce qu’il est, on suppose que ce sont les mêmes « gens normaux » vu dans des publicités télévisées.
                      Mais le fait est, bien sûr, que ces publicités font référence à un idéal inaccessible, afin de garder tout le monde exclu et insignifiant. Le « grand public » est analogue à cet idéal, car il tient tout le monde en laisse sans jamais faire une apparition, et possède le même degré de réalité que la famille parfaite dans la dernière réclame du dernier dentifrice.
                      Personne ne se soucie de cette masse absente, plus que les enfants bohème de la bourgeoisie. Ils se chamaillent sur la façon d’orchestrer leurs manifestations pour rallier " la masse » a leurs idées radicales, comme s’il y avait toujours une masse à appeler !

                    • Hecetuye howahkan 22 août 2018 17:12

                      @Xenozoid


                      Salut

                      Société fragmentée , il y a une source à cela et c’est : humain fragmentés....en nous même déjà, et un fragment de nos capacités, qui nous sont données gratos , un fragment la pensée a pris le contrôle total du cerveau et ce fragment parti d’un tout n’a simplement pas la capacité de vivre d’une manière non fragmentée

                      nous sommes une explosion atomique lente..c’est çà notre survie..

                      fragmenté en soi même, fragmenté avec tout le reste, coupé de la source qu’attendre d’autre que ce désastre peut être salvateur si nous le vivons au lieu de continuer à le fuir..

                      car l’ équation n’est pas : humain d’un coté et de l’autre coté non sens souffrance peur etc

                      l’équation est : humain actuel et passés de genre + ou - 12 millénaires = non sens, souffrance, peur...

                      c’est un paquet cadeau...complet..

                      cela veut dire que je ne suis pas séparé de ma vie de merde, je suis ma vie de merde...et si j’essaye de fuir cela , à part se suicider je ne vois pas que faire...car j’essaye d’agir sur quelque chose qui n’existe pas..

                      et le voir sans y toucher c’est déjà avoir commencer à changer sans essayer de changer...car cela ouvre petit à petit nos autres capacités ..

                      etc

                      si réponse il y a et que ta réponse est encore désagréable , agressive , comme souvent..bon je te boycotte définitivement sans plus de réponses..

                    • Xenozoid 22 août 2018 17:17

                      @Hecetuye howahkan

                      mon « agressivité » vient du fait que tu supportes la compétition du vote, tout en la pourfendant dans tout tes écris,pas de « censure » cette fois...
                      sinon je prendrais cela pour du prosélitysme,mêlé a du sofisme....
                      sans plus de réponses
                      Adieu

                    • Hecetuye howahkan 22 août 2018 18:18

                      @Xenozoid


                      comme souvent je ne comprends pas tout, mais bon cet adieu me plaît bien aussi..

                    • Xenozoid 22 août 2018 21:06
                      @Hecetuye howahkan
                      effectivement ,le compte est bon

                    • finael finael 22 août 2018 13:38

                      Voici un mien post qui a été censuré sur le site de 20minutes.fr :

                      - Il faut quand même savoir que l’agriculteur en question ne touchera pas les 300 millions de dollars (s’il gagne en appel) : Il est dans les habitudes des avocats américains de demander dans les 50%, voire plus, des sommes gagnées.

                      - Depuis 2000 le brevet du glyphosate n’est plus la propriété de Monsanto mais est dans le domaine public.

                      - Ces avocats ont réussi à convaincre un jury populaire, mais où sont les preuves scientifiques ? Un seul organisme, le CIRC, a classé le glyphosate comme « cancérigène probable ». TOUS les autres : FAO et OMS, EFSA, EChA (Europe), autorités de l’Allemagne, de l’APVMA (Australie), de l’ARLA (Canada) de la Corée du Sud, des États-Unis d’Amérique, de la France, du Japon, de l’EPA (Nouvelle-Zélande) et du Conseil Fédéral suisse invalident ce jugement.

                      - l’OMS a lancé une enquête pour savoir comment et pourquoi l’avis du CIRC a changé de « probablement non cancérigène » à « probablement cancérigène » quelques jours avant la publication de son rapport et quel a été le rôle d’un « spécialiste invité » ... aujourd’hui conseiller du cabinet d’avocats !

                      - Le gouvernement américain via la Food and Drugs Administration menace le CIRC qui refuse de communiquer les données sur lesquelles il s’est basé pour son évaluation.

                      - Le plaignant aurait utilisé du glyphosate de 2012 à 2014 et son cancer se serait déclaré presque immédiatement ??? mais alors on aurait dû observer une véritable hécatombe chez les dizaines voire centaines de millions d’agriculteurs l’ayant utilisé. Au passage, deux études de cohorte (AGRICAN en France, sur 180 000 agriculteurs et leurs familles et une autre aux USA sur 50 000 agriculteurs) ont montré que ceux-ci développaient MOINS de cancers que la population générale.

                      Au fait, Monsanto c’était 15 MM de chiffre d’affaire (pour rappel Walmart : 500 MM$, TOTAL : 289 MM€, Volskwagen : 270 MM€, Carrefour : 84 MM,...) autant que Whole Foods Market (distributeur de produits bio) l’équivalent américain de notre Biocoop.


                      • Bella Ciao 22 août 2018 15:06

                        @finael


                        « - Depuis 2000 le brevet du glyphosate n’est plus la propriété de Monsanto mais est dans le domaine public." oui (d’ailleurs voir plus haut l’effectif des spécialités herbicides contenant du glyphosate et le nombre de sociétés détentrices de l’autorisation de mise sur le marché). Mais justement, comme je l’ai indiqué, le procès n’est pas celui du glyphosate mais de la société Monsanto pour ses dissimulations et de ses produits Roudup et Ranger Pro.

