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Philippe Vassé

Philippe Vassé

Historien de formation initiale, humaniste attaché au savoir, libre penseur et laïque, je réside à Taïwan, au bord de l'Océan Pacifique et aux pieds de magnifiques montagnes.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/05/2007
  • Modérateur depuis le 26/06/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 21 juillet 2012 06:56

    Cher Al West,

    Je vous propose de lire cet article paru ce jour 21 juillet sur les conflits possibles pour la possession des sous-sols marins, laquelle est possible par la possession, y compris, par la possession et l’aménagement conséquent de petites îles que, encore récemment, les gouvernements centraux négligeaient, mais qui, maintenant, représentent la propriété légale de surfaces géantes de sous-sols marins :

    http://www.taipeitimes.com/News/editorials/archives/2012/07/20/2003538168

    Cela et les lignes de communication maritimes sont les enjeux géostratégiques à venir dans l’Océan Indien comme dans le Pacifique dit méridional (par rapport à la Chine).

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 21 juillet 2012 02:00

    Cher Léo le sage,

    Le préjugé de nature moral et/ou politique sur une source qui entend déterminer sa fiabilité par son origine nationale est le pendant, en journalisme, du préjugé raciste déterminant la fiabilité d’un individu selon l’origine dans la vie sociale.

    C’est une des déformations « franco-françaises » qui, dans un pays ignorant 95% des informations circulant dans le monde, entend donner au monde ses propres grilles de lecture en fonction de l’origine du média qui diffuse l’information, car croyant encore à l’existence de blocs bons contre les blocs mauvais, en mettant hors de l’histoire réelle les peuples, les contradictions sociales, économiques et politiques, bref en appauvrissant et asséchant toute forme de pensée par des prêches emplies de préjugés aveuglants et auto-isolants.

    C’est encore plus comique de raisonner en 2012 avec un esprit de type « guerre froide », bloc gentil contre bloc méchant, quand on ne lit et ne comprend pas un mot de chinois, de vietnamien, ou de russe, que l’on n’a pas accès aux informations diffusées dans les pays concernés et qu’on croit encore qu’on détient seul la vérité révélée ( cas typique de certains commentateurs français sur Internet, lesquels font rire même ceux qu’ils soutiennent).

    Une information par elle-même ne dépend pas donc de l’origine de qui la diffuse, mais de la possibilité de sa vérification par une pluralité de sources non-dépendantes entre elles. C’est le b a ba du journalisme.

    Il en ressort qu’un rapport interne au Conseil d’Etat chinois est une information brute (un document de travail) visant à orienter l’action du gouvernement du pays comme un rapport américain a le même but.

    Le problème est la réalité de ce qu’il exprime et en sens opposé de ce qu’il ne dit pas ( travail d’investigation).

    Il est donc aussi vain que stérile d’opposer en Afrique une « bonne Chine » à une « affreuse Europe », ce qui est cynique dans le fond et méprisant pour les peuples d’Afrique qui, eux, subissent les réalités successives et ne font pas de jolies phrases sur un clavier.

    Il est manifeste, et les faits connus dans les pays africains sous emprise chinoise constamment renforcée en attestent, que les autorités chinoises se préoccupent d’abord DE LEURS INTERETS PROPRES avant les intérêts des populations des pays où elles prélèvent (pillent ?) les ressources naturelles.

    Les créations d’infrastructures sont étudiées dans une perspective globale, non de poussée au développement des productions satisfaisant les besoins IMMENSES des populations autochtones, mais DE STABILITE DU SYSTEME de prélèvement (pillage ?) desdites ressources minières, y compris la corruption des dirigeants politiques locaux.

    La réalité vivante, vérifiable, attestée, y compris en filigrane par les rapports alarmistes remis à Hu Jin Tao sur la montée des sentiments anti-chinois dans plusieurs pays africains et la réaction de celui-ci dans un discours officiel, est à mettre à nu, sans esprit borné, sans addiction à des préjugés personnels, mais dans une recherche des faits eux-mêmes et de leur signification.

    Récemment, j’’avais révélé une information sur les liens étroits entre les gouvernements américain et chinois pour se favoriser mutuellement sur le plan de l’achat de la dette fédérale américaine. Une information comme cet accord passé en secret et exposé par des médias locaux (américains) permet de voir ce qu’il en est des vraies relations entre des Etats et des gouvernements, de leurs points d’accord et de conflit, les deux faits ne s’excluant pas dans la réalité vivante, multicolore et contradictoire, loin de la forme dogmatique de pensée figée.

