@foufouille
HEPATITE B une histoire sulfureuse
par VERCOUTERE |vendredi 30 novembre 2012
Le rôle de la salive a été beaucoup discuté et les campagnes
d’incitation à la vaccination contre l’hépatite B ont fortement mis
l’accent sur ce risque de contamination. Il est vrai
que la saIive contient des virus, mais à un taux si faible que la
transmission lors du baiser amoureux ne deviendrait possible qu’en cas
de lésions sanguinolentes de la muqueuse buccale chez les deux
partenaires.
Cet argument de contamination par la salive, utilisé pour frapper
les esprits des jeunes, a longtemps figuré dans les dépliants
publicitaires ainsi que le ministère alors que ce mode de transmission
n’ait pas été scientifiquement établi. le rapport de l’INSERM de 1997
indique que si le virus est effectivement présent dans la salive, il
l’est à une concentration mille fois moins élevée que dans le sang. Il
est désormais admis que la salive seule, sans excoriations cutanées ou
muqueuses, ne peut pas transmettre la maladie.
Pourtant en 1993,
le Comité Français d’Éducation pour la Santé et le
Ministère de la Santé n’hésitent pas à prétendre que « l’hépatite B se
transmet par le sang, les sécrétions sexuelles, la salive. En fait le
virus est présent dans tous les liquides organiques d’une personne
contaminée ».
En 1994 et 1995, un tract diffusé par le Conseil Général des
Hauts-de-Seine pour la campagne de vaccination dans les collèges
en décembre 1994 prétend que « on peut contracter l’hépatite B par la
salive ». Ce discours est relayé sur les ondes par Fun Radio et le
Comité Français pour l’adolescence s’en fait l’ardent promoteur.
Les dépliants publicitaires des laboratoires PASTEUR MÉRIEUX et
SMITH KLINE BEECHAM, mettent en avant la salive comme facteur de
contamination de l’hépatite B : « la salive est un vecteur majeur de
transmission du virus ».
SKB n’hésite pas à affirmer dans une publicité destinée aux médecins
que l’hépatite B se transmet par les larmes, la sueur, la salive et le
lait maternel. Le Docteur HAMELIN, Directeur Médical de SKB fait de même
dans une lettre adressée aux praticiens le 8 avril 1998 en indiquant
que le mode de contamination par la salive n’est pas exclu.
Mensonges répétés, tromperie aggravée
https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/hepatite-b-une-histoire-sulfureuse-126434