• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

yvesduc

Informaticien, 43 ans.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/02/2007
  • Modérateur depuis le 19/01/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 36 2024 3965
1 mois 0 6 0
5 jours 0 1 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 57 50 7
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • yvesduc 19 mars 2007 22:40

    À l’auteur : bravo pour cet article qui recense les questions - légitimes - qui se posent au sujet des vrais-faux aveux de KSM. Toutefois vous en oubliez une, le doute sur l’identité du prisonnier lui-même (1), et vous ne faites qu’effleurer le sujet. Pour le creuser, je ne peux que vous recommander la lecture de l’excellentissime ouvrage de votre confrère (historien) Webster G. Tarpley, La terreur fabriquée, made in USA. Contrairement à de nombreux experts autoproclamés, très présents dans les médias, Tarpley est un réel spécialiste du terrorisme international, qu’il a passé 30 ans de sa vie à étudier. Son livre est centré sur le 11 septembre mais évoque aussi d’autres exemples historiques, étasuniens et européens. Cette lecture apportera la réponse aux questions soulevées... et bien au-delà.

    J’ai espoir que les aveux de KSM, trop « beaux » pour être vrais, intrigueront les gens et les amèneront à ne plus accepter les doutes bien trop nombreux qui entourent le dossier 11 septembre dans son ensemble. Car enfin, quelle que soit la partie de cette affaire que l’on regarde, les questions s’accumulent et les aveux de KSM ne font qu’agrandir une longue liste d’éléments troublants : l’inaction des services secrets, qui savaient (2), l’étrange paralysie de la chasse aérienne (3), les trous de l’enquête (les délits d’initié, la tour 7 (4), l’identité des pirates...), l’absence de preuves (contre Ben Laden, les Talibans, l’Irak...). Ah, qu’il faut accepter de questions non résolues pour garder la version officielle des événements, celle des étasuniens « surpris » par le barbare fanatisé !

    (1) http://www.voltairenet.org/article146258.html

    (2) « 11 septembre 2001 : Le FBI savait », Le Nouvel Observateur du 7 avril 2004

    (3) http://www.voltairenet.org/article127833.html

    (4) http://reopen911.online.fr/?p=191



  • yvesduc 19 mars 2007 21:38

    « Mais dans le cas du 11 septembre, ce n’est pas un débat qui a lieu, ce ne sont jamais des articles de fond, essayant de décrypter le fondement des choses »

    Mais si, bien sûr que si : il y a des articles de fond, des livres, des parutions dans la presse (rares...), etc. Tout cela est extrêmement sérieux et issu de professionnels qui s’expriment dans leur domaine de compétence et qui ont longuement enquêté. Si le débat avec le grand public est difficile, et je le regrette avec vous, c’est parce que ce scandale est si énorme et si difficile à concevoir dans toutes ses conséquences que la plupart des gens le refusent tout net. Je ne peux mieux dire que Dominique Larchey-Wendling à 15H47 au 3e paragraphe (« Vous parlez... »). Il y a, au sein du milieu sceptique sur le 11 septembre, des débats de très haut niveau sur les sujets connexes du 11 septembre (pétrole, dollar, Proche-Orient, etc.) qui vous passionneraient certainement.

    « dans cet article sur la BBC : ce n’est pas une critique claire et affichée, ni une théorie sur les événements du 11/9. Ce n’est que l’exploitation d’un petit détail »

    Oui, vous avez raison, mais une enquête démarre parfois ainsi, sur un petit détail qui cloche. Si l’article a suscité en vous la curiosité (comment se fait-il que la chute de cette tour ait été annoncée 20 min à l’avance alors qu’une telle défaillance - une tour à structure acier cédant au feu - était littéralement inimaginable ?) et qu’elle vous donne envie de démarrer vos propres recherches, alors l’article est bon car il a atteint son but.

