Il suffit de faire la moyenne des températures à Paris du 1er aout au 1er février et de prolonger cette dégringolade sur moins de 20 ans pour arriver à la température du zéro absolu.
Personne ne se ronge les ongles sur cette période, car nous connaissons l’existence d’un point d’inflexion de la courbe des températures. Dans beaucoup de domaines, nous ignorons où elle se trouve et quel sera les facteurs causaux de celle-ci. D’ou les visions catastrophistes, qui existaient probablement avant que l’auteur de l’apocalypse de la Bible couche sa propre vision sur parchemin.
On nous parle de démographie, mais c’est la dérivée première et surtout seconde qu’il faut observer à échelle mondiale, et alors on voit que très probablement on arrive à un plateau avant une probable décrue, comme on le voit dans les pays développés.
Peut-on nourrir 11, 13, 15 milliards d’humains ? La réponse est oui et nécessairement pas comme les américains et européens se nourrissent , d’une façon ou d’une autre. La réponse peut être la mise au ban de la viande bovine, le développement des poissons herbivoire d’aquaculture, la viande issue de cellules souches, le quasi végétarisme, etc..
Se focaliser sur le chiffre de nos effectifs dans une crispations du type « on va tout péter », ne mène nulle part.
Ce que je veux illustrer par là, c’est que l’effondrement d’un mode de vie fondé sur le gaspillage et l’absence apparente de limites, ne signifie pas effondrement de l’espèce humaine.
, ni même du niveau de service rendu par la vie en société.
Prenez l’exemple des transports : une à deux voitures par foyer pour des besoins de mobilité (travail, courses). Si la possession d’une voiture particulière est rendu sinon impossible du moins très difficile et que des alternatives existent, on a les mêmes besoins de transports assurés sans tous les inconvénients liés à l’automobile individuelle.
Ces alternatives seront probablement non viables aussi longtemps qu’on peut continuer sur la même trajectoire, et alors ?
Nous sommes sur une autoroute menant à un précipice, certes, mais nous avons suffisamment de bretelles de sortie avant d’y arriver pour que je sois pessimiste.