@C BARRATIER « Raccourcir les vacances... trop peu d’heures de classe dans l’année,... » bonjour Il n’y a ni plus ni moins de jours de vacances que quand vous usiez vos fonds de culottes d’écolier. Des jours des grandes vacances d’avant ont simplement été déplacés sur des petites vacances... Les enseignants ne font ni plus ni moins d’heures qu’avant, leur salaire est mensualisé sur 12 moins congés payés inclus.
Plus d’heures devant les élèves, mettons 10 %, à rémunération égale il faudrait augmenter le salaire de tous les enseignants de 10 % brut, et celui d’une bonne partie du personnel de l’éducation nationale.
Je crains que votre idée ferait long feu surtout par les temps qui courent où notre Mozart de la finance qui nous gouverne est en train de racler les fonds de tiroirs pour boucher les trous qu’il a creusés. Quel salarié accepterait de travailler plus pour gagner moins...
Le choix de l’apprentissage d’une langue ou d’une autre est purement politique, le côté culturel est pour ceux qui l’apprennent. Leur suppression, comme celles des langues régionales a été politique aussi.
En France l’apprentissage de l’allemand en collège dès la 6ème est apparu fin des années 60, début 70, époque où les classes étaient réparties par niveau sans que personne ne s’en émeuve, ni les parents, ni les élèves.
L’allemand en 1ère langue s’est substitué au latin et au grec pratiqués dans le meilleur niveau de classe devant l’anglais, pour les niveaux les plus bas c’était l’espagnol réputé moins compliqué, plus facilement assimilable. Dans les niveaux moyens, l’anglais 1ère langue, l’allemand en seconde langue.
Il n’y a aucune logique de bon sens là-dedans, j’habite à côté de la Belgique, l’apprentissage du néerlandais aurait dû aller de soi, celui le l’italien dans la région sud-est, l’espagnol dans la région sud-ouest, l’allemand dans la région nord-est
Avec le passé historique de la France, trois grandes guerres avec les « prussiens_ boches » des millions de morts pour ... quoi..., l’émergence de cet apprentissage du parler teuton n’avait rien d’évident... ce n’est que après avec les premières briques de la construction européenne que le sens est apparu... l’alliance économique...
Centenaire de la révolution russe et de la répudiation des dettes 23 octobre 2017 par Eric Toussaint, CADTM, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes [......] Le blocus économique et financier contre la Russie soviétique, le blocus de l’or russe
À partir de 1918, la Russie soviétique a fait l’objet d’un blocus de
la part des puissances alliées. Le gouvernement soviétique était prêt à
payer en or l’importation de biens dont il avait un besoin absolu. Mais aucune
des grandes banques et aucun gouvernement du monde ne pouvait alors
accepter l’or soviétique sans entrer en conflit direct avec les
gouvernements alliés. En effet, Paris, Londres, Washington,
Bruxelles… considéraient que l’or russe devait leur revenir afin
d’indemniser les capitalistes qui avaient été expropriés en Russie et
afin de rembourser les dettes. Ce fut un obstacle très difficile à
surmonter pour le commerce soviétique. Aux États-Unis, toute personne ou
entreprise voulant réaliser une transaction avec de l’or ou entrer dans
le pays avec de l’or devait réaliser la déclaration suivante : « Le
soussigné propriétaire d’un lot d’or... déclare et garantit, par la
présente, que cet or n’est pas d’origine bolcheviste et n’a jamais été
en possession du soi-disant Gouvernement bolcheviste de Russie. Le
soussigné, en outre... garantit, pour toujours, aux États-Unis, sans
aucune restriction ni aucune réserve quelconque, le droit sur ce dit
or. » [25].
Il faut ajouter qu’après la capitulation allemande de novembre 1918,
la France a réussi à récupérer la forte rançon en or que Berlin avait
obtenu de la Russie en application du traité de paix de Brest-Litovsk
signé en mars 1918 [26]. La France refusait de rétrocéder cet or à la
Russie en considérant qu’il s’agissait d’une partie des réparations que
l’Allemagne devait payer à Paris. A noter que le blocus de l’or russe s’est poursuivi partiellement pendant des années.
C’est ainsi que la France a encore réussi en 1928 à obtenir des
autorités de Washington qu’elles interdisent un paiement en or russe
pour un contrat entre la Russie et une société privées des États-Unis. [.......] http://www.cadtm.org/Centenaire-de-la-revolution-russe
(autre extrait) « As you see, it would be a logical and natural
move to lift the golden blockade of Soviet Union at that time, thus
allowing Soviet gold to relieve the suffocating Western economies. But
the decision they was taken at that circumstances was shocking in its
absurdity. They not only left the gold blockade of the USSR in force,
but also imposed a severe trade embargo on the major part of Soviet
export ! It was done despite acute economic crisis in the West
where most producers were interested in any kind of demand, especially
paid by gold, timber, oil and other raw material from the Soviet Union.
E.g. in 1932 80% of British machinery export was being supplied to the
USSR. Nevertheless, on April 17, 1933 the British government introduced
embargo : Russian Goods (Import Prohibition) Act 1933 ! What was the
logic ? It was a politically motivated decision to pressure the
tenacious Soviet government powered by the antagonistic ideology and
economic structure. »
(traduction RI) : Comme vous pouvez le constater, il serait logique
et naturel de lever le blocus de l’or de l’Union Soviétique à ce
moment-là, permettant ainsi à l’or soviétique de soulager l’économie
occidentale. Mais la décision qui fut prise alors était
choquante d’absurdité. Non seulement ils laissèrent le blocus de l’or en
place, mais ils imposèrent un embargo commercial sévère sur la majeure
partie des exportations soviétiques ! Et ce, malgré la grave
crise économique de l’Ouest où la plupart des producteurs étaient
intéressés par n’importe quelles demandes, particulièrement celles qui
sont payées en or, bois, pétrole ou toute autre matière première de
l’Union Soviétique. Par exemple en 1932 80% de l’exportation de
machinerie britannique était à destination de l’URSS. Néanmoins, le 17
avril 1933, le gouvernement britannique décida d’un embargo sur
l’importation de biens russes. Quelle était la logique d’une telle
décision ? C’était une décision politique pour mettre la pression sur le
tenace gouvernement soviétique animé par une idéologie et une structure
économique antagonistes.