    « j’ai effectivement un regret, j’aurais dû écrire deux articles et non un seul, un sur [le] 11/9 et un sur l’antisémitisme. »

    Ceci confirme mon impression que vous ne faisiez PAS l’amalgame (et c’est un sceptique sur le 11 septembre qui le dit). Il faut comprendre les réactions : l’accusation d’antisémitisme est brandie à tort et à travers dès que l’on parle de 11 septembre, ce qui explique les réactions très vives survenues dans cette page, dès Carlo Revelli. L’amagalme entre 11 septembre et antisémitisme est si souvent fait que votre article a abusivement (je dis bien : abusivement) été perçu comme relevant de cet amalgame malheureusement courant.

    « Mais où veut-on en venir ? [...] Dites-vous clairement par exemple que c’est le Président des ÉU et la CIA qui ont froidement décidé [...] ? Comment est-ce franchement possible que [...] toutes les télés, tous les journaux soient controlés [...] »

    Il y a des réponses simples et logiques à ces questions. Mais, comme dit précédemment, la vérité est si incroyable que l’énoncer simplement ne résoud aucun problème. Pour ma part, je me documente sur le 11 septembre depuis 5 mois. J’étais très sceptique au début et il m’a fallu de 3 à 6 semaines pour me forger une opinion. Cela dit, le dossier est passionnant et débouche sur de nombreuses autres questions passionnantes. Je ne peux rien faire d’autre pour vous que de vous encourager à entamer VOS propres recherches et par exemple, à commencer par lire Griffin, Sher ou Tarpley.

    Deux indices toutefois :
    - Oui, des complicités au plus haut niveau du pouvoir étasunien ont été nécessaires pour que le 11 septembre soit possible, et notamment au sein de l’armée pour que la chasse ne décolle pas durant 1h50. Mais le président Bush lui-même n’était pas de la conspiration.

    - Les journalistes sont comme vous et la plupart des gens : ils croient sincèrement à la théorie officielle ou acceptent de vivre avec les doutes. Ils ne peuvent pas « creuser », le gouvernement étasunien ayant pris soin de verrouiller l’enquête sous prétexte de sécurité nationale et de respect des victimes. Ils croient bien faire en ignorant ces thèses « idiotes ». L’émotion et la précipitation à donner des réponses ont fait le reste.



  • yvesduc 24 février 2007 16:49

    « presque d’accords et pourtant totalement opposés »

    D’accord. smiley

    « nous extasier devant les faibles contrepoids institutionnels »

    Je ne crois pas qu’il faille tout attendre des institutions (ou des médias). L’érosion démocratique constitue à mes yeux une autre donnée du problème. Cette érosion a plusieurs causes, l’illusion de la sécurité et la complexité croissante du monde qui rend de plus en plus difficile sa compréhension par l’homme de la rue.

    « On ne mesure pas le caractère démocratique d’un Etat à l’existence [d’] une « dissidence » »

    D’accord avec votre objection. Tout ne marche pas si bien que ça aux Etats-Unis ! Je forçais le trait pour faire passer l’idée.

    « vous faites de votre conclusion des prémices »

    Tout dépend de votre angle d’approche. Je me suis rendu à une conférence donnée par un membre du Conseil Scientifique d’ATTAC et spécialiste des rapports entre guerre et mondialisation. Je l’ai interrogé sur la théorie du complot du 11 septembre et sa réponse a été, en substance : « pourquoi évoquer les services secrets ? Les explications structurelles existantes sont suffisantes pour comprendre l’intervention des États-Unis en Irak. » Son hypothèse, qui est celle généralement acceptée, est que les attentats du 11 septembre ont constitué une opportunité pour les États-Unis. Les États-Unis ont été attaqués et par conséquent ont « le droit » d’attaquer à leur tour, et le fait qu’ils n’attaquent pas les bons agresseurs (aucun commencement d’ombre de preuve à ce jour contre les Talibans ou l’Irak) ne semble pas déranger exagérément une partie de l’opinion publique qui préfère se laisser bercer par les mensonges qui disent le contraire. Bref, selon la théorie de l’opportunité, les États-Unis sont une grande puissance qui se porte bien et qui a profité de l’occasion créée par le 11 septembre pour mettre la main sur le pétrole Irakien et le pipeline Afghan. Le pétrole et l’armement sont des marchés juteux que l’on préfère voir profiter à son propre pays plutôt qu’aux autres. Bien entendu, l’hypothèse du complot renverse la donne : le caractère intentionnel des événements entraîne leur nécessité structurelle. Les États-Unis sont un empire qui commence à envisager sa propre fin. Découvrant que la fin du pétrole est plus proche que prévu, en raison notamment du réveil Chinois et Indien qui bouleverse les prévisions, les gouvernants sont poussés à l’action - on pourrait dire à la fuite en avant - ainsi que par le fait que l’économie a un besoin perpétuel de croissance. Voilà l’explication qu’ATTAC n’a pas été capable de produire. Le caractère intentionnel (et non accidentel) du 11 septembre rend caduques les vieilles analyses, même si le fait pour les gouvernants d’avoir choisi la fuite en avant, plutôt qu’un investissement dans les énergies renouvelables par exemple, peut trouver ses racines dans un système, un état du système et des valeurs historiquement différents de ceux de l’Europe.



