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orsatone

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  • orsatone 26 octobre 2012 09:51
    Que quelqu’un éclaire ma lanterne.
    UDI, ça veut dire quoi ?
    Unis Derrière l’Ivrogne ?


  • orsatone 26 octobre 2012 09:45

    Ouais, ce japonais est très, très con. 

    Et s’il était suédois (et bientôt français) il serait poursuivi comme client prostituteur. 
    Ah, que notre beau monde est complexe !


  • orsatone 25 octobre 2012 14:59
    Cher Roccu,
    Je crois que vous faites fausse route ou plutôt que vous faites une confusion.... 
    Vous confondez allègrement nationalisme (qui est une valeur négative) et patriotisme (qui peut être, sous certaines conditions, quelque chose de positif).
    Le nationalisme, partout, en tous temps, en toutes circonstances, c’est la guerre, le meurtre, le racisme, l’épuration ethnique, la préférence nationale, bref le fascisme. 
    Le nationalisme ne défend rien d’autre que la supériorité de ceux qui en sont contre ceux qui n’en sont pas, des bons contre les mauvais . 
    Nazis, oustachis, tchetniks, miliciens pétainistes, fellaghas, il n’y a pas d’exception. 
    Ni en Irlande, ni au Pays basque, ni en Corse où le FLNC n’a rien engendré d’autre que du désordre et du malheur sans jamais parvenir à enrayer le déclin corse. 
    Lisez ou relisez le grand Georges Orwell, ça vous remettra les idées en place : "Par patriotisme, j’entends l’attachement à un lieu particulier et à une manière de vivre particulière, que l’on croit supérieur à tout autre mais qu’on ne songe pas pour autant à imposer à qui que ce soit. Le patriotisme est par nature défensif, aussi bien militairement que culturellement. En revanche, le nationalisme est indissociable de la soif de pouvoir. Le souci constant de tout nationalisme est de conquérir le pouvoir et le prestige, non pour lui même mais pour la nation ou l’entité au profit de laquelle il a choisi de renoncer à son individualité.  ». Extrait de Notes sur le nationalisme, George Orwell, Editions de l’Encyclopédie des Nuisances




  • orsatone 25 octobre 2012 11:51

    Le problème de la Corse est avant tout un problème de Culture.

    Ou plutôt d’absence de Culture.

    Car mise à part la très belle initiative de Robin Renucci dans sa région du Giussani, il n’y a rien, rien, rien.

    La Corse est un absolu désert culturel.

    En 40 ans d’existence, par exemple, le nationalisme n’a pas été foutu de produire un tant soit peu de pensée. Pas un intellectuel n’en est sorti. Pas un texte de référence. Pas une proposition digne de ce nom.

    L’Université de Corte, malgré ses bonnes intentions initiales, n’est finalement qu’un cul de sac qui permet aux jeunes diplômés de tourner en rond et les dissuade d’aller voir ailleurs.

    Le Corse, jeune ou moins jeune, qui souhaite sortir de cet abrutissement général n’a d’autre moyen que de se tourner vers ce qu’il a à portée de main, c’est-à-dire :

    1) Corse-Matin qui fait tout sauf informer ;

    2) l’antenne locale de France 3 qui vole vraiment très bas et se regarde le nombril avec complaisance ;

    3) les télés hertziennes nationales qui vendent, comme chacun sait, de la pub et du temps de cerveau disponible.

    Dans l’île, les rares théâtres n’affichent que des spectacles de seconde zone, tous venus de l’extérieur.

    Les cinémas sont quasiment absents et quand ils existent, ils n’offrent que des nanars.

    Les bonnes librairies se comptent sur les doigts d’une main.

    La Corse possède nombre de groupes vocaux mais à l’exception de deux ou trois, la plupart de ces formations ne font que revisiter jusqu’à plus soif le thème désormais éculé du « riacquistu ».

    Pour être juste, il existe deux festivals (Patrimonio, Giussani déjà cité) qui pendant les deux mois de saison touristique font illusion.

    Mais hors saison ?

    Rien, rien, rien.

    Dans un pays où la Culture est morte et enterrée, nul besoin d’aller chercher très loin.

    Reste la violence érigée en identité.

    Reste la cupidité considérée comme mode de promotion sociale.

    Reste l’ignorance crasse brandie comme étendard.

    Reste le foot (d’ailleurs capté par les clans criminels) comme système d’appartenance.

    Reste la consommation débridée comme exutoire.

    C’est pourquoi, en Corse, où l’on n’entend jamais le mot Culture, on préfère sortir son revolver.

     

     

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