Octave Lebel

@Fergus

Visiblement les étudiants de Sciences-Po ont un autre point de vue et ils me semblent mieux placés que nous pour en juger.Ils s’inscrivent aussi dans une action qui concerne plusieurs pays.Je trouve qu’ils se débrouillent pas mal et qu’ils donnent une image réconfortante et responsable de notre jeunesse qui a la chance de faire ce type d’études si on regarde certains de nos responsables politiques passés par la même voie.Je trouve rassurant aussi l’attitude de certaines universités américaines, cela montre qu’il y a encore de l’énergie démocratique et de l’humanisme dans le pays, qui plus est dans les jeunes générations.

@Octave Lebel@Fergus

En fait c’est une réponse à Fergus 2 mai 13:02, désolé , Agoravox est quelquefois fantaisiste avec l’attribution des commentaires 

@Octave Lebel

Pour ce que vous évoquez , le journaliste Guillaume Erner demande si les mêmes principes et exigences sont appliqués par les étudiants de Sciences-Po (suspension de la collaboration avec les universités israéliennes) vis-à-vis d’autres conflits et l’étudiant interrogé répond qu’ils ont formulé il y a un moment déjà forcément bien avant les événements actuels le même arrêt de collaboration avec les universités russes en déplorant devoir en venir à ces extrémités. Guillaume Erner insiste et demande s’il en est de même à propos de l’Iran. L’étudiant rappelle alors les formes de soutien antérieurs eux aussi apportés à ceux qui travaillent à une démocratisation de la société iranienne. Auparavant Guillaume Erner avait laissé largement les interlocuteurs exprimé leurs points de vue en demandant des précisions.

C’est pour cela que j’ai pointé cette matinale et ce type de moment qui existe et qui est assez rare malheureusement surtout aux heures les plus écoutées des flux quotidiens de l’information. G Erner et bien d’autres, il n’est pas le pire, sont le plus souvent assez loin de cette tenue et c’est regrettable. Je n’oublie pas non plus en pointant les journalistes qu’il y a une direction de la rédaction et de l’information, une direction du média et une tutelle ou un propriétaire. 

C’est triste de devoir le dire, mais que l’on ait cette simple pratique de journalisme comme une des normes (au sens de ce qui est le plus observé) du travail de journaliste pourrait apparaître comme révolutionnaire et impossible dans notre société. Pourtant c’est à mon avis une des conditions du fonctionnement d’une authentique démocratie et il y a du chemin à parcourir. Parce qu’il ne peut pas y avoir de démocratie durable, responsable et efficace sans une information correcte et l’expression de points de vue diversifiés s’il s’agit de redonner du sens et du contenu au terme de citoyenneté. Mais nous y arriverons.

► → Matinale France Culture : De Columbia à Sciences Po : les étudiants en première ligne des mobilisations pro-palestiniennes (43 mn, 2/05/24).Avec Thomas Dodman historien, maître de conférences à l’Université de Columbia (New-York), Laurent Gayer chercheur au Centre d’études et de recherches internationales (CERI/Sciences Po, Paris), Hicham Etudiant à Sciences Po, membre du Comité Palestine.

 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/de-columbia-a-sciences-po-les-etudiants-en-premiere-ligne-des-mobilisations-pro-palestiniennes-8806009

Travail assez exceptionnel trop rare malheureusement qui montre comment le citoyen peut bénéficier d’un moment d’information riche où la pluralité des points de vue peut s’exprimer. Les gens honnêtes et de bonne volonté, à la recherche de la paix et des conditions durables de la paix trouveront ici de quoi prendre de la distance et du recul par rapport au traitement trop souvent polémique et hachée de l’actualité.

Des histoires de cocufiages croisés.

Déjà posté mais comme l’auteur nous livre régulièrement le même type de marchandises comme un rituel censé rassembler des fidèles, il me semble qu’un commentaire déjà posté que j’ai quand même pris la peine d’enrichir un peu afin de mieux rendre compte de l’originalité du travail du jour.

Donc marre aussi des fac-similés façon CNEWS , copie conforme des productions de la maison d’un des milliardaires de la mondialisation, grand entrepreneur du moins-disant social ailleurs et ici. Censé servir d’antidote à la réflexion personnelle de ceux qui ayant commencé à prendre sérieusement conscience de la situation politique voient bien l’intérêt qu’il y a à se débarrasser d’urgence de  l’emprise des oligarques et de ce qui va avec. Ces merveilleux philanthropes qui se sont payés des  empires médiatiques en vue de semer et entretenir les confusions et divisions dont ils ont besoin afin de pouvoir continuer d’imposer leurs priorités et lignes rouges économiques et sociales à leurs obligés de la politique selon le vieil adage. La république des oligarques a besoin d’une droite et d’une extrême-droite qui ont besoin des oligarques dont ils sont devenus les obligés. On dirait à la fois un hymne et une feuille de route.

J’anticipe les critiques. Quand on parle d’extrême-droite, il y a des gens qui ne peuvent pas s’empêcher de réagir en disant que de mauvaises choses lui sont attribuées tout en nous expliquant souvent que d’ailleurs ils n’en sont pas. Cela fait penser à des histoires de cocufiages croisés. Cela dit, je reconnais que la position de caméléon où il s’agit de rassurer les oligarques dont on dépend tout en essayant de se faire passer pour des sauveurs auprès de ceux qui subissent durement les politiques publiques que ces derniers ont réclamées, qu’ils défendent bec et ongles et dont ils profitent, est très délicate à tenir.

Sinon, rien de neuf, encore un cocktail qui se veut fort et épicé. Ici, on ne s’adresse pas à des mauviettes. Omar Si, un noir devenu riche qui se comporte comme un milliardaire de la mondialisation sans avoir la décence de faire semblant d’avoir oublié le racisme et qui ose tacler Marion Maréchal. Nous ne sommes pas loin du blasphème. Et puis, l’insoumise Rima Hassan dont on se demande ce qu’elle fait là dans ce décor d’opérette sinon je suppose représenter la peste et le choléra. Un cocktail donc, pas pour des mauviettes, censées, ainsi dopées, filer tout droit jusqu’à l’urne avec le bon bulletin.

Un compliment aux rédacteurs qui encouragent ainsi l’originalité et l’effort de documentation fournis ici. Un compliment à l’auteur qui s’affichant  universitaire, nous informant régulièrement de ses avis éclairés sur le système et les méthodes d’éducation nous donne aussi régulièrement l’exemple de ce qu’’il faut faire.