  • yvesduc 21 février 2007 22:37

    « [L’illusion conduit à] n’expliquer l’accident actuel que par le complot »

    L’hypothèse du complot n’invalide en rien votre analyse, au contraire. Je vous re-cite : « l’accident « historique » pour moi, c’est la guerre d’Irak et non les attentats ». Avec l’hypothèse du complot, le pouvoir américain organise les attentats car il a bien sûr planifié la guerre irakienne, dont les attentats seront le prétexte. Cela ne fait donc que reculer de quelques années « l’accident historique », du moins dans sa conception/préparation. C’est parfaitement compatible.

    « L’illusion sur la puissance US »

    Je reviens sur cette question de puissance. En découvrant la théorie du complot, de nombreuses personnes réagissent ainsi : « mais, ce n’est pas possible ! Alors les conspirateurs ont d’après vous verrouillé la presse, les enquêteurs, les témoins, etc. ? Ils contrôlent tout ? L’Amérique est une dictature ? » Et bien, non, justement.

    C’est parce que les experts mandatés par le gouvernements (le NIST et la FEMA) ont bien fait leur travail que l’on a su qu’il y avait des traces de sulfite sur les poutres des tours jumelles, le sulfite étant un effet de la combustion du thermite, un explosif. C’est parce que ces experts ont bien fait leur travail que l’on sait que dans le modèle informatique qu’ils ont réalisé, les tours ne tombaient pas et qu’elles n’ont fini par tomber qu’en les affaiblissant artificiellement (dans le modèle) jusqu’à ce qu’elles tombent. C’est parce que les experts n’ont rien inventé ni déformé qu’ils reconnaissent leur échec à expliquer la chute de la tour 7 et qu’ils reconnaissent (par manque de temps ?) ne pas avoir étudié la chute des tours, qui se révélera ultérieurement trahir la présence des explosifs (chute symétrique impossible quand les dommages sont asymétriques). C’est parce que le rapport des experts n’a subi aucune censure que l’on peut y lire tout ce qui précède, ainsi que leur étonnement devant le fait que la tour la moins abîmée, la tour sud, est tombée avant l’autre, la tour nord, ce qui est une anomalie chronologique (1h contre 1h40). C’est parce que les médias font encore à peu près bien leur travail (mais en passant à côté de l’essentiel, quand même) que l’on sait que des témoins ont parlé de « petit avion » et de « balancement des ailes » devant le Pentagone ; que l’on sait qu’il n’y avait « aucune signe » qu’un avion s’était écrasé dans le Pentagone, aux dires mêmes d’un journaliste de CNN présent immédiatement sur place ; que l’on sait qu’il y a eu plusieurs « explosions » au pied des tours jumelles, aux dires mêmes de journalistes présents sur place ; que l’on sait que le gouvernement a dès le départ tenté de manipuler la commission d’enquête (devenue Kean-Hamilton) ; que l’on sait que les prétendus pirates ne savaient pas piloter. C’est parce que la presse fonctionne encore que l’on sait que des délits d’initié ont été commis ce jour-là ; c’est par la BBC et les agences de presse que l’on sait que l’identité de certains pirates est erronée. C’est parce que les canaux d’information traditionnels fonctionnement que la présence sur place de 120 agents du Mossad est confirmée, sous la forme d’une confidence d’un vétéran du Mossad. C’est parce que tous les témoins n’ont pas été assassinés que l’on sait que le week-end précédent, les tours jumelles ont été évacuées pour un grand exercice de sécurité, que l’électricité était coupée et que de nombreux « ouvriers » allaient et venaient dans les tours. C’est parce qu’au sein même de l’appareil d’état et des entreprises concernées certaines personnes ont vu des choses révoltantes qu’elles se mettent à parler, tels Sibel Edmonds dénonçant des infiltrations, détournements de pièces et travestissements de textes au FBI et Kevin Ryan des Laboratoires Underwriters affirmant que le feu était bien trop froid pour pouvoir affaiblir les poutres. Bref, l’Amérique fonctionne (à peu près) normalement et les pièces du puzzle sont dans le domaine public ; il ne manquait que le temps, le recul et la volonté de les rassembler.