    Quant à estimer que la direction chinoise est une caste de gens qui seraient emplis d’un amour désintéressé et pur, désireux de développer l’Afrique en général et satisfaire au mieux aux aspirations des peuples, une telle théorie (dogme crédule ? est une pure aberration mentale et/ou psychologique, ou la preuve d’un aveuglement grave.

    La politique des accords en yuans, la mainmise sur les terres rares et l’or, entre autres faits revendiqués par Pékin et connus du monde entier, ne semble pas produire des cultures vivrières locales, ni enrichir les populations dabs leur immense majorité.

    Par contre, elle produit un développement économique indubitable, mais déformée, c’est à dire orienté exclusivement à la satisfaction des demandes des autorités et entreprises chinoises.

    Voir cette réalité que nul ne nie, même à Pékin, relèverait donc de la volonté de ne pas vouloir regarder les faits en face.

    Bien cordialement (et après une soirée très agréable de détente)

     



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 20 juillet 2012 14:13

    Cher Léo le Sage,

    Le problème des sources est un vrai problème, ce qui valide en général un fait n’est pas la conviction personnelle, mais la pluralité de sources indépendantes entre elles (et encore...).

    Ceci dit, ce soir, car sur la côte pacifique asiatique, on est le soir et 14 heures en France, j’ai une soirée karaoké entre amis taîwanais et aborigènes.

    Echanger est une bonne chose, mais, partager une soirée entre amis dans la bonne humeur et le rire, face à l’Océan est un bonheur.

    Je vous prie de m’excuser donc pour vivre aussi la vraie vie à Taïwan, côte est.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 20 juillet 2012 14:05

    Cher Al West,

    La Chine et son régime gouvernemental est souvent plus un mystère à clés de déchiffrages multiples, voire contradictoires qu’un livre ouvert bien clair.

    S’agissant de la marine chinoise, comme je le pointais dans ma réponse précédente, les sources auxquelles je peux avoir accès en mandarin et en anglais (la neutralité d’une source est un problème général pour toute source et c’est la raison pour laquelle les sources contradictoires ou supposées telles fournissent en règle relative une vision la plus exacte possible, ce qui ne veut pas dire vraie et sincère) permettent de noter un effort financier considérable d’équipement et de modernisation.

    Cela est aussi valable pour l’aviation déployable en dehors de la Chine.

    Je vous conseille de visiter le site internet du Taipei Times et de chercher dans ses articles avec des mots clés ( Chinese fleet, Chinese military, etc....) les articles que ce journal à publiés.

    Voici environ 1 mois, ce quotidien a publié un article faisant une étude comparative (valant ce qu’elle vaut) entre les stratégies des marines taïwanaises et chinoises, notamment du fait des problèmes autour des îles Spratley, où la Chine est venue soutenir les garde-côtes taïwanais lors d’un accrochage avec un navire militaire japonais.

    Ce qui est certain, selon un article de ce jour, 20 juillet 2012, de ce quotidien, est que le pentagone est sur une ligne de révision de sa stratégie navale et aéronavale dans le Pacifique sud ainsi que de renforcements et/ou modifications d’alliances militaires dans la région.

    Espérant vous avoir (un peu) aidé dans vos recherches très précises.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 20 juillet 2012 13:49

    Cher Léo le sage,

    Les opinions sont libres et tout un chacun a le droit de donner celles-ci en toute liberté.

    A titre personnel, au-delà des avis et opinions fort légitimes, il me semble plus raisonnable et fécond de s’attaquer aux faits, à la compréhension des processus profonds, à l’analyse des tendances lourdes visibles et sous-jacentes, à l’observation des contradictions en germes ici et là.

    Quant aux voies de communication entre les zones d’extraction minière en Afrique et la Chine ( donc un transfert de ces richesses hors de l’Afrique sans paiement aux populations africaines), j’ai pointé ce problème dans l’article et ai développé les sources en réponse à Al West, étant géographiquement bien placé, de là où je réside pour avoir accès à des informations publiques qui, bien évidemment, ne circulent pas en Europe, car ce continent n’est pas très concerné par les lignes maritines africano-chinoises.

    Bien cordialement,

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