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Commentaire de Ar zen

sur Aux ordres de l'Union Européenne, Macron privatise les barrages hydroélectriques appartenant aux français


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Legestr glaz Ar zen 14 février 2018 23:32

@Cateaufoncel

Ce que vous écrivez est juste. Il faut donc faire le constat que le débat sur l’appartenance de la France à l’Union européenne est interdit en France. Jamais l’Union européenne n’est critiquée, ou alors à la marge, avec toujours les mêmes arguments : manque d’harmonisation sociale, salariale, environnementale et fiscale. 

Mais ceux qui critiquent l’UE pour ces motifs oublient que l’UE n’est qu’une association financière. Les peuples n’ont jamais été pris en compte dans cette construction qui n’avait que pour seul but de libéraliser à outrance l’économie avec ses quatre piliers, les quatre libertés de circuation : des capitaux, des biens, des services et des personnes. L’U.E c’est ça et rien d’autre ! Un peu d’histoire concernant la création de l’Union européenne permettrait d’ouvrir les yeux d’un grand nombre de personnes. Mais ceci n’est pas possible puisque systématiquement caché. 

Un ouvrage essentiel dans le domaine de la ré-information sur l’UE, « l’Europe sociale n’aura pas lieu » de M.M. Denord et Schwartz, 8 euros bien investis.

https://www.upr.fr/actualite/revue-de-presse-de-semaine-selection-5-11-fevrier-2018&nbsp ;&nbsp ;

« Ce petit ouvrage rend compte de recherches universitaires, menées depuis une dizaine d’années, dans les domaines de l’histoire et de la Science Politique de l’Union Européenne.

Ces travaux montrent que, dès la création de la CEE, les partisans d’une Europe intégrant une harmonisation sociale par le haut (une partie du PS et des hauts fonctionnaires français), se sont heurtés à une coalition franco-allemande (Monnet-Rueff en France, ordo-libéralisme en Allemagne), qui n’a eu de cesse d’empêcher cette perspective. Cette coalition a conçu l’Europe comme un moyen d’inscrire les politiques économiques nationales dans un cadre néolibéral. Ce cadre, inspiré de l’ordo-libéralisme allemand, vise le libre échange généralisé, le plein développement de la concurrence et une orthodoxie monétaire stricte. Dans cette perspective, l’action économique de l’Etat doit être encadrée par des règles de type constitutionnel, qui le mette à l’abri de l’influence des populations. Comme si l’on pouvait construire une Europe sans la prise en compte effective des aspirations économico-sociales des peuples qui la constitue.

Le livre, écrit dans un langage clair et accessible à chacun, retrace les différentes étapes de cette évolution, les débats qui l’ont émaillée et son résultat. Il donne un sens à ce que certains voient comme une lente dérive, vers une vaste zone de libre échange, sans autre perspective à offrir, qu’un approfondissement de la mise en concurrence des espaces économico-sociaux nationaux. A lire ce livre il s’agirait plutôt de la révélation au grand jour d’un aspect constitutif de la construction européenne depuis les années 1950. »

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