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Commentaire de JC_Lavau

sur Sexisme : Dialogue surréaliste entre une féministe radicale et un employé de Décathlon


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JC_Lavau JC_Lavau 8 février 2018 20:37

@V_Parlier.

Ne soyez jamais le fils, le frère, le père ni le mari d’une féministe !
Elle vous fera payer très cher le délit de masculinité, que vous
commîtes rien qu’en naissant.

La journée de la féministe est assez répétitive :
Reprendre le pouvoir, reprendre le dessus, envoyer une bordée
d’insultes, benner un tombereau de reproches, faire subir une colère,
et reprendre au début, avec des variantes quant à l’ordre des
opérations.
Ainsi l’ordre « benner un tombereau de reproches, reprendre le pouvoir,
faire subir une colère, reprendre le dessus, envoyer une bordée
d’insultes » est tout aussi valide dans l’emploi du temps de la
féministe. Et puis ça introduit de la variété.

Sur les frêles épaules de la féministe repose un apostolat harassant,
épuisant, de tous les instants, son devoir envers le Parti : ne jamais
relâcher la guerre de longue durée contre l’existence même des mâles,
ce scandale intolérable de l’existence des chromosomes XY et de la
reproduction sexuée. Ah si seulement le Créateur l’eût écoutée, il n’y
aurait que des lesbiennes dans la ville, et grâce à la parthénogenèse,
ce serait le paradis sur Terre : aucun enfant ne pourrait plus jamais
échapper à la toute-puissance matriarcale ni contracter d’autre mariage
qu’avec sa maman.

Comme la perfection n’est pas encore réalisée, il y a encore des
féministes qui pratiquent l’hétérosexualité. Toutefois, il convient
qu’elles soient très rigoureuses dans le dressage de leur mec. Il ne
sera jamais tolérable que le mec échappe à la guerre de longue durée,
ni ose développer la moindre réflexion qui échappe au sexisme misandre
victorieux. Prenons le cas des freudiens et de leur parlance
carabistouillée : le mec sera autorisé à critiquer les amphigouris
précieux de Pascal R., mais la féministe lui volera dans les plumes
s’il ose critiquer les mines entendues et supérieures de Ghislaine K.
sur telle de leurs expressions volontairement fallacieuses. Dans le
second cas, le mec est coupable de misogynie, et il faut le lui faire
payer cher.

En amours hétérosexuelles, la règle du jeu est que la somme soit
négative. Qu’importe combien la femme y perd, pourvu que l’homme y
perde davantage, qu’il n’oublie jamais que lui doit fournir tous les
services, sans jamais rien demander ni obtenir en retour. C’est elle la
maîtresse, et lui le serviteur, qui doit toujours exhiber une attitude
soumise.

La féministe choisira elle-même les peintures et papiers peints que le
mec posera chez lui : il doit poser du vieux rose dans son couloir,
afin de montrer que même chez lui, c’est encore une maison vaginale.

La féministe peut-elle être intelligente en amour, et heureuse en amour ?

Bah oui, la féministe peut faire illusion quelques jours, au mieux
quelques semaines, aussi longtemps que les hormones sont là, et lui
imposent l’intelligence de l’espèce via la stratégie de l’espèce, aussi
longtemps que les orgasmes l’inondent d’ocytocine et d’endorphines.

Mais quand l’intelligence de l’espèce perd de son emprise, nulle
intelligence ne peut prendre le relais, chez la féministe :
autoritariste née, elle ne songe plus qu’à sa guerre à mort pour le
pouvoir, tous les pouvoirs. Bien qu’il soit possible
qu’individuellement, elle ne soit pas diagnostiquable comme
paranoïaque, elle demeure adhérente à une doctrine paranoïaque, et la
loi générale lui est collectivement applicable : les paranoïaques ne
jouissent pas, et baisent atrocement mal et le plus rarement possible,
de peur qu’une micro-parcelle de contrôle, de pouvoir et de suprématie
leur échappe.

Est-ce à dire que la féministe ne baise plus ? Bah si, à une condition :
soit que son vagabondage sexuel lui serve à dénier et humilier ses
précédents amants, rabaissés au rang d’ustensiles passés de mode ou
usés, soit que ses adultères lui servent à bafouer et humilier son
cocu. Voilà ce qu’il lui reste d’héritage de la stratégie de l’espèce,
et encore, seulement aussi longtemps que les hormones lui durent,
seulement le temps que les horloges biologiques n’aient sonné.


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