                      • finael finael 22 août 2018 15:41

                        @Bella Ciao

                        Le Roundup (et non roudup) EST du Glyphosate

                      • Bella Ciao 22 août 2018 15:42
                        @Bella Ciao

                        Cela dit, à travers le cas de ce monsieur, bien que s’adressant à Monsanto, c’est le « glyphosate de Monsanto » qui est ciblé, donc le glyphosate : https://actualite.20minutes.fr/societe/2323767-20180822-video-monsanto-jean-claude-terlet-agriculteur-francais-attaque-geant-tourmente#xtor=EREC-182-[actualite]


                      • Bella Ciao 22 août 2018 16:59

                        @finael


                        Le Roundup est un désherbant formulé à base d’une molécule herbicide (famille des amino-phosphonates inhibant la synthèse d’acides aminés aromatiques vitaux pour les végétaux, herbicides systémiques non sélectifs), d’au moins un surfactant renforcé par un tensio-actif [*] permettant l’adhésion à la surface des épidermes des organes verts et la pénétration dans les tissus de façon à permettre au glyphosate dont la systémie est descendante (vaisseaux du liber) d’être transporté vers les rhizomes, racines, tubercules.
                        Les Roundup de Monsanto sont à base soit de glyphosate-sel d’ammonium (ex Roundup Energy et Roundup 680), soit de glyphosate-sel de potassium (ex : Roundup Gold, Roundup Innov…), soit de glyphosate-sel d’isopropylamine (ex : Roundup Express, Roundup GT Plus…qui sont en codistribution avec Scotts France pour les jardins et espaces verts.) 

                        [*] Pour des raisons de sécurité par rapport aux effets cocktail, l’ANSES a fait retirer fin 2016 ou début 2017 du marché toutes les formulations de glyphosate comportant une tallow-amine comme tensio-actif.

                      • zygzornifle zygzornifle 22 août 2018 14:13

                        Hulot va nous éclaircir tout ça , mélangeons du Rondup avec le gazole de nos bagnoles cela est bon pour l’économie , ça rapporte des taxes ....


                        • Spartacus Lequidam Spartacus 22 août 2018 14:37

                          Au même titre bientôt un procès contre Evian ou Vitel ou Badoit.


                          Imaginez un type qui en met quelques litres dans un seau et plonge sa tête et y reste longtemps....
                          Autan risqué que le glyphosate quand c’est mal utilisé...  smiley

                          C’est pas marqué dessus que c’est très très dangereux et qu’on peut se noyer.

                          L’absence d’information de prévention, c’est terrible ! 
                          Imaginez donc tous ces gens qui prennent un risque avec leur pack de 6.

                          • Spartacus Lequidam Spartacus 22 août 2018 15:07

                            Et attention à cette statistique impressionnante....


                            100% des morts par noyade ont consommé de l’eau.
                            Incroyable que ce fléau d’eau minérale ne soit pas interdit.

                          • Ben Schott 22 août 2018 15:12

                            @Spartacus

                             
                            Tu te crois malin ?
                             


                          • eddofr eddofr 22 août 2018 16:39

                            Ce qu’on doit reprocher à Monsanto, c’est pas le glyphosate, c’est les OGM créées juste pour résister au glyphosate.

                            Ce qu’on reproche à l’agriculture industrielle à l’américaine, c’est pas les désherbants, c’est les désherbants en quantité « industrielle » et « mélangés ».
                            Ce qu’on reproche à Monsanto c’est d’avoir « imposé » ses OGM dans des pays émergents.

                            En bref, Monsanto c’est des salops !!!

                            Le glyphosate c’est pas comestible, mais on doit pouvoir s’en servir ... intelligemment, en attendant.

                            • Bella Ciao 23 août 2018 00:36
                              @eddofr

                              Le premier article du pdf que j’ai joint au présent post est un témoignage d’agriculteur qui va dans le sens de votre dernière phrase.

                            • Bella Ciao 24 août 2018 11:02
                              Il semble que toute tentative d’objectivité, et de ce que j’ai appelé « raison garder », soit facilement considérée par les un(e)s comme « pro-pesticides » et payé pour cela (notamment par… Monsanto-Bayer), tandis que les autres se disent « ce n’est pas assez nettement »anti« ... peut-être trop agronomique pour être vraiment objectif »...

                              Alors, une lecture (Marianne n’est pas le journal de la FNSEA ni le porte-parole de Bayer)  : 


                              • Bella Ciao 28 août 2018 00:47
                                Au bout de quelque 120 et quelques commentaires, voici que je lis ce texte de l’Académie d’Agriculture :



                                et me dis que, au hasard… smiley vesjem, va se demander où, avec qui, par qui, j’en croque, je touche, j’arrondis mes fins de mois. Car cette fois-ci c’est l’Académie d’Agriculture que je cite. Combien me paie-t-elle, cette docte compagnie ? Et avec quel fric ? smiley 


                                • Bella Ciao 28 août 2018 00:58

                                  Ah bon ? 2183 visites… vesjem : je vais toucher gros, alors !!! smiley smiley smiley


                                  • Bella Ciao 31 août 2018 13:59

                                    2253 visites en ce dernier jour d’août.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Bella Ciao


Voir ses articles



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité