@ arthes
L’expérience des limites. La sexualité est un fabuleux medium, un parmi d’autres. Quand on arrive à s’accorder avec un ’autre’ dans ce même élan initiatique et m^me mystique, cela peut prendre jusqu’à des années pour parvenir à quelque chose, une sorte de fluidité, déliement me semble bien comme terme. Capter l’onde, c’est un peu comme essayer de dompter une monture sauvage, on est souvent jeté à terre. Il faut être opiniâtre, vouloir traverser des déserts, aimer le contact de l’adversité pour arriver au moment où le mur s’effondre. Ensuite, même si on est encore sensible à la pure mécanique stimulus/réaction, ce genre de moment privilégié apparait comme une sorte de cérémonie qui tranche. Lors de ces parenthèses enchantées, ce qui me fascine personnellement, c’est le son, le toucher, etc. Au point que j’ai l’impression d’être ’mort’ le reste du temps. Et l’état, c’est effectivement une sorte d’euphorie, de toute puissance genre marcher sur l’eau et en m^me temps un sentiment de résurrection, d’avènement au monde genre paralytique se levant de son fauteuil.
Bref, bref, bref.