    Est-ce que les médias sont sous contrôle ? Non. Est-ce que les experts sont « vendus » ? Non plus. Est-ce que les services secrets sont tous complices ? Encore non. Est-ce que les témoins sont complices ? Non plus ; on trouve leurs témoignages - parfois contradictoires - dans la presse. Finalement, les Etats-Unis sont-ils une dictature ? Non ! Tout compte fait, les conspirateurs sont relativement isolés et si « manque d’imagination » il y a, il est plutôt à imputer à la société civile.

    Ne surestimons pas la puissance des conspirateurs. Un nombre limité de complices sur place, l’utilisation astucieuse des exercices grandeur nature qui se déroulaient ce jour-là et l’apport d’une main d’oeuvre étrangère, donc discrète (le Mossad), sont la réponse à la question de la possibilité matérielle du complot.



  • yvesduc 21 février 2007 21:22

    « sans les Etats-Unis »

    ... 650 000 irakiens et 15 000 afghans vivraient encore aujourd’hui.

    « le premier gouvernement démocratiquement élu d’Irak dans [son] combat contre l’horreur »

    M’habituerai-je jamais à vos simplifications outrancières ! Faut-il rappeler que les américains ont tout fait pour attirer les russes dans le bourbier Afghan et qu’ils soutenaient les Moudjahidins, prédécesseurs des Talibans ; que les américains soutenaient complaisamment les Talibans jusqu’à ce que ceux-ci préfèrent une autre société qu’Unocal, la société américaine, pour construire le viaduc qui va chercher le pétrole russe ; que les américains soutenaient complaisamment Saddam Hussein et, à travers lui, faisaient la guerre à leur sorcière du moment, l’Islam, personnifié par l’Iran ; que les américains, trouvant finalement la guerre très amusante, ont secrètement soutenu aussi l’Iran (l’Irangate) ; qu’en 1990 les américains ont demandé à leurs alliés Koweïtiens de trahir leurs engagements commerciaux, ceci constituant une provocation à l’égard de l’Irak ; bref, qu’à examiner les actes, il n’y a pas de « bons » et de « méchants » mais uniquement la défense des intérêts américains à un instant t ainsi qu’un certain goût pour la guerre... Vous aimiez les islamistes hier lorsqu’ils combattaient les russes ? Vous les détestez aujourd’hui. Vous aimiez le laïc Saddam Hussein hier lorsqu’il combattait les musulmans ? Vous le détestez aujourd’hui. J’aimerais comprendre comment vous faites cohabiter les valeurs, immuables, que vous rappelez sans cesse dans vos messages et le fait que les « bons » puissent devenir des « méchants » du jour au lendemain. Les valeurs sont-elles à géométrie variable ?

    Alors, pour revenir à votre si belle phrase : oui, bravo, il fallait mentir et faire une guerre de bientôt un million de morts pour installer de force un pouvoir démocratique fantoche en Irak. Soutenons le mensonge ! Soutenons la guerre ! Il ne reste qu’à souhaiter que les américains s’occupent rapidement du reste du Moyen-Orient, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, quitte à y tuer des millions de gens - ce sera pour leur bien.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv